Brèves de délire poétique
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La brandade espagnole !
Les saucisses sont humaines comme la choucroute ?
Le bonheur et le malheur se croquent monsieur ?
Lorsque je suis en manque ...de mangue,
Je deviens Princesse aux frais du cheik up !
Je porte la burqua aux frais de la princesse et je l'évite
Mon face book ? des gens riches & célèbres !
Ma franchise me perdra, je brade mon esprit à bas prix
1 confit danse ? sans mon soutien gorge, je ne vois plus mon nombril !
1 drôle de dame de ménaupause !
Ce fut 1 moment d'effarement- Cochonne qui s'en dédie ..
Non arrêtez de lancez des tomates sur mon profil !
Je ne suis qu'1 nunuche écervelée à la dérive...
1 p'tite platrée au son des castagnettes ..mon Luluberlu ?!
(rejoignez le groupe des insoumis http://forums.lesinsoumis.org/viewtopic.php?f=145&t=295 )
Chercheuse superficielle ...
Le bonheur et le malheur se croquent monsieur ?
Lorsque je suis en manque ...de mangue,
Je deviens Princesse aux frais du cheik up !
Je porte la burqua aux frais de la princesse et je l'évite
Mon face book ? des gens riches & célèbres !
Ma franchise me perdra, je brade mon esprit à bas prix
1 confit danse ? sans mon soutien gorge, je ne vois plus mon nombril !
1 drôle de dame de ménaupause !
Ce fut 1 moment d'effarement- Cochonne qui s'en dédie ..
Non arrêtez de lancez des tomates sur mon profil !
Je ne suis qu'1 nunuche écervelée à la dérive...
1 p'tite platrée au son des castagnettes ..mon Luluberlu ?!
(rejoignez le groupe des insoumis http://forums.lesinsoumis.org/viewtopic.php?f=145&t=295 )
Chercheuse superficielle ...
Invité- Invité
Re: Brèves de délire poétique
trop rare seven of nine
écorchée vive et folle
zut pour la rime en "naïne"
ma muse est molle
c'est l'heure ...
Bonsoir, toi
écorchée vive et folle
zut pour la rime en "naïne"
ma muse est molle
c'est l'heure ...
Bonsoir, toi
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Brèves de délire poétique
Les saucisses sont solipsistes, comme beaucoup d'entre nous.
http://www.google.fr/search?q=%22saucisses+solipsistes%22&filter=0
Le bonheur et le malheur se baignent dans le même fleuve...
http://www.google.fr/search?q=%22saucisses+solipsistes%22&filter=0
Le bonheur et le malheur se baignent dans le même fleuve...
Encore un hommage à Emile Verhaeren
Et là, ce taureau noir, cet animal en deuil,
Construit, dans sa pensée, un polochon d'orgueil.
Il le bâtit pour les cantonniers taciturnes,
Puis il le fait tester par les bousiers nocturnes.
Il vole à Verhaeren quelques Crédos béants,
Son polochon de pierre hante les océans.
Io Kanaan entend ce taureau trop mystique,
Et fait voir aux poulets son savoir ascétique.
Yake Lakang saisit le polochon de fer,
Pour en faire l'épreuve au contact de sa chair.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/heresiarque.html
Le polochon capture une taupe vivante,
Il cherche à la remplir de tranquille épouvante.
La taupe sort soudain de son isolement,
Echappe au polochon et monte au firmament.
Sur le ciel de banane ils tracent des spirales,
Aux applaudissements des tristes bousiers pâles.
Leur course se prolonge et rejoint d'autres cieux,
Sous le regard noir du taureau silencieux.
Soudain, il s'aperçoit que la taupe est trop forte,
Et qu'il n'en aura rien, qu'elle soit vive ou morte.
Alors, dans le troupeau des cantonniers lâchés,
Se répand une odeur de dogmes desséchés.
Le polochon s'étale ignoblement par terre,
Et la taupe à Cluny possède un sanctuaire.
Construit, dans sa pensée, un polochon d'orgueil.
Il le bâtit pour les cantonniers taciturnes,
Puis il le fait tester par les bousiers nocturnes.
Il vole à Verhaeren quelques Crédos béants,
Son polochon de pierre hante les océans.
Io Kanaan entend ce taureau trop mystique,
Et fait voir aux poulets son savoir ascétique.
Yake Lakang saisit le polochon de fer,
Pour en faire l'épreuve au contact de sa chair.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/heresiarque.html
Le polochon capture une taupe vivante,
Il cherche à la remplir de tranquille épouvante.
La taupe sort soudain de son isolement,
Echappe au polochon et monte au firmament.
Sur le ciel de banane ils tracent des spirales,
Aux applaudissements des tristes bousiers pâles.
Leur course se prolonge et rejoint d'autres cieux,
Sous le regard noir du taureau silencieux.
Soudain, il s'aperçoit que la taupe est trop forte,
Et qu'il n'en aura rien, qu'elle soit vive ou morte.
Alors, dans le troupeau des cantonniers lâchés,
Se répand une odeur de dogmes desséchés.
Le polochon s'étale ignoblement par terre,
Et la taupe à Cluny possède un sanctuaire.
Hommage à Benjamin Péret
Va-t-il pleuvoir, ciel de sacre pittoresque?
