Concours de prières
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Re: Concours de prières
LiLitH a écrit:Hé ma pépètte fumeuse de join -
je boss là et je transgresse ..
Hi ! Hi ! D'abord qui te dis que je fume des joints parce que j'adore HFT ?
Re: Concours de prières
Supplique
Tous ces gens qui vivent
Qui vivent autour de moi.
Sont-ils sur le qui-vive ?
Ont-ils un mode d'emploi ?
Moi je ne l'ai pas,
Ce foutu mode d'emploi.
Il ne m'as pas été livré.
Vivre, je ne sais pas ...
Regardons-les se marrer
Regardons les récolter
Regardons les coeullir
les fruits, les fruits de la vie.
Moi je ne sais pas
Moi je ne suis pas pour ce monde,
Je crois.
Pourquoi, mais pourquoi je suis là ?
Je n'ai rien demandé à personne
Surtout pas d'être là
J'aurais dû passer à la bassine
Une aiguille à tricoter,
C'était comme ça en ce temps là.
On me dit de coeullir ces fameux fruits :
Les fruits de la vie.
Mon Dieu, qu'ils sont amères ces fruits.
Non, non merci, je digère pas.
Et puis j'aime pas le sucre et l'amertume
Et puis j'aime pas les fruits.
On me dit : ton bonheur
Tu le décides
C'est quoi, la méthode Coué ?
Moi j'aurais pas du être là
Encore moins j'aurais voulu
De cette vie-là.
Oui, c'est moi :
Je fais toujours le mauvais choix.
Je veux plus de vos journées tranquilles,
Je veux plus de vos vies faciles.
Depuis des années que je me coltine
Le malheur d'aimer.
J'en ai assez, la coupe est pleine,
Et pourtant mon sang me dit de vivre
Mais pourquoi ? Pour encore me blesser ?
Alors, je me détruis, petit à petit.
Qui suis-je ? Rien, une paumée
J'ai pas demandé à vivre,
J'ai pas demandé d'être fragile.
je suis pas une poète,
Encore moins poète "S"
Je voudrais juste, s'il vous plait
Seigneur ou pas seigneur,
Trouver un peu de repos
Pour mon âme qui n'a rien fait.
Pour mon cœur qui se déchire,
Pour mes bienfaits, pour mes méfaits.
Seigneur, accorde moi s'il te plaît,
Une mort sans douleur vite fait.
C'est trop dur, tu sais,
Cette vie sans lendemain
Cette vie sans chemin.
Seigneur, je t'en supplie
ôte-moi la vie.
Tous ces gens qui vivent
Qui vivent autour de moi.
Sont-ils sur le qui-vive ?
Ont-ils un mode d'emploi ?
Moi je ne l'ai pas,
Ce foutu mode d'emploi.
Il ne m'as pas été livré.
Vivre, je ne sais pas ...
Regardons-les se marrer
Regardons les récolter
Regardons les coeullir
les fruits, les fruits de la vie.
Moi je ne sais pas
Moi je ne suis pas pour ce monde,
Je crois.
Pourquoi, mais pourquoi je suis là ?
Je n'ai rien demandé à personne
Surtout pas d'être là
J'aurais dû passer à la bassine
Une aiguille à tricoter,
C'était comme ça en ce temps là.
On me dit de coeullir ces fameux fruits :
Les fruits de la vie.
Mon Dieu, qu'ils sont amères ces fruits.
Non, non merci, je digère pas.
Et puis j'aime pas le sucre et l'amertume
Et puis j'aime pas les fruits.
On me dit : ton bonheur
Tu le décides
C'est quoi, la méthode Coué ?
Moi j'aurais pas du être là
Encore moins j'aurais voulu
De cette vie-là.
Oui, c'est moi :
Je fais toujours le mauvais choix.
Je veux plus de vos journées tranquilles,
Je veux plus de vos vies faciles.
Depuis des années que je me coltine
Le malheur d'aimer.
J'en ai assez, la coupe est pleine,
Et pourtant mon sang me dit de vivre
Mais pourquoi ? Pour encore me blesser ?
