Excision : les mythes liés aux mutilations
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Excision : les mythes liés aux mutilations
Les mythes sur les Mutilations Génitales Féminines
Par: Jamie Glazov
FrontPageMagazine.com | Lundi 08 juin 2009
L‘invitée de Frontpage Interview est Ines Laufer, fondatrice de la Task Force for Effective Prevention of Female Genital Mutilation, un réseau d’associations et de militants de la défense des Droits de l’Homme qui se consacre à la prévention concrète, à grande échelle de la mutilation génitale parmi les fille des émigrés de l'UE.
FP : Ines Laufer, bienvenue à Frontpage Interview.
J’aimerais compléter notre précédente interview qui évoquait les effets pervers des politiques européennes qui favorisent les Mutilations Génitales Féminines.
Parlons donc un peu des mythes, mensonges et erreurs liés aux MGF.
Laufer : Bien-sur, merci Jamie.
Aujourd’hui, au bout de 30 années d’efforts largement infructueux pour mettre fin à la barbarie des mutilations, il n’est que trop temps d’identifier, de nommer et de surmonter tous les mythes néfastes, mensonges et erreurs fondamentale qui continuent à être propagés par de soi-disant scientifiques et même par la plupart des « activistes ».
Démasquer tout ces mythes n’est pas une question de dire qui à raison et qui à tort ; mais d’expliquer POURQUOI la plupart des stratégies dans la lutte contre les MGF ont été jusqu’à présent vouées à l’échec et n’ont rien été d’autre qu’un gâchis d’argent, de temps, d’énergie et de ressources tandis que des millions de petites filles continuent à être mutilées chaque année.
Il s’agit de d’aller à la racine du mal et de dévoiler les mécanismes sinistres qui mènent à la continuation de cette pratique violente.
Enfin, il s’agit de réformer les approches et les stratégies, d’investir efficacement les ressource et d’obtenir des résultats concrets.
Il s’agit de quitter les sentiers battus qui ne mènent qu’à des impasses.
FP : En effet, commençons par quelques mythes. Le premier est évidemment que les mutilations sexuelles n’ont rien à voir avec l’Islam, n’est-ce pas ?
Laufer : Exactement.
Mythe numéro 1: Les MGF n’ont rien à voir avec l’Islam car elles ne sont pas mentionnées dans le Coran.
Dès qu'il est question de l’influence de la religion sur la perpétration dans le monde entier de MGF sur des petites-filles, la plupart des “activistes,” des organisations et des politiciens se montrent très soucieux d’expliquer que les mutilations génitales n’ont rien à voir avec l’Islam, qu’elles ne sont pas mentionnées dans le coran et qu’il y a des adeptes d’autres religions, particulièrement des Chrétiens et des Animistes, qui soumettent aussi leurs femmes à des MGF.
Evidemment, les MGF existent dans d’autres groupes religieux que l’Islam, mais ce fait est instrumentalisé pour faire croire qu’il n’existe pas un lien aussi étroit que néfaste entre l’Islam et les MGF.
La vérité est que de nos jours l’immense majorité des victimes de mutilations sexuelles sont des fillettes et des femmes musulmanes. Ce n'est pas même une surprise, car nonobstant le fait que les MGF ne sont pas mentionnées dans le Coran, les oulémas sont largement responsables de la propagation des MGF qu’ils légitiment publiquement et ils incitent à cette violence. Ils n’ont même pas besoin de citer le Coran, car ils se réfèrent simplement aux Hadiths du prophète Mahomet.
C’est chercher la petite bête de pinailler que les Hadiths concernant les MGF sont “faibles” ou “forts”.
La seule chose qui compte est la réalité sociale qu’au 21ième siècle l’Islam est la seule religion qui soit systématiquement exploitée par les autorités masculines pour s’assurer que les femmes et leur sexualité soient maintenues sous le contrôle des mâles en détruisant la partie sexuelle la plus sensible de leur corps, le clitoris.
Mais jusqu’a présent, les plus hautes autorités islamiques nient leur participation active et leur responsabilité écrasante dans la diffusion partout dans le monde de pratiques de mutilations dont elles encouragent la continuation – non seulement en Afrique ou dans les pays arabes et asiatiques mais aussi en Europe.
FP : et les régions d’Afrique où les MGF sont les plus fréquentes sont aussi musulmanes.
Laufer : Correct. Si l’on regarde sur le planisphère les pays pratiquant les MGF, on ne peut pas éluder la constatation suivante : en Afrique, les pays où les mutilations génitales ont été adoptées appartiennent tous à la “ceinture de l’islamisation”. Ce fait indéniable, ainsi que des indices indiquant qu’en Afrique de l’Ouest, les MGF ne remontent pas à plus de 500 ans, permet de poser l’hypothèse que les MGF se sont répandues en Afrique centrale et de l’Ouest suite à l’Islamisation.
Au Moyen-Orient (par exemple en Irak) et en Asie (Indonésie, Malaisie) nous savons de toute façon que la pratique s’est répandue avec Islam et y est perpétrée au nom de cette religion.
Nous avons même reçu d’Europe Centrale, de Bosnie, plusieurs signaux indiquant que les mutilations génitales féminines semblent être en train d’y être “importées” via l’islamisme radical. Ce n’est pas une coïncidence : les mutilations génitales féminines reflètent clairement la misogynie qui est à la base de l’Islam. Les MGF vont de pair avec sa définition prude, misogyne et dogmatique de la sexualité féminine, l’obsession de la virginité et tout ce qu’être une femme implique.
Tout aussi abject que les oulémas qui répandent et appellent publiquement et ouvertement aux mutilations génitales féminines est le silence apeuré des pouvoirs publics mondiaux. En pratique, l’incitation à torturer, mutiler et blesser des petites filles au nom de la religion n’entraîne aucune conséquences, aucune sanctions pour les responsables. J’ai souvent le sentiment que la peur d’être qualifiés “d’islamophobes” tétanise complètement les scientifiques, les politiciens et les activistes et les rend aveugles à l’évidence.
FP : D’autres mythes?
Laufer : Il y en a beaucoup d’autres.
Mythe numéro 2: Les MGF sont pratiquées pour de multiples raisons, et les MGF diffèrent d’une société à l’autre.
Quand il s’agit de décrire la pratique de la mutilation génitale féminine, son arrière-plan et ses causes, on répète en permanence comme une incantation que les différents groupes ethniques ont différentes raisons de perpétrer les MGF. Ces quinze dernières années, si je peux évoquer la situation en Allemagne, chaque scientifique, militant ou politicien ressort chaque fois la copie des élucubrations de l’autre sans remise en cause ni réflexion. Il ne sert à rien de consulter les publications des ONG ou des organisations anti- MGF ou les revues universitaire : elles publient toutes la même tromperie : il y a des raisons multiples dans différentes sociétés à cette “pratique traditionnelle.”
