Deux ingénieurs
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Deux ingénieurs
Nouvelle poésie, pondue à l'aide de la fin du Morgon... et de quelques rêveries...
Deux ingénieurs devisaient en marchant ;
Tout d'un coup l'un d'eux à genoux tomba,
Les yeux vagues, et s'écria d'un ton chantant,
ça y est mon ami, le futur est là !
Qu'est-ce à dire, quelle Idée soudain te prends,
Pour qu'ainsi devant moi il s'humilie
Dans le sable et le boue, toi qui apprends
Tous les jours dans les livres que tu lis ?
Quelle honte vraiment, relève toi,
Secoue cette poussière de tes manches,
Et sur tes deux jambes marche avec moi
Vois ces jupons, aujourd'hui c'est Dimanche.
Allons ensemble rafraichir tes fièvres
A la Taverne si tu le souhaites,
J'ai soif, regarde-moi ce rouge à lèvres
La bière est frâiche et les filles coquettes.
Alors le fou transit ne put que dire
Je sais : "La femme est l'avenir de l'homme"
Je lai vu, je l'ai vu, suis-je en délire ?
Mais non dit l'autre, tu te fourvoies, bonhomme :
L'avenir de l'homme, c'est la Voiture !
Deux ingénieurs devisaient en marchant ;
Tout d'un coup l'un d'eux à genoux tomba,
Les yeux vagues, et s'écria d'un ton chantant,
ça y est mon ami, le futur est là !
Qu'est-ce à dire, quelle Idée soudain te prends,
Pour qu'ainsi devant moi il s'humilie
Dans le sable et le boue, toi qui apprends
Tous les jours dans les livres que tu lis ?
Quelle honte vraiment, relève toi,
Secoue cette poussière de tes manches,
Et sur tes deux jambes marche avec moi
Vois ces jupons, aujourd'hui c'est Dimanche.
Allons ensemble rafraichir tes fièvres
A la Taverne si tu le souhaites,
J'ai soif, regarde-moi ce rouge à lèvres
La bière est frâiche et les filles coquettes.
Alors le fou transit ne put que dire
Je sais : "La femme est l'avenir de l'homme"
Je lai vu, je l'ai vu, suis-je en délire ?
Mais non dit l'autre, tu te fourvoies, bonhomme :
L'avenir de l'homme, c'est la Voiture !
Re: Deux ingénieurs
Bon, pour toi Leela, sans Morgon : poème lyrique. Je signale que c'est un vieux poème.
Sans repos et sans trève,
Les guerriers de l'amour
Vont au bout de leur rêve
Dans la rumeur des jours.
Leurs longs regards sont bleus
Leurs chevaux frémissants
Sous la fureur des cieux
Qui roulent sous le vent.
De chagrin ils sont ivres.
Ils n'ont point de drapeau,
Que la folie de vivre,
La violence des mots.
Ils sont un, cent, puis mille
Qui jettent leurs coeurs nus
Par les champs, par les villes,
Aux pieds blancs des statues.
Qui voit ces oriflames,
Ces combats ? Ces lointains ?
L'éclat blanc de ces larmes
Qui pleuvent au matin ?
L'errant aux joues livides,
Les amants séparés,
Se traînant, les yeux vides...
L'espoir assassiné.
C'est le chant infini
Que nul ne pourra taire,
Si ténu dans la nuit,
Sauf pour leurs pauvres frères.
Les guerriers de l'amour,
Sans repos, jamais las,
Chantent du haut des tours
Et leurs tendent les bras.
Sans repos et sans trève,
Les guerriers de l'amour
Vont au bout de leur rêve
Dans la rumeur des jours.
Leurs longs regards sont bleus
Leurs chevaux frémissants
Sous la fureur des cieux
Qui roulent sous le vent.
De chagrin ils sont ivres.
Ils n'ont point de drapeau,
Que la folie de vivre,
La violence des mots.
Ils sont un, cent, puis mille
Qui jettent leurs coeurs nus
Par les champs, par les villes,
Aux pieds blancs des statues.
