Brèves de délire poétique
+14
gaston21
allégorie
Petruk
Curare-
Téoma
Imala
ElBilqîs
Radha2
Babylon5
bernard1933
Jipé
JO
_pandore
Cochonfucius
18 participants
Page 2 sur 16
Page 2 sur 16 • 1, 2, 3 ... 9 ... 16
Hommage à Maurice Rollinat
Ce vieux chercheur, dans sa jeunesse,
Pouvait porter de grands fardeaux.
Mais il était un peu lourdaud,
Il a bien gagné en finesse.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/vieillir.html
Son âme, maintenant plus pâle,
Prend des traits un peu monacaux,
Sa parole crée moins d'écho,
Mais ce n'est pas pour ça qu'il râle.
Car son esprit n'est pas roidi,
Son talent n'est pas refroidi,
Son chant est toujours bucolique.
Il ne va plus, tel un fripon,
Soulevant les chastes jupons,
Mais il jette un regard oblique.
Pouvait porter de grands fardeaux.
Mais il était un peu lourdaud,
Il a bien gagné en finesse.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/vieillir.html
Son âme, maintenant plus pâle,
Prend des traits un peu monacaux,
Sa parole crée moins d'écho,
Mais ce n'est pas pour ça qu'il râle.
Car son esprit n'est pas roidi,
Son talent n'est pas refroidi,
Son chant est toujours bucolique.
Il ne va plus, tel un fripon,
Soulevant les chastes jupons,
Mais il jette un regard oblique.
Pays De Neige
Dans un pays de neige, on voit des créatures
A l'aspect biscornu, aux étranges maisons,
Cultivant l'ironie, l'humour, la déraison,
La versification et la caricature.
Si encore ils avaient, dans leur littérature,
Des textes pour bénir le cycle des saisons,
Des hymnes à l'hiver, ou bien des oraisons
Qu'on pourrait adresser à la douce Nature...
Mais non, d'affreux sonnets, des haïkus ridicules,
Déclamés par un grand flandrin qui gesticule,
C'est nul à un tel point qu'on en serait touché.
Je leur ai demandé s'ils ne pouvaient mieux faire,
Ils m'ont dit que cela n'était pas mon affaire:
Ce peuple de la neige est bien mal embouché.
Re: Brèves de délire poétique
Sonnet pour mettre aux cabinets
=======================
Si vous jetez les corps créant votre aquarelle,
Vous validez mes torts sous couvert de diamant.
Les larges verriers ont des moulins de géant ;
Le quart de leur niveau n'est qu'un joint de semelle.
Or, ces Germains qui vont douteux comme coupelles,
Sont-ils pareils aux chats puisant leur loi qui ment :
Tel se croyait bandard que nous savons vacant ;
Que vous voyez, mes vieux, et toi donc, péronnelle.
Si vous les creusez trop, je dis : leur gouvernance
Gardera durement le ballon de patience,
Et, ce qui est plus fort, le gâteau du menu.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/sonnets.html
Quand surgira Trondheim, plumant les conformistes,
Donnez-moi, s'il vous plaît, ma fourche de linguiste ;
Alors nous allons tous vous immoler, perdu !
=======================
Si vous jetez les corps créant votre aquarelle,
Vous validez mes torts sous couvert de diamant.
Les larges verriers ont des moulins de géant ;
Le quart de leur niveau n'est qu'un joint de semelle.
Or, ces Germains qui vont douteux comme coupelles,
Sont-ils pareils aux chats puisant leur loi qui ment :
Tel se croyait bandard que nous savons vacant ;
Que vous voyez, mes vieux, et toi donc, péronnelle.
Si vous les creusez trop, je dis : leur gouvernance
Gardera durement le ballon de patience,
Et, ce qui est plus fort, le gâteau du menu.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/sonnets.html
Quand surgira Trondheim, plumant les conformistes,
Donnez-moi, s'il vous plaît, ma fourche de linguiste ;
Alors nous allons tous vous immoler, perdu !
