Concours de prières
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Paradhaxal
Avant que l’Un ne fût divisé par le temps
Existait une histoire libre de tout conteur
Krisna dit a Radha: ‘Aime Moi sans erreurs
Et tu verras qu’après, nous serons comme avant.’
Y consentit Radha, dont la satisfaction
Était de voir Sa Cause s’émerveiller, par Elle,
Tardive apothéose du réveil de Celle,
Qui de Sa surprise fût une manifestation.
Depuis les hommes du temps, sont livrés à eux-même
Et par des bras couards défendent un anathème
Dont une divine magie justifie l’oraison
Comment l’Un est possible ? La foi n’a pas de sens
Illusion indistincte que l’esprit ensemence
Dont une quelconque folie justifie la raison.
Existait une histoire libre de tout conteur
Krisna dit a Radha: ‘Aime Moi sans erreurs
Et tu verras qu’après, nous serons comme avant.’
Y consentit Radha, dont la satisfaction
Était de voir Sa Cause s’émerveiller, par Elle,
Tardive apothéose du réveil de Celle,
Qui de Sa surprise fût une manifestation.
Depuis les hommes du temps, sont livrés à eux-même
Et par des bras couards défendent un anathème
Dont une divine magie justifie l’oraison
Comment l’Un est possible ? La foi n’a pas de sens
Illusion indistincte que l’esprit ensemence
Dont une quelconque folie justifie la raison.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Concours de prières
Salutations au Seigneur des mondes
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
Tu es l'Âme antique de l'univers,
Tu es l'origine et la fin
et la véritable Demeure de tous les êtres.
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
dont le Nom est resplendissant comme le soleil
Tu es cette forme suprême et ardente qui danse
Tu crées et consumes des myriades d'univers
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
Océan de miséricorde et d'amour
je veux plonger dans les profondeurs couleur de saphir
je veux me noyer dans les vagues de Ta béatitude !
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
Infini qui prend forme humaine
Qui pourrait Te reconnaître
quand ainsi déguisé Tu prends part à ton propre jeu !
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
Toi qui demeures à la fin des âges hors du temps,
Reposant sur les flots de l'éternité
Tu rêves les mondes à venir.
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
Tu es l'Âme antique de l'univers,
Tu es l'origine et la fin
et la véritable Demeure de tous les êtres.
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
dont le Nom est resplendissant comme le soleil
Tu es cette forme suprême et ardente qui danse
Tu crées et consumes des myriades d'univers
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
Océan de miséricorde et d'amour
je veux plonger dans les profondeurs couleur de saphir
je veux me noyer dans les vagues de Ta béatitude !
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
Infini qui prend forme humaine
Qui pourrait Te reconnaître
quand ainsi déguisé Tu prends part à ton propre jeu !
Salutations à Toi Ô Seigneur des mondes
Toi qui demeures à la fin des âges hors du temps,
Reposant sur les flots de l'éternité
Tu rêves les mondes à venir.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5987
Localisation : au sud du sud
Identité métaphysique : hérétique
Humeur : c'est selon avec qui
Date d'inscription : 17/07/2009
Re: Concours de prières
Force pour diviser n'appartient pas au temps,
Et le conteur lui-même est inclus dans l'histoire ;
Son pouvoir de la dire est un peu illusoire,
Même s'il la construit tout en la récitant.
Trouvant dans ce récit une satisfaction,
L'esprit en a cherché la lecture nouvelle...
Mais la combinatoire en étant éternelle,
Equivalentes sont ses manifestations.
Sur la flèche du temps ne mets point d'anathème
Car par elle tu vis, tu comprends et tu aimes,
Sans elle tu n'aurais pas l'âge de raison.
Sans elle tu n'aurais pas même la puissance
Qui te fait rechercher sagesse et connaissance,
Sans besoin de te perdre en vaines oraisons.
Et le conteur lui-même est inclus dans l'histoire ;
Son pouvoir de la dire est un peu illusoire,
Même s'il la construit tout en la récitant.
Trouvant dans ce récit une satisfaction,
L'esprit en a cherché la lecture nouvelle...
Mais la combinatoire en étant éternelle,
Equivalentes sont ses manifestations.
Sur la flèche du temps ne mets point d'anathème
Car par elle tu vis, tu comprends et tu aimes,
Sans elle tu n'aurais pas l'âge de raison.
Sans elle tu n'aurais pas même la puissance
Qui te fait rechercher sagesse et connaissance,
Sans besoin de te perdre en vaines oraisons.