La vérité est qu’il y a une raison unique, un objectif qui se retrouve chez tous les groupes ethniques, dans TOUTES les régions et sociétés, qui est la raison d’être essentielle des mutilations génitales féminines : les MGF visent à l’oppression de la sexualité féminine, à contrôler et manipuler les femmes en fonction des volontés des hommes. En d’autres termes la MGF est exécutée dans le but de conserver la virginité des filles, de limiter leur désir sexuel, de garantir leur chasteté et d’assurer leur fidélité sexuelle. C’est de ça qu’il est TOUJOURS question et il n’y a pas une seule société où cet aspect ne soit pas présent.
Toutes les autres raisons avancées, comme des questions d’esthétique, de pureté, d’initiation, de religion ou encore d’autres complètement démentielles du style : le clitoris pourrait tuer les hommes et les bébés, ne sont rien d’autres que d’utiles instruments de légitimation idéologique pour :
- masquer le but réel des MGF ;
- créer une certaine pression qui facilite et rende possible l’implémentation de cette oppression violente à l’échelle de la nation et la rende taboue ;
- empêcher les victimes de poser des questions, de comprendre le sens réel de cette pratique et de la remettre en cause
Toutes ces justifications déguisées sont conçues pour justifier et excuser les MGF et masquer la vraie nature de ce qui est en réalité une forme de violence systématique.
Il est tout à fait fascinant de constater que cette idéologie atteint parfaitement son but non seulement dans les pays où les MGF sont pratiquées mais aussi parmi les chercheurs en ethnologie et anthropologie aussi bien que parmi les militants et les politiciens du monde occidental : en ne parvenant pas à identifier les justifications des MGF comme des excuses interchangeables, ils ont pendant longtemps refusé, et ils continuent encore largement à le refuser, d'aborder correctement les MGF en tant que gravissime phénomène de violence dirigée spécifiquement contre un groupe parfaitement défini au sein de la société.
Par: Jamie Glazov
FrontPageMagazine.com | Lundi 08 juin 2009
L‘invitée de Frontpage Interview est Ines Laufer, fondatrice de la Task Force for Effective Prevention of Female Genital Mutilation, un réseau d’associations et de militants de la défense des Droits de l’Homme qui se consacre à la prévention concrète, à grande échelle de la mutilation génitale parmi les fille des émigrés de l'UE.
FP : Ines Laufer, bienvenue à Frontpage Interview.
J’aimerais compléter notre précédente interview qui évoquait les effets pervers des politiques européennes qui favorisent les Mutilations Génitales Féminines.
Parlons donc un peu des mythes, mensonges et erreurs liés aux MGF.
Laufer : Bien-sur, merci Jamie.
Aujourd’hui, au bout de 30 années d’efforts largement infructueux pour mettre fin à la barbarie des mutilations, il n’est que trop temps d’identifier, de nommer et de surmonter tous les mythes néfastes, mensonges et erreurs fondamentale qui continuent à être propagés par de soi-disant scientifiques et même par la plupart des « activistes ».
Démasquer tout ces mythes n’est pas une question de dire qui à raison et qui à tort ; mais d’expliquer POURQUOI la plupart des stratégies dans la lutte contre les MGF ont été jusqu’à présent vouées à l’échec et n’ont rien été d’autre qu’un gâchis d’argent, de temps, d’énergie et de ressources tandis que des millions de petites filles continuent à être mutilées chaque année.
Il s’agit de d’aller à la racine du mal et de dévoiler les mécanismes sinistres qui mènent à la continuation de cette pratique violente.
Enfin, il s’agit de réformer les approches et les stratégies, d’investir efficacement les ressource et d’obtenir des résultats concrets.
Il s’agit de quitter les sentiers battus qui ne mènent qu’à des impasses.
FP : En effet, commençons par quelques mythes. Le premier est évidemment que les mutilations sexuelles n’ont rien à voir avec l’Islam, n’est-ce pas ?
Laufer : Exactement.
Mythe numéro 1: Les MGF n’ont rien à voir avec l’Islam car elles ne sont pas mentionnées dans le Coran.
Dès qu'il est question de l’influence de la religion sur la perpétration dans le monde entier de MGF sur des petites-filles, la plupart des “activistes,” des organisations et des politiciens se montrent très soucieux d’expliquer que les mutilations génitales n’ont rien à voir avec l’Islam, qu’elles ne sont pas mentionnées dans le coran et qu’il y a des adeptes d’autres religions, particulièrement des Chrétiens et des Animistes, qui soumettent aussi leurs femmes à des MGF.
Evidemment, les MGF existent dans d’autres groupes religieux que l’Islam, mais ce fait est instrumentalisé pour faire croire qu’il n’existe pas un lien aussi étroit que néfaste entre l’Islam et les MGF.
La vérité est que de nos jours l’immense majorité des victimes de mutilations sexuelles sont des fillettes et des femmes musulmanes. Ce n'est pas même une surprise, car nonobstant le fait que les MGF ne sont pas mentionnées dans le Coran, les oulémas sont largement responsables de la propagation des MGF qu’ils légitiment publiquement et ils incitent à cette violence. Ils n’ont même pas besoin de citer le Coran, car ils se réfèrent simplement aux Hadiths du prophète Mahomet.
C’est chercher la petite bête de pinailler que les Hadiths concernant les MGF sont “faibles” ou “forts”.
La seule chose qui compte est la réalité sociale qu’au 21ième siècle l’Islam est la seule religion qui soit systématiquement exploitée par les autorités masculines pour s’assurer que les femmes et leur sexualité soient maintenues sous le contrôle des mâles en détruisant la partie sexuelle la plus sensible de leur corps, le clitoris.
Mais jusqu’a présent, les plus hautes autorités islamiques nient leur participation active et leur responsabilité écrasante dans la diffusion partout dans le monde de pratiques de mutilations dont elles encouragent la continuation – non seulement en Afrique ou dans les pays arabes et asiatiques mais aussi en Europe.
FP : et les régions d’Afrique où les MGF sont les plus fréquentes sont aussi musulmanes.
Laufer : Correct. Si l’on regarde sur le planisphère les pays pratiquant les MGF, on ne peut pas éluder la constatation suivante : en Afrique, les pays où les mutilations génitales ont été adoptées appartiennent tous à la “ceinture de l’islamisation”. Ce fait indéniable, ainsi que des indices indiquant qu’en Afrique de l’Ouest, les MGF ne remontent pas à plus de 500 ans, permet de poser l’hypothèse que les MGF se sont répandues en Afrique centrale et de l’Ouest suite à l’Islamisation.
Au Moyen-Orient (par exemple en Irak) et en Asie (Indonésie, Malaisie) nous savons de toute façon que la pratique s’est répandue avec Islam et y est perpétrée au nom de cette religion.
Nous avons même reçu d’Europe Centrale, de Bosnie, plusieurs signaux indiquant que les mutilations génitales féminines semblent être en train d’y être “importées” via l’islamisme radical. Ce n’est pas une coïncidence : les mutilations génitales féminines reflètent clairement la misogynie qui est à la base de l’Islam. Les MGF vont de pair avec sa définition prude, misogyne et dogmatique de la sexualité féminine, l’obsession de la virginité et tout ce qu’être une femme implique.
