Lost : les disparus...
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Lost : les disparus...
Ainsi c’était ça ?!
Personne n’avait survécu.
Tous morts.
Et tous pris dans un espace-temps-circonstances inventé le temps de pouvoir tous intégrer ce fait : ils étaient morts.
Ne pouvaient donc vraiment ni "s’enfuir", ni "revenir" !
Et dans un premier temps : tous en but à leur démon personnel.
Les autres étant toujours le danger des uns.
L’ami, le conseiller, le guide : celui-là seul susceptible d’être leur pire ennemi. Et d’ami, devenu effectivement : ennemi.
Quel symbole ? Que faut-il y voir ? Si ce n'est qu'à long terme on ne peut suivre quelqu'un, et qu'il faut faire ses propres choix ?
Mais l’Ennemi, le vrai, longtemps suspecté, puis découvert : le bouc émissaire, le traitre, trahissant et se trahissant : une pièce maitresse leur permettant enfin à tous d’être sauvés…
Benjamin Linus : sans conteste celui qui m’a le plus émue, et que j’ai eu de la peine à quitter.
Locke : déconcertant, inquiétant depuis le début
Sawyer : celui pour qui j’ai tremblé
Sun et Jin : le comble de l’esthétique
Desmond : agaçant
Juliet : méritante
Hurlet : tellement d’affection
Jacques et Kate : bien sûr !!!
Charlie et Claire : touchants !
Sayid : symbole pour moi d’une autre peur. Proche et lointaine.
Mais d’où nous vient cette pensée, reprise au cinéma, en littérature, que lorsque l’on meurt de mort violente, on ne puisse vraiment et tout de suite s’en aller ? Et qu’il faille un temps, long et peuplé de dangers à vaincre, de liens à faire et à défaire pour pouvoir partir ?
D’où nous vient-elle ?
Imala
Personne n’avait survécu.
Tous morts.
Et tous pris dans un espace-temps-circonstances inventé le temps de pouvoir tous intégrer ce fait : ils étaient morts.
Ne pouvaient donc vraiment ni "s’enfuir", ni "revenir" !
Et dans un premier temps : tous en but à leur démon personnel.
Les autres étant toujours le danger des uns.
L’ami, le conseiller, le guide : celui-là seul susceptible d’être leur pire ennemi. Et d’ami, devenu effectivement : ennemi.
Quel symbole ? Que faut-il y voir ? Si ce n'est qu'à long terme on ne peut suivre quelqu'un, et qu'il faut faire ses propres choix ?
Mais l’Ennemi, le vrai, longtemps suspecté, puis découvert : le bouc émissaire, le traitre, trahissant et se trahissant : une pièce maitresse leur permettant enfin à tous d’être sauvés…
Benjamin Linus : sans conteste celui qui m’a le plus émue, et que j’ai eu de la peine à quitter.
Locke : déconcertant, inquiétant depuis le début
Sawyer : celui pour qui j’ai tremblé
Sun et Jin : le comble de l’esthétique
Desmond : agaçant
Juliet : méritante
Hurlet : tellement d’affection
Jacques et Kate : bien sûr !!!
Charlie et Claire : touchants !
Sayid : symbole pour moi d’une autre peur. Proche et lointaine.
Mais d’où nous vient cette pensée, reprise au cinéma, en littérature, que lorsque l’on meurt de mort violente, on ne puisse vraiment et tout de suite s’en aller ? Et qu’il faille un temps, long et peuplé de dangers à vaincre, de liens à faire et à défaire pour pouvoir partir ?
D’où nous vient-elle ?
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Lost : les disparus...
ben ça vient du film "ghost"
idrom- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : sais pas
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Re: Lost : les disparus...
leslivres des morts egyptien et thibétain évoquent un bardo difficile à franchir .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Lost : les disparus...