Alors, je me détruis, petit à petit.
Qui suis-je ? Rien, une paumée
J'ai pas demandé à vivre,
J'ai pas demandé d'être fragile.
je suis pas une poète,
Encore moins poète "S"
Je voudrais juste, s'il vous plait
Seigneur ou pas seigneur,
Trouver un peu de repos
Pour mon âme qui n'a rien fait.
Pour mon cœur qui se déchire,
Pour mes bienfaits, pour mes méfaits.
Seigneur, accorde moi s'il te plaît,
Une mort sans douleur vite fait.
C'est trop dur, tu sais,
Cette vie sans lendemain
Cette vie sans chemin.
Seigneur, je t'en supplie
ôte-moi la vie.
Re: Concours de prières
Babylon, tu me fais frémir ! Je lis tous les poèmes que tu écris; je les savoure et essaie de deviner ce qu' il y a derrière . Beaucoup de désespérance ! Oui, la vie est dure ! Certains sont chéris des dieux,
d' autres se débattent dans les ronces et se piquent partout , sans parfois voir une main qui se tend...Et il y a des moments où on a envie de dire: ça suffit ! J' ai connu...Parfois, je regardais le train
s' approcher... Et puis, la révolte, la résignation et un rai de lumière...
Allez, accroche-toi ! Nous sommes tous tes amis !
d' autres se débattent dans les ronces et se piquent partout , sans parfois voir une main qui se tend...Et il y a des moments où on a envie de dire: ça suffit ! J' ai connu...Parfois, je regardais le train
s' approcher... Et puis, la révolte, la résignation et un rai de lumière...
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bernard1933- Aka Tpat
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Re: Concours de prières
Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
A lui n'ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !François Villon
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
A lui n'ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !François Villon
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Concours de prières
bernard1933 a écrit:Babylon, tu me fais frémir ! Je lis tous les poèmes que tu écris; je les savoure et essaie de deviner ce qu' il y a derrière . Beaucoup de désespérance ! Oui, la vie est dure ! Certains sont chéris des dieux,
Merci de lire mes poèmes, Bernard. Oui, la désespérance. Quand ce n'est pas la désespérance, c'est juste effet de style pour entrainer ma plume. J'ai beaucoup misé sur l'écriture. Mais est-ce que l'écriture libère vraiment ? J'écrirai tant que je pourrai... J'écrirai ou je crierai. Le bonheur ce n'est pas pour moi. Mais j'éprouve du bonheur parfois : en regardant le ciel. Et j'ai des humeurs en dents de scie. Un coup haut, très haut, un coup bas : mais faut pas grand-chose pour m'abattre. Je suis tellement nulle, je suis tellement ridicule...
Re: Concours de prières
JO a écrit:Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
A lui n'ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !François Villon
J'en viens à prier, JO, j'en viens à prier qu'il vienne me chercher.
Re: Concours de prières
Cochonfucius a écrit:Merci pour ce poème.
Il est déchirant, mais sincère et d'une étrange beauté.
C'est la beauté des laids.
Re: Concours de prières
une des seules qui vaillent, par l'effort qu'elle demande , d'être aimé pour son âme et son esprit . C'est la beauté de Cyrano : le panache !Roxane pense à Cyrano, dans son cloitre . Elle a oublié le fade et beau Christian, émouvant, pourtant, aussi .
Le mieux est d'être jeune, beau, riche et intelligent, dans le désordre Les femmes aiment "les beaux laids" ( comme disait la belle Carole Lombard, épouse éprise d'HUmphrey Bogart .)
Le mieux est d'être jeune, beau, riche et intelligent, dans le désordre Les femmes aiment "les beaux laids" ( comme disait la belle Carole Lombard, épouse éprise d'HUmphrey Bogart .)
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Concours de prières
Babylon, je te découvre d' une sensibilité tragique...Formidable, peut-être, mais vraiment douloureuse...Y-a-t-il eu des poètes heureux ?