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/peret.html
S'il pleut, tu auras des valves mythologiques,
Et s'il ne pleut pas, tu construiras des baignoires fragiles.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/peret.html
S'il pleut, tu auras des valves mythologiques,
Et s'il ne pleut pas, tu construiras des baignoires fragiles.
Re: Brèves de délire poétique
César a dit adieu à la reine égyptienne,
Car il veut respecter son vrai lien conjugal;
Cléopâtre, lâchant un combat inégal,
Reprend la liberté qui fut toujours la sienne.
César eut ses amours, sa femme avait les siennes;
La réconciliation leur fit un sort fatal.
A Vercingétorix, cet empereur tribal,
La femme de César dit : "Je ne suis plus tienne".
Cléopâtre le sut et obtint du gardien
De la prison d'aller lui faire un peu de bien;
Ainsi, au fier Gaulois, elle montre une épaule...
Rien de plus n'est permis, en ce sombre mitard;
L'effet de la visite a duré bien plus tard:
Car Vercingétorix en eut longtemps la gaule.
Car il veut respecter son vrai lien conjugal;
Cléopâtre, lâchant un combat inégal,
Reprend la liberté qui fut toujours la sienne.
César eut ses amours, sa femme avait les siennes;
La réconciliation leur fit un sort fatal.
A Vercingétorix, cet empereur tribal,
La femme de César dit : "Je ne suis plus tienne".
Cléopâtre le sut et obtint du gardien
De la prison d'aller lui faire un peu de bien;
Ainsi, au fier Gaulois, elle montre une épaule...
Rien de plus n'est permis, en ce sombre mitard;
L'effet de la visite a duré bien plus tard:
Car Vercingétorix en eut longtemps la gaule.
Re: Brèves de délire poétique
A la Saint-Médard
Nenni n'ai senti le dard
Rêve de soudard !
Nenni n'ai senti le dard
Rêve de soudard !
Invité- Invité
Re: Brèves de délire poétique
En genre d' épitaphe coquine à ma grand-mère maternelle . J' ai
essayé de coller au plus près à la vie qu' elle a eue, en assaisonnant un peu la sauce...Le chat et l' emprunt franco-russe sont des faits réels .
Le manoir est toujours là et sert de ferme; très jolie petite chapelle
que j' ai vue encombrée de sacs de grains...
En guise d’ épitaphe à ma grand-mère.
Grand-mère, de toi me reste une photo bien pâle.
Une époque lointaine, un monde disparu.
J’ y vois un homme grand, musculeux et bien mâle,
Et une femme mûre, discrète et bien menue.
Mon dernier souvenir ? Une aïeule alitée
Rompue, pliée, cassée et l’esprit envolé,
Dans un vieil hôpital, de tous abandonnée,
Espérant le sommeil et puis l’éternité.
Dans ma mémoire d’enfant ne te vois pas sourire,
Mais les temps sont bien loin et je puis me tromper.
Gardais-tu dans ton cœur malheureux souvenir
Et la vie t’avait- elle cruellement frappée ?
De grand-père me souviens, l’air fier et conquérant,
Un gaillard bien bâti, verbe tonitruant .
De l’humour en avait ! le bougre n’a-t-il pas
Dans les années de guerre, en civet cuit son chat ?
Mais le secret, un jour, à moi fut dévoilé .
Un cousin le savait, l’avait pour lui gardé,
Jusqu’au jour où lutin le vin de Romanée
N’ait noyé sa raison et ne l’ait fait parler .
La vérité brutale jamais ne connaîtrai,
Mais mon amour pour toi me fait imaginer
Un conte où Cupidon, en farce renommé,
Mêle plaisir extrême et tourment raffiné.
Je t’ imagine blonde, rieuse et enjouée ;
Fortune souriait ! la fée du vieux manoir !
Le père veillait au grain, dot était préparée,
Du gentilhomme aisé serais le défouloir…
Et puis les années passent, mais ta fraîcheur conserve.
Malgré les chaleurs troubles et les rêves sournois,
Tu te vois devenir la belle châtelaine
Qui se promène altière par les monts et les bois .
Et puis surgit un jour, venant d’on ne sait où,
Un helvète grand et fort , vaillant mais sans le sou !
Son regard te toisa, brûlant et ravageur ;
Le sorcier d' un clin d' oeil avait conquis ton cœur !
Tu voulais échapper à l’emprise terrible
De ce vagabond brun, aux senteurs animales,
Mais vaincue ne pouvait que lui servir de cible
Et te rendre à ce diable ! Te voulait-il du mal ?
Un soir dans la grange, enivrée des senteurs
Du foin coupé de frais où se mouraient des fleurs,
Le fauve te renverse en hâte et sans pudeur ;
Atterrée mais complice , l’ innocence se meurt …
Apeurée de l’assaut qui n’avait rien d’aimable,
Eblouie par le flot fougueux de tes désirs !
Et l’amour est démon ! Il n’est pas raisonnable ;
Dans la violence brute découvre le plaisir !
Adieu, rêve innocent, projet de belle dame !
Au piège de l’amour vous aviez succombé.
Entre gerbes et javelles se déplaçait la flamme
Jusqu’ au jour où ton ventre s’est mis à se bomber !
Plus moyen de cacher cet amour interdit ;
Fut décrété bien vite et en catimini
Que tu étais bannie et qu’avec ce bandit
Serait manante à vie et jetée aux orties.