Tout aussi abject que les oulémas qui répandent et appellent publiquement et ouvertement aux mutilations génitales féminines est le silence apeuré des pouvoirs publics mondiaux. En pratique, l’incitation à torturer, mutiler et blesser des petites filles au nom de la religion n’entraîne aucune conséquences, aucune sanctions pour les responsables. J’ai souvent le sentiment que la peur d’être qualifiés “d’islamophobes” tétanise complètement les scientifiques, les politiciens et les activistes et les rend aveugles à l’évidence.
FP : D’autres mythes?
Laufer : Il y en a beaucoup d’autres.
Mythe numéro 2: Les MGF sont pratiquées pour de multiples raisons, et les MGF diffèrent d’une société à l’autre.
Quand il s’agit de décrire la pratique de la mutilation génitale féminine, son arrière-plan et ses causes, on répète en permanence comme une incantation que les différents groupes ethniques ont différentes raisons de perpétrer les MGF. Ces quinze dernières années, si je peux évoquer la situation en Allemagne, chaque scientifique, militant ou politicien ressort chaque fois la copie des élucubrations de l’autre sans remise en cause ni réflexion. Il ne sert à rien de consulter les publications des ONG ou des organisations anti- MGF ou les revues universitaire : elles publient toutes la même tromperie : il y a des raisons multiples dans différentes sociétés à cette “pratique traditionnelle.”
La vérité est qu’il y a une raison unique, un objectif qui se retrouve chez tous les groupes ethniques, dans TOUTES les régions et sociétés, qui est la raison d’être essentielle des mutilations génitales féminines : les MGF visent à l’oppression de la sexualité féminine, à contrôler et manipuler les femmes en fonction des volontés des hommes. En d’autres termes la MGF est exécutée dans le but de conserver la virginité des filles, de limiter leur désir sexuel, de garantir leur chasteté et d’assurer leur fidélité sexuelle. C’est de ça qu’il est TOUJOURS question et il n’y a pas une seule société où cet aspect ne soit pas présent.
Toutes les autres raisons avancées, comme des questions d’esthétique, de pureté, d’initiation, de religion ou encore d’autres complètement démentielles du style : le clitoris pourrait tuer les hommes et les bébés, ne sont rien d’autres que d’utiles instruments de légitimation idéologique pour :
- masquer le but réel des MGF ;
- créer une certaine pression qui facilite et rende possible l’implémentation de cette oppression violente à l’échelle de la nation et la rende taboue ;
- empêcher les victimes de poser des questions, de comprendre le sens réel de cette pratique et de la remettre en cause
Toutes ces justifications déguisées sont conçues pour justifier et excuser les MGF et masquer la vraie nature de ce qui est en réalité une forme de violence systématique.
Il est tout à fait fascinant de constater que cette idéologie atteint parfaitement son but non seulement dans les pays où les MGF sont pratiquées mais aussi parmi les chercheurs en ethnologie et anthropologie aussi bien que parmi les militants et les politiciens du monde occidental : en ne parvenant pas à identifier les justifications des MGF comme des excuses interchangeables, ils ont pendant longtemps refusé, et ils continuent encore largement à le refuser, d'aborder correctement les MGF en tant que gravissime phénomène de violence dirigée spécifiquement contre un groupe parfaitement défini au sein de la société.
caius- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : aucune
Humeur : bonne
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
FP : Un autre mythe ?
Laufer : Mythe numéro 3 : Les parents qui laissent leurs enfants se faire mutiler le font pour le bien de leurs filles.
Répété comme une incantation depuis des décennies, ce mythe excuse et banalise les intentions de coupables qui mutilent atrocement leurs enfants.
Ce mensonge endort les masses et bloque l’indispensable réflexion sur la nature,l’ intention et le caractère systématique des mutilation génitales féminines.
C’est le reflet de l’illusion, ou du vœu pieux, occidental que des parents veulent toujours le bien de leurs enfants. Si vous considérez ce qui se passe en réalité dans le monde, il faut bien reconnaître que les relations familiales sont souvent sources de graves violences, de maltraitance, de négligences, etc.
La racine de ce comportement est l’absence de respect, la psychologue et militante des Droits de l’Enfant Monika Gerstendörfer le souligne : absence de respect des enfants dans un environnement lui-même peu respectueux.
Les MGF doivent être considérées comme le symptôme d’un environnement social dominé par le contrôle, l’oppression et la violence légitimée.
Ce n’est donc ni un secret ni une surprise que dans tous les pays/groupes pratiquants les MGF, il y a un niveau très élevé de violence générale envers les enfants, qui consiste en violences physiques et psychologiques : coups et punitions excessives.
Néanmoins, la dimension de cette violence codifiée est toujours entourée par un grand tabou et encore une fois il y a des “scientifiques” occidentaux qui font de leur mieux pour maintenir l’omerta.
Il n'y a pas une seule société pratiquant les MGF où ces dernières ne soient pas directement liées aux “ mariages forcés/arrangés”. L’association verbale entre cet acte et “mariage et épouser” camoufle sa vraie nature qui est l’esclavage pur et simple : quand un être humain de sexe masculin est offert à un futur propriétaire contre de l’argent, de l’or ou tout autre bien matériel pour être violé et rester pour toujours sous sa coupe, il est clair que nous devons parler de commerce d’esclave.
Dés que les victimes sont des fillettes ou des adolescentes vendues par leurs pères à d’autres hommes en échange d’argent, d’or, de chameaux ou de chèvres, ce commerce d’esclave est baptisé “mariage”. Quel cynisme !
Et comme les futurs propriétaires de la fille refusent “d’acheter de seconde main”, ils insistent pour qu’elle soit vierge et mutilée sexuellement, ce qu’ils considèrent comme un moyen efficace de préserver (la virginité).
Dans ce contexte où les filles et les femmes sont considérées, traitées et vendues comme des marchandises, il est évidemment négligeable qu’elles endurent de la douleur et/ou des traumatismes, qu’elles soient privées de satisfaction sexuelle et de développement personnel
En faisant mutiler ses propres filles, le patriarche male n’agit que pour son intérêt personnel et le plus grand bénéfice qu’il pourra plus tard tirer de la vente de sa fille. La santé, le bien-être, les désirs et la sexualité des filles sont subordonnés à ses intérêts.
La MGF n’est pas un acte d’amour mais d’irrespect, de mépris, de violence et une question de profit matériel que le coupable peut tirer de la souffrance de la victime.
FP : Alors, quelle est la solution pour mettre fin aux MGF ?
Laufer : La solution est liée à un autre mythe.
Mythe numéro 4: La solution pour mettre fin aux MGF, c’est l’éducation et l’information.
Quoi que cela semble de la provocation, une longue expérience en Afrique et en Europe nous a obligé à reconsidérer le rôle de l’information et de l’éducation dans le processus d’abandon des MGF.
Alors que depuis le début l’accent à été mis sur l’éducation et l’information des communautés pratiquant les MGF quant aux mal que les MGF causent, en espérant que cela finirait par entraîner l’abandon de la pratique, la réalité des faits a révélé que cette idée est une pure illusion.