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Concours de prières
Déjà, c'est "tragique" de découvrir la poésie à 57 ans.bernard1933 a écrit:Babylon, je te découvre d' une sensibilité tragique...Formidable, peut-être, mais vraiment douloureuse...Y-a-t-il eu des poètes heureux ?
Maintenant, si je suis vraiment "poète", ben... c'est pas parce que j'ai écrit quelques textes que je suis "confirmée" -enfin, je te remercie de ma "baptiser"... "Que vous faites-vous dans la vie ?" "Je suis poète". Classe, je trouve. Mieux que "prof" avec un "petit" "p"'.
Pour ce qui et des poètes heureux... je sais pas, faudrait demander à un de nos érudit.
Re: Concours de prières
A la réflexion, je ne connais pas de poètes heureux. J'en connais un ou deux qui écrivent, ils se disent "heureux", mais sont tous deux marqués par la vie et il y en a un qui dit que l'écriture lui a évité le HP.
Pour les anciens, eh ! bien : Nerval s'est pendu, Baudelaire a eu des conduites à risque, Verlaine aussi, Rimbaud, n'en parlons même-pas, Apollinaire, tué à la guerre il me semble, Mallarmé je sais pas sauf qu'il était un peu trop obsédé par sa recherche d'absolu, Max Jacob -mort dans les camps je pense. Victor Hugo, Lamartine, Musset, (était-il poète avant tout ?) je sais pas, sauf que Hugo a fini vieux et exilé. Aragon ? Sais pas non plus, mais comme Hugo il était aussi romancier. Y en a t-il d'autres ? Aux USA : Sylvia Plath : suicidée. D'autres noms ? D'autres histoires ?
On n'imagine mal le poète tout le temps jovial. Déjà, pour avoir envie de se coltiner avec les mots, on doit être un peu barje...
Pour les anciens, eh ! bien : Nerval s'est pendu, Baudelaire a eu des conduites à risque, Verlaine aussi, Rimbaud, n'en parlons même-pas, Apollinaire, tué à la guerre il me semble, Mallarmé je sais pas sauf qu'il était un peu trop obsédé par sa recherche d'absolu, Max Jacob -mort dans les camps je pense. Victor Hugo, Lamartine, Musset, (était-il poète avant tout ?) je sais pas, sauf que Hugo a fini vieux et exilé. Aragon ? Sais pas non plus, mais comme Hugo il était aussi romancier. Y en a t-il d'autres ? Aux USA : Sylvia Plath : suicidée. D'autres noms ? D'autres histoires ?
On n'imagine mal le poète tout le temps jovial. Déjà, pour avoir envie de se coltiner avec les mots, on doit être un peu barje...
Re: Concours de prières
Tenez, un peu plus gai :
Rêvasseuse
Rêvasseuse je rêvasse
Tout au long des jours qui passent :
Le nez en l'air, en rêveuse,
De toute chose oublieuse.
J'ai les yeux toujours aux nues
Et je me perds dans les rues.
Ma maison est un bazar
Et ma tête un vrai foutoir.
Je ne fais jamais mes comptes.
Je suis pauvre et n'ai pas honte
De marcher mal habillée
Dans mes souliers élimés.
Je préfère rêvasser,
La tête en l'air paresser.
Laisser les mots me venir
Dans un souffle ou un soupir.
Je ne vois pas les infos :
La télé, c'est chiant, c'est faux.
Le monde est en désarroi
Mais c'est pas ma faute à moi.
J'ouvre un livre, je le ferme.
Il m'embête avec ses termes
J'aime pas les philosophes
Ce sont de vraies catastrophes.
Je traine dans ma maison,
Mal peignée et en chaussons.
Qu'y a t-il à l'extérieur ?
Peu de chose de valeur...
J'allume une cigarette,
La fumée monte à ma tête,
Puis sirote un peu de vin,
Me foutant des loi Evin.
Je ne suis pas un modèle
Ce sera pas éternel.
Mais je m'en fous, voyez-vous
J'ai perdu confiance en tout,
Si ce n'est de rêvasser,
Avec les mots m'amuser.
Ils sont ma consolation,
Prière et absolution.