La méthode
Avant toute recherche, il faut des expériences
Bâtissant un réseau de résultats concrets ;
Car si l'inspiration a de puissants attraits,
Dans bien des cas, on doit la suivre avec méfiance.
En ai-je vu, des fous, hallucinés de science,
Faisant voeu de chercher jusqu'à trouver le vrai,
Grands ascètes perdus dans un délire abstrait,
Hantés par le démon de leur vive impatience...
Il ne faut pas voir là des êtres supérieurs.
Je ne suis pas surpris lorsque je vois plusieurs
Kilogrammes de trop sur le corps d'un ermite.
Le pouvoir de la transe et de l'inspiration
Me semble une chimère et une aberration ;
Nul n'en soit abusé, ce ne sont que des mythes.
Bâtissant un réseau de résultats concrets ;
Car si l'inspiration a de puissants attraits,
Dans bien des cas, on doit la suivre avec méfiance.
En ai-je vu, des fous, hallucinés de science,
Faisant voeu de chercher jusqu'à trouver le vrai,
Grands ascètes perdus dans un délire abstrait,
Hantés par le démon de leur vive impatience...
Il ne faut pas voir là des êtres supérieurs.
Je ne suis pas surpris lorsque je vois plusieurs
Kilogrammes de trop sur le corps d'un ermite.
Le pouvoir de la transe et de l'inspiration
Me semble une chimère et une aberration ;
Nul n'en soit abusé, ce ne sont que des mythes.
Re: Brèves de délire poétique
Quand je voulus habiter mon logis,
j'hésitai, dubitative, entre deux voies :
y installerais-je la méthode, au logis ?
ou bien y installer un cheval de TRoie:
la chatoyante fée qu'on dit imaginaire ,
et qu'on appelle fée du logis .
Je suis du pays de Voltaire !
j'hésitai, dubitative, entre deux voies :
y installerais-je la méthode, au logis ?
ou bien y installer un cheval de TRoie:
la chatoyante fée qu'on dit imaginaire ,
et qu'on appelle fée du logis .
Je suis du pays de Voltaire !
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Brèves de délire poétique
Sont pas toujours brèves, vos brèves.
Tiens, vous en suggère une :
"Quand on a perdu sa langue, il reste WORD"
ou :
"Dépression : la révolte en larmes"
Tiens, vous en suggère une :
"Quand on a perdu sa langue, il reste WORD"
ou :
"Dépression : la révolte en larmes"
Pomme de Saturne
Sphères harmonieuses dans le ciel hivernal
Cassini surprends a côté de saturne
Réflexion distante ou trop plein de l’urne
Méthodologique, ô sphère de Bernal
Le soleil ensemence mais nos esprits
Sans inspirations se trouvent malades
De l’anomalie au bord d’Encelade
Sans inspiration il n’est de répit.
Aurait-il fallu que le vent se taise
Lui qui permit une sérieuse hypothèse
En poussant a la chute de l’arbre, la pomme ?
La méthode satisfait l’économie
Ou bien des progrès dans les temps bénis
Sans permettre a l’arbre de trouver son homme.
Cassini surprends a côté de saturne
Réflexion distante ou trop plein de l’urne
Méthodologique, ô sphère de Bernal
Le soleil ensemence mais nos esprits
Sans inspirations se trouvent malades
De l’anomalie au bord d’Encelade
Sans inspiration il n’est de répit.
Aurait-il fallu que le vent se taise
Lui qui permit une sérieuse hypothèse
En poussant a la chute de l’arbre, la pomme ?
La méthode satisfait l’économie
Ou bien des progrès dans les temps bénis
Sans permettre a l’arbre de trouver son homme.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Lisant ces vers écrits par un coeur hivernal,
Bien perplexe devient la muse de Saturne :
On dirait que des mots furent mis dans une urne
Et jetés au hasard pour un sens peu banal...