Adieu, rêves princiers, joyaux et crinolines !
Bonjour veau vache cochon, lapin poulet couvées…
Le sort était jeté ; seules restaient les épines
Et l’enfant à venir, l’amour à conserver.
La vie a été rude, et les années terribles .
Mais vous avez fait front, bien soudés tous les deux.
Trois filles vous sont nées, trois dots à préparer !
Il fallait les marier, donc économiser .
Le bétail et le champ, c’était votre domaine ;
Les financiers véreux, vous ne connaissez pas !
Confiants mais innocents, le salaire de la peine
Dans l’emprunt franco-russe y trouva le trépas.
Et vous voilà ruinés , adieu écus, louis d’or,
Magot a déraillé dans le Transsibérien .
Mais l’amour a tenu, jusqu’à ce que la mort
Dans un ricanement ne vous réduise à rien…
Tu te rêvais princesse, l’amour a décidé ;
Adieu joli manoir ! Paysanne a été !
Morale de l’ histoire ? Je ne sais qu’ en penser…
Mais ne serais pas là si tu n’avais aimé…
essayé de coller au plus près à la vie qu' elle a eue, en assaisonnant un peu la sauce...Le chat et l' emprunt franco-russe sont des faits réels .
Le manoir est toujours là et sert de ferme; très jolie petite chapelle
que j' ai vue encombrée de sacs de grains...
En guise d’ épitaphe à ma grand-mère.
Grand-mère, de toi me reste une photo bien pâle.
Une époque lointaine, un monde disparu.
J’ y vois un homme grand, musculeux et bien mâle,
Et une femme mûre, discrète et bien menue.
Mon dernier souvenir ? Une aïeule alitée
Rompue, pliée, cassée et l’esprit envolé,
Dans un vieil hôpital, de tous abandonnée,
Espérant le sommeil et puis l’éternité.
Dans ma mémoire d’enfant ne te vois pas sourire,
Mais les temps sont bien loin et je puis me tromper.
Gardais-tu dans ton cœur malheureux souvenir
Et la vie t’avait- elle cruellement frappée ?
De grand-père me souviens, l’air fier et conquérant,
Un gaillard bien bâti, verbe tonitruant .
De l’humour en avait ! le bougre n’a-t-il pas
Dans les années de guerre, en civet cuit son chat ?
Mais le secret, un jour, à moi fut dévoilé .
Un cousin le savait, l’avait pour lui gardé,
Jusqu’au jour où lutin le vin de Romanée
N’ait noyé sa raison et ne l’ait fait parler .
La vérité brutale jamais ne connaîtrai,
Mais mon amour pour toi me fait imaginer
Un conte où Cupidon, en farce renommé,
Mêle plaisir extrême et tourment raffiné.
Je t’ imagine blonde, rieuse et enjouée ;
Fortune souriait ! la fée du vieux manoir !
Le père veillait au grain, dot était préparée,
Du gentilhomme aisé serais le défouloir…
Et puis les années passent, mais ta fraîcheur conserve.
Malgré les chaleurs troubles et les rêves sournois,
Tu te vois devenir la belle châtelaine
Qui se promène altière par les monts et les bois .
Et puis surgit un jour, venant d’on ne sait où,
Un helvète grand et fort , vaillant mais sans le sou !
Son regard te toisa, brûlant et ravageur ;
Le sorcier d' un clin d' oeil avait conquis ton cœur !
Tu voulais échapper à l’emprise terrible
De ce vagabond brun, aux senteurs animales,
Mais vaincue ne pouvait que lui servir de cible
Et te rendre à ce diable ! Te voulait-il du mal ?
Un soir dans la grange, enivrée des senteurs
Du foin coupé de frais où se mouraient des fleurs,
Le fauve te renverse en hâte et sans pudeur ;
Atterrée mais complice , l’ innocence se meurt …
Apeurée de l’assaut qui n’avait rien d’aimable,
Eblouie par le flot fougueux de tes désirs !
Et l’amour est démon ! Il n’est pas raisonnable ;
Dans la violence brute découvre le plaisir !
Adieu, rêve innocent, projet de belle dame !
Au piège de l’amour vous aviez succombé.
Entre gerbes et javelles se déplaçait la flamme
Jusqu’ au jour où ton ventre s’est mis à se bomber !
Plus moyen de cacher cet amour interdit ;
Fut décrété bien vite et en catimini
Que tu étais bannie et qu’avec ce bandit
Serait manante à vie et jetée aux orties.
Adieu, rêves princiers, joyaux et crinolines !
Bonjour veau vache cochon, lapin poulet couvées…
Le sort était jeté ; seules restaient les épines
Et l’enfant à venir, l’amour à conserver.
La vie a été rude, et les années terribles .
Mais vous avez fait front, bien soudés tous les deux.
Trois filles vous sont nées, trois dots à préparer !
Il fallait les marier, donc économiser .
Le bétail et le champ, c’était votre domaine ;
Les financiers véreux, vous ne connaissez pas !
Confiants mais innocents, le salaire de la peine
Dans l’emprunt franco-russe y trouva le trépas.
Et vous voilà ruinés , adieu écus, louis d’or,
Magot a déraillé dans le Transsibérien .
Mais l’amour a tenu, jusqu’à ce que la mort
Dans un ricanement ne vous réduise à rien…
Tu te rêvais princesse, l’amour a décidé ;
Adieu joli manoir ! Paysanne a été !
