Complainte de la licorne
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Complainte de la licorne
Complainte de la licorne et du roi barbare
librement inspirée de "Mary Hamilton",
vieille ballade anglaise.
Des mots s'envolent aux antipodes,
s'envolent aux antichambres,
des mots s'envolent jusqu'à notre reine
(et ça c'est la chose effrayante),
que la grande licorne a fait un camembert
pour l'offrir au roi des barbares.
-Viens ici, viens ici, ma grande licorne,
viens ici, mais raconte-moi
comment tu as fait un camembert
qu'hier soir j'ai vu manger au roi.
http://www.lutecium.org/stp/cochonfucius/ima-licorne.html
-J'ai moulé sa forme avec une louche,
je l'ai mûri dans la cave,
le plus coulant, le plus savoureux
que jamais eût mangé le roi.
-Viens ici, viens ici, ma grande licorne,
viens ici, tu vas me suivre,
on donne une fête à mon village,
toi et moi nous irons à la fête.
N'a pas ferré ses pieds par du fer,
ne s'est ferrée par du cuivre,
a mis aux pieds ses fers en or
pour aller voir la fête au village.
Voici qu'elle vint dedans la place
pour admirer la fête.
La dame de la terre et la dame de la guerre
crièrent leur pitié pour elle.
De vos pitiés je n'en veux guère,
vos pitiés pour mon âme,
n'eussé-je point fait un tel camembert,
au village ne fussé-je venue.
Mes fers, mes fers en or sont à prendre,
ne touchez ma crinière.
Cachez mes yeux avec des oeillères,
que jamais je ne voie l'invisible.
Jamais ma mère n'eut la pensée,
me berçant autrefois,
que j'irais voir tant de cérémonies,
que j'irais au supplice en cette guise.
Hier soir j'ai lavé les pieds de la reine,
j'ai posé sur elle la couronne,
ce soir je reçois le prix de ma peine,
vous tous, ayez pitié de moi.
Alors survint le roi barbare.
Ma grande, j'ai de la pitié pour toi,
viens ici, viens ici, ma grande licorne,
allons manger des lasagnes.
Tais-toi, seigneur, mon roi, mon maître,
stoppe ici ton délire.
Si tu voulais sauver ta licorne,
hier tu aurais pris sa défense.
Hier soir il y avait quatre grandes licornes,
ce soir trois il y en aura,
la licorne rouge et la licorne verte,
et la licorne bleue et moi-même.
librement inspirée de "Mary Hamilton",
vieille ballade anglaise.
Des mots s'envolent aux antipodes,
s'envolent aux antichambres,
des mots s'envolent jusqu'à notre reine
(et ça c'est la chose effrayante),
que la grande licorne a fait un camembert
pour l'offrir au roi des barbares.
-Viens ici, viens ici, ma grande licorne,
viens ici, mais raconte-moi
comment tu as fait un camembert
qu'hier soir j'ai vu manger au roi.
http://www.lutecium.org/stp/cochonfucius/ima-licorne.html
-J'ai moulé sa forme avec une louche,
je l'ai mûri dans la cave,
le plus coulant, le plus savoureux
que jamais eût mangé le roi.
-Viens ici, viens ici, ma grande licorne,
viens ici, tu vas me suivre,
on donne une fête à mon village,
toi et moi nous irons à la fête.
N'a pas ferré ses pieds par du fer,
ne s'est ferrée par du cuivre,
a mis aux pieds ses fers en or
pour aller voir la fête au village.
Voici qu'elle vint dedans la place
pour admirer la fête.
La dame de la terre et la dame de la guerre
crièrent leur pitié pour elle.
De vos pitiés je n'en veux guère,
vos pitiés pour mon âme,
n'eussé-je point fait un tel camembert,
au village ne fussé-je venue.
Mes fers, mes fers en or sont à prendre,
ne touchez ma crinière.
Cachez mes yeux avec des oeillères,
que jamais je ne voie l'invisible.
Jamais ma mère n'eut la pensée,
me berçant autrefois,
que j'irais voir tant de cérémonies,
que j'irais au supplice en cette guise.
Hier soir j'ai lavé les pieds de la reine,
j'ai posé sur elle la couronne,
ce soir je reçois le prix de ma peine,
vous tous, ayez pitié de moi.