Pour nos yeux de naïfs, trop fort est ton esprit,
Essayant de comprendre on se rendra malades,
Comme il est arrivé à ce pauvre Encelade
Qui caillassait les cieux sans trêve et sans répit.
Les plus belles toujours sont celles qui se taisent
Pour ne nous dévoiler pas la moindre hypothèse :
Les lois de l'univers, c'est très peu pour ma pomme.
La méthode est le lieu où tout se réunit
Pour de beaux résultats qui sont du pain bénit,
Pourtant cette beauté ne nourrit pas son homme.
Bien perplexe devient la muse de Saturne :
On dirait que des mots furent mis dans une urne
Et jetés au hasard pour un sens peu banal...
Pour nos yeux de naïfs, trop fort est ton esprit,
Essayant de comprendre on se rendra malades,
Comme il est arrivé à ce pauvre Encelade
Qui caillassait les cieux sans trêve et sans répit.
Les plus belles toujours sont celles qui se taisent
Pour ne nous dévoiler pas la moindre hypothèse :
Les lois de l'univers, c'est très peu pour ma pomme.
La méthode est le lieu où tout se réunit
Pour de beaux résultats qui sont du pain bénit,
Pourtant cette beauté ne nourrit pas son homme.
Re: Brèves de délire poétique
Faudrait-il en plus que la beauté nourrisse
Cet homme infatué de lui-même, mais conscient
Que les plus beaux attraits pourrissent
Même au regard du plus ardent amant
Cet homme infatué de lui-même, mais conscient
Que les plus beaux attraits pourrissent
Même au regard du plus ardent amant
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Brèves de délire poétique
CF, ton sonnet pour les cabinets m'en a inspiré un autre! à consulter ailleurs!
Ici je m'abstiendrai
Ici je m'abstiendrai
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
1) Merci à ElBilqîs pour cet hommage original.
2) Ma tentative de commentaire sur le poème de Radha:
Sphères harmonieuses dans le ciel hivernal
Ici on introduit le thème "astronomie"
Cassini surprend a côté de Saturne
Réflexion distante ou trop plein de l’urne
Méthodologique
Ici l'astronome Cassini observe un reflet au voisinage de Saturne et il se demande s'il s'agit d'un phénomène issu de son imagination (l'émission d'une conjecture est comparée au débordement d'un récipient).
ô sphère de Bernal
Une "sphère de Bernal" est une ville qui voyage dans l'espace.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sphère_de_Bernal
Le soleil ensemence mais nos esprits
Sans inspirations se trouvent malades
De l’anomalie au bord d’Encelade
Encelade est un satellite de Saturne qui présente une anomalie thermique au pôle Sud.
Sans inspiration il n’est de répit.
Si l'observateur n'est pas inspiré, il se fatigue sans cesse à essayer de comprendre ce qu'il a cru voir.
Aurait-il fallu que le vent se taise
Lui qui permit une sérieuse hypothèse
En poussant a la chute de l’arbre, la pomme ?
C'est comme si Newton sous le pommier n'avait vu tomber aucune pomme, alors, pas de loi pour la gravitation.
La méthode satisfait l’économie
Ou bien des progrès dans les temps bénis
Sans permettre a l’arbre de trouver son homme.
Donc même sans une prolifération d'hypothèses poétiques, un contexte favorable procure un résultat qui contribue au progrès, alors que certains jour sont moins fructueux, faute d'une rencontre opportune...
2) Ma tentative de commentaire sur le poème de Radha:
Sphères harmonieuses dans le ciel hivernal
Ici on introduit le thème "astronomie"
Cassini surprend a côté de Saturne
Réflexion distante ou trop plein de l’urne
Méthodologique
Ici l'astronome Cassini observe un reflet au voisinage de Saturne et il se demande s'il s'agit d'un phénomène issu de son imagination (l'émission d'une conjecture est comparée au débordement d'un récipient).