Qui voit ces oriflames,
Ces combats ? Ces lointains ?
L'éclat blanc de ces larmes
Qui pleuvent au matin ?
L'errant aux joues livides,
Les amants séparés,
Se traînant, les yeux vides...
L'espoir assassiné.
C'est le chant infini
Que nul ne pourra taire,
Si ténu dans la nuit,
Sauf pour leurs pauvres frères.
Les guerriers de l'amour,
Sans repos, jamais las,
Chantent du haut des tours
Et leurs tendent les bras.
Re: Deux ingénieurs
c'est très beau, Babylon (mais le style lyrique, j'accroche moins). Ne te vexe pas si je ris. Je ris de tout, surtout ce qui est sérieux. Je ris d'une remarque très pertinente, d'une réplique astucieuse, j'en ris parce qu'elle me comble...
Tu as vraiment un don artistique, et une sensibilité d'artiste. Ton vécu te donne un immense pouvoir de révolte et d'empathie qui ne fait que le renforcer.
Tu as vraiment un don artistique, et une sensibilité d'artiste. Ton vécu te donne un immense pouvoir de révolte et d'empathie qui ne fait que le renforcer.
Invité- Invité
Comme un goût de Curare
Muse, faisons la trêve,
Notre impossible amour
Empoisonnait nos rêves
Chaque nuit, chaque jour.
Non pas des rêves bleus,
Mais longs et frémissants
Cauchemars, dont les cieux
Roulent un mauvais vent.
Hier soir, nous étions ivres.
Reprenons nos drapeaux,
Notre folie de vivre,
Nos deux trésors de mots.
Une chance sur mille
Pour que nos deux coeurs nus
Se rencontrent en ville,
L'un pour l'autre, statue.
Perdant mes oriflammes,
Je fuis dans les lointains;
L'éclat blanc de mes larmes
Embellit mes matins.
L'horizon est livide,
Les rêves séparés,
Les jours, les nuits sont vides,
Le temps assassiné.
Ce poème est fini;
Je n'ai plus qu'à me taire.
Ce soir il fera nuit...
Priez pour moi, mes frères.
Il nous reste l'amour,
Car il n'est jamais las.
Et s'il nous joue des tours,
Ouvrons-lui donc nos bras.
Notre impossible amour
Empoisonnait nos rêves
Chaque nuit, chaque jour.
Non pas des rêves bleus,
Mais longs et frémissants
Cauchemars, dont les cieux
Roulent un mauvais vent.
Hier soir, nous étions ivres.
Reprenons nos drapeaux,
Notre folie de vivre,
Nos deux trésors de mots.
Une chance sur mille
Pour que nos deux coeurs nus
Se rencontrent en ville,
L'un pour l'autre, statue.
Perdant mes oriflammes,
Je fuis dans les lointains;
L'éclat blanc de mes larmes
Embellit mes matins.
L'horizon est livide,
Les rêves séparés,
Les jours, les nuits sont vides,
Le temps assassiné.
Ce poème est fini;
Je n'ai plus qu'à me taire.
Ce soir il fera nuit...
Priez pour moi, mes frères.
Il nous reste l'amour,
Car il n'est jamais las.
Et s'il nous joue des tours,
Ouvrons-lui donc nos bras.
Re: Deux ingénieurs
Cochon, j'ai fait un rêve
Nous étions trois à table
Mais la soirée fut brève...
Car soudain tu te lèves
Et tout confus, chapeau
Bas, tu fais de la place
A la Muse au front haut
Que nul n'a vue de face
Perdant tous tes moyens,
Tu fais tomber un livre
Ecrit en Arménien
Sur la folie de vivre.
La Muse s'en amuse
S'apprête à se baisser,
Mais tu t'écries "Oh ! Muse
Allons donc au Musée !"
Nous verrons des statues,
Aussi des tableaux rares
Avec leurs attributs
Viens avec moi, Curare !
Nous étions trois à table
Mais la soirée fut brève...