Alors survint le roi barbare.
Ma grande, j'ai de la pitié pour toi,
viens ici, viens ici, ma grande licorne,
allons manger des lasagnes.
Tais-toi, seigneur, mon roi, mon maître,
stoppe ici ton délire.
Si tu voulais sauver ta licorne,
hier tu aurais pris sa défense.
Hier soir il y avait quatre grandes licornes,
ce soir trois il y en aura,
la licorne rouge et la licorne verte,
et la licorne bleue et moi-même.
Re: Complainte de la licorne
1 complainte ? con plainte ...
Peut-être comme ça ...sans conviction ..
Nous nous sommes râtés
Nous nous sommes altérés
Chacun de l'autre côté
Cette fleur dans ta main Allis
Chargée de nos cris coupables
Si éphémère si criarde
Rouge sur tout ce gris
le rouge de ma honte
le gris de ta vie ....
contemple ma défaite ...toi le cracheur dans les âmes
fais de ces mots ce que bon te semble à présent
et savoure ta victoire puisque tu n'es qu'1 homme .
Peut-être comme ça ...sans conviction ..
Nous nous sommes râtés
Nous nous sommes altérés
Chacun de l'autre côté
Cette fleur dans ta main Allis
Chargée de nos cris coupables
Si éphémère si criarde
Rouge sur tout ce gris
le rouge de ma honte
le gris de ta vie ....
contemple ma défaite ...toi le cracheur dans les âmes
fais de ces mots ce que bon te semble à présent
et savoure ta victoire puisque tu n'es qu'1 homme .
Invité- Invité
Re: Complainte de la licorne
Mais les hommes ne sont pas tous méchants de la sorte...
J'ose l'espérer.
J'ose l'espérer.
Re: Complainte de la licorne
Je choisirais les grands foyers de population. J'empoisonnerais les fleuves, enverrais la peste et le choléra à la place des médicaments, ferais fusiller les civils en pleine rue (ou à coup de chars d'assaut, de lance-flammes, de grenade).
Je ferais ça aussi pendant les événements sportifs (football, Jeux Olympiques...),
dans les pays riches, où je ferais boucler les issues, et je mettrais le feu à la masse des supporters...
Et puis j'étendrais le processus sur l'ensemble de la planète.
Il ne restera qu'un tas de cadavres et de débris du monde.
Ce ne sera plus la moitié de l'humanité mais l'humanité toute entière que j'exterminerais.
J'enverrais ensuite des kamikazes et pour finir je m'attacherais une bombe autour de la taille et je me ferais sauter dans la foule.
Amen.
Auteur : Allis -
Je ferais ça aussi pendant les événements sportifs (football, Jeux Olympiques...),
dans les pays riches, où je ferais boucler les issues, et je mettrais le feu à la masse des supporters...
Et puis j'étendrais le processus sur l'ensemble de la planète.
Il ne restera qu'un tas de cadavres et de débris du monde.
Ce ne sera plus la moitié de l'humanité mais l'humanité toute entière que j'exterminerais.
J'enverrais ensuite des kamikazes et pour finir je m'attacherais une bombe autour de la taille et je me ferais sauter dans la foule.
Amen.
Auteur : Allis -
Invité- Invité
Re: Complainte de la licorne
Et si le jeu en valait la chandelle?
et si malgré tout, sainte Necessité s'etait choisi un chemin pour repondre a une secrete inconnue?
hein?! et si, ce n'etait pas plus avec les yeux qu'avec les sentiments qu'il fallait approcher du grand mystere?
Et si les raccourcis etait plus dangereux encore que tout autre chose?
Le mal...supreme entre tous n'est pas de ce monde, mais qu'un acces lui soit permis, et alors...oh dieu! sauvez nous de son eternité.
et si malgré tout, sainte Necessité s'etait choisi un chemin pour repondre a une secrete inconnue?
hein?! et si, ce n'etait pas plus avec les yeux qu'avec les sentiments qu'il fallait approcher du grand mystere?
Et si les raccourcis etait plus dangereux encore que tout autre chose?
Le mal...supreme entre tous n'est pas de ce monde, mais qu'un acces lui soit permis, et alors...oh dieu! sauvez nous de son eternité.