Vanité de l'acte d'écrire
Tout ce qui devient texte est parole qui meurt.
Le premier qui apprit à geler un message
Fut comme ceux qui tuent les oiseaux de passage,
Il avait un penchant mortel dans son humeur.
Peut-on écrire un rire, orthographier un pleur,
Transcrire le jargon d'un idiot de village ?
La langue en résistant nos plumes décourage
Comme notre pinceau se décourage aux fleurs.
Un mot qui dans le coeur mit trois jours à mûrir,
Fixe-le au papier, tu le feras mourir,
Comme du papillon l'aile devient poussière.
Des sages d'autrefois retiens le sobre avis :
Ecrire c'est vouloir arrêter les rivières ;
La langue est hors la loi, comme tout ce qui vit.
Le premier qui apprit à geler un message
Fut comme ceux qui tuent les oiseaux de passage,
Il avait un penchant mortel dans son humeur.
Peut-on écrire un rire, orthographier un pleur,
Transcrire le jargon d'un idiot de village ?
La langue en résistant nos plumes décourage
Comme notre pinceau se décourage aux fleurs.
Un mot qui dans le coeur mit trois jours à mûrir,
Fixe-le au papier, tu le feras mourir,
Comme du papillon l'aile devient poussière.
Des sages d'autrefois retiens le sobre avis :
Ecrire c'est vouloir arrêter les rivières ;
La langue est hors la loi, comme tout ce qui vit.
Les compagnons
Ici je ne dis pas la passion exclusive,
Mais le plaisir d'avoir des compagnons marrants,
Des compagnes aussi embellissant les rangs
D'un groupe rassemblé pour les heures oisives.
L'un produit une idée amusante, incisive,
L'autre la continue sur un mode hilarant,
Un troisième lui donne un éclat différent,
L'écriture en effet peut être collective.
Un forum certains jours est ainsi qu'une auberge
Ou d'un frais ruisselet la séduisante berge
Qui voit plein de copains venir et s'en aller.
Mettre mes propres mots entre les mots d'une autre,
Voir émerger le son d'un poème, le nôtre ;
Combien de fois mon âme à ce jeu a brûlé...
Mais le plaisir d'avoir des compagnons marrants,
Des compagnes aussi embellissant les rangs
D'un groupe rassemblé pour les heures oisives.
L'un produit une idée amusante, incisive,
L'autre la continue sur un mode hilarant,
Un troisième lui donne un éclat différent,
L'écriture en effet peut être collective.
Un forum certains jours est ainsi qu'une auberge
Ou d'un frais ruisselet la séduisante berge
Qui voit plein de copains venir et s'en aller.
Mettre mes propres mots entre les mots d'une autre,
Voir émerger le son d'un poème, le nôtre ;
Combien de fois mon âme à ce jeu a brûlé...
Re: Concours de prières
Ne brûle plus , ami, voici la canicule
Qui disperse les uns,et en isole d'autres.
Quand l'homme horizontal au grand soleil se vautre
Il trouve, enfin dispos, ses soucis ridicules .
Qui disperse les uns,et en isole d'autres.
Quand l'homme horizontal au grand soleil se vautre
Il trouve, enfin dispos, ses soucis ridicules .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
compagnons et compagnes
À ce jeu j'ai prêté une attention très vive
Déshabiller Paulette pour habiller Bertrand
M'amuse et je l'avoue pendant des heures durant
Je peux rester assise et être créative.
Triturer mon cerveau, sans prendre l'initiative
De chercher un sujet, c'est vrai c'est très marrant.
Écrire à quatre mains ou plus, c'est délirant
Et la joie qu'on en tire est aussi collective.
Je rejoins chaque jour avec joie cette auberge
En oubliant parfois que j'ai soixante berges
D'ailleurs, je n'y viens pas pour y batifoler.
Jouer avec mes mots et avec ceux des autres
Est un plaisir fort. Qui veut être des nôtres
Sera le bienvenu. On va bien rigoler!
Déshabiller Paulette pour habiller Bertrand
M'amuse et je l'avoue pendant des heures durant
Je peux rester assise et être créative.
Triturer mon cerveau, sans prendre l'initiative
De chercher un sujet, c'est vrai c'est très marrant.
Écrire à quatre mains ou plus, c'est délirant
Et la joie qu'on en tire est aussi collective.
Je rejoins chaque jour avec joie cette auberge
En oubliant parfois que j'ai soixante berges
D'ailleurs, je n'y viens pas pour y batifoler.