Morale de l’ histoire ? Je ne sais qu’ en penser…
Mais ne serais pas là si tu n’avais aimé…
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Brèves de délire poétique
Bern-art, je te tire mon chapeau !
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
une jolie tranche de vie.
Bravo, Bernard.
L'emprunt russe! ça me rappelle des trucs! Mes grands parents en parlaient aussi!
Bravo, Bernard.
L'emprunt russe! ça me rappelle des trucs! Mes grands parents en parlaient aussi!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
merci bernard...
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Hommage à Rimbaud et Perec
Rat noir, (un blanc), Pli roux, Zut safran, Gros azur,
Nous saurons au jour dit ta polarisation :
Rat, noir galant trapu d'un fatigant patron
Qui culminait autour d'un diagonal du mur,
Culots d'os ; qui, ourdant du mitard ou du rang,
Cartons aux staphylins, pions blancs, chocs d'avachis ;
Pli, carmins, drap du lit, riant ainsi qu'unis
Dans un jupon ou dans un lardoir abondant ;
Zut, grammatisations, ronds alpins du satin,
Pull du marlou qu'ornait son vautour, pull du fin
Sillon qu'un Mishima au burin imprima ;
Gros, finitif dindon aux sautoirs d'abattoir,
Arçons ahurissant Dogons ou Nirvâna,
Gros d'un vautour, rayon jaillissant dans Son Voir !--
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/vocalisations.html
Nous saurons au jour dit ta polarisation :
Rat, noir galant trapu d'un fatigant patron
Qui culminait autour d'un diagonal du mur,
Culots d'os ; qui, ourdant du mitard ou du rang,
Cartons aux staphylins, pions blancs, chocs d'avachis ;
Pli, carmins, drap du lit, riant ainsi qu'unis
Dans un jupon ou dans un lardoir abondant ;
Zut, grammatisations, ronds alpins du satin,
Pull du marlou qu'ornait son vautour, pull du fin
Sillon qu'un Mishima au burin imprima ;
Gros, finitif dindon aux sautoirs d'abattoir,
Arçons ahurissant Dogons ou Nirvâna,
Gros d'un vautour, rayon jaillissant dans Son Voir !--
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/vocalisations.html
Re: Brèves de délire poétique
là, tu m'en bouche un coin!
Jamais je n'oserais plagier Rimbaud
...quoique....?
Jamais je n'oserais plagier Rimbaud
...quoique....?
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
hommage à Rimbaud
La, noir, si blanc, do vert,ré jaune, mi bleu: musique
Fa, sol, les autres notes resteront en attente...
La, noir désir des notes éclatantes
Chef d'orchestre guindé, baguette satanique,
Joue dans l'ombre.Si, posant les questions qui me hantent,
Bée, mol, très souvent, par des pensées magiques
Do, se veut le premier d'une gamme diatonique
Et s'associe à d'autres en accord de détente.
Ré, soleil, lumière et chaleur d'un astéroïde,
Joie des rythmes endiablés... impavide,
Quand les violons attaquent le Crépuscule des Dieux.
Mi, la moitié du tout, aux longs accents étranges.
Quand vibrent à Noël les carillons des anges
Fa, sol et tous les autres ne le quittent pas des yeux!
La, noir, si blanc, do vert,ré jaune, mi bleu: musique
Fa, sol, les autres notes resteront en attente...
La, noir désir des notes éclatantes
Chef d'orchestre guindé, baguette satanique,
Joue dans l'ombre.Si, posant les questions qui me hantent,
Bée, mol, très souvent, par des pensées magiques
Do, se veut le premier d'une gamme diatonique
Et s'associe à d'autres en accord de détente.
Ré, soleil, lumière et chaleur d'un astéroïde,
Joie des rythmes endiablés... impavide,
Quand les violons attaquent le Crépuscule des Dieux.
Mi, la moitié du tout, aux longs accents étranges.
Quand vibrent à Noël les carillons des anges
Fa, sol et tous les autres ne le quittent pas des yeux!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
Quelques vers de Rimbaud qu' on pourrait afficher au frontispice du forum :
Nous ne pouvons savoir ! - Nous sommes accablés
D'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères !
Singes d'hommes tombés de la vulve des mères,
Notre pâle raison nous cache l'infini !
Nous voulons regarder : - le Doute nous punit !
Le doute, morne oiseau, nous frappe de son aile...
- Et l'horizon s'enfuit d'une fuite éternelle !...
.......................................................
Nous ne pouvons savoir ! - Nous sommes accablés
D'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères !
Singes d'hommes tombés de la vulve des mères,
Notre pâle raison nous cache l'infini !
Nous voulons regarder : - le Doute nous punit !
Le doute, morne oiseau, nous frappe de son aile...
- Et l'horizon s'enfuit d'une fuite éternelle !...
.......................................................
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Brèves de délire poétique
L'original :
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silence traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! -
En anglais, ça perd vraiment je trouve :
A Black, E white, I red, U green, O blue : vowels,
I shall tell, one day, of your mysterious origins:
A, black velvety jacket of brilliant flies
Which buzz around cruel smells,
Gulfs of shadow; E, whiteness of vapours and of tents,
Lances of proud glaciers, white kings, shivers of cow-parsley;
I, purples, spat blood, smile of beautiful lips
In anger or in the raptures of penitence;
U, waves, divine shudderings of viridian seas,
The peace of pastures dotted with animals, the peace of the furrows
Which alchemy prints on broad studious foreheads;
O, sublime Trumpet full of strange piercing sounds,
Silences crossed by Worlds and by Angels:
O the Omega, the violet ray of Her Eyes!