Beaucoup d’organismes occidentaux persistent à seriner aveuglément que “si les gens comprennent que cette tradition n’apporte rien de bon, ils l’abandonneront” (Marianne Raven, CEO, Plan International Germany .).
D’autres admettent au moins que cette stratégie a largement échoué : récemment, le German GTZ a concédé que “l’éducation sur les conséquences des MGF en matière de santé a plus entraîné leur médicalisation que leur abandon.”
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMC) a été contrainte de soulever la question : pourquoi des femmes qui connaissent les terribles conséquences des MGF, même celles qui font officiellement campagne contre la pratique, continuent-elles malgré-tout à mutiler leurs enfants.
La réponse à cette question ne repose pas entièrement dans la pression de la société.
Pour trouver une réponse à cette question, l’idée encore largement reçue que les MGF sont “ une coutume traditionnelle que les gens font pour le bien de la fille ” doit être remise en cause :
Non seulement ce préjugé catalogue les personnes qui exécutent et encouragent les MGF comme des incultes qui “ne réalisent pas vraiment le mal qu’ils font” mais il leur donne également une excuse et banalise à la fois les malfaiteurs et la pratique elle-même.
Déjà en 1977, l’auteure Sénégalaise Awa Thiam réfutait ce poncif en soulignant que “il existe une volonté évidente de disculper nos anciennes en alléguant qu'elles n'ont aucune information scientifique sur la clitoridectomie. C'est une mauvaise appréciation.”
En 2007, le militant anti-MGF égyptien Riham Shebl a énergiquement répliqué à la fausse image qui continue à être donnée des MGF :
" Pendant longtemps, les MGF ont été associées au manque d'éducation, à un milieu socio-économique défavorisé. Cela n’a fait qu’empirer la situation des femmes des classes supérieures et moyennes car c’est devenu pour elles un double stigmate ; non seulement elles ont été circoncises mais en plus elle sont également rabaissées au rang de pauvres et d'incultes…”
Sa collègue Vivian Morqos révèle la complicité active des élites éduquées dans la perpétuation de cette pratique violente :
“..75 % des membres du corps médical la pratiquent, alors que ce fut Ali Ibrahim, un docteur, qui fut le premier à militer dès 1928 pour l’interdiction des MGF en Egypte.”
" Une information incomplète, des opinions non professionnelles et le préjugé que la pratique est limitée aux communautés les plus défavorisées, ce sont tous des exemples de désinformation irresponsable."
En 2000, une étude menée par l'Organisation des Femmes Africaines à Vienne à souligné que ceux qui connaissent parfaitement les conséquences des MGF, sont loin de l'abandonner : 75% des immigrés interrogés qui habitent maintenant en Autriche étaient en faveur de la poursuite des MGF, alors que le nombre de ceux qui ont confirmé connaître leurs effets dévastateurs était à peine inférieur !
Ces derniers siècles, les mutilations génitales féminines se sont étendues à des pays et des populations qui ne peuvent pas être considérés comme des “peuples claniques traditionnels”, mais qui ont adopté les MGF pour la même raison que celle que l’ont retrouve dans toutes les communautés les pratiquant : opprimer et contrôler la sexualité des femmes dans une société ou la discrimination généralisée et la marginalisation de la femme est légitimée. De tels pays sont l'Irak, la Malaisie, l’Indonésie et plus récemment de nombreux signaux indiquent que même en Europe Centrale - en Bosnie – les MGF progressent.
Mais il est plus confortable ou plus “politiquement correct” pour les organisations et les politiciens occidentaux de s’accrocher à l’illusion que la cause des MGF est le manque d’instruction ou de connaissance et qu’elles pourront être éliminées par l’éducation.
Mais jour après jour, année après année, celles paient le prix de cette énorme erreur, ce sont les milliers de petites filles qui sont soumises à ce traitement inhumain en pleine connaissance de ses conséquences.
Il est plus que temps de reconnaître la vraie nature des mutilations génitales féminines en tant que type particulier et spécifique de violence contre les enfants de sexe féminins.
Une fois que nous commençons à analyser le mécanisme systématique de cette violence, nous pouvons trouver des réponses concluantes et logiques à la question jusqu'ici posée en vain :
“Pourquoi continuent-ils à mutiler leurs enfants alors qu’ils connaissent les conséquences?”
Les mécanismes psychologiques à l’œuvre peuvent être comparés à ceux des « formes classiques de violence » qui se transmettent dans les familles d'une génération à l'autre, par exemple les violences sexuelles contre les enfants au sein des familles..
En appréhendant les mutilations génitales féminines en conjonction avec la “violence intergénérationnelle,” il devient clair que les femmes ne mutilent pas leurs filles malgré mais parce qu’elles ont elles-même été des victimes.
Cette compréhension entraîne un nécessaire changement des priorités : La priorité la plus élevée doit être donnée à briser le cycle infernal de la violence en empêchant que les fillettes deviennent des victimes des MGF.
La responsabilité en incombe clairement à nos gouvernements. Nos gouvernements européens doivent mettre en application des mesures qui protègent efficacement toutes les victimes potentielles de MGF et offrent une protection réelle et concrète au filles.
Cela implique de traquer et de traduire en justice les criminels.
Il y a des stratégies concrète et efficaces qui pourraient mener à une fin effective des mutilations génitales féminines en Europe en trois ans - elles doivent juste être appliquées.
Ces stratégies définissent de nouvelles normes et deviendront un critère permettant de juger si les gouvernements occidentaux, les politiciens et les ONG prennent honnêtement au sérieux le problème des MGF.
FP : Que peut faire le simple citoyen pour contribuer à préserver les fillettes des MGF ?
Laufer : Eh bien, en règle générale je considère qu’empêcher les MGF dans la société occidentale n’est pas le travail de l’homme de la rue mais la responsabilité de son gouvernement.
Naturellement, aussi longtemps que les gouvernements failliront mettre en œuvre des mesures de prévention efficaces, les filles dépendront uniquement de l’assistance de courageux membres de la société civile. Ces dernières années, dans notre travail sur des cas concrets, nous nous sommes heurtés à d ‘énormes inhibitions : les gens sont très hésitants à “dénoncer” des criminels potentiels ou des familles qui ont mutilé leurs filles. Pour la plupart ils ont peur d’être traités de “racistes” ou accusés de “discriminer d’innocents émigrés” et il faut dire que les réactions des médias lors de récentes affaires de prévention de MGF en Allemagne prouvent que cette crainte est assez justifiée.
En tout cas, pour le dire avec les mots de Rakieta Poyga, présidente de l’organisation Bangr’Nooma qui œuvre à mettre fin aux MGF au Burkina Faso :
“Je vous en prie, ne permettez pas que dans vos pays des petites filles soient soumises à la mutilation génitale ! ” a-t-elle lancé au public du film “Maimouna, la vie devant moi” qui fut présenté en 2008 dans plusieurs villes allemandes.
Donc :
- Si vous avez des informations sur une fille qui devrait être ramenée dans un pays où les MGF sont couramment pratiquées – et qui courra donc le risque d’être soumise à une MGF – par exemple pendant les vacances, s’il vous plait informez les services sociaux pour qu’ils prennent des mesures concrètes.