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1064
Localisation : Dans un haricot.
Identité métaphysique : rathée de peu... divin quand même!
Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Complainte de la licorne
La Vierge ou La Putain
Marie ou Marylin ..
Les St ou les seins tu sais moi je m'en fous ..
Saez -
Marie ou Marylin ..
Les St ou les seins tu sais moi je m'en fous ..
Saez -
Invité- Invité
Re: Complainte de la licorne
A vrai dire moi aussi je m'en fou si tu entends par cette assertion que tu n'es pas là pour juger. Mais, là il y a souffrance, je ne ne puis m'empecher de souffrir, telle est ma nature, et de cela aussi il est peut etre bon que tu t'en foute... Seulement a toute prise de position il y a des consequences, et de celle ci il est deja plus difficile de s'en foutre, parce que ses consequences nous englobe forcement...La Vierge ou La Putain
Marie ou Marylin ..
Les St ou les seins tu sais moi je m'en fous ..
Ceci dit, le contenu de tes citations, loin d'etre contraire, ne represente en realité que le positif et le negatif d'un meme phenomene positif, et ce qui est etrange c'est que j'ai l'impression qu'au fonds tu t'imaginais autre chose? Je pense que de cela aussi tu peux t'en foutre, mais ma cherie, pour bien voler, il faut savoir ce que l'on transporte. Mais peut etre aime tu mieux ramper? C'est vrai qu'un pur plaisir peut naitre du fait de se frotter le ventre dans la fange. On sent la merde, et on apprecie parce que finalement c'est intense.
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1064
Localisation : Dans un haricot.
Identité métaphysique : rathée de peu... divin quand même!
Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Complainte de la licorne
Vraiment pas gaie, la complainte de la licorne !
Ca me rappelle l' épitaphe de Villon ! Mais dans la vie, il faut mettre des lunettes roses ! La vie n' est qu'illusion , il vaut mieux s' efforcer d' en rire...
Frères humains qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Si frères vous clamons, pas n'en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois vous savez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis ;
Excusez-nous, puisque sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l'infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis ;
Pies, corbeaux, nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis ;
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
À son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
À lui n'ayons que faire ni que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Ca me rappelle l' épitaphe de Villon ! Mais dans la vie, il faut mettre des lunettes roses ! La vie n' est qu'illusion , il vaut mieux s' efforcer d' en rire...
Frères humains qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Si frères vous clamons, pas n'en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois vous savez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis ;
Excusez-nous, puisque sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l'infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis ;
Pies, corbeaux, nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis ;
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
À son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
À lui n'ayons que faire ni que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Complainte de la licorne
virgule a écrit:A vrai dire moi aussi je m'en fou si tu entends par cette assertion que tu n'es pas là pour juger. Mais, là il y a souffrance, je ne ne puis m'empecher de souffrir, telle est ma nature, et de cela aussi il est peut etre bon que tu t'en foute... Seulement a toute prise de position il y a des consequences, et de celle ci il est deja plus difficile de s'en foutre, parce que ses consequences nous englobe forcement...La Vierge ou La Putain
Marie ou Marylin ..
Les St ou les seins tu sais moi je m'en fous ..
Ceci dit, le contenu de tes citations, loin d'etre contraire, ne represente en realité que le positif et le negatif d'un meme phenomene positif, et ce qui est etrange c'est que j'ai l'impression qu'au fonds tu t'imaginais autre chose? Je pense que de cela aussi tu peux t'en foutre, mais ma cherie, pour bien voler, il faut savoir ce que l'on transporte. Mais peut etre aime tu mieux ramper? C'est vrai qu'un pur plaisir peut naitre du fait de se frotter le ventre dans la fange. On sent la merde, et on apprecie parce que finalement c'est intense.
Si on peut plus chantonner ....
Invité- Invité
Re: Complainte de la licorne
Mille pardon!Si on peut plus chantonner ....
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1064
Localisation : Dans un haricot.
Identité métaphysique : rathée de peu... divin quand même!
Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Complainte de la licorne
Ne t'excuse pas voici 1 prière que je chantonne souvent, mais tu ne la mérites pas..