ô sphère de Bernal
Une "sphère de Bernal" est une ville qui voyage dans l'espace.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sphère_de_Bernal
Le soleil ensemence mais nos esprits
Sans inspirations se trouvent malades
De l’anomalie au bord d’Encelade
Encelade est un satellite de Saturne qui présente une anomalie thermique au pôle Sud.
Sans inspiration il n’est de répit.
Si l'observateur n'est pas inspiré, il se fatigue sans cesse à essayer de comprendre ce qu'il a cru voir.
Aurait-il fallu que le vent se taise
Lui qui permit une sérieuse hypothèse
En poussant a la chute de l’arbre, la pomme ?
C'est comme si Newton sous le pommier n'avait vu tomber aucune pomme, alors, pas de loi pour la gravitation.
La méthode satisfait l’économie
Ou bien des progrès dans les temps bénis
Sans permettre a l’arbre de trouver son homme.
Donc même sans une prolifération d'hypothèses poétiques, un contexte favorable procure un résultat qui contribue au progrès, alors que certains jour sont moins fructueux, faute d'une rencontre opportune...
Re: Brèves de délire poétique
merci pour la "traduction!"
la sphère de Bernal me rappelle un joli film de Myasaki!(chacun ses références!)
la sphère de Bernal me rappelle un joli film de Myasaki!(chacun ses références!)
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Voyage dans les étoiles
La voûte céleste promène mes yeux
Le long des couloirs du sensationnel
Orthoténie des lumières éternelles
Jeunesse naissante de ce qui est vieux.
La joute funeste malmène les cieux
Le long des écarts de l'irrationnel
Euphorie mue en mal sempiternel
Vieillesse naissante de ce qui est mieux.
Alliances éphémères, combats éternels
Variance imposée et dot nouvelle
D'un regard tourné vers l'ignominie
Plus haut, étoile - ma Lyre d'Airain !
Soustrait nos esprit a ce combat vain
Élève nos âmes a cette nouvelle vie !
Le long des couloirs du sensationnel
Orthoténie des lumières éternelles
Jeunesse naissante de ce qui est vieux.
La joute funeste malmène les cieux
Le long des écarts de l'irrationnel
Euphorie mue en mal sempiternel
Vieillesse naissante de ce qui est mieux.
Alliances éphémères, combats éternels
Variance imposée et dot nouvelle
D'un regard tourné vers l'ignominie
Plus haut, étoile - ma Lyre d'Airain !
Soustrait nos esprit a ce combat vain
Élève nos âmes a cette nouvelle vie !
Dernière édition par Radha le Ven 21 Mai 2010 - 20:44, édité 1 fois
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
whaou! il n'y a qu'un mot que je ne connaissais pas!
n'étant pas adepte de l'ufologie, ne m'en veuillez pas!
je l'aurais intitulé "voyage dans les étoiles"!
n'étant pas adepte de l'ufologie, ne m'en veuillez pas!
je l'aurais intitulé "voyage dans les étoiles"!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
Tu as raison ElBilqîs - j'ai changé le titre. Vu le temps que je met a trouver mes rimes, je le bâcle p-e un peu...
Quant au commentaire de Cochon, il est d'une clarté que j'envie.
Quant au commentaire de Cochon, il est d'une clarté que j'envie.
- Spoiler:
- Bien que ca soit probablement sans intérêts, a propos de Cassini je faisais une double référence - amusant écho entre l'astronome et la sonde
http://cassini.physics.uiowa.edu/space-audio/cassini/SKR2/
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Où est passée Baby ?
Noyée dans le Brouilly ?
La belle âme de Sens
A-t-elle fait bombance ?
Nous voici esseulés
Désolés, dépités …
Jolie muse est partie
Reviens- nous vite, amie !