Ouai... un peu facile. Autant dire : "tout ceci n'était qu'un rêve". J'attendais une révélation plus intéressante (Dieu.. les extra-terrestres..) ou pas de révélation du tout, façon "2001" pour laisser chacun se construire son hypothèse.Imala a écrit:Ainsi c’était ça ?!
Personne n’avait survécu.
Tous morts.
Mais si l'île n'est qu'un "purgatoire" avant l'Eden, qui sont les autres personnages ? Que devient Linus ? Que devient Ricardo ?... et tous les autres participants de l'histoire qui ne sont pas présents dans la réunion finale ?
Et quel est le sens de ce "purgatoire" puisque Boomer et sa frangine qui meurrent presque dès le début, ne vivent rien de cette aventure ?.....
Je pense que cette fin a été inventée pour boucler la série. Au départ, LOST a l'air d'une adaptation camouflée du roman "Le Seigneur des mouches" de William Golding, où des naufragés d'un crash aérien débarquent sur une île et se séparent en deux factions qui finissent par s'affronter. Il y a aussi dans ce roman un "Jack" et un "Hurley" obèse...
Dans ce cadre, le principe de l'histoire, c'est de présenter une société humaine en miniature et de voir qu'elle fini par se comporter comme "la société humaine entière" : conflits, croyances, peurs, amours, solidarités, etc... Ajouté à une notion du "DESTIN", mis en relief par les histoires de voyages dans le temps.
Néanmoins, faut dire que la solution de l'histoire été donnée presque dès le début (je me retape toute la série en ce moment) : par le Père de Locke qui lors de sa venue sur l'Ile, dit à son fils : "-Tu n'as pas compris où on est ? En ENFER ! On est déjà mort.". Sans oublier le sous-titre français : "LOST - LES DISPARUS". Et en français, "DISPARUS" possède un double-sens, qui veut aussi dire "MORTS".
Oui moi aussi, c'est mon préféré.Imala a écrit: Benjamin Linus : sans conteste celui qui m’a le plus émue, et que j’ai eu de la peine à quitter.
Génial Michael Emerson, j'espère qu'on le reverra dans d'autres films !
Au début je croyais qu'il s'appellait LINUX, en référence au système informatique ALTERNATIF au Windows universel. Il est à la fois pathétique et terrifiant.
Locke : Au début c'était lui mon personnage préféré. C'était le seul qui semblait voir plus loin que le bout de son nez et des impératifs traditionnels des films catastrophes : survivre, s'échapper, trouver des secours, etc... Mais par la suite, il est au contraire devenu complètement aveugle à ce qui se passait dans l'histoire.
Sawyer : C'est l'impulsif de l'histoire. Je croyais vraiment qu'il disparaitrait rapidement tellement il était "tête à claque" avec son associabilité scandaleuse. Mais on s'y attache...
En fait, on s'attache à tous les personnages. Au bout de 120 épisodes, ils font partie de notre famille...
L'agent Smith de MATRIX répondait déjà à cette question :Imala a écrit:Mais d’où nous vient cette pensée, reprise au cinéma, en littérature, que lorsque l’on meurt de mort violente, on ne puisse vraiment et tout de suite s’en aller ? Et qu’il faille un temps, long et peuplé de dangers à vaincre, de liens à faire et à défaire pour pouvoir partir ?
D’où nous vient-elle ?
- L'humanité a toujours considéré le réel comme un purgatoire, un cauchemar, dont on ne se réveille qu'en mourrant.
Car finallement, en voyant le final de LOST, on est tous en droit de se poser la question : Et si j'étais déjà mort depuis des années ? Et si tout ce que je vis n'était qu'une épreuve illusoire avant de m'apercevoir que je suis déjà en route pour le Paradis ou l'Enfer ?
Mais dès lors qu'est-ce qui sépare la réalité du purgatoire ?
...
Bref... malgré sa logique inégale, LOST reste quand même une série HORS-NORME étonnante. Fallait quand même OSER faire une série où on ne comprend rien pendant 119 épisodes !
