Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
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Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
L’illusion de notre univers
Comme promis, voici un petit aperçu de ce principe enseigné dans le bouddhisme, en effet il n’a pas été facile à expliquer « à ma sauce », il a d’abord fallu que je le comprenne mieux moi même ! J’ai bien avancé dans le livre dont plusieurs chapitres traitent justement de ce sujet: « L’infini dans la paume de la main , du big bang à l’éveil » de Matthieu Ricard (biologiste, moine bouddhiste) et Trinh Xuan Thuan (astrophysicien).
On dit souvent dans le Bouddhisme que notre univers n’est qu’illusoire, ou n’ayant pas d’existence propre. Or, comme l’a fait remarquer Bernard, ce n’est pas du tout l’impression que l’on a ! Notre voiture existe bel et bien, notre belle mère aussi, ainsi que notre plaisir ou notre rage de dent !
Or il est dit : pas d’existence PROPRE ou « intrinsèque ». Ceux qui lisent trop vite vont passer à côté de ce mot : « propre », et vont après prétendre après quelques heures de lecture qu’ils « connaissent » le bouddhisme et qu’il affirme que les choses n’existent pas ou que leur nature est le vide. Or le bouddhisme n’est absolument pas nihiliste, au contraire, il enseignait que les corps étaient constitués d’atomes en même temps que les philosophes grecs de l’antiquité.
Il est enseigné que leur nature véritable est « vacuité », mais il ne faut pas comprendre « vacuité » comme étant du vide : la traduction d’un mot sanscrit n’est pas facile, donc il faut bien comprendre la notion enseignée, et non pas s’arrêter à sa définition en français. La vacuité ne concerne que leur individualité propre et permanente dans le temps. Par exemple votre chien n’est pas un individu existant par lui-même : il est un assemblage de particules qui, provisoirement, est devenu votre chien et évolue selon les lois de la vie, mais quand sa vie sera finie, il disparaîtra, il n’en restera plus rien, son « personnage » aura disparu. Mais toutes les particules, atomes, énergies qui le constituaient existent encore, et sont prêtes à devenir autre chose. Le bouddhisme considère que ce qui est permanent n’a ni début, ni fin. Le but de cet enseignement n’est pas un cours de sciences, mais de se libérer des souffrances dues à l’attachement aux objets et aux émotions.
Dans le bouddhisme, il n’existe pas de créateur, de grand architecte, bref, pas de Dieu. Les objets et les êtres que nous percevons sont des illusions impermanentes et interdépendantes, des « événements » fugaces, résultant d’une cause (=karma).
Pour expliquer le peu que je sais de la cosmogonie bouddhiste, je continuerai à prendre l’exemple de « Second Life », ce jeu sur internet où les internautes fabriquent leur avatar, le paysage et tout ce qui s’y trouve, les villes, mais aussi des lieux de rendez-vous sympas, des banques, des écoles, des guerres. Le concepteur du jeu est aussi un joueur : ce n’est qu’un humain comme vous et moi et non pas un dieu. Il en a fixé les règles et les internautes enrichissent le « monde virtuel », interagissent, créent, bâtissent, évoluent, achètent... Les participants subissent les règles initiales et aussi l’interaction avec autres, et ils se promènent dans le « monde » créé collectivement.
Un internaute qui arrive dans ce monde pour la première fois et ignore tout de la programmation informatique pourrait penser qu’il est impossible que des humains aient créé tout ce qu’il voit : c’est trop complexe, ce n’est pas possible matériellement, pense-t-il. S’il connaît quelques règles de programmation, il saura qu’il est possible de créer en quelques clics des positions aléatoire pour des feuilles d’un arbre et de les faire toutes différentes bien que répondant à la même « loi » : disposition des nervures, forme, etc. De même pour les branches de l’arbre : elles poussent avec un certain angle par rapport au tronc, sont alternées ou opposées, ou spiralent en fonction du nombre d’or...
Second Life est donc créé à partir de « rien », ou, plus exactement à partir d’ordinateurs, de règles programmées et d’électricité (=la vacuité), et d’une série d’humains participant collectivement à son élaboration (=la conscience ?). Les ordinateurs deviennent de plus en plus puissants, et le monde de Second Life de plus en plus réaliste : il passera sans doute en 3D, et les objets y interagissent comme s’ils étaient matériels : on peut faire exploser un bâtiment, un engin se déplace sans traverser le sol, donc le sol paraît solide, pourtant il n’existe pas « en réalité ». Cela peut être une allégorie de la création de notre univers : il est créé à partir d’une série d’éléments hardware et software en perpétuelle évolution. L’univers de « Second Life » existe, cause des émotions réelles et pourtant ce n’est qu’une illusion.
De la même façon, nous évoluons dans notre vie sans en connaître les lois, sans même savoir que nous avons participé à les élaborer. Une des lois serait la loi de cause à effet (karma) : toute action est suivie d’une réaction, c’est aussi la loi qui fabrique les objets, qui sont des « effets » suite à une série de « causes » Le nombre d’or est aussi une des règles qui construit notre univers.
Une autre, pour la construction des objets et matière, serait des sortes de « matrices » d’énergies, constituées de lignes de force selon un plan, et le long desquelles s’aligneraient les molécules. (Cette notion de « matrice énergétique » est une intervention personnelle, je ne l’ai pas apprise dans le bouddhisme.)
Exemple : l’eau a comme règle de cristallisation le chiffre 6. Ce n’est pas pour rien que certains prétendent que les mathématiques sont la base de la création de l’univers. Le 6 est sa « matrice », donc quant elle gèle, elle va automatiquement aligner ses molécules selon la règle du 6 : étoiles à 6 branches, prismes à 6 côtés. C’est un exemple simple, mais notre corps humain serait aussi constitué d’un « plan énergétique matriciel » beaucoup plus complexe déterminant la fonction et l’emplacement que prendront les nouvelles cellules issues d’une cellule souche. Ce « plan » peut être abîmé par un traumatisme, une maladie, et les cellules se développeront dans le chaos. Le feu détruirait ce « plan », ce qui rend la cicatrisation si difficile. Certaines matières auraient la capacité de le restaurer : l’argile, l’action d’un magnétiseur ou les remèdes subtils comme les homéopathiques, qui agissent a niveau du plan et non pas au niveau de la matière. Ces matrices seraient comme des « programmes » qui permettraient de construire et de faire évoluer les choses et les êtres tels que nous les perçevons. (Fin de la parenthèse personnelle, c’était un exemple des « lois de la Vie » qui lui permettent de se construire.)
Certains addicts passent le plus clair de leur temps dans « second live » : s’ils perdent une fortune virtuelle, ils réagiront émotionnellement de la même façon que s’ils l’avaient perdue en vrai. Ils « sont » dans ce monde virtuel, y vivent, et participent en permanence à sa constitution, le perfectionnant sans cesse.
Il est facile d’imaginer qu’ils perdent la conscience du monde réel, et soient entièrement absorbés dans le virtuel de « second life ». C’est la punition d’Adam : « la mort », qui peut être interprétée comme « la perte de conscience du monde réel, et la condamnation à vivre dans le virtuel, dans l’ignorance de sa vraie nature ». Parce que si on sait avec certitude que notre mort n’est qu’une étape vers une autre vie, ce n’est plus une mort, mais une nouvelle naissance, une libération. Cela change totalement notre vue sur notre monde, et lui enlève même probablement son sens.
NOUS pourrions donc être les auteurs de l’Univers, mais pas dans notre forme humaine, qui n’est sans doute qu’une manifestation d’une conscience supérieure, comme l’avatar de l’internaute. Cela ne prouve ni n’exclu l’intervention d’une conscience divine, ou d’êtres intermédiaires, mais « nous » ne sommes pas des dieux. Bouddha Sakyamuni n’affirmait pas que Dieu n’existe pas, mais il refusait de prendre position pour éviter les querelles religieuses qui d’après lui, sont une perte de temps et une cause de division entre les humains. « Je vous donne un enseignement qui vous permettra de le découvrir vous-même ».
Dans la perspective bouddhiste, l’illumination est la prise de conscience de la vraie nature des choses. De la même façon, une personne limitée mentalement qui croirait que Second Life est un monde réel, tombe amoureux d’une autre avatar et souffre comme dans le monde « réel », soudain se rend compte que ce n’est qu’un monde virtuel, que les souffrances sont aussi illusoires que les objets qui s’y trouvent. Il aurait une « illumination », il « comprendrait la vraie nature des choses », et ses souffrances dues aux événements dans Second Live cesseraient immédiatement. Il peut alors continuer à jouer, mais sans souffrance, pour se détendre ou pour apprendre à d’autres que ce n’est qu’un monde virtuel. Ca, ce sont les boddhisadvas, qui ont décidé de rester dans ce monde pour aider les autres dans leur progression.
Ne pensez pas que la perte de conscience du réel soit si anodine : certains internautes obsessionnels finissent par perdre conscience du réel, comme ces criminels imitant des héros de la TV ou de jeux vidéos. Vous même qui me lisez, n’avez vous jamais éprouvé des émotions en lisant les interventions du forum ? Pourtant les « avatars » qui vous énervent ou vous réjouissent ne correspondent pas nécessairement à leur créateur : ce sont parfois des personnages virtuels, construits de toutes pièces par un individu ou un groupe, par exemple pour semer des idées précises (prosélytisme ou autre manipulation). Certaines personnes ont comme métier de créer des avatars sur les fora de discussion pour manipuler les informations et opinions, le plus souvent pour un but politique ou policier (recherche d’extrémistes, etc.)
Quant à a création du monde, pour le bouddhisme ce sont des cycles qui s’enchaînent: naissance, développement puis mort d’un univers puis recommencement du cycle. Il ne serait pas « créé à partir de rien », mais à partir d’une « soupe primordiale » (=vacuité) qui contient la capacité de former de la matière, de l’énergie, de l’espace et du temps.
Cela rejoint la théorie des cordes, ou celle qui voit dans un trou noir la possibilité d’un nouveau big-bang, donc notre univers ne serait pas né de rien, mais serait la transformation perpétuelle d’une « matière » primordiale.
La « vacuité» bouddhiste n’est donc pas un vide : elle est pleine d’un potentiel qui peut se concrétiser. De même les illusions n’en sont pas réellement : elles constituent un univers qui est réel pour nous, à notre niveau de conscience, mais cette réalité tangible n’est pas sa vraie nature.
Pour revenir à la première phrase, « les choses n’ont pas d’existence PROPRE », cela nous ramène au principe d’interdépendance : une chose ne se constitue que suite à une série d’événements: elle n’a pas pu se constituer seule, mais bien par interdépendance. C’est l’effet papillon de Lorenz. Rien n’est permanent (principe de l’impermanence), tout est en transformation par INTERACTION. Donc une chose (cela inclut les choses non matérielles comme les émotions et les pensées) ne se sont pas créées toutes seules et ne continuent à vivre que par interdépendance. Elles n’ont donc pas d’existence PROPRE, stable et individuelle, mais une existence provisoire en interaction permanente avec l’environnement physique, énergétique, mental, etc.
L’interdépendance est facile à comprendre pour certaines choses, par exemple pour le mouvement. Le mouvement, qui nous paraît bien réel, surtout si on reçoit un uppercut en pleine poire, n’existe que par rapport à un point fixe. Il n’existe pas par lui même, il n’a pas d’existence propre.
Pareil avec la relation force=masse x accélération qui explique le choc causé par l’uppercut. Ces trois choses, qui forment la base de la physique mécanique, ne peuvent se définir que l’un par rapport à l’autre. F = ma, a = f/m et m = f/a, il est impossible de retirer une de ces 3 choses sans supprimer les deux autres également. Interdépendance et non existence individuelle. Ici intervient aussi le facteur temps et l’énergie, puis qu’une accélération est une modification d’une distance par unité de temps, et que la force est causée par une énergie. Donc tout ce qui constitue la base de notre univers tangible est intrinsèquement interdépendant, non permanent, et aucun des éléments qui le compose n’a d’existence propre, fixe et individuelle : tout se transforme en permanence.
Avec la perspective de la physique quantique, la démonstration est encore plus probante : les choses sont interdépendantes et n’existent que par rapport à d’autres. Même l’effet EPR, qui n’a été que confirmé ultérieurement le démontre (eh oui, sur ce point Einstein s’est trompé), mais l’expliquer serait très long.
Bon, cette explication a ses limites, mais elle est déjà assez longue alors je vais m’en tenir là. Vous voyez que tout se tient : illusion, interdépendance, impermanence, conscience, etc.
Ce sera intéressant d’en discuter, mais je n’ai pas de connaissances approfondies dans ce sujet, donc je serai sans doute un pauvre interlocuteur.
Ce que j’explique ici n’est pas ma profession de foi : c’est le point de vue du bouddhisme, que je trouve plus plausible que l’hypothèse d’une création comme celle décrite dans la Bible, mais ce n’est pas pour cela que je la crois vraie. Je fais aussi la distinction entre une religion ou philosophie qui date d’il y a plus de 2000 ans, donc le but est l’accomplissement personnel, et la science actuelle, dont le but est d’expliquer l’univers.
Comme promis, voici un petit aperçu de ce principe enseigné dans le bouddhisme, en effet il n’a pas été facile à expliquer « à ma sauce », il a d’abord fallu que je le comprenne mieux moi même ! J’ai bien avancé dans le livre dont plusieurs chapitres traitent justement de ce sujet: « L’infini dans la paume de la main , du big bang à l’éveil » de Matthieu Ricard (biologiste, moine bouddhiste) et Trinh Xuan Thuan (astrophysicien).
On dit souvent dans le Bouddhisme que notre univers n’est qu’illusoire, ou n’ayant pas d’existence propre. Or, comme l’a fait remarquer Bernard, ce n’est pas du tout l’impression que l’on a ! Notre voiture existe bel et bien, notre belle mère aussi, ainsi que notre plaisir ou notre rage de dent !
Or il est dit : pas d’existence PROPRE ou « intrinsèque ». Ceux qui lisent trop vite vont passer à côté de ce mot : « propre », et vont après prétendre après quelques heures de lecture qu’ils « connaissent » le bouddhisme et qu’il affirme que les choses n’existent pas ou que leur nature est le vide. Or le bouddhisme n’est absolument pas nihiliste, au contraire, il enseignait que les corps étaient constitués d’atomes en même temps que les philosophes grecs de l’antiquité.
Il est enseigné que leur nature véritable est « vacuité », mais il ne faut pas comprendre « vacuité » comme étant du vide : la traduction d’un mot sanscrit n’est pas facile, donc il faut bien comprendre la notion enseignée, et non pas s’arrêter à sa définition en français. La vacuité ne concerne que leur individualité propre et permanente dans le temps. Par exemple votre chien n’est pas un individu existant par lui-même : il est un assemblage de particules qui, provisoirement, est devenu votre chien et évolue selon les lois de la vie, mais quand sa vie sera finie, il disparaîtra, il n’en restera plus rien, son « personnage » aura disparu. Mais toutes les particules, atomes, énergies qui le constituaient existent encore, et sont prêtes à devenir autre chose. Le bouddhisme considère que ce qui est permanent n’a ni début, ni fin. Le but de cet enseignement n’est pas un cours de sciences, mais de se libérer des souffrances dues à l’attachement aux objets et aux émotions.
Dans le bouddhisme, il n’existe pas de créateur, de grand architecte, bref, pas de Dieu. Les objets et les êtres que nous percevons sont des illusions impermanentes et interdépendantes, des « événements » fugaces, résultant d’une cause (=karma).
Pour expliquer le peu que je sais de la cosmogonie bouddhiste, je continuerai à prendre l’exemple de « Second Life », ce jeu sur internet où les internautes fabriquent leur avatar, le paysage et tout ce qui s’y trouve, les villes, mais aussi des lieux de rendez-vous sympas, des banques, des écoles, des guerres. Le concepteur du jeu est aussi un joueur : ce n’est qu’un humain comme vous et moi et non pas un dieu. Il en a fixé les règles et les internautes enrichissent le « monde virtuel », interagissent, créent, bâtissent, évoluent, achètent... Les participants subissent les règles initiales et aussi l’interaction avec autres, et ils se promènent dans le « monde » créé collectivement.
Un internaute qui arrive dans ce monde pour la première fois et ignore tout de la programmation informatique pourrait penser qu’il est impossible que des humains aient créé tout ce qu’il voit : c’est trop complexe, ce n’est pas possible matériellement, pense-t-il. S’il connaît quelques règles de programmation, il saura qu’il est possible de créer en quelques clics des positions aléatoire pour des feuilles d’un arbre et de les faire toutes différentes bien que répondant à la même « loi » : disposition des nervures, forme, etc. De même pour les branches de l’arbre : elles poussent avec un certain angle par rapport au tronc, sont alternées ou opposées, ou spiralent en fonction du nombre d’or...
Second Life est donc créé à partir de « rien », ou, plus exactement à partir d’ordinateurs, de règles programmées et d’électricité (=la vacuité), et d’une série d’humains participant collectivement à son élaboration (=la conscience ?). Les ordinateurs deviennent de plus en plus puissants, et le monde de Second Life de plus en plus réaliste : il passera sans doute en 3D, et les objets y interagissent comme s’ils étaient matériels : on peut faire exploser un bâtiment, un engin se déplace sans traverser le sol, donc le sol paraît solide, pourtant il n’existe pas « en réalité ». Cela peut être une allégorie de la création de notre univers : il est créé à partir d’une série d’éléments hardware et software en perpétuelle évolution. L’univers de « Second Life » existe, cause des émotions réelles et pourtant ce n’est qu’une illusion.
De la même façon, nous évoluons dans notre vie sans en connaître les lois, sans même savoir que nous avons participé à les élaborer. Une des lois serait la loi de cause à effet (karma) : toute action est suivie d’une réaction, c’est aussi la loi qui fabrique les objets, qui sont des « effets » suite à une série de « causes » Le nombre d’or est aussi une des règles qui construit notre univers.
Une autre, pour la construction des objets et matière, serait des sortes de « matrices » d’énergies, constituées de lignes de force selon un plan, et le long desquelles s’aligneraient les molécules. (Cette notion de « matrice énergétique » est une intervention personnelle, je ne l’ai pas apprise dans le bouddhisme.)
Exemple : l’eau a comme règle de cristallisation le chiffre 6. Ce n’est pas pour rien que certains prétendent que les mathématiques sont la base de la création de l’univers. Le 6 est sa « matrice », donc quant elle gèle, elle va automatiquement aligner ses molécules selon la règle du 6 : étoiles à 6 branches, prismes à 6 côtés. C’est un exemple simple, mais notre corps humain serait aussi constitué d’un « plan énergétique matriciel » beaucoup plus complexe déterminant la fonction et l’emplacement que prendront les nouvelles cellules issues d’une cellule souche. Ce « plan » peut être abîmé par un traumatisme, une maladie, et les cellules se développeront dans le chaos. Le feu détruirait ce « plan », ce qui rend la cicatrisation si difficile. Certaines matières auraient la capacité de le restaurer : l’argile, l’action d’un magnétiseur ou les remèdes subtils comme les homéopathiques, qui agissent a niveau du plan et non pas au niveau de la matière. Ces matrices seraient comme des « programmes » qui permettraient de construire et de faire évoluer les choses et les êtres tels que nous les perçevons. (Fin de la parenthèse personnelle, c’était un exemple des « lois de la Vie » qui lui permettent de se construire.)
Certains addicts passent le plus clair de leur temps dans « second live » : s’ils perdent une fortune virtuelle, ils réagiront émotionnellement de la même façon que s’ils l’avaient perdue en vrai. Ils « sont » dans ce monde virtuel, y vivent, et participent en permanence à sa constitution, le perfectionnant sans cesse.
Il est facile d’imaginer qu’ils perdent la conscience du monde réel, et soient entièrement absorbés dans le virtuel de « second life ». C’est la punition d’Adam : « la mort », qui peut être interprétée comme « la perte de conscience du monde réel, et la condamnation à vivre dans le virtuel, dans l’ignorance de sa vraie nature ». Parce que si on sait avec certitude que notre mort n’est qu’une étape vers une autre vie, ce n’est plus une mort, mais une nouvelle naissance, une libération. Cela change totalement notre vue sur notre monde, et lui enlève même probablement son sens.
NOUS pourrions donc être les auteurs de l’Univers, mais pas dans notre forme humaine, qui n’est sans doute qu’une manifestation d’une conscience supérieure, comme l’avatar de l’internaute. Cela ne prouve ni n’exclu l’intervention d’une conscience divine, ou d’êtres intermédiaires, mais « nous » ne sommes pas des dieux. Bouddha Sakyamuni n’affirmait pas que Dieu n’existe pas, mais il refusait de prendre position pour éviter les querelles religieuses qui d’après lui, sont une perte de temps et une cause de division entre les humains. « Je vous donne un enseignement qui vous permettra de le découvrir vous-même ».
Dans la perspective bouddhiste, l’illumination est la prise de conscience de la vraie nature des choses. De la même façon, une personne limitée mentalement qui croirait que Second Life est un monde réel, tombe amoureux d’une autre avatar et souffre comme dans le monde « réel », soudain se rend compte que ce n’est qu’un monde virtuel, que les souffrances sont aussi illusoires que les objets qui s’y trouvent. Il aurait une « illumination », il « comprendrait la vraie nature des choses », et ses souffrances dues aux événements dans Second Live cesseraient immédiatement. Il peut alors continuer à jouer, mais sans souffrance, pour se détendre ou pour apprendre à d’autres que ce n’est qu’un monde virtuel. Ca, ce sont les boddhisadvas, qui ont décidé de rester dans ce monde pour aider les autres dans leur progression.
Ne pensez pas que la perte de conscience du réel soit si anodine : certains internautes obsessionnels finissent par perdre conscience du réel, comme ces criminels imitant des héros de la TV ou de jeux vidéos. Vous même qui me lisez, n’avez vous jamais éprouvé des émotions en lisant les interventions du forum ? Pourtant les « avatars » qui vous énervent ou vous réjouissent ne correspondent pas nécessairement à leur créateur : ce sont parfois des personnages virtuels, construits de toutes pièces par un individu ou un groupe, par exemple pour semer des idées précises (prosélytisme ou autre manipulation). Certaines personnes ont comme métier de créer des avatars sur les fora de discussion pour manipuler les informations et opinions, le plus souvent pour un but politique ou policier (recherche d’extrémistes, etc.)
Quant à a création du monde, pour le bouddhisme ce sont des cycles qui s’enchaînent: naissance, développement puis mort d’un univers puis recommencement du cycle. Il ne serait pas « créé à partir de rien », mais à partir d’une « soupe primordiale » (=vacuité) qui contient la capacité de former de la matière, de l’énergie, de l’espace et du temps.
Cela rejoint la théorie des cordes, ou celle qui voit dans un trou noir la possibilité d’un nouveau big-bang, donc notre univers ne serait pas né de rien, mais serait la transformation perpétuelle d’une « matière » primordiale.
La « vacuité» bouddhiste n’est donc pas un vide : elle est pleine d’un potentiel qui peut se concrétiser. De même les illusions n’en sont pas réellement : elles constituent un univers qui est réel pour nous, à notre niveau de conscience, mais cette réalité tangible n’est pas sa vraie nature.
Pour revenir à la première phrase, « les choses n’ont pas d’existence PROPRE », cela nous ramène au principe d’interdépendance : une chose ne se constitue que suite à une série d’événements: elle n’a pas pu se constituer seule, mais bien par interdépendance. C’est l’effet papillon de Lorenz. Rien n’est permanent (principe de l’impermanence), tout est en transformation par INTERACTION. Donc une chose (cela inclut les choses non matérielles comme les émotions et les pensées) ne se sont pas créées toutes seules et ne continuent à vivre que par interdépendance. Elles n’ont donc pas d’existence PROPRE, stable et individuelle, mais une existence provisoire en interaction permanente avec l’environnement physique, énergétique, mental, etc.
L’interdépendance est facile à comprendre pour certaines choses, par exemple pour le mouvement. Le mouvement, qui nous paraît bien réel, surtout si on reçoit un uppercut en pleine poire, n’existe que par rapport à un point fixe. Il n’existe pas par lui même, il n’a pas d’existence propre.
Pareil avec la relation force=masse x accélération qui explique le choc causé par l’uppercut. Ces trois choses, qui forment la base de la physique mécanique, ne peuvent se définir que l’un par rapport à l’autre. F = ma, a = f/m et m = f/a, il est impossible de retirer une de ces 3 choses sans supprimer les deux autres également. Interdépendance et non existence individuelle. Ici intervient aussi le facteur temps et l’énergie, puis qu’une accélération est une modification d’une distance par unité de temps, et que la force est causée par une énergie. Donc tout ce qui constitue la base de notre univers tangible est intrinsèquement interdépendant, non permanent, et aucun des éléments qui le compose n’a d’existence propre, fixe et individuelle : tout se transforme en permanence.
Avec la perspective de la physique quantique, la démonstration est encore plus probante : les choses sont interdépendantes et n’existent que par rapport à d’autres. Même l’effet EPR, qui n’a été que confirmé ultérieurement le démontre (eh oui, sur ce point Einstein s’est trompé), mais l’expliquer serait très long.
Bon, cette explication a ses limites, mais elle est déjà assez longue alors je vais m’en tenir là. Vous voyez que tout se tient : illusion, interdépendance, impermanence, conscience, etc.
Ce sera intéressant d’en discuter, mais je n’ai pas de connaissances approfondies dans ce sujet, donc je serai sans doute un pauvre interlocuteur.
Ce que j’explique ici n’est pas ma profession de foi : c’est le point de vue du bouddhisme, que je trouve plus plausible que l’hypothèse d’une création comme celle décrite dans la Bible, mais ce n’est pas pour cela que je la crois vraie. Je fais aussi la distinction entre une religion ou philosophie qui date d’il y a plus de 2000 ans, donc le but est l’accomplissement personnel, et la science actuelle, dont le but est d’expliquer l’univers.
Invité- Invité
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
moi non plus je n'ai pas les connaissances scientifiques pour répondre
la seule chose que je peux dire, c'est que pendant ma NDE, c'était ce que nous considérons comme réel qui disparaissait et que je savais qu'il y avait une autre réalité que je connaissais déjà et ou j'avais envie de retourner
je pense que nous sommes loin de tout savoir
la seule chose que je peux dire, c'est que pendant ma NDE, c'était ce que nous considérons comme réel qui disparaissait et que je savais qu'il y avait une autre réalité que je connaissais déjà et ou j'avais envie de retourner
je pense que nous sommes loin de tout savoir
chantal aurore- Jeune Padawan
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Identité métaphysique : je cherche la connaissance
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Date d'inscription : 09/07/2009
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
Merci Leela sujet trés interessant et qui rappel que notre science redécouvre des visions trés complètes, et trés anciennes de notre univers. Les théories foisonnent.
Certaines sont 'trop' facilement acceptées, d'autres étrangement mises de côtés...
Pour expliquer l'accélération de l'expansion et l'énergie structurant l'univers les astrophysiciens parlaient ''d'énergie sombre'', emplissant tout l'Univers et dotée d'une pression négative, qui la fait se comporter comme une force gravitationnelle répulsive. Evidemment et malheureusement la matière sombre serait une forme non-baryonique (donc n’interagissant pas avec la matière normale), n’émettant aucune lumière et donc indétectable par l’observation directe...
Cette théorie évidement ne remets pas vraiment en question l'indépendance des corps entre eux, elle ajoute un élément répulsif pour expliquer certaines observations.
En rapport avec le concept bouddhique Sunyata, la théorie des plasmas, en revanche, est plutôt une remise en question totale de notre vision de l'univers... est-ce pour cette raison qu'elle est diabolisée par l'establishment ?
La théorie des plasmas ou théorie de l'univers éléctrique se fonde sur plusieurs éléments;
•L'espace n'est pas vide mais rempli de plasma.
•Les corps célestes, incluant notre Soleil, les planètes, etc...ne sont pas électriquement neutres, mais chargés.
•Les interactions entre les corps sont principalement électro-magnétiques (la force électro-magnétique est, de beaucoup, plus forte que la gravité : (10 puissance 39).
•Un modèle durable : il n'y a pas de commencement ni de fin.
•Pas de Big Bang
•Il n'y a pas besoin des trous noirs, de la matière noire, de l'énergie noire,...
Plus d'indépendance dés lors; la force électrique agit dans la matière à tous les niveaux, depuis les particules subatomiques jusqu’aux regroupements galactiques.
À noter que dans les deux cas, la source de l'énergie (noire ou éléctrique) en question demeurre inconnue. Si elle est d'origine spirituelle alors se pose un probléme d'ordre méthodologique, et la science fondée sur nos sens se heurterait une fois de plus aux limitations évoquées par Godels
Comme si la démonstration est finalement acte de foi. Cela me rappel dailleurs que je suis arrivé à la porte des Vedas sur le chemin de la physique quantique.
L'illusion est, dans ces textes, entretenue par la confrontation des trois Gunas, dont il faut s'affranchir, avant de pouvoir connaître la vraie Nature des choses et des êtres.
La science, matérielle et distinctive, ne pourra que se satisfaire de mesurer des aspects de cette vacuité, de Brahma, de Visnu, etc en spéculant sur leur Nature et leur Cause, afin de permettre à quelques inconscients de jouir de leur cessité
Certaines sont 'trop' facilement acceptées, d'autres étrangement mises de côtés...
Pour expliquer l'accélération de l'expansion et l'énergie structurant l'univers les astrophysiciens parlaient ''d'énergie sombre'', emplissant tout l'Univers et dotée d'une pression négative, qui la fait se comporter comme une force gravitationnelle répulsive. Evidemment et malheureusement la matière sombre serait une forme non-baryonique (donc n’interagissant pas avec la matière normale), n’émettant aucune lumière et donc indétectable par l’observation directe...
Cette théorie évidement ne remets pas vraiment en question l'indépendance des corps entre eux, elle ajoute un élément répulsif pour expliquer certaines observations.
En rapport avec le concept bouddhique Sunyata, la théorie des plasmas, en revanche, est plutôt une remise en question totale de notre vision de l'univers... est-ce pour cette raison qu'elle est diabolisée par l'establishment ?
La théorie des plasmas ou théorie de l'univers éléctrique se fonde sur plusieurs éléments;
•L'espace n'est pas vide mais rempli de plasma.
•Les corps célestes, incluant notre Soleil, les planètes, etc...ne sont pas électriquement neutres, mais chargés.
•Les interactions entre les corps sont principalement électro-magnétiques (la force électro-magnétique est, de beaucoup, plus forte que la gravité : (10 puissance 39).
•Un modèle durable : il n'y a pas de commencement ni de fin.
•Pas de Big Bang
•Il n'y a pas besoin des trous noirs, de la matière noire, de l'énergie noire,...
Plus d'indépendance dés lors; la force électrique agit dans la matière à tous les niveaux, depuis les particules subatomiques jusqu’aux regroupements galactiques.
À noter que dans les deux cas, la source de l'énergie (noire ou éléctrique) en question demeurre inconnue. Si elle est d'origine spirituelle alors se pose un probléme d'ordre méthodologique, et la science fondée sur nos sens se heurterait une fois de plus aux limitations évoquées par Godels
Comme si la démonstration est finalement acte de foi. Cela me rappel dailleurs que je suis arrivé à la porte des Vedas sur le chemin de la physique quantique.
L'illusion est, dans ces textes, entretenue par la confrontation des trois Gunas, dont il faut s'affranchir, avant de pouvoir connaître la vraie Nature des choses et des êtres.
La science, matérielle et distinctive, ne pourra que se satisfaire de mesurer des aspects de cette vacuité, de Brahma, de Visnu, etc en spéculant sur leur Nature et leur Cause, afin de permettre à quelques inconscients de jouir de leur cessité
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
ILLUSION
Voici le récit de Ramdas sur sa rencontre avec le guru Ramana Maharshi:
" Maharaj, un humble serviteur se trouve devant toi .
Aie pitié de lui .
Sa seule prière est de recevoir ta bénédiction. "
Le Maharshi ne répond pas,
Puis il fait un signe indiquant qu'il l'a béni.
Ramdas se sent envahi par un bonheur indicible et tombe en extase.
Ramdas raconte :
" RAM inspire à Ramdas le désir de demeurer quelque temps dans la solitude d'une caverne d'Arunachala...
Il entre et s'installe .
Il reste pendant 21 jours , seul, en communion ininterrompue avec Ram. Il ressent une joie intense
et se trouve plongé dans un océan de béatitude indescriptible.
Au bout des 21 jours, comme il sort de sa grotte,
ses yeux se sont remplis d'une lueur étrange.
et il voit le divin partout.
Il Le voit dans les arbres, dans les pierres, dans les plantes et les rochers.
Il crie qu'il voit RAM partout !
Comme un fou, il embrasse tout, dans une véritable frénésie. "
" Maharaj, un humble serviteur se trouve devant toi .
Aie pitié de lui .
Sa seule prière est de recevoir ta bénédiction. "
Le Maharshi ne répond pas,
Puis il fait un signe indiquant qu'il l'a béni.
Ramdas se sent envahi par un bonheur indicible et tombe en extase.
Ramdas raconte :
" RAM inspire à Ramdas le désir de demeurer quelque temps dans la solitude d'une caverne d'Arunachala...
Il entre et s'installe .
Il reste pendant 21 jours , seul, en communion ininterrompue avec Ram. Il ressent une joie intense
et se trouve plongé dans un océan de béatitude indescriptible.
Au bout des 21 jours, comme il sort de sa grotte,
ses yeux se sont remplis d'une lueur étrange.
et il voit le divin partout.
Il Le voit dans les arbres, dans les pierres, dans les plantes et les rochers.
Il crie qu'il voit RAM partout !