La santé trouveras
Joyeuse tu seras
Si, sensible aux conseils,
Au vin couleur vermeil
Du beaujolais perfide,
Gouleyant et limpide,
Préféreras, ma sœur,
La divine couleur
Et le parfum touffu
Du léger Montrecul
Dont le cep fort et droit
Met les dames aux abois…
Tes lèvres au teint carmin
Se noieront dans ce vin,
Mais ton regard ravi
Au ciel dira merci…
Noyée dans le Brouilly ?
La belle âme de Sens
A-t-elle fait bombance ?
Nous voici esseulés
Désolés, dépités …
Jolie muse est partie
Reviens- nous vite, amie !
La santé trouveras
Joyeuse tu seras
Si, sensible aux conseils,
Au vin couleur vermeil
Du beaujolais perfide,
Gouleyant et limpide,
Préféreras, ma sœur,
La divine couleur
Et le parfum touffu
Du léger Montrecul
Dont le cep fort et droit
Met les dames aux abois…
Tes lèvres au teint carmin
Se noieront dans ce vin,
Mais ton regard ravi
Au ciel dira merci…
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Un hommage à Emile Nelligan
Nous étions là trois grillons blêmes,
Devant les grands flacons à franges,
Où Gorak Schmorak et ses anges
Chantaient parmi les chrysanthèmes.
L'innocent dormait dans le vide ;
Et son caramel un peu jaune,
Dans sa civilité d'icône
Effleurait un facteur livide.
Nous étions là trois grillons tristes
Allant tout droit au sanctuaire,
Sous la muraille mortuaire
Aux salopettes d'améthyste.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/chapelle.html
Nos faibles caissiers à cette heure
Montaient en processions blanches,
Comme un lampiste des dimanches,
Quand le boutiquier prie et pleure…
Puis nous craquions… Je me rappelle !
Les toits craquaient au clair de lune,
Dans la Lozère où tintait une
Voix de la petite chandelle…
Devant les grands flacons à franges,
Où Gorak Schmorak et ses anges
Chantaient parmi les chrysanthèmes.
L'innocent dormait dans le vide ;
Et son caramel un peu jaune,
Dans sa civilité d'icône
Effleurait un facteur livide.
Nous étions là trois grillons tristes
Allant tout droit au sanctuaire,
Sous la muraille mortuaire
Aux salopettes d'améthyste.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/chapelle.html
Nos faibles caissiers à cette heure
Montaient en processions blanches,
Comme un lampiste des dimanches,
Quand le boutiquier prie et pleure…
Puis nous craquions… Je me rappelle !
Les toits craquaient au clair de lune,
Dans la Lozère où tintait une
Voix de la petite chandelle…
Le brouillard
Peut-être que le brouillard au loin
allonge ses basanes de feu.
Alors les alanguissements tremblent,
et tout se sauve.
C'est comme une cloche vaine
dans une steppe.
Quelle est la force du pluvian nostalgique?
Comment trouver le calme?
Pourquoi une licorne est-elle si belle
et pourquoi sa beauté est-elle éphémère?
Le malheur
c'est qu'il n'est pas du tout difficile
de traiter un thème
dans ce style.
La liberté ne se trouve que dans la contrainte.
La forme est apposition.
Les saucisses sont une invention purement humaine.
Beaucoup de limaces portent
dans leur consignation
une fatuité.
Le rallongement est une fausse route.
La forme est substance.
La fausse créature vient du doute.
La biologie est de toutes les fêtes.
La biographie ajoute une lucarne
à notre expédition.
Celui qui vit dans la césure
cache une grande crainte.
Toute la morale consiste à vivre selon notre bon plaisir.
Qui coupe son cordon ombilical voit le logarithme népérien.
Les escales font les lorgnettes.
Qui veut noyer son chapeau est le meilleur des charcutiers.
Ne réveillez pas le timbre-amende
qui a son chatoiement dans la gorge.
Qui ne demande rien voit ses guenilles.
Une pierre qui roule peut en cacher une autre.
Le tartre est un xylène qui se mange froid.
