L'ETRANGERE
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ElBilqîs
_pandore
Magnus
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L'ETRANGERE
L'ETRANGERE
Dis, ma mie
La vois-tu
L'étrangère
Là-bas
Au bout du chemin ?
On dirait qu'elle erre...
Mais non mon ami ce n'est rien
Juste une illusion d'hiver
A cause du soir qui tombe bas
Ne regarde plus de ce côté-là.
Dis, m'amour
La vois-tu au lever du jour
Qui bouge à peine et nous regarde
Là-bas, au bout du chemin ?
Mais non ce n'est qu'un vent qui tarde
A cause de la poussière soulevée
Comme cela arrive en plein été.
Dis, la vois-tu qui flâne l'oeil morne
Ne me dis pas que c'est la déprime de l'automne... .
Mais non, c'est une femme qui passe
Je ne vois pas pourquoi cela te tracase.
Dis, la vois-tu, la femme des autres saisons
La vois-tu qui ce printemps est revenue
Et qui longe l'allée d'un pas lent
Il semble qu'elle n'était pas là tous les ans
Un peu comme si elle se jouait du temps
Dis, cette fois, la vois-tu ?
Oui mon ami, cette fois je la vois
Ne te mets pas ainsi en émoi
Approche-toi, viens plus près de moi
Nous sommes deux et elle est seule
C'est une âme triste qui doit suivre
En pensées l'un ou l'autre cercueil
Sans doute pour parvenir à survivre.
Dis ? La voici sur le pas de la porte
Qui ? Mais la femme des autres fois
Que fait-elle là, à attendre de la sorte
Dis ? Est-ce vraiment celle des autres mois
Ou rien qu'une mendiante allant de portes en portes ?
Mais je constate qu'elle n'a pas sonné
Pourquoi as-tu l'air d'être si peu étonnée ?
Ne t'inquiète pas, elle est venue me chercher
Ne t'inquiète pas, c'est juste pour visiter
Une maison pas très loin de ce quartier.
Mais ma mie, ainsi donc tu la connaissais ?
Pourquoi ne me l'avoir jamais avoué ?
Quelle maison ? Nous ne devons pas déménager
Pourquoi nous en aller, nous sommes bien, ici, tu sais.
Mon amour, mon tendre et naïf amour
Il se peut que tu ne saches pas compter les jours
Comme ceux qui pensent que le bonheur dure toujours
Rassure-toi, je ne suis pas malheureuse
Non, pas du tout, juste un peu peureuse
A cause de ce nouveau quartier
Auquel je ne suis pas habituée
Je pars en t'aimant mon doux amant
Un jour d'été tu viendras me voir
Mais pour cela il te faut croire
Croire, ma mie, mais croire en quoi, croire en qui ?
Croire ? je t'ai crue; je t'ai crue toute ma vie !
Tout est donc bien ainsi, mon ami
Pardonne-moi seulement quelques absences
Je te pardonne tes négligences
Pardonne-moi de ne t'avoir pas tout donné
Je sais aussi que je n'ai pas tout reçu
Mais combien de fois m'as-tu émue
Combien de fois t'ai-je étonné
Tout est très bien ainsi, mon ami.
Dis, ma mie
La vois-tu
L'étrangère
Là-bas
Au bout du chemin ?
On dirait qu'elle erre...
Mais non mon ami ce n'est rien
Juste une illusion d'hiver
A cause du soir qui tombe bas
Ne regarde plus de ce côté-là.
Dis, m'amour
La vois-tu au lever du jour
Qui bouge à peine et nous regarde
Là-bas, au bout du chemin ?
Mais non ce n'est qu'un vent qui tarde
A cause de la poussière soulevée
Comme cela arrive en plein été.
Dis, la vois-tu qui flâne l'oeil morne
Ne me dis pas que c'est la déprime de l'automne... .
Mais non, c'est une femme qui passe
Je ne vois pas pourquoi cela te tracase.
Dis, la vois-tu, la femme des autres saisons
La vois-tu qui ce printemps est revenue
Et qui longe l'allée d'un pas lent
Il semble qu'elle n'était pas là tous les ans
Un peu comme si elle se jouait du temps
Dis, cette fois, la vois-tu ?
Oui mon ami, cette fois je la vois
Ne te mets pas ainsi en émoi
Approche-toi, viens plus près de moi
Nous sommes deux et elle est seule
C'est une âme triste qui doit suivre
En pensées l'un ou l'autre cercueil
Sans doute pour parvenir à survivre.
Dis ? La voici sur le pas de la porte
Qui ? Mais la femme des autres fois
Que fait-elle là, à attendre de la sorte
Dis ? Est-ce vraiment celle des autres mois
Ou rien qu'une mendiante allant de portes en portes ?