Car soudain tu te lèves
Et tout confus, chapeau
Bas, tu fais de la place
A la Muse au front haut
Que nul n'a vue de face
Perdant tous tes moyens,
Tu fais tomber un livre
Ecrit en Arménien
Sur la folie de vivre.
La Muse s'en amuse
S'apprête à se baisser,
Mais tu t'écries "Oh ! Muse
Allons donc au Musée !"
Nous verrons des statues,
Aussi des tableaux rares
Avec leurs attributs
Viens avec moi, Curare !
Re: Deux ingénieurs
Merci Cochonfucius, ce modeste poème je te dédies.
J'ai apprécié aussi ta réponse au mien, c'était très habile. J'ai vu ce procédé dans la musique Hindoue : les musiciens se répondent d'un morceau à l'autre, ça existe aussi peut-être en poésie ?
J'ai apprécié aussi ta réponse au mien, c'était très habile. J'ai vu ce procédé dans la musique Hindoue : les musiciens se répondent d'un morceau à l'autre, ça existe aussi peut-être en poésie ?
Re: Deux ingénieurs
Cela s'appelle des "bouts rimés.
Voir par exemple
https://www.forum-metaphysique.com/approches-poetiques-f29/dame-de-ses-pensees-t4477.htm#103125
suivi (en quelques minutes) de
https://www.forum-metaphysique.com/approches-poetiques-f29/dame-de-ses-pensees-t4477.htm#103210
avec les rimes procurées par la personne à qui l'on doit répondre.
Voir par exemple
https://www.forum-metaphysique.com/approches-poetiques-f29/dame-de-ses-pensees-t4477.htm#103125
suivi (en quelques minutes) de
https://www.forum-metaphysique.com/approches-poetiques-f29/dame-de-ses-pensees-t4477.htm#103210
avec les rimes procurées par la personne à qui l'on doit répondre.
Re: Deux ingénieurs
Je connais bien le fil "Dames de ses pensées", j'ai beaucoup aimé le passage de Musset. Ce serait plus difficile et plus marrant de faire ce que tu as fait avec mon poème (mais je suis pas sûre d'y arriver)
Re: Deux ingénieurs
Enfin, toi et moi pouvons essayer... Ce serait encore mieux si Curare nous y aidait, mais laissons-lui pour aujourd'hui un peu de paix intérieure, dont nous avons tous besoin.
Re: Deux ingénieurs
Cochonfucius, pour le moment je suis entrain de peindre. Peut-être alors après, ou bien tu lances un sujet ?
Re: Deux ingénieurs
Cher ami voyez-vous, je suis dans l'aquarelle
C'est un art, vous savez, qu'on ne peut négliger
Sans risquer de tout rater : bon pour la poubelle.
Heureusement qu'il y a des temps pour sécher.
Maigre sous gras, les couleurs mélanger, surtout
Attendre le bon moment, et, rapidement,
(Sans tirer la langue) , espèce de voyou,
Se dépécher de peindre sans tremblements.
Mais voilà, je vous quitte : les couleurs sont trop fades,
Vite, un peu de bleu, de l'indigo, gris de Peyne
Préparons les pinceaux, (buvons une rasade)
Vous comprendrez sûrement et n'aurez point de peine.
C'est un art, vous savez, qu'on ne peut négliger
Sans risquer de tout rater : bon pour la poubelle.
Heureusement qu'il y a des temps pour sécher.
Maigre sous gras, les couleurs mélanger, surtout
Attendre le bon moment, et, rapidement,
(Sans tirer la langue) , espèce de voyou,
Se dépécher de peindre sans tremblements.
Mais voilà, je vous quitte : les couleurs sont trop fades,
Vite, un peu de bleu, de l'indigo, gris de Peyne
Préparons les pinceaux, (buvons une rasade)
Vous comprendrez sûrement et n'aurez point de peine.
Re: Deux ingénieurs
Si je pouvais voir comme une aquarelle
Le monde présent, n'en rien négliger
Et ne rien jeter dans une poubelle,
Mon coeur cesserait de se dessécher.