Jouer avec mes mots et avec ceux des autres
Est un plaisir fort. Qui veut être des nôtres
Sera le bienvenu. On va bien rigoler!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Concours de prières
Une drôle de prière...
Déshabiller Paulette, mais oui, j’ en ai rêvé !
Elle habitait tout près, la maison d’à côté .
Et veuve qu’elle était, encore bien conservée !
J’étais jeune à l’époque , et puis c’était l’été .
Elle avait l’ habitude, en me tendant la main
Par–dessus la clôture , de me dire « mais, entrez ! »
Mais prudent je feignais de n’être pas devin
Jamais dans le diocèse, m’avait dit le curé .
Pourtant, qu’elle était belle , le soir, au crépuscule,
Avec ses cheveux noirs et son bel échancré !
J’ avais une envie folle de venir m’y noyer .
Et la chance est passée ! Un hardi sicilien
A sauté la clôture et s’en est emparé !
La chance n’ai jamais pu , hélas la rattraper…
Déshabiller Paulette, mais oui, j’ en ai rêvé !
Elle habitait tout près, la maison d’à côté .
Et veuve qu’elle était, encore bien conservée !
J’étais jeune à l’époque , et puis c’était l’été .
Elle avait l’ habitude, en me tendant la main
Par–dessus la clôture , de me dire « mais, entrez ! »
Mais prudent je feignais de n’être pas devin
Jamais dans le diocèse, m’avait dit le curé .
Pourtant, qu’elle était belle , le soir, au crépuscule,
Avec ses cheveux noirs et son bel échancré !
J’ avais une envie folle de venir m’y noyer .
Et la chance est passée ! Un hardi sicilien
A sauté la clôture et s’en est emparé !
La chance n’ai jamais pu , hélas la rattraper…
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
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Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Concours de prières
Et je dois ajouter que Paulette B... était effectivement ma voisine à Toulon, qu' elle était veuve de militaire, qu' elle avait un jeune locataire
sicilien ... Mais j' avoue que je l' ai considérablement rajeuni ; elle a aujourd'hui plus de 90 ans...
sicilien ... Mais j' avoue que je l' ai considérablement rajeuni ; elle a aujourd'hui plus de 90 ans...
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
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Re: Concours de prières
c'est vrai que les derniers textes ne semblent pas vraiment sacrés!
En tous cas, merci Bernard!
Ta reprise (inattendue) m'a fait bien rire!
Cela dit, l'amour n'a pas d'âge!...
En tous cas, merci Bernard!
Ta reprise (inattendue) m'a fait bien rire!
Cela dit, l'amour n'a pas d'âge!...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: Concours de prières
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que de lui dire "Je t'aime" en tombant à genoux
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que pleurer de bonheur en riant comme un fou
Que couvrir de tendresse nos païennes amours
C'est fleurir de prières chaque nuit chaque jour
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que semer nos chemins de simple poésie
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que voir en chaque chose une chose jolie
Que chanter pour l'enfant qui bientôt nous viendra
C'est chanter pour l'Enfant qui repose en vos bras
N'est-il pas vrai Marie?
N'est-il pas vrai Marie?
Jacques Brel Prière Païenne
Que de lui dire "Je t'aime" en tombant à genoux
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que pleurer de bonheur en riant comme un fou
Que couvrir de tendresse nos païennes amours
C'est fleurir de prières chaque nuit chaque jour
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que semer nos chemins de simple poésie
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que voir en chaque chose une chose jolie
Que chanter pour l'enfant qui bientôt nous viendra
C'est chanter pour l'Enfant qui repose en vos bras
N'est-il pas vrai Marie?
N'est-il pas vrai Marie?
Jacques Brel Prière Païenne
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Re: Concours de prières
j'ai cru un instant que c'était de toi!
Tout peut être prière si on l'offre (à Dieu ou à Quiconque!)
Tout peut être prière si on l'offre (à Dieu ou à Quiconque!)
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Concours de prières
Mater, Marie, la Mère
Terre humaine, poussière cosmique
retrouvée le matin
après la nuit des rêves
impossible, réelle,
pourtant, soumise
à nos outrages les plus pervers .
Pardon, ma Terre ...Promise .
Terre humaine, poussière cosmique
retrouvée le matin
après la nuit des rêves
impossible, réelle,
pourtant, soumise
à nos outrages les plus pervers .
Pardon, ma Terre ...Promise .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Le dernier battement du coeur
Quand viendra la faucheuse, et mon temps prendra fin,
Je serai attentif à comment je respire,
Dirai mon dernier vers si la muse m'inspire,
Un dernier jeu de mots, peut-être pas bien fin.