Mais je constate qu'elle n'a pas sonné
Pourquoi as-tu l'air d'être si peu étonnée ?
Ne t'inquiète pas, elle est venue me chercher
Ne t'inquiète pas, c'est juste pour visiter
Une maison pas très loin de ce quartier.
Mais ma mie, ainsi donc tu la connaissais ?
Pourquoi ne me l'avoir jamais avoué ?
Quelle maison ? Nous ne devons pas déménager
Pourquoi nous en aller, nous sommes bien, ici, tu sais.
Mon amour, mon tendre et naïf amour
Il se peut que tu ne saches pas compter les jours
Comme ceux qui pensent que le bonheur dure toujours
Rassure-toi, je ne suis pas malheureuse
Non, pas du tout, juste un peu peureuse
A cause de ce nouveau quartier
Auquel je ne suis pas habituée
Je pars en t'aimant mon doux amant
Un jour d'été tu viendras me voir
Mais pour cela il te faut croire
Croire, ma mie, mais croire en quoi, croire en qui ?
Croire ? je t'ai crue; je t'ai crue toute ma vie !
Tout est donc bien ainsi, mon ami
Pardonne-moi seulement quelques absences
Je te pardonne tes négligences
Pardonne-moi de ne t'avoir pas tout donné
Je sais aussi que je n'ai pas tout reçu
Mais combien de fois m'as-tu émue
Combien de fois t'ai-je étonné
Tout est très bien ainsi, mon ami.
Il revit l'étrangère quelques années plus tard
On aurait dit qu'elle passait là comme par hasard
C'était quelque part au milieu d'un boulevard
Elle était plus belle que dans son souvenir
Il lui vit même aux lèvres un certain sourire... .
On aurait dit qu'elle passait là comme par hasard
C'était quelque part au milieu d'un boulevard
Elle était plus belle que dans son souvenir
Il lui vit même aux lèvres un certain sourire... .
Dernière édition par Magnus le Lun 18 Avr 2011 - 13:30, édité 2 fois
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: L'ETRANGERE
La douceur de ses mots sont caresse
Leurs simplicités est désarmante,charmante
Comme une brise légère et sous la lumière
Mon âme voyage vers elle
De tonnal je suis
Sous mes pieds,une pâleur
Aux temps des gentillesses félines
L'amour des saisons enchevêtrés
Le tanin bien fruité
Se couche mon âme meurtrie
Tapis doré,étoile d'azur ,mon prince fier
Émoie ma muse
De la lenteur sur mes sens
Je m'incline ,délicatement en rêve
Par ses lèvres, je soupire ce temps d'hier
Leurs simplicités est désarmante,charmante
Comme une brise légère et sous la lumière
Mon âme voyage vers elle
De tonnal je suis
Sous mes pieds,une pâleur
Aux temps des gentillesses félines
L'amour des saisons enchevêtrés
Le tanin bien fruité
Se couche mon âme meurtrie
Tapis doré,étoile d'azur ,mon prince fier
Émoie ma muse
De la lenteur sur mes sens
Je m'incline ,délicatement en rêve
Par ses lèvres, je soupire ce temps d'hier
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: L'ETRANGERE
Est elle si étrangère, cette étrange compagne de nos moments de faiblesse?
Elle est là, elle rôde autour de nous guettant sa prochaine proie, sans cesse à l'affût.
Et lorsque vient l'heure, pour nous de la suivre, nous sourit-elle vraiment?
En fait, je ne suis pas si pressée de le savoir...
Elle est là, elle rôde autour de nous guettant sa prochaine proie, sans cesse à l'affût.
Et lorsque vient l'heure, pour nous de la suivre, nous sourit-elle vraiment?
En fait, je ne suis pas si pressée de le savoir...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: L'ETRANGERE
J'aime bien ce texte poétique Magnus ! c'est beau !
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 163
Localisation : Un bout de nuage
Identité métaphysique : Pensive
Humeur : Indifférent
Date d'inscription : 24/05/2010
Re: L'ETRANGERE
Très jolie façon d'écrire Magnus. J'ai beaucoup aimé.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4769
Localisation : Belgique (Wallonie)
Identité métaphysique : Aucune
Humeur : De toutes les couleurs
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: L'ETRANGERE
Absolument !
...Je ressens chacun de tes textes comme une invitation au voyage... C'est comme les rêves que l'on fait éveillé... on pose le regard sur une réalité qui nous échappe autrement...
Imala
...Je ressens chacun de tes textes comme une invitation au voyage... C'est comme les rêves que l'on fait éveillé... on pose le regard sur une réalité qui nous échappe autrement...
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1239
Localisation : Près des étoiles
Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
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