Porter un regard bienveillant sur tout,
Ne pas m'attrister trop rapidement,
Glisser dans les rues tel un vieux voyou,
Oublier l'angoisse et les tremblements.
Les jours ont du goût, même s'ils sont fades,
D'être bien vivant, ça c'est de la veine.
Prenons du bon temps à pleines rasades,
Avoir du souci, ce n'est pas la peine.
Le monde présent, n'en rien négliger
Et ne rien jeter dans une poubelle,
Mon coeur cesserait de se dessécher.
Porter un regard bienveillant sur tout,
Ne pas m'attrister trop rapidement,
Glisser dans les rues tel un vieux voyou,
Oublier l'angoisse et les tremblements.
Les jours ont du goût, même s'ils sont fades,
D'être bien vivant, ça c'est de la veine.
Prenons du bon temps à pleines rasades,
Avoir du souci, ce n'est pas la peine.
Re: Deux ingénieurs
Bravo, Cochonfucius
Est-ce qu'on est obligé d'utiliser exactement les même mots pour les rhymes ? Je crois pas, hein ? Rassure-moi.
Est-ce qu'on est obligé d'utiliser exactement les même mots pour les rhymes ? Je crois pas, hein ? Rassure-moi.
Re: Deux ingénieurs
Si tu utilises les mêmes mots, c'est plus joli, mais tu as droit à tout ce qui rime. Ici j'ai remplacé "Peyne" par "veine", par exemple.
Re: Deux ingénieurs
Mais ! Oui, Si Dieu peignait des aquarelles :
Cette idée l'on ne doit point négliger.
Il ne faut pas la mettre à la poubelle,
L'oeuvre qui n'a pas fini de sécher.
Sans préjugé nous pourrions voir tout.
Ne pas attendre que les bons moments,
Ni dans le malheur traiter Dieu de voyou :
L'artiste n'a qu'un léger tremblement.
Ainsi va la vie : si ce jour est fade,
Demain apportera son lot de peines
Voyons plutôt, sans plus de jérémiades,
Danser les couleurs l'été dans la plaine.
Cette idée l'on ne doit point négliger.
Il ne faut pas la mettre à la poubelle,
L'oeuvre qui n'a pas fini de sécher.
Sans préjugé nous pourrions voir tout.
Ne pas attendre que les bons moments,
Ni dans le malheur traiter Dieu de voyou :
L'artiste n'a qu'un léger tremblement.
Ainsi va la vie : si ce jour est fade,
Demain apportera son lot de peines
Voyons plutôt, sans plus de jérémiades,
Danser les couleurs l'été dans la plaine.
Re: Deux ingénieurs
Post scriptum : je me suis permis de changer certains mots / rhymes, car sinon il me semble que ça finirait par tourner en rond, non ?
Je suis bien curieuse de voir comment tu va pouvoir enchaîner, Cochonfucius.... en évitant la répétition sur le thème des stoïciens ou des épicuriens...
Je suis bien curieuse de voir comment tu va pouvoir enchaîner, Cochonfucius.... en évitant la répétition sur le thème des stoïciens ou des épicuriens...
Re: Deux ingénieurs
Cochonfucius ne peint pas d'aquarelles,
C'est un détail à ne point négliger.
Il a trouvé (mais dans une poubelle!)
Un fier talent, l'empêchant de sécher
Quand faut écrire ou sur rien ou sur tout.
L'inspiration peut lui prendre un moment,
Le temps de consulter son coeur-voyou.
Dieu dans ce temps ne fait nul tremblement.
Mais il écrit, et ce n'est jamais fade,
Car autrement ça vaudrait point la peine.
Il ne peut pas penser en jérémiades,
à Saint-Denis, juste auprès de La Plaine.
C'est un détail à ne point négliger.
Il a trouvé (mais dans une poubelle!)
Un fier talent, l'empêchant de sécher
Quand faut écrire ou sur rien ou sur tout.