Les scolarisations ne cherchent pas
à connaître les objets dans leur cause,
mais elles y cherchent leur effacement.
C'est la ruse hypnotique de la mort.
Le sang des buveurs garde sa fraîcheur.
Une absente pourrait-elle regarder un simulacre transparent?
allonge ses basanes de feu.
Alors les alanguissements tremblent,
et tout se sauve.
C'est comme une cloche vaine
dans une steppe.
Quelle est la force du pluvian nostalgique?
Comment trouver le calme?
Pourquoi une licorne est-elle si belle
et pourquoi sa beauté est-elle éphémère?
Le malheur
c'est qu'il n'est pas du tout difficile
de traiter un thème
dans ce style.
La liberté ne se trouve que dans la contrainte.
La forme est apposition.
Les saucisses sont une invention purement humaine.
Beaucoup de limaces portent
dans leur consignation
une fatuité.
Le rallongement est une fausse route.
La forme est substance.
La fausse créature vient du doute.
La biologie est de toutes les fêtes.
La biographie ajoute une lucarne
à notre expédition.
Celui qui vit dans la césure
cache une grande crainte.
Toute la morale consiste à vivre selon notre bon plaisir.
Qui coupe son cordon ombilical voit le logarithme népérien.
Les escales font les lorgnettes.
Qui veut noyer son chapeau est le meilleur des charcutiers.
Ne réveillez pas le timbre-amende
qui a son chatoiement dans la gorge.
Qui ne demande rien voit ses guenilles.
Une pierre qui roule peut en cacher une autre.
Le tartre est un xylène qui se mange froid.
Les scolarisations ne cherchent pas
à connaître les objets dans leur cause,
mais elles y cherchent leur effacement.
C'est la ruse hypnotique de la mort.
Le sang des buveurs garde sa fraîcheur.
Une absente pourrait-elle regarder un simulacre transparent?
La brandade espagnole !
Les saucisses sont humaines comme la choucroute ?
Le bonheur et le malheur se croquent monsieur ?
Lorsque je suis en manque ...de mangue,
Je deviens Princesse aux frais du cheik up !
Je porte la burqua aux frais de la princesse et je l'évite
Mon face book ? des gens riches & célèbres !
Ma franchise me perdra, je brade mon esprit à bas prix
1 confit danse ? sans mon soutien gorge, je ne vois plus mon nombril !
1 drôle de dame de ménaupause !
Ce fut 1 moment d'effarement- Cochonne qui s'en dédie ..
Non arrêtez de lancez des tomates sur mon profil !
Je ne suis qu'1 nunuche écervelée à la dérive...
1 p'tite platrée au son des castagnettes ..mon Luluberlu ?!
(rejoignez le groupe des insoumis http://forums.lesinsoumis.org/viewtopic.php?f=145&t=295 )
Chercheuse superficielle ...
Le bonheur et le malheur se croquent monsieur ?
Lorsque je suis en manque ...de mangue,
Je deviens Princesse aux frais du cheik up !
Je porte la burqua aux frais de la princesse et je l'évite
Mon face book ? des gens riches & célèbres !
Ma franchise me perdra, je brade mon esprit à bas prix
1 confit danse ? sans mon soutien gorge, je ne vois plus mon nombril !
1 drôle de dame de ménaupause !
Ce fut 1 moment d'effarement- Cochonne qui s'en dédie ..
Non arrêtez de lancez des tomates sur mon profil !
Je ne suis qu'1 nunuche écervelée à la dérive...
1 p'tite platrée au son des castagnettes ..mon Luluberlu ?!
(rejoignez le groupe des insoumis http://forums.lesinsoumis.org/viewtopic.php?f=145&t=295 )
Chercheuse superficielle ...
Invité- Invité
Re: Brèves de délire poétique
trop rare seven of nine
écorchée vive et folle
zut pour la rime en "naïne"
ma muse est molle
c'est l'heure ...
Bonsoir, toi
écorchée vive et folle
zut pour la rime en "naïne"
ma muse est molle
c'est l'heure ...