Ne plus sentir la soif ni éprouver la faim,
Ni craindre que mon sort évolue vers le pire,
Et savoir que le mal n'a plus sur moi d'empire,
Tout ça donne à la mort un céleste parfum.
A chaque instant ce sont foules de gens qui meurent.
D'eux ni de leur action, souvent, rien ne demeure,
Même si leur départ est noble et solennel.
Que sommes-nous, sinon un remous transitoire,
Goutte d'eau dans la mer, virgule dans l'Histoire,
Aucun de nous ne peut se prétendre éternel.
Je serai attentif à comment je respire,
Dirai mon dernier vers si la muse m'inspire,
Un dernier jeu de mots, peut-être pas bien fin.
Ne plus sentir la soif ni éprouver la faim,
Ni craindre que mon sort évolue vers le pire,
Et savoir que le mal n'a plus sur moi d'empire,
Tout ça donne à la mort un céleste parfum.
A chaque instant ce sont foules de gens qui meurent.
D'eux ni de leur action, souvent, rien ne demeure,
Même si leur départ est noble et solennel.
Que sommes-nous, sinon un remous transitoire,
Goutte d'eau dans la mer, virgule dans l'Histoire,
Aucun de nous ne peut se prétendre éternel.
Re: Concours de prières
source:Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
http://www.karaoke-live-paroles.com/article-2133795.html
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 163
Localisation : Un bout de nuage
Identité métaphysique : Pensive
Humeur : Indifférent
Date d'inscription : 24/05/2010
Re: Concours de prières
Une prière
Par un Dimanche beau, que Dieu me vienne en aide ;
J'irai dans son église à genoux s'il le faut,
Pour le prier en pleurs afin qu'il me concède
Qu'en ce monde ici-bas je n'ai souffert que trop.
J'ai cheminé longtemps sur des sentiers confus,
Sans penser à demain ni à son lot de peine.
Dans la jeune illusion de mon esprit obtus.
Je voyais les mirages du pays d'Éden
Le matin était clair et les ruisseaux chantants.
Je marchais au hasard, sans soupçonner les anges.
Je n'ai su éviter ni les cailloux tranchants,
Ni les poisons du cœur aux parfums si étranges.
Aujourd'hui ne sais plus, demain où donc aller ?
Tous les chemins se croisent et nulle part ne mène
Un pas mal assuré, qui a trop trébuché
Dans les taillis des bois aux branches souveraines.
Quand autant de malheur a frappé d'autres portes,
Quel est donc ce chagrin, un vice inavoué.
Si j'ai manqué de foi, que le diable s'emporte :
Point ne veut de l'enfer mon âme dévoyée.
J'ai pu longtemps mener une vie inutile,
Je n'ai pas secouru et je n'ai pas aidé ;
Il ne reste aujourd'hui que souvenirs futiles
Si ce n'est d'écouter l'alouette chanter.
Seigneur, si tu m'entends en ce Dimanche beau
Je demande secours pour toute ma détresse ;
Je voudrais seulement me pardonner, d'un mot,
Et connaitre la foi qui procure liesse.
Par un Dimanche beau, que Dieu me vienne en aide ;
J'irai dans son église à genoux s'il le faut,
Pour le prier en pleurs afin qu'il me concède
Qu'en ce monde ici-bas je n'ai souffert que trop.
J'ai cheminé longtemps sur des sentiers confus,
Sans penser à demain ni à son lot de peine.
Dans la jeune illusion de mon esprit obtus.
Je voyais les mirages du pays d'Éden
Le matin était clair et les ruisseaux chantants.
Je marchais au hasard, sans soupçonner les anges.
Je n'ai su éviter ni les cailloux tranchants,
Ni les poisons du cœur aux parfums si étranges.
Aujourd'hui ne sais plus, demain où donc aller ?
Tous les chemins se croisent et nulle part ne mène
Un pas mal assuré, qui a trop trébuché
Dans les taillis des bois aux branches souveraines.
Quand autant de malheur a frappé d'autres portes,
Quel est donc ce chagrin, un vice inavoué.
Si j'ai manqué de foi, que le diable s'emporte :
Point ne veut de l'enfer mon âme dévoyée.
J'ai pu longtemps mener une vie inutile,
Je n'ai pas secouru et je n'ai pas aidé ;
Il ne reste aujourd'hui que souvenirs futiles
Si ce n'est d'écouter l'alouette chanter.