As translated by Oliver Bernard: Arthur Rimbaud, Collected Poems (1962)
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silence traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! -
En anglais, ça perd vraiment je trouve :
A Black, E white, I red, U green, O blue : vowels,
I shall tell, one day, of your mysterious origins:
A, black velvety jacket of brilliant flies
Which buzz around cruel smells,
Gulfs of shadow; E, whiteness of vapours and of tents,
Lances of proud glaciers, white kings, shivers of cow-parsley;
I, purples, spat blood, smile of beautiful lips
In anger or in the raptures of penitence;
U, waves, divine shudderings of viridian seas,
The peace of pastures dotted with animals, the peace of the furrows
Which alchemy prints on broad studious foreheads;
O, sublime Trumpet full of strange piercing sounds,
Silences crossed by Worlds and by Angels:
O the Omega, the violet ray of Her Eyes!
As translated by Oliver Bernard: Arthur Rimbaud, Collected Poems (1962)
Re: Brèves de délire poétique
Perec:
A noir, (Un blanc), I roux, U safran, O azur:
Nous saurons au jour dit ta vocalisation:
A, noir carcan poilu d'un scintillant morpion
Qui bombinait autour d'un nidoral impur,
Caps obscurs; qui, cristal du brouillard ou du Khan,
Harpons du fjord hautain, Rois Blancs, frissons d'anis?
I, carmins, sang vomi, riant ainsi qu'un lis
Dans un courroux ou dans un alcool mortifiant;
U, scintillations, rond divins du flot marin,
Paix du pâtis tissu d'animaux, paix du fin
Sillon qu'un fol savoir aux grands fronts imprima;
O, finitif clairon aux accords d'aiguisoir,
Soupirs ahurissant Nadir ou Nirvâna:
O l'omicron, rayon violin dans son Voir!
Trois versions anglaises:
I: by Mike Keith, anagrammed as a single block.
A void, (missing vocalic), I pain-color, U rococo, O plaid:
All adjoin in a rich Latin unit, a curious mix of sound:
"A": a noxious squid, that squirms in sun on toxic ground,
Scurrilous and full of animal vapors bad,
In ruin hid. Did Attila's raucous invasions
Ruin a sumptuous land for us, O Russian cur?
"I": in crimson blood, spit on fox's fur,
In anxious fits of liquor-drunk libation;
"U": auras, vibrations, in murmurs of an Asian rain,
Unicorns and carnival animals born on a Druid plain,
To rush in unison around Uranus;
"O": broad as God's Last Trump. Mind sprain,
Quiz, paradox's crux (incur Joy or Pain?),
Rotund Initial, Last Avatar, Final Curtain.
II: by Richard Brodie, anagrammed verse by verse.
A coal, (albino), I blood, U fruit pulp, O rain vapor:
In an anxious, murmurous conjunction:
"A", quaint rancid ruinous irritation,
A monstrous, unusual bat-lizard draconian,
Ruin is afar, fools! Squadrons run, injuring Huns asthmatic;
Arran sons sound dolorous trolls in Rubicon bivouacs.
"I": chuck sputum on an African addax,
An insalubrious sordid liquid plasmatic;
"U": quixotic mind-visit of a non-spiritual Frisian,
Fox, gnus, maladroit ox, marsupials, simians,
Influx trods up and up, and land turns livid;
"O": intoxication of a savior's original sounds,
Lo, airs rich in a vivid dulciana!
Incur sin, or ruin; or rosy panoramas found.
III: by Richard Grantham, anagrammed line by line.
A flax, (an aura), I burn, U zircon, or O sun:
O, I act out various unsaid natal sojourns:
A, minor pallid scorpion in a nocturnal tunic
Murmur about, bound to air in liquid pain,
Toadish quicksand; clouds' usual rubric or burlap,
Proud fronds in Nordic ash, albino rajahs, satin's fuss?
An I, a crimson squirt, us smiling in vain - a
Torn, not unusual mix of dolour, sin and curaçao;
U rolls on 'midst inconstant viridian fluid -
Pupa, six Indian addax - I, Faustus, mix it up
In matrix of squid's ova; furls run along Roman lips;
O is a final caustic air, crux of id or indigo,
Arid spans in air haunt Sun or Saviour:
O rolls, vivid maroon canyons in Orion!
http://www.anagrammy.com/literary/various/poems-vocalisations.html
A noir, (Un blanc), I roux, U safran, O azur:
Nous saurons au jour dit ta vocalisation:
A, noir carcan poilu d'un scintillant morpion
Qui bombinait autour d'un nidoral impur,
Caps obscurs; qui, cristal du brouillard ou du Khan,
Harpons du fjord hautain, Rois Blancs, frissons d'anis?
I, carmins, sang vomi, riant ainsi qu'un lis
Dans un courroux ou dans un alcool mortifiant;
U, scintillations, rond divins du flot marin,
Paix du pâtis tissu d'animaux, paix du fin
Sillon qu'un fol savoir aux grands fronts imprima;
O, finitif clairon aux accords d'aiguisoir,
Soupirs ahurissant Nadir ou Nirvâna:
O l'omicron, rayon violin dans son Voir!