Bonsoir, toi
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Brèves de délire poétique
Les saucisses sont solipsistes, comme beaucoup d'entre nous.
http://www.google.fr/search?q=%22saucisses+solipsistes%22&filter=0
Le bonheur et le malheur se baignent dans le même fleuve...
http://www.google.fr/search?q=%22saucisses+solipsistes%22&filter=0
Le bonheur et le malheur se baignent dans le même fleuve...
Encore un hommage à Emile Verhaeren
Et là, ce taureau noir, cet animal en deuil,
Construit, dans sa pensée, un polochon d'orgueil.
Il le bâtit pour les cantonniers taciturnes,
Puis il le fait tester par les bousiers nocturnes.
Il vole à Verhaeren quelques Crédos béants,
Son polochon de pierre hante les océans.
Io Kanaan entend ce taureau trop mystique,
Et fait voir aux poulets son savoir ascétique.
Yake Lakang saisit le polochon de fer,
Pour en faire l'épreuve au contact de sa chair.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/heresiarque.html
Le polochon capture une taupe vivante,
Il cherche à la remplir de tranquille épouvante.
La taupe sort soudain de son isolement,
Echappe au polochon et monte au firmament.
Sur le ciel de banane ils tracent des spirales,
Aux applaudissements des tristes bousiers pâles.
Leur course se prolonge et rejoint d'autres cieux,
Sous le regard noir du taureau silencieux.
Soudain, il s'aperçoit que la taupe est trop forte,
Et qu'il n'en aura rien, qu'elle soit vive ou morte.
Alors, dans le troupeau des cantonniers lâchés,
Se répand une odeur de dogmes desséchés.
Le polochon s'étale ignoblement par terre,
Et la taupe à Cluny possède un sanctuaire.
Construit, dans sa pensée, un polochon d'orgueil.
Il le bâtit pour les cantonniers taciturnes,
Puis il le fait tester par les bousiers nocturnes.
Il vole à Verhaeren quelques Crédos béants,
Son polochon de pierre hante les océans.
Io Kanaan entend ce taureau trop mystique,
Et fait voir aux poulets son savoir ascétique.
Yake Lakang saisit le polochon de fer,
Pour en faire l'épreuve au contact de sa chair.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/heresiarque.html
Le polochon capture une taupe vivante,
Il cherche à la remplir de tranquille épouvante.
La taupe sort soudain de son isolement,
Echappe au polochon et monte au firmament.
Sur le ciel de banane ils tracent des spirales,
Aux applaudissements des tristes bousiers pâles.
Leur course se prolonge et rejoint d'autres cieux,
Sous le regard noir du taureau silencieux.
Soudain, il s'aperçoit que la taupe est trop forte,
Et qu'il n'en aura rien, qu'elle soit vive ou morte.
Alors, dans le troupeau des cantonniers lâchés,
Se répand une odeur de dogmes desséchés.
Le polochon s'étale ignoblement par terre,
Et la taupe à Cluny possède un sanctuaire.
Hommage à Benjamin Péret
Va-t-il pleuvoir, ciel de sacre pittoresque?
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/peret.html
S'il pleut, tu auras des valves mythologiques,
Et s'il ne pleut pas, tu construiras des baignoires fragiles.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/peret.html
S'il pleut, tu auras des valves mythologiques,
Et s'il ne pleut pas, tu construiras des baignoires fragiles.
Page 2 sur 16 • 1, 2, 3 ... 9 ... 16
Sujets similaires
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» Les déclinistes ou le délire du "grand remplacement"
» SEX. ISLAM, & SEISMES, nouveau delire iranien
» Brèves de comptoir 2
» Sagesse du pluvian
» Les déclinistes ou le délire du "grand remplacement"
» SEX. ISLAM, & SEISMES, nouveau delire iranien
» Brèves de comptoir 2
Page 2 sur 16
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum