Hadithul-ifk - La rumeur enfle à Médine
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Hadithul-ifk - La rumeur enfle à Médine
La rumeur enfle à Médine
Par Mumin Salih
le 21/09/09 •
Hadithul-ifk, qui signifie «les discours mensongers», est le nom donné aux rumeurs qui circulèrent dans la ville de Médine au retour de l'Armée des musulmans qui venait de vaincre la tribu de Bani Al Mustalk. L'armée des musulmans avait remporté une victoire facile sur cette tribu juive et revenait chargée d’esclaves et autres butins de guerre. Pourtant un incident de dernière minute transforma ce qui aurait dû être un grand jour en l'un des moments les plus embarrassants de la vie de Mahomet. Quoi de plus humiliant pour un mari qui rentre chez lui que de découvrir que sa femme est dehors avec un autre homme? Vous pouvez imaginer ce que Mahomet ressentit quand il vit, avec les autres habitants de Médine, son épouse favorite rentrer en ville accompagnée d’un beau jeune homme !
Quoi qu’il ce soit passé ce jour-là entre Aicha et Safwan, cela démoralisa Mahomet, écorna (si j’ose dire !) son prestige et plongea la communauté islamique dans la division. En effet, de nos jours encore, les musulmans continuent à se déchirer sur ce qui s'est passé entre Aicha et Safwan. Certains des plus sanglants conflits inter-musulmans, ayant causé la perte de dizaines de milliers de vies, remontent à cette journée tristement célèbre ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Cet article décrit d'un point de vue non islamique ce piquant incident qui est bien documenté dans tous les livres de Sira les plus réputés. Cet article tentera aussi d'expliquer le retard apparemment inexplicable des «révélations» au moment ou leur besoin se faisait le plus sentir.
Les faits
Mahomet avait l’habitude d’emmener l’une de ses femmes avec lui chaque fois qu'il lançait un «Ghazwa », ou raid, c’était sa conception d’un « pique-nique ». Mohammed aimait tellement ces ghazwas qu'il en lançait plusieurs par an. Dans la sixième année de l'hégire, Mahomet pris Aicha pour l'accompagner lors de sa campagne contre la tribu juive de Banu Al Mustalak. La campagne fut un succès exemplaire, la plupart des hommes de la tribu furent massacrés et leurs épouses et leurs enfants emmenés comme esclaves. Parmi les captives figurait Juwayreya, la belle épouse du chef de la tribu. Les sources historiques islamiques mettent l’accent sur la classe et la splendeur de Juwyreya et prétendent qu'elle était l'une des plus belles femmes de l’Arabie. Non seulement Elle était séduisante mais c’était aussi une femme éloquente qui avait reçu l’éducation d’une princesse. Aicha admit ouvertement qu'elle détesta Juwayreya au premier regard à cause de sa distinction. Aicha a également avoué sa jalousie envers cette prisonnière parce que, connaissant son mari, elle était sûre qu'il serait captivé par sa beauté exceptionnelle. Aicha n’aurait d’ailleurs pas pu tomber plus juste ; Juwayreya fut immédiatement promue par Mahomet du statut d'esclave à celui d’épouse.
Selon Aicha, pendant que l'armée faisait une halte sur le chemin du retour à Médine, elle avait ressenti le besoin s’éloigner du camp pour répondre à l'appel de la nature. Elle ne serait pas revenue tout de suite au bivouac parce qu'elle avait cherché un collier qui s’était détaché pendant qu'elle faisait son affaire. Lorsque Aicha rentra enfin au camp, elle constata que l'armée avait déjà quitté le site, elle attendit donc sur place avec l'espoir que dès que Mahomet constaterait sa disparition il reviendrait pour la sauver. Il s'avéra que non seulement Mahomet ne vola pas à son secours mais qu’il ne remarqua même pas son absence tant qu’il ne fut pas arrivé à Médine.
Par contre, Aicha fut rapidement repérée par Safwan Ibn Al Muattal, qui la rejoignit et lui offrit de monter son chameau. Safwan était l'un des muhajirouns, ou compagnons de Mahomet qui avaient émigré avec lui de La Mecque, et il voyageait seul sur les traces de l’armée. Safwan et Aicha rentrèrent donc ensembles à Médine où Mahomet et ses compagnons attendaient (1,2).
Selon Ibn Hisham, c’est la version donnée par Aicha. Cela implique qu’elle passa dans ces « toilettes du désert » plus de temps qu'il n’en fallut à toute l'armée pour démonter et lever le camp et avoir complètement disparu de l’horizon. Cela implique également qu'elle n’entendit ni ne perçut le remue-ménage d'une armée de sept cents d'hommes, avec des femmes, des chevaux, des chameaux, des captifs et des esclaves. L'histoire implique aussi que la disparition d’Aicha ne fut remarquée par personne y compris Mahomet. La jeune et capricieuse Aicha n'était pas habituée à être à ce point négligée par son mari qui était sans doute trop occupé avec Juwayreya.
Le spectacle de Aicha et Safwan revenant à Médine était prodigieusement insolite compte tenu de la situation et de la culture dominante. Cet événement déclencha une tempête de commérages bien que le couple ait affirmé que leurs relations avaient été en tout bien, tout honneur. Ibn Abi Saloul, le chef de la tribu Al Khazraj, était l'un des rares Arabes de Médine qui s'opposaient à Mahomet et regrettaient sa présence dans la ville. Incrédule Ibn Abi Saloul vit Aicha revenir en ville avec un étranger et exprima ouvertement ses doutes : le couple ne pouvait pas avoir passé autant de temps ensemble sans s’être livré à des activités sexuelles. Les vilaines pensées d’Ibn Abi Saloul étaient en réalité en phase avec les propres enseignements de Mahomet qui a déclaré dans un hadith authentique que «Aucun homme ne se retrouve seul avec une femme (étrangère) sans que la troisième personne avec eux ne soit Satan ". Ibn Abi Saloul disait tout haut ce que beaucoup de gens murmuraient tout bas.
La tension entre les Ansars et les muhajirouns
Ce scandale n’aurait pas pu tomber à pire moment car la relation entre les muhajirouns (Mahomet et ses compagnons mecquois) et les Ansars (habitants de Yathrib) traversait une passe difficile. Selon Ibn Hisham, après la fin de la campagne Al Mustalak, un conflit avait éclaté entre un musulman de Yathrib et l'un des sbires d'Omar (un muhajiroun). La dispute entre ces deux hommes s’était rapidement étendue à un grand nombre de musulmans des deux bords. Ibn Abi Saloul s’indigna quand il fut mis au courant de l'affrontement et menaça de reconsidérer la présence des muhajirouns dans sa ville.
Naturellement, les habitants de Médine s’attendaient à ce que le cas d’Aicha soit promptement tranché car ils croyaient que Mahomet avait un contact direct avec «l’omniscient» Allah. Quelques révélations urgentes paraissaient s’imposer mais n'arrivaient pas. Cette absence de révélations fut interprétée comme un signe de la culpabilité d’Aicha et alimenta les soupçons sur sa fidélité. Même des musulmans de haut-rang comme Ali, le futur troisième calife, et Hassan Ibn Thabit, le poète de Mahomet, prirent une part active dans la propagation des commérages à Médine. Mahomet lui-même devait avoir eu des soupçons notamment parce que pendant près d'un mois il négligea Aicha qui, malade, était retournée chez ses parents. Le silence de Mahomet et sa piètre gestion de la situation n'arrangeaient rien, il paraissait confus et indécis face à cette question plus que sensible.
Au bout de près d’un mois d’humiliation, le silence divin fut rompu et Gabriel descendit avec la nouvelle qu’Aicha était innocente et que c’étaient ceux qui pensaient autrement qui étaient coupables :
C.24: 11. Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d'entre vous. Ne pensez pas que c'est un mal pour vous, mais plutôt, c'est un bien pour vous. A chacun d'eux ce qu'il s'est acquis comme pêché. Celui d'entre eux qui s'est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment.
Le verset condamnait ceux qui avaient interprété le silence divin comme un signe de la culpabilité d’Aicha et les décrivait comme des menteurs et des pécheurs. Allah visait Ibn Abi Saloul, mais il ne pouvait pas le dire ouvertement de peur de mécontenter les Khazraj ! En révélant ce verset, Mahomet contredisait involontairement ses propres enseignements. C'est tout de même lui qui affirmait dans un hadith authentique que «Aucun homme ne se retrouve seul avec une femme (étrangère) sans que la troisième personne avec eux ne soit Satan. Ces gens qui doutaient de l'innocence d’Aicha appliquaient les propres enseignements de Mahomet. Ils s'attendaient à ce qu’un verset descende tout de suite pour l’innocenter, mais ledit verset ne venant pas ils avaient interprété cela en sa défaveur. Comment auraient-ils pu se douter qu’Allah avait l’intention d’attendre un mois pour révéler le verset ?
Comme d'habitude, les musulmans appliquent la logique et les principes civilisés seulement quand ils en sont les bénéficiaires, ce qui explique leur attitude inhabituellement prudente vis-à-vis de cet incident. Il semblerait que dans ce cas particulier les musulmans croient soudainement au principe civilisé que les gens sont innocents jusqu'à preuve du contraire, ce qui contredit les propres enseignements de Mahomet. Mahomet enseignait à ses adeptes que Satan s’arrange pour que les hommes et les femmes aient des relations sexuelles dès qu’ils se retrouvent seuls. Les adeptes de Mahomet appliquent avec une cruauté effrayante ses enseignements dans tous les pays gouvernés par la charia, comme l'Arabie saoudite par exemple. L'Arabie saoudite est renommée pour d’innombrable récits sur les conséquences terribles d'incidents impliquant des femmes voyageant seules ou avec des «non-mahram» (hommes qui ne sont pas de proches parents). Dans son livre 'Karen en Arabie saoudite », Sami Al Rabbaa donne quelques terrifiants témoignages de ces pratiques barbares (3).
Pourquoi un mois ?
Mahomet avait l’habitude des moments difficiles, c’était un prophète expérimenté qui maîtrisait l’art de se sortir du pétrin par la révélation d’un verset approprié. Toutefois, il semble être resté totalement impuissant face à ces rumeurs, le mieux qu'il pouvait faire était d'attendre. Le cauchemar de Mahomet qu’Aicha puisse montrer des signes de grossesse parce que non seulement cela l’accuserait, elle, mais cela le discréditerait, lui, si ces signes survenaient après la «révélation» du verset requis. Une Aicha enceinte signifierait une épouse infidèle puisque que Mahomet n'avait plus couché avec elle depuis son mariage avec Juwayreya. Après son retour à Yathrib, Aicha était tombée malade et était retournée vivre avec ses parents pour qu’ils s'occupent d'elle, Mahomet lui adressa à peine la parole au cours de ce mois. En outre, il n'échappe à personne que jamais Aicha n’est tombée enceinte de Mahomet, même après plusieurs années de mariage, donc, une grossesse à ce moment délicat aurait été hautement suspecte.
La fidélité d’Aicha, un point évidemment du plus haut intérêt pour Mahomet, était une question qu'il aurait pu gérer si c’était resté une affaire privée. Toutefois, la situation était devenue trop complexe car toute la cité était au courant. Pourtant, pour lui tout cet embarras était négligeable comparé à ce qui aurait pu arriver s’il avait révélé un verset qui se serait trop vite révélé être faux.
Au grand soulagement de Mahomet, Aicha eut enfin ses règles et sa crainte d’une grossesse disparut en même temps que la perspective que l'épouse préférée de Mahomet soit officiellement dénoncée et discréditée. Mohammed était enfin soulagé de ce lourd fardeau et le verset tant attendu fut immédiatement révélé.
Aicha cocufia-t-elle Mahomet ?
Ce n'est un secret pour personne que Mahomet préférait Aicha à toutes ses autres femmes, y compris Juwayreya, sa nouvelle perle. Mahomet considérait probablement Juwayreya comme un bon divertissement quand il avait besoin de ce genre de plaisir, mais Aicha était son véritable amour. Les autres épouses de Mahomet étaient conscientes de sa préférence pour Aicha. Quand Mahomet décida de divorcer de Sawda parce qu'elle devenait trop vielle, Sawda le supplia de la garder et proposa de céder sa part des nuits de Mahomet à Aicha. Cette suggestion fonctionna bien et Mahomet garda Sawda sans avoir à coucher avec elle.
Aicha était intelligente, sûre d’elle et très attentive à tout ce qui pouvait menacer sa position. Elle n'hésita pas à monter une machination pour provoquer la répudiation d'une nouvelle beauté que Mahomet était sur le point d'ajouter à son harem. Trompée par les perfides conseils d’Aicha, la nouvelle murmura quelque chose comme «Je m’abrite de vous auprès d'Allah» lors des préliminaires de sa nuit de noces. Résultat, Mahomet, vexé, répudia immédiatement la naïve alors qu’Aicha en sortit blanche comme neige.
Quand Mahomet apporta son fils à Aicha pour le lui présenter, son commentaire fut que «le bébé ne ressemble pas à Mohammed», sous-entendant que Marie avait pu avoir son bébé d'un autre homme. En une autre occasion, Aicha fit observer que le Coran approuvait toujours les désirs de Mahomet, elle dit à Mahomet: «Je vois que Dieu est prompt à répondre à tes désirs.» A part Aicha, personne ne pouvait se permettre de faire de telles remarques sans craindre de représailles.
Nous ne saurons jamais avec certitude ce qui s'est réellement passé entre Aicha et Safwan. Etait-ce par hasard que Safwan que voyageait seul à l’arrière de l'armée ou était-ce prévu ? Certains chercheurs font l’hypothèse que Safwan suivait leur piste dans l’espoir de ramasser des objets de valeur perdus par l'armée mais il n'y a aucune preuve historique à l’appui de cette théorie. Etait-il possible que l'épouse du plus parfait des hommes envisage d’avoir une liaison ? La réponse est oui, Aicha avait de nombreuses raisons d'envisager une liaison.
Aicha était une adolescente gâtée bien consciente de l'obsession que Mahomet avait pour elle. Elle aimait ses privilèges d’épouse favorite de Mahomet et veillait jalousement sur sa prééminence. Pendant la campagne d'Al Mustalak, Aicha devait fulminer que Mahomet la délaisse au profit de Juwayreya, une femme, elle l’a ouvertement reconnu, qu’elle détestait. De par ses antécédents, Aicha était certainement du genre de femme qui rend coup pour coup.
Il est également naturel de supposer qu’Aicha, comme toutes les autres épouses de Mahomet, était sexuellement frustrée ; elles étaient tout simplement trop nombreuses pour un seul vieillard. L’affirmation islamique que la puissance sexuelle de Mahomet (4) égalait celle de quarante hommes est bien sûr une vantardise islamique dénuée de sens pour les non musulmans. L’apparente concupiscence de Mahomet n’implique pas nécessairement une virilité au-dessus de la moyenne, cela pourrait être lié à un dysfonctionnement sexuel. Quant à Aicha, c’était une jeune fille qui ouvrait à peine les yeux à la vie quand elle se retrouva abusée par un homme plus vieux que son père. Elle n'avait aucune expérience et ne savait pas à quoi ressemblait une relation sexuelle normale. Aicha était condamnée à n’avoir que cette relation anormale avec ce vieux qui lui interdisait de se remarier après sa mort. Les ordres(divins) de Mahomet à ses partisans leur interdisant de se marier avec ses veuves pourraient indiquer qu'il voulait cacher quelque chose au sujet de sa sexualité. En ne se remariant pas après sa mort, ses épouses ne divulgueraient aucun de ses secrets sexuels.
Mahomet demanda à ses partisans d'apprendre la moitié de leur religion auprès d’Aicha. Effectivement, Aicha rapporta plus de hadiths que l’ensemble des autres épouses. La plupart de ces hadith rapportés par Aicha décrivent les relations intimes entre un homme et sa femme, le genre de choses auxquelles nous collerions l’étiquette «pour adultes». Anticipant toute critique relative à ce constat plutôt embarrassant, on enseigne aux musulmans que la timidité n’est pas de mise en religion (la haya fid din) . Selon Mahomet, ces hadiths embarrassant représentent la moitié de la religion!
L’un de ces hadiths rapportés par Aicha décrit « l'étiquette » de Mahomet pour caresser une femme en période de menstruation et salue sa capacité à contrôler son éjaculation. À la fin du hadith, Aicha ajoute « et qui d’entre vous peut se contrôler mieux que le Messager d'Allah, paix soit sur lui" (5)
Qu’en savait-elle? Etait-elle en train de le comparer à Safwan ?
Références:
1) Ibn Sa'ad, Al Tabakat Al Kubra, vol.8 (Arabe)
2) Ibn Hisham, Sira nabaweyya al (arabe)
3) Le Dr Sami Alrabaa, Karen in Saudi Arabia
4) Sahih al Boukhari, chapitre des ablutions, rapporté par Anas. (Arabe)
5) Al Lulu wa Al Marjan FIMA ittaffaqa âlihi Shaikhan al: Muslim et Bukhari, Hadith No.168; 173 (arabe)
Par Mumin Salih
le 21/09/09 •
Hadithul-ifk, qui signifie «les discours mensongers», est le nom donné aux rumeurs qui circulèrent dans la ville de Médine au retour de l'Armée des musulmans qui venait de vaincre la tribu de Bani Al Mustalk. L'armée des musulmans avait remporté une victoire facile sur cette tribu juive et revenait chargée d’esclaves et autres butins de guerre. Pourtant un incident de dernière minute transforma ce qui aurait dû être un grand jour en l'un des moments les plus embarrassants de la vie de Mahomet. Quoi de plus humiliant pour un mari qui rentre chez lui que de découvrir que sa femme est dehors avec un autre homme? Vous pouvez imaginer ce que Mahomet ressentit quand il vit, avec les autres habitants de Médine, son épouse favorite rentrer en ville accompagnée d’un beau jeune homme !
Quoi qu’il ce soit passé ce jour-là entre Aicha et Safwan, cela démoralisa Mahomet, écorna (si j’ose dire !) son prestige et plongea la communauté islamique dans la division. En effet, de nos jours encore, les musulmans continuent à se déchirer sur ce qui s'est passé entre Aicha et Safwan. Certains des plus sanglants conflits inter-musulmans, ayant causé la perte de dizaines de milliers de vies, remontent à cette journée tristement célèbre ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Cet article décrit d'un point de vue non islamique ce piquant incident qui est bien documenté dans tous les livres de Sira les plus réputés. Cet article tentera aussi d'expliquer le retard apparemment inexplicable des «révélations» au moment ou leur besoin se faisait le plus sentir.
Les faits
Mahomet avait l’habitude d’emmener l’une de ses femmes avec lui chaque fois qu'il lançait un «Ghazwa », ou raid, c’était sa conception d’un « pique-nique ». Mohammed aimait tellement ces ghazwas qu'il en lançait plusieurs par an. Dans la sixième année de l'hégire, Mahomet pris Aicha pour l'accompagner lors de sa campagne contre la tribu juive de Banu Al Mustalak. La campagne fut un succès exemplaire, la plupart des hommes de la tribu furent massacrés et leurs épouses et leurs enfants emmenés comme esclaves. Parmi les captives figurait Juwayreya, la belle épouse du chef de la tribu. Les sources historiques islamiques mettent l’accent sur la classe et la splendeur de Juwyreya et prétendent qu'elle était l'une des plus belles femmes de l’Arabie. Non seulement Elle était séduisante mais c’était aussi une femme éloquente qui avait reçu l’éducation d’une princesse. Aicha admit ouvertement qu'elle détesta Juwayreya au premier regard à cause de sa distinction. Aicha a également avoué sa jalousie envers cette prisonnière parce que, connaissant son mari, elle était sûre qu'il serait captivé par sa beauté exceptionnelle. Aicha n’aurait d’ailleurs pas pu tomber plus juste ; Juwayreya fut immédiatement promue par Mahomet du statut d'esclave à celui d’épouse.
Selon Aicha, pendant que l'armée faisait une halte sur le chemin du retour à Médine, elle avait ressenti le besoin s’éloigner du camp pour répondre à l'appel de la nature. Elle ne serait pas revenue tout de suite au bivouac parce qu'elle avait cherché un collier qui s’était détaché pendant qu'elle faisait son affaire. Lorsque Aicha rentra enfin au camp, elle constata que l'armée avait déjà quitté le site, elle attendit donc sur place avec l'espoir que dès que Mahomet constaterait sa disparition il reviendrait pour la sauver. Il s'avéra que non seulement Mahomet ne vola pas à son secours mais qu’il ne remarqua même pas son absence tant qu’il ne fut pas arrivé à Médine.
Par contre, Aicha fut rapidement repérée par Safwan Ibn Al Muattal, qui la rejoignit et lui offrit de monter son chameau. Safwan était l'un des muhajirouns, ou compagnons de Mahomet qui avaient émigré avec lui de La Mecque, et il voyageait seul sur les traces de l’armée. Safwan et Aicha rentrèrent donc ensembles à Médine où Mahomet et ses compagnons attendaient (1,2).
Selon Ibn Hisham, c’est la version donnée par Aicha. Cela implique qu’elle passa dans ces « toilettes du désert » plus de temps qu'il n’en fallut à toute l'armée pour démonter et lever le camp et avoir complètement disparu de l’horizon. Cela implique également qu'elle n’entendit ni ne perçut le remue-ménage d'une armée de sept cents d'hommes, avec des femmes, des chevaux, des chameaux, des captifs et des esclaves. L'histoire implique aussi que la disparition d’Aicha ne fut remarquée par personne y compris Mahomet. La jeune et capricieuse Aicha n'était pas habituée à être à ce point négligée par son mari qui était sans doute trop occupé avec Juwayreya.
Le spectacle de Aicha et Safwan revenant à Médine était prodigieusement insolite compte tenu de la situation et de la culture dominante. Cet événement déclencha une tempête de commérages bien que le couple ait affirmé que leurs relations avaient été en tout bien, tout honneur. Ibn Abi Saloul, le chef de la tribu Al Khazraj, était l'un des rares Arabes de Médine qui s'opposaient à Mahomet et regrettaient sa présence dans la ville. Incrédule Ibn Abi Saloul vit Aicha revenir en ville avec un étranger et exprima ouvertement ses doutes : le couple ne pouvait pas avoir passé autant de temps ensemble sans s’être livré à des activités sexuelles. Les vilaines pensées d’Ibn Abi Saloul étaient en réalité en phase avec les propres enseignements de Mahomet qui a déclaré dans un hadith authentique que «Aucun homme ne se retrouve seul avec une femme (étrangère) sans que la troisième personne avec eux ne soit Satan ". Ibn Abi Saloul disait tout haut ce que beaucoup de gens murmuraient tout bas.
La tension entre les Ansars et les muhajirouns
Ce scandale n’aurait pas pu tomber à pire moment car la relation entre les muhajirouns (Mahomet et ses compagnons mecquois) et les Ansars (habitants de Yathrib) traversait une passe difficile. Selon Ibn Hisham, après la fin de la campagne Al Mustalak, un conflit avait éclaté entre un musulman de Yathrib et l'un des sbires d'Omar (un muhajiroun). La dispute entre ces deux hommes s’était rapidement étendue à un grand nombre de musulmans des deux bords. Ibn Abi Saloul s’indigna quand il fut mis au courant de l'affrontement et menaça de reconsidérer la présence des muhajirouns dans sa ville.
Naturellement, les habitants de Médine s’attendaient à ce que le cas d’Aicha soit promptement tranché car ils croyaient que Mahomet avait un contact direct avec «l’omniscient» Allah. Quelques révélations urgentes paraissaient s’imposer mais n'arrivaient pas. Cette absence de révélations fut interprétée comme un signe de la culpabilité d’Aicha et alimenta les soupçons sur sa fidélité. Même des musulmans de haut-rang comme Ali, le futur troisième calife, et Hassan Ibn Thabit, le poète de Mahomet, prirent une part active dans la propagation des commérages à Médine. Mahomet lui-même devait avoir eu des soupçons notamment parce que pendant près d'un mois il négligea Aicha qui, malade, était retournée chez ses parents. Le silence de Mahomet et sa piètre gestion de la situation n'arrangeaient rien, il paraissait confus et indécis face à cette question plus que sensible.
Au bout de près d’un mois d’humiliation, le silence divin fut rompu et Gabriel descendit avec la nouvelle qu’Aicha était innocente et que c’étaient ceux qui pensaient autrement qui étaient coupables :
C.24: 11. Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d'entre vous. Ne pensez pas que c'est un mal pour vous, mais plutôt, c'est un bien pour vous. A chacun d'eux ce qu'il s'est acquis comme pêché. Celui d'entre eux qui s'est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment.
Le verset condamnait ceux qui avaient interprété le silence divin comme un signe de la culpabilité d’Aicha et les décrivait comme des menteurs et des pécheurs. Allah visait Ibn Abi Saloul, mais il ne pouvait pas le dire ouvertement de peur de mécontenter les Khazraj ! En révélant ce verset, Mahomet contredisait involontairement ses propres enseignements. C'est tout de même lui qui affirmait dans un hadith authentique que «Aucun homme ne se retrouve seul avec une femme (étrangère) sans que la troisième personne avec eux ne soit Satan. Ces gens qui doutaient de l'innocence d’Aicha appliquaient les propres enseignements de Mahomet. Ils s'attendaient à ce qu’un verset descende tout de suite pour l’innocenter, mais ledit verset ne venant pas ils avaient interprété cela en sa défaveur. Comment auraient-ils pu se douter qu’Allah avait l’intention d’attendre un mois pour révéler le verset ?
Comme d'habitude, les musulmans appliquent la logique et les principes civilisés seulement quand ils en sont les bénéficiaires, ce qui explique leur attitude inhabituellement prudente vis-à-vis de cet incident. Il semblerait que dans ce cas particulier les musulmans croient soudainement au principe civilisé que les gens sont innocents jusqu'à preuve du contraire, ce qui contredit les propres enseignements de Mahomet. Mahomet enseignait à ses adeptes que Satan s’arrange pour que les hommes et les femmes aient des relations sexuelles dès qu’ils se retrouvent seuls. Les adeptes de Mahomet appliquent avec une cruauté effrayante ses enseignements dans tous les pays gouvernés par la charia, comme l'Arabie saoudite par exemple. L'Arabie saoudite est renommée pour d’innombrable récits sur les conséquences terribles d'incidents impliquant des femmes voyageant seules ou avec des «non-mahram» (hommes qui ne sont pas de proches parents). Dans son livre 'Karen en Arabie saoudite », Sami Al Rabbaa donne quelques terrifiants témoignages de ces pratiques barbares (3).
Pourquoi un mois ?
Mahomet avait l’habitude des moments difficiles, c’était un prophète expérimenté qui maîtrisait l’art de se sortir du pétrin par la révélation d’un verset approprié. Toutefois, il semble être resté totalement impuissant face à ces rumeurs, le mieux qu'il pouvait faire était d'attendre. Le cauchemar de Mahomet qu’Aicha puisse montrer des signes de grossesse parce que non seulement cela l’accuserait, elle, mais cela le discréditerait, lui, si ces signes survenaient après la «révélation» du verset requis. Une Aicha enceinte signifierait une épouse infidèle puisque que Mahomet n'avait plus couché avec elle depuis son mariage avec Juwayreya. Après son retour à Yathrib, Aicha était tombée malade et était retournée vivre avec ses parents pour qu’ils s'occupent d'elle, Mahomet lui adressa à peine la parole au cours de ce mois. En outre, il n'échappe à personne que jamais Aicha n’est tombée enceinte de Mahomet, même après plusieurs années de mariage, donc, une grossesse à ce moment délicat aurait été hautement suspecte.