_________________
" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Lost : les disparus...
J'attendais une révélation plus intéressante (Dieu.. les extra-terrestres..)
Je pensais à un autre espace-temps... un monde parallèle...
pas de révélation du tout, façon "2001" pour laisser chacun se construire son hypothèse.
Aaargg ! J'aurais détesté. C'est le genre de fin qui me laisse toujours frustrée !
Que devient Linus ?
... Tout seul... dehors... si... touchant ! Peut-être le fallait-il... ainsi c'est à nous de nous prononcer, en sa faveur ou non... et en apprendre un peu plus sur soi
Et quel est le sens de ce "purgatoire" puisque Boomer et sa frangine qui meurrent presque dès le début, ne vivent rien de cette aventure
Trop... superficiels ?
Père de Locke qui lors de sa venue sur l'Ile, dit à son fils : "-Tu n'as pas compris où on est ? En ENFER ! On est déjà mort.". Sans oublier le sous-titre français : "LOST - LES DISPARUS". Et en français, "DISPARUS" possède un double-sens, qui veut aussi dire "MORTS".
En effet, et maintenant que tu le dis, c'est comme si je l'avais toujours su...
Bref... malgré sa logique inégale, LOST reste quand même une série HORS-NORME étonnante. Fallait quand même OSER faire une série où on ne comprend rien pendant 119 épisodes !
Effectivement !
... Mais bizarrement, je n'avais pas envie que ça s'arrête.
Car finallement, en voyant le final de LOST, on est tous en droit de se poser la question : Et si j'étais déjà mort depuis des années ? Et si tout ce que je vis n'était qu'une épreuve illusoire avant de m'apercevoir que je suis déjà en route pour le Paradis ou l'Enfer ?
C'est une pensée qui m'effleure parfois !
Génial Michael Emerson, j'espère qu'on le reverra dans d'autres films !
Ouiiiiiiiiiiiiiiii !!! moi aussi, je l'espère vraiment ! Génial : c'est le mot !
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Identité métaphysique : Gnostique
Humeur : Tranquille
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Re: Lost : les disparus...
C'est effectivement le principe qui semble s'imposer dès le début de cette dernière saison :Imala a écrit:Je pensais à un autre espace-temps... un monde parallèle...J'attendais une révélation plus intéressante (Dieu.. les extra-terrestres..)
On y voit des "flash back" ou plutôt des "flashs" parallèles" dans lesquels l'accident d'avion n'a jamais eu lieu. Et même mieux : Linus et Desmond sont aussi à Los Angeles à vivre une vie normale. Qu'est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire que Daniel Faradet s'est trompé : il n'y a pas qu'un seul espace-temps dans lequel "la création d'un paradoxe" serait impossible. Jack fait exploser une bombe nucléaire pour détruire la "poche d'énergie" afin que le "bunker au bouton" ne soit jamais construit. Et s'il n'est jamais construit, alors la poche d'énergie ne peut plus provoquer l'accident d'avion, mais également Desmond n'a plus à appuyer sur le bouton et Linus n'a plus à rejoindre "les autres" pour lutter contre le projet Dharma. Mais du coup "qui fait exploser la bombe" ?!! Seule explication pour résoudre ce paradoxe : la nouvelle réalité est un monde parallèle, l'ancienne réalité continue à exister.
Je trouvais l'explication intéressante. En fait, c'est seulement lors de la révélation finale dans les 3 dernières minutes que j'ai été déçu. Pourquoi choisir cet "univers normal" où les héros ne se souviennent presque pas de cet accident pour leur révéler qu'ils y sont morts ? Pourquoi ne pas l'avoir fait à ceux qui sont toujours sur l'Ile ? Que deviennent-ils d'ailleurs ? Hurley y est toujours le nouveau chef de l'Ile ?...
Mais pourquoi ?!Imala a écrit:... Tout seul... dehors... si... touchant ! Peut-être le fallait-il... ainsi c'est à nous de nous prononcer, en sa faveur ou non...Que devient Linus ?