- Si vous apprenez qu’une fille pourrait avoir déjà été mutilée, s’il vous plait informez la police ou le procureur : je vous en prie, gardez toujours à l’esprit que la MGF est un crime majeur et non une “ pratique culturelle ” que nous devrions tolérer
- Cherchez si dans votre pays il existe des organisations qui travaillent sérieusement à une vraie protection des petites filles, qui ne se trahissent pas elles-mêmes et les autres en serinant que “si les gens sont informés des conséquences sur la santé, ils cesseront de mutiler leurs enfants”. S’il existe des organisations qui font pression sur le gouvernement et les ministres pour qu’ils mettent en place des stratégies efficaces pour protéger les fillettes des MGF, soutenez-les.
- Faites part de votre préoccupation quant à la mutilation généralisée de fillettes parrainées par Plan International, World Vision, CCF Kinderhilfswerk et d’autres organisations. Protestez contre la continuation des mutilations dans des zones bénéficiant de projets de développements financés par l’Occident. Si vous donnez de l’argent, assurez-vous que l’ONG garantit la protection des filles dans la communauté concernée. Soyez certain que toutes les ONG peuvent facilement le faire, pour autant qu’elles se sentent concernées.
- Aidez-nous à tordre le cou aux mensonges et aux mythes qui continuent à être propagés sur les MGF en les nommant clairement et en les remettant en perspective.
FP : Ines Laufer, vous êtes une vraie héroïne. Merci pour votre courageux et noble travail pour les fillettes et pour vos efforts pour les protéger de cette barbarie.
a lire :
Imams propagate MGF in Norway: http://www.afrol.com/Categories/Women/wom005_fgm_norway.htm
source, WELT-online: http://www.welt.de/vermischtes/article1485559/Angst_vor_der_Verstuemmelung_des_Patenkindes.html?page=5#article_readcomments
source: GTZ documents FGM: http://www2.gtz.de/dokumente/bib/06-0902_2.pdf
source WHO-progress Nr. 72, 2006, page one: http://www.who.int/reproductive-health/hrp/progress/72.pdf
Awa Thiam: „Die Stimme der schwarzen Frau“ Rowohlt Taschenbuch Verlag, Reinbek 1981, S. 61
source: Al-Ahram weekly, January 2007, article “Rallying for Ms Nadia: http://weekly.ahram.org.eg/2007/829/li1.htm
http://frontpagemag.com/readArticle.aspx?ARTID=35131
Laufer : Mythe numéro 3 : Les parents qui laissent leurs enfants se faire mutiler le font pour le bien de leurs filles.
Répété comme une incantation depuis des décennies, ce mythe excuse et banalise les intentions de coupables qui mutilent atrocement leurs enfants.
Ce mensonge endort les masses et bloque l’indispensable réflexion sur la nature,l’ intention et le caractère systématique des mutilation génitales féminines.
C’est le reflet de l’illusion, ou du vœu pieux, occidental que des parents veulent toujours le bien de leurs enfants. Si vous considérez ce qui se passe en réalité dans le monde, il faut bien reconnaître que les relations familiales sont souvent sources de graves violences, de maltraitance, de négligences, etc.
La racine de ce comportement est l’absence de respect, la psychologue et militante des Droits de l’Enfant Monika Gerstendörfer le souligne : absence de respect des enfants dans un environnement lui-même peu respectueux.
Les MGF doivent être considérées comme le symptôme d’un environnement social dominé par le contrôle, l’oppression et la violence légitimée.
Ce n’est donc ni un secret ni une surprise que dans tous les pays/groupes pratiquants les MGF, il y a un niveau très élevé de violence générale envers les enfants, qui consiste en violences physiques et psychologiques : coups et punitions excessives.
Néanmoins, la dimension de cette violence codifiée est toujours entourée par un grand tabou et encore une fois il y a des “scientifiques” occidentaux qui font de leur mieux pour maintenir l’omerta.
Il n'y a pas une seule société pratiquant les MGF où ces dernières ne soient pas directement liées aux “ mariages forcés/arrangés”. L’association verbale entre cet acte et “mariage et épouser” camoufle sa vraie nature qui est l’esclavage pur et simple : quand un être humain de sexe masculin est offert à un futur propriétaire contre de l’argent, de l’or ou tout autre bien matériel pour être violé et rester pour toujours sous sa coupe, il est clair que nous devons parler de commerce d’esclave.
Dés que les victimes sont des fillettes ou des adolescentes vendues par leurs pères à d’autres hommes en échange d’argent, d’or, de chameaux ou de chèvres, ce commerce d’esclave est baptisé “mariage”. Quel cynisme !
Et comme les futurs propriétaires de la fille refusent “d’acheter de seconde main”, ils insistent pour qu’elle soit vierge et mutilée sexuellement, ce qu’ils considèrent comme un moyen efficace de préserver (la virginité).
Dans ce contexte où les filles et les femmes sont considérées, traitées et vendues comme des marchandises, il est évidemment négligeable qu’elles endurent de la douleur et/ou des traumatismes, qu’elles soient privées de satisfaction sexuelle et de développement personnel
En faisant mutiler ses propres filles, le patriarche male n’agit que pour son intérêt personnel et le plus grand bénéfice qu’il pourra plus tard tirer de la vente de sa fille. La santé, le bien-être, les désirs et la sexualité des filles sont subordonnés à ses intérêts.
La MGF n’est pas un acte d’amour mais d’irrespect, de mépris, de violence et une question de profit matériel que le coupable peut tirer de la souffrance de la victime.
FP : Alors, quelle est la solution pour mettre fin aux MGF ?
Laufer : La solution est liée à un autre mythe.
Mythe numéro 4: La solution pour mettre fin aux MGF, c’est l’éducation et l’information.
Quoi que cela semble de la provocation, une longue expérience en Afrique et en Europe nous a obligé à reconsidérer le rôle de l’information et de l’éducation dans le processus d’abandon des MGF.
Alors que depuis le début l’accent à été mis sur l’éducation et l’information des communautés pratiquant les MGF quant aux mal que les MGF causent, en espérant que cela finirait par entraîner l’abandon de la pratique, la réalité des faits a révélé que cette idée est une pure illusion.
Beaucoup d’organismes occidentaux persistent à seriner aveuglément que “si les gens comprennent que cette tradition n’apporte rien de bon, ils l’abandonneront” (Marianne Raven, CEO, Plan International Germany .).
D’autres admettent au moins que cette stratégie a largement échoué : récemment, le German GTZ a concédé que “l’éducation sur les conséquences des MGF en matière de santé a plus entraîné leur médicalisation que leur abandon.”
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMC) a été contrainte de soulever la question : pourquoi des femmes qui connaissent les terribles conséquences des MGF, même celles qui font officiellement campagne contre la pratique, continuent-elles malgré-tout à mutiler leurs enfants.
La réponse à cette question ne repose pas entièrement dans la pression de la société.