La fidélité d’Aicha, un point évidemment du plus haut intérêt pour Mahomet, était une question qu'il aurait pu gérer si c’était resté une affaire privée. Toutefois, la situation était devenue trop complexe car toute la cité était au courant. Pourtant, pour lui tout cet embarras était négligeable comparé à ce qui aurait pu arriver s’il avait révélé un verset qui se serait trop vite révélé être faux.
Au grand soulagement de Mahomet, Aicha eut enfin ses règles et sa crainte d’une grossesse disparut en même temps que la perspective que l'épouse préférée de Mahomet soit officiellement dénoncée et discréditée. Mohammed était enfin soulagé de ce lourd fardeau et le verset tant attendu fut immédiatement révélé.
Aicha cocufia-t-elle Mahomet ?
Ce n'est un secret pour personne que Mahomet préférait Aicha à toutes ses autres femmes, y compris Juwayreya, sa nouvelle perle. Mahomet considérait probablement Juwayreya comme un bon divertissement quand il avait besoin de ce genre de plaisir, mais Aicha était son véritable amour. Les autres épouses de Mahomet étaient conscientes de sa préférence pour Aicha. Quand Mahomet décida de divorcer de Sawda parce qu'elle devenait trop vielle, Sawda le supplia de la garder et proposa de céder sa part des nuits de Mahomet à Aicha. Cette suggestion fonctionna bien et Mahomet garda Sawda sans avoir à coucher avec elle.
Aicha était intelligente, sûre d’elle et très attentive à tout ce qui pouvait menacer sa position. Elle n'hésita pas à monter une machination pour provoquer la répudiation d'une nouvelle beauté que Mahomet était sur le point d'ajouter à son harem. Trompée par les perfides conseils d’Aicha, la nouvelle murmura quelque chose comme «Je m’abrite de vous auprès d'Allah» lors des préliminaires de sa nuit de noces. Résultat, Mahomet, vexé, répudia immédiatement la naïve alors qu’Aicha en sortit blanche comme neige.
Quand Mahomet apporta son fils à Aicha pour le lui présenter, son commentaire fut que «le bébé ne ressemble pas à Mohammed», sous-entendant que Marie avait pu avoir son bébé d'un autre homme. En une autre occasion, Aicha fit observer que le Coran approuvait toujours les désirs de Mahomet, elle dit à Mahomet: «Je vois que Dieu est prompt à répondre à tes désirs.» A part Aicha, personne ne pouvait se permettre de faire de telles remarques sans craindre de représailles.
Nous ne saurons jamais avec certitude ce qui s'est réellement passé entre Aicha et Safwan. Etait-ce par hasard que Safwan que voyageait seul à l’arrière de l'armée ou était-ce prévu ? Certains chercheurs font l’hypothèse que Safwan suivait leur piste dans l’espoir de ramasser des objets de valeur perdus par l'armée mais il n'y a aucune preuve historique à l’appui de cette théorie. Etait-il possible que l'épouse du plus parfait des hommes envisage d’avoir une liaison ? La réponse est oui, Aicha avait de nombreuses raisons d'envisager une liaison.
Aicha était une adolescente gâtée bien consciente de l'obsession que Mahomet avait pour elle. Elle aimait ses privilèges d’épouse favorite de Mahomet et veillait jalousement sur sa prééminence. Pendant la campagne d'Al Mustalak, Aicha devait fulminer que Mahomet la délaisse au profit de Juwayreya, une femme, elle l’a ouvertement reconnu, qu’elle détestait. De par ses antécédents, Aicha était certainement du genre de femme qui rend coup pour coup.
Il est également naturel de supposer qu’Aicha, comme toutes les autres épouses de Mahomet, était sexuellement frustrée ; elles étaient tout simplement trop nombreuses pour un seul vieillard. L’affirmation islamique que la puissance sexuelle de Mahomet (4) égalait celle de quarante hommes est bien sûr une vantardise islamique dénuée de sens pour les non musulmans. L’apparente concupiscence de Mahomet n’implique pas nécessairement une virilité au-dessus de la moyenne, cela pourrait être lié à un dysfonctionnement sexuel. Quant à Aicha, c’était une jeune fille qui ouvrait à peine les yeux à la vie quand elle se retrouva abusée par un homme plus vieux que son père. Elle n'avait aucune expérience et ne savait pas à quoi ressemblait une relation sexuelle normale. Aicha était condamnée à n’avoir que cette relation anormale avec ce vieux qui lui interdisait de se remarier après sa mort. Les ordres(divins) de Mahomet à ses partisans leur interdisant de se marier avec ses veuves pourraient indiquer qu'il voulait cacher quelque chose au sujet de sa sexualité. En ne se remariant pas après sa mort, ses épouses ne divulgueraient aucun de ses secrets sexuels.