Malicorne / Margot
Dans mon chemin j'ai rencontré
Une pie grièche
Tout au bout d'un baton planté
Des clous dedans la tête
Avec que par devant
Des petits enfants
Monsieur le curé derrière
Qui disait ses prières
Margot, Margot
Noire comme le charbon
Blanche comme le coton
Margot
http://www.musicme.com/#/Malicorne/albums/Almanach-3229261936829.html
Malicorne / Margot
Dans mon chemin j'ai rencontré
Une pie grièche
Tout au bout d'un baton planté
Des clous dedans la tête
Avec que par devant
Des petits enfants
Monsieur le curé derrière
Qui disait ses prières
Margot, Margot
Noire comme le charbon
Blanche comme le coton
Margot
http://www.musicme.com/#/Malicorne/albums/Almanach-3229261936829.html
Invité- Invité
Re: Complainte de la licorne
oh... si seulement m'etais donné ce que je meritai, ne serai je pas nu et maladif?
Noir comme le charbon, blanc comme le coton, mais aussi transparent comme le verre;
Les couleurs ont besoin d'un support, et ce support ne saurait etre sans couleur,
ce support signifie en lui meme l'espace, et l'espace amene couleur et support...
Tout ceci ne peut etre qu'une vue de l'esprit, et l'esprit ne peut etre vue que par lui meme...
Aussi, noir, blanc, transparent ou autre, tout est question de point de vue, et point de vue est esprit...
Si l'on devait me donner ce que je merite seulement, je serai nu, maladif, et en somme, ne le suis je pas?
Peut etre que oui, peut etre que non, peut etre tout est question de point de vue, et comme point de vue est esprit... alors, noir comme le charbon, blanc comme le coton, transparent comme le verre, cela depand...
Noir comme le charbon, blanc comme le coton, mais aussi transparent comme le verre;
Les couleurs ont besoin d'un support, et ce support ne saurait etre sans couleur,
ce support signifie en lui meme l'espace, et l'espace amene couleur et support...
Tout ceci ne peut etre qu'une vue de l'esprit, et l'esprit ne peut etre vue que par lui meme...
Aussi, noir, blanc, transparent ou autre, tout est question de point de vue, et point de vue est esprit...
Si l'on devait me donner ce que je merite seulement, je serai nu, maladif, et en somme, ne le suis je pas?
Peut etre que oui, peut etre que non, peut etre tout est question de point de vue, et comme point de vue est esprit... alors, noir comme le charbon, blanc comme le coton, transparent comme le verre, cela depand...
virgule- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1064
Localisation : Dans un haricot.
Identité métaphysique : rathée de peu... divin quand même!
Humeur : Pourquoi y penser?...
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Complainte de la licorne
quands on aime on ne donne pas à l'autre ce qu'il mérite . L'amour , c'est gratuit, pas mérité, pas calculé . Pas besoin d'être beau, ni intelligent, ni riche, ni savant, ni malheureux ou cousu d'or ...
"le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau!" chantait Gabin, avouant qu'il savait ne rien savoir, sauf ça ...
"le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau!" chantait Gabin, avouant qu'il savait ne rien savoir, sauf ça ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Complainte de la licorne
JO a écrit:quands on aime on ne donne pas à l'autre ce qu'il mérite . L'amour , c'est gratuit, pas mérité, pas calculé . Pas besoin d'être beau, ni intelligent, ni riche, ni savant, ni malheureux ou cousu d'or ...
"le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau!" chantait Gabin, avouant qu'il savait ne rien savoir, sauf ça ...
Et j'imagine que depuis Jean Gabin plus personne ne sait parler d'amour (paysan) ?
Invité- Invité
Re: Complainte de la licorne
Jean Gabin a écrit:
Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais : je sais, je sais, je sais, je sais
C’était l’début, c’était l’printemps
Mais quand j’ai eu mes dix-huit ans
J’ai dit : je sais, ça y est, cette fois, je sais
Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
J’regarde la Terre où j’ai quand même fait les cent pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !
Vers vingt-cinq ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout l’tour !
Mais heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau
J’peux pas mieux dire : il fait très beau !
C’est encore ce qui m’étonne dans la vie
Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire « je sais »
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’savais
Il y a soixante coups qui ont sonné à l’horloge
J’suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m'interroge :
Maintenant je sais, je sais qu’on n’sait jamais !
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On n’sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le sais !
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