Trois versions anglaises:
I: by Mike Keith, anagrammed as a single block.
A void, (missing vocalic), I pain-color, U rococo, O plaid:
All adjoin in a rich Latin unit, a curious mix of sound:
"A": a noxious squid, that squirms in sun on toxic ground,
Scurrilous and full of animal vapors bad,
In ruin hid. Did Attila's raucous invasions
Ruin a sumptuous land for us, O Russian cur?
"I": in crimson blood, spit on fox's fur,
In anxious fits of liquor-drunk libation;
"U": auras, vibrations, in murmurs of an Asian rain,
Unicorns and carnival animals born on a Druid plain,
To rush in unison around Uranus;
"O": broad as God's Last Trump. Mind sprain,
Quiz, paradox's crux (incur Joy or Pain?),
Rotund Initial, Last Avatar, Final Curtain.
II: by Richard Brodie, anagrammed verse by verse.
A coal, (albino), I blood, U fruit pulp, O rain vapor:
In an anxious, murmurous conjunction:
"A", quaint rancid ruinous irritation,
A monstrous, unusual bat-lizard draconian,
Ruin is afar, fools! Squadrons run, injuring Huns asthmatic;
Arran sons sound dolorous trolls in Rubicon bivouacs.
"I": chuck sputum on an African addax,
An insalubrious sordid liquid plasmatic;
"U": quixotic mind-visit of a non-spiritual Frisian,
Fox, gnus, maladroit ox, marsupials, simians,
Influx trods up and up, and land turns livid;
"O": intoxication of a savior's original sounds,
Lo, airs rich in a vivid dulciana!
Incur sin, or ruin; or rosy panoramas found.
III: by Richard Grantham, anagrammed line by line.
A flax, (an aura), I burn, U zircon, or O sun:
O, I act out various unsaid natal sojourns:
A, minor pallid scorpion in a nocturnal tunic
Murmur about, bound to air in liquid pain,
Toadish quicksand; clouds' usual rubric or burlap,
Proud fronds in Nordic ash, albino rajahs, satin's fuss?
An I, a crimson squirt, us smiling in vain - a
Torn, not unusual mix of dolour, sin and curaçao;
U rolls on 'midst inconstant viridian fluid -
Pupa, six Indian addax - I, Faustus, mix it up
In matrix of squid's ova; furls run along Roman lips;
O is a final caustic air, crux of id or indigo,
Arid spans in air haunt Sun or Saviour:
O rolls, vivid maroon canyons in Orion!
http://www.anagrammy.com/literary/various/poems-vocalisations.html
Re: Brèves de délire poétique
Ils sont tous foot
Aux infos tous les soirs, le rendez-vous des cons :
C'est le grand concours des journalistes niais.
L'écran vomit du foot, et d'un coup de talon,
Envoie l'information dans un néant épais.
C'est l'heure de la piqûre, elle est bien dosée
Le monde dans la guerre et l'injustice meurt
Les pauvres de partout ont bien une télé :
Le mensonge revêt ses plus belles couleurs.
Le jeu est peu subtil, il n'est pas bien malin.
La machine est rodée, la machine est parfaite :
Elle est si bien huilée, elle marche si bien,
Car nous avons des jeux, du pain rance et des fêtes.
Finis sont nos pays, mais pour le Dieu football,
Son bon Gaulois de trois couleurs peinturluré.
L'Africain pour un temps pense avoir le beau rôle
Les nations abolies vont à leur bal masqué.
En avant l'idéal du sport footbalistique.
On va tout dissoudre dans les fêtes outrées,
C'est une une grande parabole balistique :
La course formidable d'un ballon crevé.
Les millions sauterons, les dollars se perdront.
Les palaces où l'or coule avec la cocaïne ;
Logent dans la soie les princes de l'illusion,
Quand de maigres enfants jouent parmi les ruines.
Le football c'est la guerre. Écoutons la Novlangue :
Le football c'est la paix, justice et amitié.
C'est le monde parlant la seule langue
D'un gros ballon de cuir pour mieux nous bêtifier.
Aux infos tous les soirs, le rendez-vous des cons :
C'est le grand concours des journalistes niais.
L'écran vomit du foot, et d'un coup de talon,
Envoie l'information dans un néant épais.
C'est l'heure de la piqûre, elle est bien dosée
Le monde dans la guerre et l'injustice meurt
Les pauvres de partout ont bien une télé :
Le mensonge revêt ses plus belles couleurs.
Le jeu est peu subtil, il n'est pas bien malin.
La machine est rodée, la machine est parfaite :
Elle est si bien huilée, elle marche si bien,
Car nous avons des jeux, du pain rance et des fêtes.
Finis sont nos pays, mais pour le Dieu football,
Son bon Gaulois de trois couleurs peinturluré.
L'Africain pour un temps pense avoir le beau rôle
Les nations abolies vont à leur bal masqué.
En avant l'idéal du sport footbalistique.
On va tout dissoudre dans les fêtes outrées,
C'est une une grande parabole balistique :
La course formidable d'un ballon crevé.
Les millions sauterons, les dollars se perdront.
Les palaces où l'or coule avec la cocaïne ;
Logent dans la soie les princes de l'illusion,
Quand de maigres enfants jouent parmi les ruines.