Rêvasseuse
Rêvasseuse je rêvasse
Tout au long des jours qui passent :
Le nez en l'air, en rêveuse,
De toute chose oublieuse.
J'ai les yeux toujours aux nues
Et je me perds dans les rues.
Ma maison est un bazar
Et ma tête un vrai foutoir.
Je ne fais jamais mes comptes.
Je suis pauvre et n'ai pas honte
De marcher mal habillée
Dans mes souliers élimés.
Je préfère rêvasser,
La tête en l'air paresser.
Laisser les mots me venir
Dans un souffle ou un soupir.
Je ne vois pas les infos :
La télé, c'est chiant, c'est faux.
Le monde est en désarroi
Mais c'est pas ma faute à moi.
J'ouvre un livre, je le ferme.
Il m'embête avec ses termes
J'aime pas les philosophes
Ce sont de vraies catastrophes.
Je traine dans ma maison,
Mal peignée et en chaussons.
Qu'y a t-il à l'extérieur ?
Peu de chose de valeur...
J'allume une cigarette,
La fumée monte à ma tête,
Puis sirote un peu de vin,
Me foutant des loi Evin.
Je ne suis pas un modèle
Ce sera pas éternel.
Mais je m'en fous, voyez-vous
J'ai perdu confiance en tout,
Si ce n'est de rêvasser,
Avec les mots m'amuser.
Ils sont ma consolation,
Prière et absolution.
Re: Concours de prières
Un arbre, par dessus le toit...
ça se chante, après Verlaine
dans une obscure geole,
entre spleen et langueur molle.
La vie est là, et lui sans haine
mais moi sans toi .
ça se chante, après Verlaine
dans une obscure geole,
entre spleen et langueur molle.
La vie est là, et lui sans haine
mais moi sans toi .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Concours de prières
JO a écrit:Un arbre, par dessus le toit...
ça se chante, après Verlaine
dans une obscure geole,
entre spleen et langueur molle.
La vie est là, et lui sans haine
mais moi sans toi .
Je ne vois aucun arbre par dessus le toit,
On ne voit rien que les cieux sous mes Velux
Ma chambre possède une vraie fenêtre en bois
Très ancienne, fermant mal, mais c'est un grand luxe.
Je ne crois pas être enfermée dans une geôle,
Je peux descendre de là quand ça me convient.
Je n'ai pas de loyer à payer pour ma piaule
Juste partager ma table avec mon voisin.
Peu importent pour moi les très belles villas,
Les grand jardins fleuris joliment arborés
Je suis patiente et je trouverai celle-là
Qui voudra bien de ma douce propriété.
Je la vois très ancienne, avec des murs de pierre
Une grille rouillée qui grincerait un peu,
Des rameaux de chèvrefeuille et aussi du lierre,
Un jardin très petit, voilà ce que je veux.
Re: Concours de prières
Mon Dieu ne les écoute pas!
Ils ignores ta magnificence, aux pays des hérétiques.
Comprends leurs manque de sagesse et la marque la bête.
Ne les renvois pas aux enfers.
Soit bon et indulgent ,il finiront bien par prier!
Aux temps des supplices que tu leurs réserves,ils te jureront fidèlités.
Par un serment solennel ,ils s'agenouilleront devant ta stèle.
Et dans un dernier élan une fine prière se fera entendre.
Comme quoi,l'enfant à toujours besoin du père.
Ils ignores ta magnificence, aux pays des hérétiques.
Comprends leurs manque de sagesse et la marque la bête.
Ne les renvois pas aux enfers.
Soit bon et indulgent ,il finiront bien par prier!
Aux temps des supplices que tu leurs réserves,ils te jureront fidèlités.
Par un serment solennel ,ils s'agenouilleront devant ta stèle.
Et dans un dernier élan une fine prière se fera entendre.
Comme quoi,l'enfant à toujours besoin du père.
_pandore- EXCLUE DU FORUM
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Re: Concours de prières
Peut-être que sont les plus malheureux
Tous ceux-là qui se sentent abandonnés :
Cherchant le vrai amour qui vient de Dieu
Depuis toujours ils ont le cœur serré.