Pour trouver une réponse à cette question, l’idée encore largement reçue que les MGF sont “ une coutume traditionnelle que les gens font pour le bien de la fille ” doit être remise en cause :
Non seulement ce préjugé catalogue les personnes qui exécutent et encouragent les MGF comme des incultes qui “ne réalisent pas vraiment le mal qu’ils font” mais il leur donne également une excuse et banalise à la fois les malfaiteurs et la pratique elle-même.
Déjà en 1977, l’auteure Sénégalaise Awa Thiam réfutait ce poncif en soulignant que “il existe une volonté évidente de disculper nos anciennes en alléguant qu'elles n'ont aucune information scientifique sur la clitoridectomie. C'est une mauvaise appréciation.”
En 2007, le militant anti-MGF égyptien Riham Shebl a énergiquement répliqué à la fausse image qui continue à être donnée des MGF :
" Pendant longtemps, les MGF ont été associées au manque d'éducation, à un milieu socio-économique défavorisé. Cela n’a fait qu’empirer la situation des femmes des classes supérieures et moyennes car c’est devenu pour elles un double stigmate ; non seulement elles ont été circoncises mais en plus elle sont également rabaissées au rang de pauvres et d'incultes…”
Sa collègue Vivian Morqos révèle la complicité active des élites éduquées dans la perpétuation de cette pratique violente :
“..75 % des membres du corps médical la pratiquent, alors que ce fut Ali Ibrahim, un docteur, qui fut le premier à militer dès 1928 pour l’interdiction des MGF en Egypte.”
" Une information incomplète, des opinions non professionnelles et le préjugé que la pratique est limitée aux communautés les plus défavorisées, ce sont tous des exemples de désinformation irresponsable."
En 2000, une étude menée par l'Organisation des Femmes Africaines à Vienne à souligné que ceux qui connaissent parfaitement les conséquences des MGF, sont loin de l'abandonner : 75% des immigrés interrogés qui habitent maintenant en Autriche étaient en faveur de la poursuite des MGF, alors que le nombre de ceux qui ont confirmé connaître leurs effets dévastateurs était à peine inférieur !
Ces derniers siècles, les mutilations génitales féminines se sont étendues à des pays et des populations qui ne peuvent pas être considérés comme des “peuples claniques traditionnels”, mais qui ont adopté les MGF pour la même raison que celle que l’ont retrouve dans toutes les communautés les pratiquant : opprimer et contrôler la sexualité des femmes dans une société ou la discrimination généralisée et la marginalisation de la femme est légitimée. De tels pays sont l'Irak, la Malaisie, l’Indonésie et plus récemment de nombreux signaux indiquent que même en Europe Centrale - en Bosnie – les MGF progressent.
Mais il est plus confortable ou plus “politiquement correct” pour les organisations et les politiciens occidentaux de s’accrocher à l’illusion que la cause des MGF est le manque d’instruction ou de connaissance et qu’elles pourront être éliminées par l’éducation.
Mais jour après jour, année après année, celles paient le prix de cette énorme erreur, ce sont les milliers de petites filles qui sont soumises à ce traitement inhumain en pleine connaissance de ses conséquences.
Il est plus que temps de reconnaître la vraie nature des mutilations génitales féminines en tant que type particulier et spécifique de violence contre les enfants de sexe féminins.
Une fois que nous commençons à analyser le mécanisme systématique de cette violence, nous pouvons trouver des réponses concluantes et logiques à la question jusqu'ici posée en vain :
“Pourquoi continuent-ils à mutiler leurs enfants alors qu’ils connaissent les conséquences?”
Les mécanismes psychologiques à l’œuvre peuvent être comparés à ceux des « formes classiques de violence » qui se transmettent dans les familles d'une génération à l'autre, par exemple les violences sexuelles contre les enfants au sein des familles..
En appréhendant les mutilations génitales féminines en conjonction avec la “violence intergénérationnelle,” il devient clair que les femmes ne mutilent pas leurs filles malgré mais parce qu’elles ont elles-même été des victimes.
Cette compréhension entraîne un nécessaire changement des priorités : La priorité la plus élevée doit être donnée à briser le cycle infernal de la violence en empêchant que les fillettes deviennent des victimes des MGF.
La responsabilité en incombe clairement à nos gouvernements. Nos gouvernements européens doivent mettre en application des mesures qui protègent efficacement toutes les victimes potentielles de MGF et offrent une protection réelle et concrète au filles.
Cela implique de traquer et de traduire en justice les criminels.
Il y a des stratégies concrète et efficaces qui pourraient mener à une fin effective des mutilations génitales féminines en Europe en trois ans - elles doivent juste être appliquées.
Ces stratégies définissent de nouvelles normes et deviendront un critère permettant de juger si les gouvernements occidentaux, les politiciens et les ONG prennent honnêtement au sérieux le problème des MGF.
FP : Que peut faire le simple citoyen pour contribuer à préserver les fillettes des MGF ?
Laufer : Eh bien, en règle générale je considère qu’empêcher les MGF dans la société occidentale n’est pas le travail de l’homme de la rue mais la responsabilité de son gouvernement.
Naturellement, aussi longtemps que les gouvernements failliront mettre en œuvre des mesures de prévention efficaces, les filles dépendront uniquement de l’assistance de courageux membres de la société civile. Ces dernières années, dans notre travail sur des cas concrets, nous nous sommes heurtés à d ‘énormes inhibitions : les gens sont très hésitants à “dénoncer” des criminels potentiels ou des familles qui ont mutilé leurs filles. Pour la plupart ils ont peur d’être traités de “racistes” ou accusés de “discriminer d’innocents émigrés” et il faut dire que les réactions des médias lors de récentes affaires de prévention de MGF en Allemagne prouvent que cette crainte est assez justifiée.
En tout cas, pour le dire avec les mots de Rakieta Poyga, présidente de l’organisation Bangr’Nooma qui œuvre à mettre fin aux MGF au Burkina Faso :
“Je vous en prie, ne permettez pas que dans vos pays des petites filles soient soumises à la mutilation génitale ! ” a-t-elle lancé au public du film “Maimouna, la vie devant moi” qui fut présenté en 2008 dans plusieurs villes allemandes.
Donc :
- Si vous avez des informations sur une fille qui devrait être ramenée dans un pays où les MGF sont couramment pratiquées – et qui courra donc le risque d’être soumise à une MGF – par exemple pendant les vacances, s’il vous plait informez les services sociaux pour qu’ils prennent des mesures concrètes.
- Si vous apprenez qu’une fille pourrait avoir déjà été mutilée, s’il vous plait informez la police ou le procureur : je vous en prie, gardez toujours à l’esprit que la MGF est un crime majeur et non une “ pratique culturelle ” que nous devrions tolérer
- Cherchez si dans votre pays il existe des organisations qui travaillent sérieusement à une vraie protection des petites filles, qui ne se trahissent pas elles-mêmes et les autres en serinant que “si les gens sont informés des conséquences sur la santé, ils cesseront de mutiler leurs enfants”. S’il existe des organisations qui font pression sur le gouvernement et les ministres pour qu’ils mettent en place des stratégies efficaces pour protéger les fillettes des MGF, soutenez-les.