Mahomet demanda à ses partisans d'apprendre la moitié de leur religion auprès d’Aicha. Effectivement, Aicha rapporta plus de hadiths que l’ensemble des autres épouses. La plupart de ces hadith rapportés par Aicha décrivent les relations intimes entre un homme et sa femme, le genre de choses auxquelles nous collerions l’étiquette «pour adultes». Anticipant toute critique relative à ce constat plutôt embarrassant, on enseigne aux musulmans que la timidité n’est pas de mise en religion (la haya fid din) . Selon Mahomet, ces hadiths embarrassant représentent la moitié de la religion!
L’un de ces hadiths rapportés par Aicha décrit « l'étiquette » de Mahomet pour caresser une femme en période de menstruation et salue sa capacité à contrôler son éjaculation. À la fin du hadith, Aicha ajoute « et qui d’entre vous peut se contrôler mieux que le Messager d'Allah, paix soit sur lui" (5)
Qu’en savait-elle? Etait-elle en train de le comparer à Safwan ?
Références:
1) Ibn Sa'ad, Al Tabakat Al Kubra, vol.8 (Arabe)
2) Ibn Hisham, Sira nabaweyya al (arabe)
3) Le Dr Sami Alrabaa, Karen in Saudi Arabia
4) Sahih al Boukhari, chapitre des ablutions, rapporté par Anas. (Arabe)
5) Al Lulu wa Al Marjan FIMA ittaffaqa âlihi Shaikhan al: Muslim et Bukhari, Hadith No.168; 173 (arabe)
caius- Affranchi des Paradoxes
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Re: Hadithul-ifk - La rumeur enfle à Médine
Heu, il y a quelque chose qui ne va pas, là : certaines des épouses de Mohammed, avaient déjà été épouses de quelqu'un d'autre (Zaïnab, Safiya, etc.). Elles étaient déjà à même de comparer.caius a écrit:En ne se remariant pas après sa mort, ses épouses ne divulgueraient aucun de ses secrets sexuels.
D'ailleurs est-il bien nécessaire d'autant chercher dans les recoins quand il y a tant de trucs énormes ?
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Hadithul-ifk - La rumeur enfle à Médine
C'est vrai, il y a des trucs énormes pas besoins d'aller chercher plus loin
Mais le texte est quand même bien cherché, surtout en ce qui concerne l'attentisme de Mahomet a innocenter Aisha, la peur de voir Aisha enceinte n'est pas a écarter. Un retour des règles, lui permettait d'avoir la certitude que le verset qui l'innocente tombe a pic
Quand on sait que mahomet disait souvent que Gabriel venait le renseigné sur ce qui se trame autour de lui, on se demande pourquoi dans cette affaire il est resté muet
Mais le texte est quand même bien cherché, surtout en ce qui concerne l'attentisme de Mahomet a innocenter Aisha, la peur de voir Aisha enceinte n'est pas a écarter. Un retour des règles, lui permettait d'avoir la certitude que le verset qui l'innocente tombe a pic
Quand on sait que mahomet disait souvent que Gabriel venait le renseigné sur ce qui se trame autour de lui, on se demande pourquoi dans cette affaire il est resté muet
YOD- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Hadithul-ifk - La rumeur enfle à Médine
C'est vrai que le délai d'un mois pour innocenter, s'il est bien établi, est très étrange. Il n'a pas fallu un mois pour signaler les intentions malveillantes supposées des Nadirs et des Qoraïzha...YOD a écrit:Mais le texte est quand même bien cherché, surtout en ce qui concerne l'attentisme de Mahomet a innocenter Aisha, la peur de voir Aisha enceinte n'est pas a écarter. Un retour des règles, lui permettait d'avoir la certitude que le verset qui l'innocente tombe a pic.
Après, cette histoire dite "du collier" a eu des conséquences en chaîne assez énormes : le passage qui punit de 80 coups de fouet les dénonciations insuffisamment prouvées d'adultère, mais aussi, semble-t-il, le ressentiment d'Aïcha contre 'Ali, qui a fortement contribué à la première révolte contre ce dernier, laquelle a conduit à la cassure de l'unité islamique...
à+
Dernière édition par Spin le Ven 2 Oct 2009 - 18:00, édité 1 fois
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Hadithul-ifk - La rumeur enfle à Médine
Ca ressemble vraiment aux contes des Mille et Une Nuits ! Ca me paraît aussi vrai que l' archange Gabriel ! Une armée qui plie bagage puis la
p'tiote qui ne s' en aperçoit pas ... Elle était vraiment constipée ! C' est vrai que les dragées Fuca n ' existaient pas...
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bernard1933- Aka Tpat
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