Les églises sont vides depuis longtemps ;
Ils passent devant, parfois ils y entrent :
Ce sont des pierres, de froids bâtiments.
Jamais les rayons du soleil n'y entrent.
Âmes esseulées, comme je vous plains !
Vers qui se tourner ? Quel Bon Dieu prier ?
L'amour terrestre, qui est incertain
Brise souvent les ailes déployées.
Ainsi on en vient à renier Dieu.
Pourquoi ne répond t-Il pas ? On l'appelle
A grands cris, dans nos cœurs, levant les yeux
On jure d'être toujours très fidèle.
Mais ne peut pas adresser de suppliques
A un Dieu habillé diversement ;
Est-ce que donc on devient hérétique
Si l'on n'est ni Chrétien ni Musulman ?
Et de plus il faudrait être puni
De L'avoir trop cherché, mais dans son coeur
Ainsi que le Christ lui-même l'a dit ?
Le vrai Dieu ne règne pas par la peur.
Tous ceux-là qui se sentent abandonnés :
Cherchant le vrai amour qui vient de Dieu
Depuis toujours ils ont le cœur serré.
Les églises sont vides depuis longtemps ;
Ils passent devant, parfois ils y entrent :
Ce sont des pierres, de froids bâtiments.
Jamais les rayons du soleil n'y entrent.
Âmes esseulées, comme je vous plains !
Vers qui se tourner ? Quel Bon Dieu prier ?
L'amour terrestre, qui est incertain
Brise souvent les ailes déployées.
Ainsi on en vient à renier Dieu.
Pourquoi ne répond t-Il pas ? On l'appelle
A grands cris, dans nos cœurs, levant les yeux
On jure d'être toujours très fidèle.
Mais ne peut pas adresser de suppliques
A un Dieu habillé diversement ;
Est-ce que donc on devient hérétique
Si l'on n'est ni Chrétien ni Musulman ?
Et de plus il faudrait être puni
De L'avoir trop cherché, mais dans son coeur
Ainsi que le Christ lui-même l'a dit ?
Le vrai Dieu ne règne pas par la peur.
Trinité introuvable
Victor voulait un Dieu purement paternel
Dont il aurait été l'humble progéniture
Il entendit alors la voix de la nature:
Point de paternité pour un être éternel
Victor rêve à un Christ un homme fraternel
Qui serait comme lui une humble créature
Il entendit alors cette parole dure:
Le fils du charpentier n'était pas immortel
Victor au saint esprit demande alors refuge
Esprit, prends sous ton aile un malheureux transfuge...
L'esprit dit: Je ne suis pas le bureau des pleurs
Victor donc se retrouve au fin fond des ténèbres
Au-dehors il fait sombre et son coeur est funèbre
Vainement du printemps le contemplent les fleurs
Dont il aurait été l'humble progéniture
Il entendit alors la voix de la nature:
Point de paternité pour un être éternel
Victor rêve à un Christ un homme fraternel
Qui serait comme lui une humble créature
Il entendit alors cette parole dure:
Le fils du charpentier n'était pas immortel
Victor au saint esprit demande alors refuge
Esprit, prends sous ton aile un malheureux transfuge...
L'esprit dit: Je ne suis pas le bureau des pleurs
Victor donc se retrouve au fin fond des ténèbres
Au-dehors il fait sombre et son coeur est funèbre
Vainement du printemps le contemplent les fleurs
Marie-Madeleine
C'est Marie-Madeleine, une humble pécheresse,
Qui sut apprivoiser le fils du charpentier.
Il ne l'eut pour servante et n'en fit sa moitié,
Mais marcher auprès d'elle était une allégresse.
Les apôtres bientôt la nommèrent prêtresse...
Or cette troupe-là marchait sur les sentiers
Pour parler à chacun d'amour et d'amitié,
Guérir les maladies, soulager la détresse.
Le fils du charpentier comprend qu'il doit mourir.