Le football c'est la guerre. Écoutons la Novlangue :
Le football c'est la paix, justice et amitié.
C'est le monde parlant la seule langue
D'un gros ballon de cuir pour mieux nous bêtifier.
Hommage à Georges Perec
Je me souviens de l'espèce de troll dont la bière était verte.
Je me souviens du pipeau des druides.
Je me souviens de la danseuse du Crazy Horse.
Je me souviens des grenouilles sautées à l'ail et du chandelier.
Je me souviens de la mobylette bleue.
Je me souviens des feuilles doubles perforées et du calepin.
Je me souviens de la cloche à fromage.
Je me souviens des marguerites et du monastère.
Je me souviens d'une rascasse.
Marché de la poésie
Au bas des tours de Saint-Sulpice,
La poésie tient son marché.
Quels vont être mes bénéfices ?
Mes ventes vont-elles marcher ?
L'époque n'est guère propice,
La plupart des gens sont fauchés.
Lire devient un sacrifice,
Vendeur de mots, faut t'accrocher.
Reste le plaisir des rencontres,
Les livres rares que nous montrent
De confidentiels éditeurs.
Et puis on boit, entre poètes ;
C'est le marché, c'est une fête,
Merci à tous nos visiteurs.
La poésie tient son marché.
Quels vont être mes bénéfices ?
Mes ventes vont-elles marcher ?
L'époque n'est guère propice,
La plupart des gens sont fauchés.
Lire devient un sacrifice,
Vendeur de mots, faut t'accrocher.
Reste le plaisir des rencontres,
Les livres rares que nous montrent
De confidentiels éditeurs.
Et puis on boit, entre poètes ;
C'est le marché, c'est une fête,
Merci à tous nos visiteurs.
Dans un an
Quand repartent les visiteurs,
Quand s'éteint la rumeur de fête,
Restent là, rêveurs, les poètes.
Voici venir un éditeur,
Et les bouteilles qu'il nous montre
Nous semblent d'heureuse rencontre.
A ton verre il faut t'accrocher,
Auteur ami des sacrifices,
Tu fais un métier de fauché,
Le contexte n'est pas propice.
Mais l'an prochain, ça va marcher,
Bonjour les super-bénéfices,
Quand nous referons ce marché
Au bas des tours de Saint-Sulpice.
Quand s'éteint la rumeur de fête,
Restent là, rêveurs, les poètes.
Voici venir un éditeur,
Et les bouteilles qu'il nous montre
Nous semblent d'heureuse rencontre.
A ton verre il faut t'accrocher,
Auteur ami des sacrifices,
Tu fais un métier de fauché,
Le contexte n'est pas propice.
Mais l'an prochain, ça va marcher,
Bonjour les super-bénéfices,
Quand nous referons ce marché
Au bas des tours de Saint-Sulpice.
Re: Brèves de délire poétique
Quelques vers inspirés par une possédée du démon...Priez pour elle...
Par ces temps, en pleine Calabre , un peu d' eau bénite bien fraîche lui ferait beaucoup de bien !
Stances à Mina
Dis-moi Mina pourquoi, sur les livres d’ images,
Le diable est toujours laid, repoussant, mal nippé,
Une queue longue et noire, un rictus au visage ;
Est-ce vraiment quelqu’un qu’on ne peut fréquenter ?
Aux cent ans de Marie, nous étions face à face,
A goûter polenta, pasta et Marsala.
Aux plaisirs de la vie ne faisais la grimace !
Aurais-je pu penser que le diable était là ?
Tes formes généreuses , ton teint de calabraise
Hâlé par le soleil , et tes cheveux charbon
Troublait mon appétit, et ton regard de braise
Me faisait désirer je ne sais quoi de bon…
Et le bal s’est ouvert avec la Sicilienne ;
Je dansais maladroit et t’écrasait les pieds ;
Tu me serrais, mutine , comme si j’étais tienne…
La lionne féroce prête à me dévorer !
L’œil divin surveillait pas à pas mon ancêtre ;
Un autre œil , j’en suis sûr, était sur mes talons…
Dieu veillait sur Adam, et l’empêchait de paître,
Et moi je ne pouvais céder à mes démons…
C’est plus tard que j’appris que, caché sous ton charme,
Un diable incandescent avait pris logement.
Etais-je donc aveugle de n’avoir vu d’alarme
Dans le feu de tes yeux et de ton corps ardent !
Je sais que depuis lors, caché au plus profond,
le serpent te titille , te fourbit en désir ;
crois-tu que ton curé, d’un coup de goupillon ,
chassera le vilain ou le fera gémir ?
Je me suis laissé dire qu’un grand carabinier ,
Pourtant fort et trapu, rompu à l’endurance,
A tes charmes insolents, vaincu , a succombé ,
Abandonnant sa plume, perdant toute espérance.
Il vaut mieux qu’ ici-bas le désir qui t’habite
Réchauffe les ardeurs des mâles libidineux .
Jésus n’ a-t-il pas dit , par Luc le cénobite
Qu’il était pyromane et qu’il mettait le feu ?
a cédé à mourir.
Et pourtant le gaillard était fort et trapu ;
A l’ effort soutenu
A pleines dents mordais
te titille
Te tourmente et altère ta soif et tes désirs.