L'inspiration peut lui prendre un moment,
Le temps de consulter son coeur-voyou.
Dieu dans ce temps ne fait nul tremblement.
Mais il écrit, et ce n'est jamais fade,
Car autrement ça vaudrait point la peine.
Il ne peut pas penser en jérémiades,
à Saint-Denis, juste auprès de La Plaine.
Re: Deux ingénieurs
Voyons, Cochon, vous êtes vraiment distrait :
Vous vous prenez les pieds dans les poubelles !
Ne vous rappelez-vous point les traits
Du pinceau ? Ô, Maître de l'aquarelle ?
Pour sûr, vous aviez un foutu talent,
Et vos élèves vous laissiez sécher
Sur leur papier, des heures, en ces temps
Qu'aujourd'hui vous désirez négliger...
C'est que sans doute votre âme trop fade
N'a jamais pu récupérer du tout,
Trop occupée en sombres jérémiades
Ou à fréquenter des gourous voyoux.
Ouvrez les yeux ! Poète, mais éclectique,
Vous pouvez bien, par la méditation,
Trouver des formules mathématiques
Et de l'atôme arrêter la scission.
Vous vous prenez les pieds dans les poubelles !
Ne vous rappelez-vous point les traits
Du pinceau ? Ô, Maître de l'aquarelle ?
Pour sûr, vous aviez un foutu talent,
Et vos élèves vous laissiez sécher
Sur leur papier, des heures, en ces temps
Qu'aujourd'hui vous désirez négliger...
C'est que sans doute votre âme trop fade
N'a jamais pu récupérer du tout,
Trop occupée en sombres jérémiades
Ou à fréquenter des gourous voyoux.
Ouvrez les yeux ! Poète, mais éclectique,
Vous pouvez bien, par la méditation,
Trouver des formules mathématiques
Et de l'atôme arrêter la scission.
Re: Deux ingénieurs
je suis mdr et béate d'admiration !
Continuez, c'est un régal que de vous lire !
Continuez, c'est un régal que de vous lire !
Invité- Invité
Re: Deux ingénieurs
Je me demande quand-même : scission, fusion ou fission ?????
Bon, faut quand même nous laisser un répit : je suppose que ce soir, c'est la fête...
Bon, faut quand même nous laisser un répit : je suppose que ce soir, c'est la fête...
Re: Deux ingénieurs
Dieu fit Cochonfucius, un jour qu'il fut distrait,
Avec des matériaux tirés d'une poubelle:
Et sur le corps d'un homme il eut d'un porc les traits.
(Dieu, parfois ne fait pas vraiment dans la dentelle).
Ayant ainsi montré son manque de talent,
Dieu s'en fut arroser les pays desséchés,
Au passage, noyant des milliers d'habitants,
Qui de prier la veille avaient trop négligé.
Sans ces petits ennuis le monde serait fade.
Seigneur, Mon Créateur, merci vraiment pour tout,
Merci de recueillir mes humbles jérémiades
Et nourrir le roi, le peuple et les voyous.
Verse-nous dès midi de ton pinard mystique,
C'est cela qui nourrit notre méditation;
Apprends-nous aujourd'hui les lois mathématiques
Qui font marcher si bien ta noble Création.
Avec des matériaux tirés d'une poubelle:
Et sur le corps d'un homme il eut d'un porc les traits.
(Dieu, parfois ne fait pas vraiment dans la dentelle).
Ayant ainsi montré son manque de talent,
Dieu s'en fut arroser les pays desséchés,
Au passage, noyant des milliers d'habitants,
Qui de prier la veille avaient trop négligé.
Sans ces petits ennuis le monde serait fade.
Seigneur, Mon Créateur, merci vraiment pour tout,
Merci de recueillir mes humbles jérémiades
Et nourrir le roi, le peuple et les voyous.
Verse-nous dès midi de ton pinard mystique,
C'est cela qui nourrit notre méditation;
Apprends-nous aujourd'hui les lois mathématiques
Qui font marcher si bien ta noble Création.
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