Linus n'était pas à bord de l'avion. De quoi serait-il mort ? Est-ce qu'il existe seulement ? ... Puisque finallement si je comprends bien, la révélation finale dit que "L'île magique" n'a jamais existé. Il n'y a donc pas de projet Dharma, donc pas de Linus ! Ou alors, Linus serait un personnage imaginaire ?.. L'incarnation de nos lâchetés ?... qu'il faudrait abandonner avant de passer les portes qui mènent au paradis ?
Moi aussi. Et y avait matière à rebondissements encore : quand les héros du monde "normal" se souviennent de cet "accident dans un monde parallèle", je pensais qu'ils voudraient aller trouver l'île, afin de rencontrer leurs doubles. Chose également valable pour le grand méchant Charles Widmore tué par Linus qui aurait voulu reconquérir l'Ile. Bref, toute la machine aurait pu être remise en marche.Imala a écrit: ... Mais bizarrement, je n'avais pas envie que ça s'arrête.
Mais bon.. faut voir les problèmes de réalisation.
C'est déjà incroyable que les acteurs aient gardé le même physique pendant 5 ans. Le "Jack" de 2005 est le même que celui de 2010. Mais je ne sais pas combien d'années on aurait pu encore continuer ces "voyages dans le temps" sans qu'on s'aperçoive des différences d'âge.
Donc il fallait conclure cette série.
Mais la conclusion est .. Bof... dommage.
...
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Re: Lost : les disparus...
Cela veut dire que Daniel Faradet s'est trompé : il n'y a pas qu'un seul espace-temps dans lequel "la création d'un paradoxe" serait impossible. Jack fait exploser une bombe nucléaire pour détruire la "poche d'énergie" afin que le "bunker au bouton" ne soit jamais construit. Et s'il n'est jamais construit, alors la poche d'énergie ne peut plus provoquer l'accident d'avion, mais également Desmond n'a plus à appuyer sur le bouton et Linus n'a plus à rejoindre "les autres" pour lutter contre le projet Dharma. Mais du coup "qui fait exploser la bombe" ?!! Seule explication pour résoudre ce paradoxe : la nouvelle réalité est un monde parallèle, l'ancienne réalité continue à exister.
Je trouvais l'explication intéressante. En fait, c'est seulement lors de la révélation finale dans les 3 dernières minutes que j'ai été déçu. Pourquoi choisir cet "univers normal" où les héros ne se souviennent presque pas de cet accident pour leur révéler qu'ils y sont morts ? Pourquoi ne pas l'avoir fait à ceux qui sont toujours sur l'Ile ? Que deviennent-ils d'ailleurs ? Hurley y est toujours le nouveau chef de l'Ile ?...
J'aime bien la manière dont tu as réfléchis à tout ça... Me sont remontés pleins de souvenirs...
Pourquoi choisir cet "univers normal" où les héros ne se souviennent presque pas de cet accident pour leur révéler qu'ils y sont morts ? Pourquoi ne pas l'avoir fait à ceux qui sont toujours sur l'Ile ? Que deviennent-ils d'ailleurs ? Hurley y est toujours le nouveau chef de l'Ile ?...
C'est vrai qu'il y a pas mal d'incohérence... Cela donne l'impression qu'ils ont "bâclé" la fin...
Le "Jack" de 2005 est le même que celui de 2010.
Par contre Kate elle a tout doucement changé... oh ! Pas grand-chose... juste un peu moins juvénile...
Mais je ne sais pas combien d'années on aurait pu encore continuer ces "voyages dans le temps" sans qu'on s'aperçoive des différences d'âge.
C'est vrai ça ! Je n'y avais pas pensé !
Donc il fallait conclure cette série.
Mais la conclusion est .. Bof... dommage.
Peut-être en avait-ils assez !...
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 21/05/2008
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