Seigneur, si tu m'entends en ce Dimanche beau
Je demande secours pour toute ma détresse ;
Je voudrais seulement me pardonner, d'un mot,
Et connaitre la foi qui procure liesse.
Re: Concours de prières
Pour Bab
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Charles Baudelaire
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Charles Baudelaire
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Re: Concours de prières
Cher Baudelaire, ses ailes de géant l'empêchent de marcher, mais pas de boire!
Re: Concours de prières
Baby, mon alouette, ne te fais pas plumer !
Serai comme Giscard, ton souvenir m’émeut !
Ta détresse et ton spleen , un vice inavoué ?
Ton âme dévoyée crée dans mon cœur un nœud…
Pas un nœud de vipères sur un sentier confus
Où sombre et solitaire tu traînais, l’esprit nu …
A qui pensais-tu donc en foulant les sous-bois
D’un pas mal assuré et le cœur aux abois ?
De Satan ou de Dieu… sais-tu où ils se perchent…
Les anges sont bien froids et les démons trop chauds !
Peut-être vaut-il mieux que sur forum cherche
Le diable ou la sorcière qui soignera tes maux…
Serai comme Giscard, ton souvenir m’émeut !
Ta détresse et ton spleen , un vice inavoué ?
Ton âme dévoyée crée dans mon cœur un nœud…
Pas un nœud de vipères sur un sentier confus
Où sombre et solitaire tu traînais, l’esprit nu …
A qui pensais-tu donc en foulant les sous-bois
D’un pas mal assuré et le cœur aux abois ?
De Satan ou de Dieu… sais-tu où ils se perchent…
Les anges sont bien froids et les démons trop chauds !
Peut-être vaut-il mieux que sur forum cherche
Le diable ou la sorcière qui soignera tes maux…
bernard1933- Aka Tpat
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Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Concours de prières
Jolie reprise, Bernard1933. Merci
Bulle, merci pour le poème de Baudelaire. En ce qui concerne les deux votes : j'ai voté pour le premier sujet. Pour le deuxième.... faudrait encore que je prenne le temps de regarder la video, pas l'esprit à ça en ce moment.
Bises à tous
Et Joyeux Broël
Bulle, merci pour le poème de Baudelaire. En ce qui concerne les deux votes : j'ai voté pour le premier sujet. Pour le deuxième.... faudrait encore que je prenne le temps de regarder la video, pas l'esprit à ça en ce moment.
Bises à tous
Et Joyeux Broël
Re: Concours de prières
Je te souhaite de retrouver un peu la pêche ; tu as assez galéré stoooooop !
Tu vas y arriver !
Tu vas y arriver !
_________________
Hello Invité ! Le du 01 novembre 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
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Re: Concours de prières
Merci, madame Bulle.Bulle a écrit:Je te souhaite de retrouver un peu la pêche ; tu as assez galéré stoooooop !
Tu vas y arriver !
Pour le moment j'essaye de travailloter tout en ayant le crève.
Bises
Re: Concours de prières
Mais oui, les jours gagnent déjà en longueur !
On va tous essayer de bien vivre.
On va tous essayer de bien vivre.
Re: Concours de prières
Pourrais-je un jour oublier de me plaindre
Pour ne penser qu'à Te louer, Mon Dieu?
Pourrais-je un jour regarder vers les cieux
Et de souffrir et mourir ne plus craindre?
J'aimerais tant plus jamais me contraindre
À faire semblant d'être sage et sérieux
Me contenter de jouir du merveilleux
Moment de grâce quand tu viens pour m'étreindre.
Alors je connaîtrais enfin ce qu'est la paix
Et la douceur des instants de partage
Même si certains disent que je n'ai plus l'âge
J'oublierais ceux qui disent qu'on leur doit du respect
Je m'abstiendrais de pensées sacrilèges
Et te jouerais mes accords en arpège...
ElBilqîs 26/12/2010
Pour ne penser qu'à Te louer, Mon Dieu?
Pourrais-je un jour regarder vers les cieux
Et de souffrir et mourir ne plus craindre?
J'aimerais tant plus jamais me contraindre
À faire semblant d'être sage et sérieux
Me contenter de jouir du merveilleux
Moment de grâce quand tu viens pour m'étreindre.
Alors je connaîtrais enfin ce qu'est la paix
Et la douceur des instants de partage
Même si certains disent que je n'ai plus l'âge
J'oublierais ceux qui disent qu'on leur doit du respect
Je m'abstiendrais de pensées sacrilèges
Et te jouerais mes accords en arpège...
ElBilqîs 26/12/2010
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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