Par ces temps, en pleine Calabre , un peu d' eau bénite bien fraîche lui ferait beaucoup de bien !
Stances à Mina
Dis-moi Mina pourquoi, sur les livres d’ images,
Le diable est toujours laid, repoussant, mal nippé,
Une queue longue et noire, un rictus au visage ;
Est-ce vraiment quelqu’un qu’on ne peut fréquenter ?
Aux cent ans de Marie, nous étions face à face,
A goûter polenta, pasta et Marsala.
Aux plaisirs de la vie ne faisais la grimace !
Aurais-je pu penser que le diable était là ?
Tes formes généreuses , ton teint de calabraise
Hâlé par le soleil , et tes cheveux charbon
Troublait mon appétit, et ton regard de braise
Me faisait désirer je ne sais quoi de bon…
Et le bal s’est ouvert avec la Sicilienne ;
Je dansais maladroit et t’écrasait les pieds ;
Tu me serrais, mutine , comme si j’étais tienne…
La lionne féroce prête à me dévorer !
L’œil divin surveillait pas à pas mon ancêtre ;
Un autre œil , j’en suis sûr, était sur mes talons…
Dieu veillait sur Adam, et l’empêchait de paître,
Et moi je ne pouvais céder à mes démons…
C’est plus tard que j’appris que, caché sous ton charme,
Un diable incandescent avait pris logement.
Etais-je donc aveugle de n’avoir vu d’alarme
Dans le feu de tes yeux et de ton corps ardent !
Je sais que depuis lors, caché au plus profond,
le serpent te titille , te fourbit en désir ;
crois-tu que ton curé, d’un coup de goupillon ,
chassera le vilain ou le fera gémir ?
Je me suis laissé dire qu’un grand carabinier ,
Pourtant fort et trapu, rompu à l’endurance,
A tes charmes insolents, vaincu , a succombé ,
Abandonnant sa plume, perdant toute espérance.
Il vaut mieux qu’ ici-bas le désir qui t’habite
Réchauffe les ardeurs des mâles libidineux .
Jésus n’ a-t-il pas dit , par Luc le cénobite
Qu’il était pyromane et qu’il mettait le feu ?
a cédé à mourir.
Et pourtant le gaillard était fort et trapu ;
A l’ effort soutenu
A pleines dents mordais
te titille
Te tourmente et altère ta soif et tes désirs.
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Catalogue
Je chante des chansons avec Clément Marot,
Dressé actif j'attends comme Jean de Boschère,
Je contemple la Seine ainsi qu'Apollinaire,
J'écoute la leçon de Jacques Charpentreau.
Je longe la Voulzie d'Hégésippe Moreau,
J'aide à ses traductions Blaise de Vigenère,
Je vois venir la nuit si douce à Baudelaire,
Je suis Grabinoulor dans Pierre Albert-Birot.
Je caresse le chat de Maurice Carême,
Je peins une tortue avec Tristan Derème,
Je vois l'ombre d'un zèbre auprès de René Char.
Je suis poisson soluble ainsi qu'André Breton,
Je chante mes sanglots après Louis Aragon,
Je ne sais pas rimer aussi bien que Ronsard.
Dressé actif j'attends comme Jean de Boschère,
Je contemple la Seine ainsi qu'Apollinaire,
J'écoute la leçon de Jacques Charpentreau.
Je longe la Voulzie d'Hégésippe Moreau,
J'aide à ses traductions Blaise de Vigenère,
Je vois venir la nuit si douce à Baudelaire,
Je suis Grabinoulor dans Pierre Albert-Birot.
Je caresse le chat de Maurice Carême,
Je peins une tortue avec Tristan Derème,
Je vois l'ombre d'un zèbre auprès de René Char.
Je suis poisson soluble ainsi qu'André Breton,
Je chante mes sanglots après Louis Aragon,
Je ne sais pas rimer aussi bien que Ronsard.
Encore un art poétique
Laisse au détour d'un vers surgir un peu d'humour,
Chante le vert des bois, la fraîcheur des fontaines,
Mais aussi les errants, les perdants, ceux qui traînent,
Ne dissimule pas combien sombre est l'amour.
Tu peux être insistant, mais ne sois jamais lourd.
Tu dois dire tes joies, tu dois dire tes peines,
En bref tu dois narrer ta condition humaine,
Mais sans trop insister, le lecteur n'est pas sourd.
Ne crois pas que tes mots pourront changer la vie,
Chante plutôt ce monde au gré de tes envies,
Tout poète est l'amant de Dame Liberté.
Pourtant, si tu te veux porteur de résistance,
Lutte audacieusement, travaille avec constance,
De ta muse un beau jour tu seras la fierté.
Chante le vert des bois, la fraîcheur des fontaines,
Mais aussi les errants, les perdants, ceux qui traînent,
Ne dissimule pas combien sombre est l'amour.
Tu peux être insistant, mais ne sois jamais lourd.
Tu dois dire tes joies, tu dois dire tes peines,
En bref tu dois narrer ta condition humaine,
Mais sans trop insister, le lecteur n'est pas sourd.
Ne crois pas que tes mots pourront changer la vie,
Chante plutôt ce monde au gré de tes envies,
Tout poète est l'amant de Dame Liberté.
Pourtant, si tu te veux porteur de résistance,
Lutte audacieusement, travaille avec constance,
De ta muse un beau jour tu seras la fierté.
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