Comme un fou, il embrasse tout, dans une véritable frénésie. "
Questions :
Apparemment, La méditation permet la maitrise du mental, le sien et celui des autres.
1 - Mais faut-il s'extasier, comme le fait Ramdas, quand cette maitrise permet la domination de l'autre et lui fait perdre , même avec son accord,ce qui n'est pas toujours le cas, toute autonomie et toute maitrise de soi ?
2 - L'illusion n'est -elle pas là : faire croire à l'adepte que, dans son extase, il a rencontré Dieu ?
.
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 3483
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
Je ne pourrais pas te répondre, Opaline, parce qu'ici tu parles de l'hindouisme, que je connais très mal.
La méditation qui permettrait la maîtrise de l'esprit de l'autre ? Je n'ai jamais rien entendu de tel. Ne confonds tu pas avec l'hypnose ?
Il n'y a pas de Dieu en Bouddhisme. En hindouisme, cette notion est assez complexe (un dieu unique revêtant de multiples formes). Ce qu'ils ont en commun est cette notion "d'illumination", de nirvana... qui nous apparaîtrait quand on devient conscient que notre univers matériel n'est qu'illusion.
Comme ce sujet est la vision bouddhiste de l'illusion, ce qui est fort différent du sujet que tu abordes ici, je te suggère de donner ta vision du bouddhisme ici: "comment percevez vous le bouddhisme"
Ou alors d'ouvrir un nouveau sujet dans une section plus générale, pour discuter de ce besoin de s'accrocher à des croyances, ou de la manipulation dans les religions, ce qui est un sujet beaucoup plus général.
La méditation qui permettrait la maîtrise de l'esprit de l'autre ? Je n'ai jamais rien entendu de tel. Ne confonds tu pas avec l'hypnose ?
Il n'y a pas de Dieu en Bouddhisme. En hindouisme, cette notion est assez complexe (un dieu unique revêtant de multiples formes). Ce qu'ils ont en commun est cette notion "d'illumination", de nirvana... qui nous apparaîtrait quand on devient conscient que notre univers matériel n'est qu'illusion.
Comme ce sujet est la vision bouddhiste de l'illusion, ce qui est fort différent du sujet que tu abordes ici, je te suggère de donner ta vision du bouddhisme ici: "comment percevez vous le bouddhisme"
Ou alors d'ouvrir un nouveau sujet dans une section plus générale, pour discuter de ce besoin de s'accrocher à des croyances, ou de la manipulation dans les religions, ce qui est un sujet beaucoup plus général.
Invité- Invité
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
Exellent exposé, qui me donne envie de relire le livre de référence , lu trop tôt pour en retirer toute la substance . Merci aux intervenants . Tout ce que je lis soulève mon adhésion. Le piège des mots a permis tant d'affirmations erronées sur la vacuité, le karma, la réincarnation ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
1 - Mais faut-il s'extasier, comme le fait Ramdas, quand cette maitrise permet la domination de l'autre et lui fait perdre , même avec son accord,ce qui n'est pas toujours le cas, toute autonomie et toute maitrise de soi ?
2 - L'illusion n'est -elle pas là : faire croire à l'adepte que, dans son extase, il a rencontré Dieu ?
C'est conforme avec la voie de Râmdas qui n'a rien à voir avec le bouddhisme. La question est mal posée, ce n'est pas qu'il faut ou ne faut pas s'extasier. L'extase de celui qui atteint à l'union avec Râm n'est pas du ressort de l'égo et encore moins du mental mais survient au niveau de l'Âme qui recouvre sa Nature de félicité.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 17/07/2009
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
voilà : la félicité est l'état naturel à recouvrer ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
Pour garder ce fil un peu cohérent, ton message a été déplacé ICI
J'ai ouvert un autre topic justement pour que chacun puisse y donner sa vision, et TOUTES sont bienvenues, contrairement à ton accusation, qui est infondée.
Continue à y raconter ton témoignage, qui est intéressant.
Merci d'avance !
leela
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 3483
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
Pfiouuu lila, je reviendrai lire tout ça à tête reposée, c'est passionnant.
Thierry- Maître du Temps
- Nombre de messages : 751
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Humeur : celle qui me convient
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
hello, Thierry, curieuse de lire ton point de vue
Lila- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6327
Localisation : .
Identité métaphysique : .
Humeur : .
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Les principes enseignés dans le bouddhisme: l'ILLUSION
Le vocable: ''Illusion'' n'aurait-il pas le sens suivant: ''Qui aura une fin'' ? L'illusion, ou la maya, n'est pas, selon mon expérience, quelque chose de faux mais plutôt qui a un commencement et, donc, qui aura une fin. Contrairement à l'objet de nos méditations profondes et but vers lequel tend tout candidat à l'éveil.
L'illusion est tout de même le lieu de l'accomplissement de notre dharma...
L'illusion est tout de même le lieu de l'accomplissement de notre dharma...
jose- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 111
Localisation : bordeaux
Identité métaphysique : gian yoganand
Humeur : méditative
Date d'inscription : 26/05/2010
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