- Faites part de votre préoccupation quant à la mutilation généralisée de fillettes parrainées par Plan International, World Vision, CCF Kinderhilfswerk et d’autres organisations. Protestez contre la continuation des mutilations dans des zones bénéficiant de projets de développements financés par l’Occident. Si vous donnez de l’argent, assurez-vous que l’ONG garantit la protection des filles dans la communauté concernée. Soyez certain que toutes les ONG peuvent facilement le faire, pour autant qu’elles se sentent concernées.
- Aidez-nous à tordre le cou aux mensonges et aux mythes qui continuent à être propagés sur les MGF en les nommant clairement et en les remettant en perspective.
FP : Ines Laufer, vous êtes une vraie héroïne. Merci pour votre courageux et noble travail pour les fillettes et pour vos efforts pour les protéger de cette barbarie.
a lire :
Imams propagate MGF in Norway: http://www.afrol.com/Categories/Women/wom005_fgm_norway.htm
source, WELT-online: http://www.welt.de/vermischtes/article1485559/Angst_vor_der_Verstuemmelung_des_Patenkindes.html?page=5#article_readcomments
source: GTZ documents FGM: http://www2.gtz.de/dokumente/bib/06-0902_2.pdf
source WHO-progress Nr. 72, 2006, page one: http://www.who.int/reproductive-health/hrp/progress/72.pdf
Awa Thiam: „Die Stimme der schwarzen Frau“ Rowohlt Taschenbuch Verlag, Reinbek 1981, S. 61
source: Al-Ahram weekly, January 2007, article “Rallying for Ms Nadia: http://weekly.ahram.org.eg/2007/829/li1.htm
http://frontpagemag.com/readArticle.aspx?ARTID=35131
Dernière édition par caius le Mer 10 Juin 2009 - 16:10, édité 1 fois (Raison : orthographe)
caius- Affranchi des Paradoxes
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
En Egypte, je vais régulièrement depuis 13 ans dans un village entièrement chrétien de Haute Egypte.
Une personne merveilleuse, soeur Adela, a réussi après 35 ans de travail à y éradiquer complètement l'excision: la proportion à son arrivée y était de 90%, il y a 13 ans: 15%, et depuis quelques années: 0%. Cela prouve (si c'était encore nécessaire) que excision et Islam ne sont pas liés.
Heureusement qu'il existe des personnes comme cela. Le gouvernement lui, alterne entre interdiction puis à nouveau autorisation... incroyable, à notre époque ! Je me demande sur quoi il se base pour ne pas l'interdire ? Qui ou quoi l'en empêche ????
PS Caïus, ton article a l'air très intéressant, je le lirai quand j'aurai plus de temps, la réponse à ma question s'y trouve peut-être
Une personne merveilleuse, soeur Adela, a réussi après 35 ans de travail à y éradiquer complètement l'excision: la proportion à son arrivée y était de 90%, il y a 13 ans: 15%, et depuis quelques années: 0%. Cela prouve (si c'était encore nécessaire) que excision et Islam ne sont pas liés.
Heureusement qu'il existe des personnes comme cela. Le gouvernement lui, alterne entre interdiction puis à nouveau autorisation... incroyable, à notre époque ! Je me demande sur quoi il se base pour ne pas l'interdire ? Qui ou quoi l'en empêche ????
PS Caïus, ton article a l'air très intéressant, je le lirai quand j'aurai plus de temps, la réponse à ma question s'y trouve peut-être
Invité- Invité
Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
j'ai lu... et je suis étonnée, en effet, c'est un point de vue que je n'ai jamais entendu jusque maintenant. Je ne connais pas assez le problème et son histoire que pour avoir un avis.
Mais il me semble avoir souvent entendu parler d'excision et infibulation en Afrique noire bien avant l'arrivée de l'Islam, et dans des zones sans rapport...
Dans cet interview, ils lient très fort les deux et je me demande quand même si ce n'est pas exagéré. La diabolisation de l'Islam est hélas à la mode...
Pour tout dire, je prends cet interview avec des pincettes.
Mais il me semble avoir souvent entendu parler d'excision et infibulation en Afrique noire bien avant l'arrivée de l'Islam, et dans des zones sans rapport...
Dans cet interview, ils lient très fort les deux et je me demande quand même si ce n'est pas exagéré. La diabolisation de l'Islam est hélas à la mode...
Pour tout dire, je prends cet interview avec des pincettes.
Invité- Invité
Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
c ecoeurant ce genre de mensonges!
Uthmân était un homme entièrement consacré à l'adoration, il jeûnait le jour et passait la nuit en prière, à tel point qu'il en arriva à se détacher de l'appel du désir sexuel. Le Prophète entra un jour chez son épouse Aïsha (qu'Allah l'agrée) et trouva avec elle quelques femmes dont l'une d'entre elles avait le visage pâle, on voyait sur elle les traits de la tristesse, à cause de ce qu'elle endurait.
Le Prophète questionna Aisha à son sujet et elle dit :
« C'est l'épouse d'Ibn Mazûn et il est (trop) occupé par l'adoration (que pour se préoccuper) d'elle».
C'est-à-dire qu'il négligeait le droit sexuel de son épouse.
Le Messager d'Allah rencontra Uthmân Ibn Mazûn et lui dit :
« N'as-tu pas en nous un exemple ? ».
Et lui de répliquer :
« Que père et mère soient sacrifiés pour toi, mais quoi ? ».
Et le Prophète de dire :
« Jeûnes-tu le jour et veilles-tu la nuit ? ».
« Certes, je (le) fais », répondit-il.
« Ne (le) fais plus... Certes, ton corps a sur toi un droit et ton épouse a sur toi un droit » dit le Prophète . [Rapporté par Ahmad en ce sens (6/106). al-Haythamî dit dans « Majma al-Zawâ'id » (4/302) : « Les transmetteurs sont sûrs ».]
L’imam ibn Qudama dit : « Il est bon qu’il joue avec son épouse avant qu’ils aient un rapport, afin d’augmenter son désir et qu’elle prenne autant de plaisir que lui. On rapporte de ‘Umar ibn ‘Abdel ‘Aziz, que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Ne la pénètre pas tant qu’elle n’a pas autant de désir que toi, afin que tu ne jouisses pas avant elle. Embrasse-la, fais-lui des clins d’œil, caresse-la, et lorsque tu vois qu’elle a atteint le même niveau de désir que le tien, pénètre-la. » (Al-Mughni 10/232)
Lorsque l’homme a assouvi son désir, il ne doit pas s’écarter de son épouse jusqu’à ce qu’elle assouvisse aussi son plaisir, car cela est meilleur pour faire durer la relation et l’affection.