A Madeleine il dit d'éviter de courir
Aucun risque inutile. Elle dit : Tu ordonnes
Ton propre sacrifice et ton immolation,
Nous laissant dans la crainte et la désolation...
Du fond de mon chagrin, Seigneur, je te pardonne.
Qui sut apprivoiser le fils du charpentier.
Il ne l'eut pour servante et n'en fit sa moitié,
Mais marcher auprès d'elle était une allégresse.
Les apôtres bientôt la nommèrent prêtresse...
Or cette troupe-là marchait sur les sentiers
Pour parler à chacun d'amour et d'amitié,
Guérir les maladies, soulager la détresse.
Le fils du charpentier comprend qu'il doit mourir.
A Madeleine il dit d'éviter de courir
Aucun risque inutile. Elle dit : Tu ordonnes
Ton propre sacrifice et ton immolation,
Nous laissant dans la crainte et la désolation...
Du fond de mon chagrin, Seigneur, je te pardonne.
Noli me tangere
Le fils du charpentier revient sur cette terre,
Madeleine est émue de le revoir si beau...
Mais il est désormais lointain et solitaire,
D'ailleurs il va bientôt se changer en corbeau.
Dernière édition par Cochonfucius le Jeu 20 Mai 2010 - 11:19, édité 1 fois
Re: Concours de prières
Il dit Hoc est corvus et se change en corbeau...
https://www.forum-metaphysique.com/sociologie-problemes-de-societe-f38/faut-il-reformer-les-religions-t4329-20.htm#98255
ce qui explique le phénomène de l'Ascension.
https://www.forum-metaphysique.com/sociologie-problemes-de-societe-f38/faut-il-reformer-les-religions-t4329-20.htm#98255
ce qui explique le phénomène de l'Ascension.
Le drapeau noir
Le fils du charpentier s’est changé en corbeau
A la noirceur duquel rend hommage un drapeau.
C'est l'étendard de ceux qui le pouvoir conchient,
Et c'est le noir fanion promettant l'anarchie.
Révolte et anarchie, retenez bien ces mots,
Nos armes ne seront pacifiques rameaux :
La servile tribu ne peut être affranchie
Qu'en secouant très fort sa structure avachie.
Et vous qui espérez dans notre obéissance,
Vous n'en trouverez plus, mais de la résistance:
Vous ne garderez nulle illusion de pouvoir.
Un jour, nul ne pourra son semblable soumettre,
Un jour, nul n'aura plus ni de dieu ni de maître,
C'est ce jour attendu qu'on nomme le grand soir.
A la noirceur duquel rend hommage un drapeau.
C'est l'étendard de ceux qui le pouvoir conchient,
Et c'est le noir fanion promettant l'anarchie.
Révolte et anarchie, retenez bien ces mots,
Nos armes ne seront pacifiques rameaux :
La servile tribu ne peut être affranchie
Qu'en secouant très fort sa structure avachie.
Et vous qui espérez dans notre obéissance,
Vous n'en trouverez plus, mais de la résistance:
Vous ne garderez nulle illusion de pouvoir.
Un jour, nul ne pourra son semblable soumettre,
Un jour, nul n'aura plus ni de dieu ni de maître,
C'est ce jour attendu qu'on nomme le grand soir.
Re: Concours de prières
Bravo, Cochonfucius. Je suis heureuse de t'avoir inspiré avec le Chant du Drapeau noir (qui ne flotte pas sur la marmite !).
J'espère que tu va aussi publier ce poème sur notre blog.
L'image du crucifié se changeant en corbeau, récurrente chez toi, dénonce de façon implicite à quoi servent toutes les religions. Je dis bien TOUTES ! la seule religion acceptable étant le contact ineffable d'un individu libre avec l'absolu, "et pas de commission" !
J'espère que tu va aussi publier ce poème sur notre blog.
L'image du crucifié se changeant en corbeau, récurrente chez toi, dénonce de façon implicite à quoi servent toutes les religions. Je dis bien TOUTES ! la seule religion acceptable étant le contact ineffable d'un individu libre avec l'absolu, "et pas de commission" !
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