L’imam Ibn Qudama dit : « Et s’il jouit avant elle, il est détestable qu’il s’écarte d’elle avant qu’elle ne jouisse, d’après ce qui a été rapporté par Anas Ibn Malik, le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous a un rapport avec son épouse… et qu’il assouvit son désir, qu’il ne presse pas son épouse jusqu’à ce qu’elle assouvisse aussi son désir ». Car en faisant cela on cause du tort à la femme et on l’empêche d’assouvir son désir. »
Si l’homme est impuissant
Shaikh Al-Islam ibn Taymia dit : « Le contrat de mariage implique qu’il puisse jouir totalement de son épouse, où il veut et quand il veut…sauf dans ce qui a été interdit ou ce qui cause du tort (à l’épouse). De même que le contrat de mariage implique que la femme possède une dot équivalente à la dot des femmes semblables à elle, et qu’elle ait droit de jouir totalement de son époux, et s’il est émasculé ou impuissant elle peut demander l’annulation du mariage (faskh), comme cela est connu chez les salafs et les juristes connus. » (Majmu’ Al-Fatawa 29/94).
J'en rajoute?
certes la majorité des femmes excisées sont musulmanes ça ne m'etonne pas, car l'excision est une tradition pratiquée dans les pays où les musulmans sont majoritaires, en egypte les chretiens le pratique aussi, mais l'egypte est un pays dt la population est majoritairement musulmane!
c'est logique non?
c'est comme dans bcp de pays arabe, aprés le rapport sexuel la nuit de noces on brandi le drap blanc immaculé de sang, les pays arabes sont des pays musulmans pourtant cette pratique n'a rien à voir avec l'islam elle est mm interdite pourtant les gens continuent à la pratiquer!
as tu lu un peu sur l'islam, je vais te donner qq hadith auxquels tu devra serieusement reflichir!La seule chose qui compte est la réalité sociale qu’au 21ième siècle l’Islam est la seule religion qui soit systématiquement exploitée par les autorités masculines pour s’assurer que les femmes et leur sexualité soient maintenues sous le contrôle des mâles en détruisant la partie sexuelle la plus sensible de leur corps, le clitoris.
Uthmân était un homme entièrement consacré à l'adoration, il jeûnait le jour et passait la nuit en prière, à tel point qu'il en arriva à se détacher de l'appel du désir sexuel. Le Prophète entra un jour chez son épouse Aïsha (qu'Allah l'agrée) et trouva avec elle quelques femmes dont l'une d'entre elles avait le visage pâle, on voyait sur elle les traits de la tristesse, à cause de ce qu'elle endurait.
Le Prophète questionna Aisha à son sujet et elle dit :
« C'est l'épouse d'Ibn Mazûn et il est (trop) occupé par l'adoration (que pour se préoccuper) d'elle».
C'est-à-dire qu'il négligeait le droit sexuel de son épouse.
Le Messager d'Allah rencontra Uthmân Ibn Mazûn et lui dit :
« N'as-tu pas en nous un exemple ? ».
Et lui de répliquer :
« Que père et mère soient sacrifiés pour toi, mais quoi ? ».
Et le Prophète de dire :
« Jeûnes-tu le jour et veilles-tu la nuit ? ».
« Certes, je (le) fais », répondit-il.
« Ne (le) fais plus... Certes, ton corps a sur toi un droit et ton épouse a sur toi un droit » dit le Prophète . [Rapporté par Ahmad en ce sens (6/106). al-Haythamî dit dans « Majma al-Zawâ'id » (4/302) : « Les transmetteurs sont sûrs ».]
L’imam ibn Qudama dit : « Il est bon qu’il joue avec son épouse avant qu’ils aient un rapport, afin d’augmenter son désir et qu’elle prenne autant de plaisir que lui. On rapporte de ‘Umar ibn ‘Abdel ‘Aziz, que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Ne la pénètre pas tant qu’elle n’a pas autant de désir que toi, afin que tu ne jouisses pas avant elle. Embrasse-la, fais-lui des clins d’œil, caresse-la, et lorsque tu vois qu’elle a atteint le même niveau de désir que le tien, pénètre-la. » (Al-Mughni 10/232)
Lorsque l’homme a assouvi son désir, il ne doit pas s’écarter de son épouse jusqu’à ce qu’elle assouvisse aussi son plaisir, car cela est meilleur pour faire durer la relation et l’affection.
L’imam Ibn Qudama dit : « Et s’il jouit avant elle, il est détestable qu’il s’écarte d’elle avant qu’elle ne jouisse, d’après ce qui a été rapporté par Anas Ibn Malik, le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous a un rapport avec son épouse… et qu’il assouvit son désir, qu’il ne presse pas son épouse jusqu’à ce qu’elle assouvisse aussi son désir ». Car en faisant cela on cause du tort à la femme et on l’empêche d’assouvir son désir. »
Si l’homme est impuissant
Shaikh Al-Islam ibn Taymia dit : « Le contrat de mariage implique qu’il puisse jouir totalement de son épouse, où il veut et quand il veut…sauf dans ce qui a été interdit ou ce qui cause du tort (à l’épouse). De même que le contrat de mariage implique que la femme possède une dot équivalente à la dot des femmes semblables à elle, et qu’elle ait droit de jouir totalement de son époux, et s’il est émasculé ou impuissant elle peut demander l’annulation du mariage (faskh), comme cela est connu chez les salafs et les juristes connus. » (Majmu’ Al-Fatawa 29/94).
J'en rajoute?
certes la majorité des femmes excisées sont musulmanes ça ne m'etonne pas, car l'excision est une tradition pratiquée dans les pays où les musulmans sont majoritaires, en egypte les chretiens le pratique aussi, mais l'egypte est un pays dt la population est majoritairement musulmane!
c'est logique non?
c'est comme dans bcp de pays arabe, aprés le rapport sexuel la nuit de noces on brandi le drap blanc immaculé de sang, les pays arabes sont des pays musulmans pourtant cette pratique n'a rien à voir avec l'islam elle est mm interdite pourtant les gens continuent à la pratiquer!
Invité- Invité
Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Salut Africain;
si tu comptes sur les Grands Savants de l'islam pour te donner une réponse honnête sur l'excision, c'est que tu te mets le doigt dans l’œil.
la circoncision, l'excision et l'esclavage existaient en Arabie avant Mahomet, mais Mahomet n'a rien fait pour les interdire alors qu'il a fait interdire le vin.
Il y a au moins trois hadiths qui parlent de l'excision, l'un est cité par Hamza Boubekeur, pére de l'actuel recteur de la Mosquée de Paris, dans son livre Traité moderne de théologie islamique
Al khatana souna li rijal wa makrama li nissa
en français, la circoncision est une tradition pour les hommes et une marque d'honneur pour les femmes.
Mahomet voyant Oum Attya, une exciseuse, opérant lui a dit:
ne coupe pas trop, ça embellit les femmes et ce sera plus agréable pour le mari mais comme c'est un homme intelligent, je doute qu'il ait fait exciser ses filles.
L'excision et la circoncision se sont développées avec l'islam et même en Iran, il y a des villages où elles se pratiquement.
Un livre complet sur ce sujet est Le viol des viols de Pierre leulliette ainsi que le livre Le drame de l'excision
Par bonheur, à l'exception de la Mauritanie, l'excision n'est pas pratiquée en Afrique du nord.
Voici pour l'Afrique la carte de l'excision:
si tu comptes sur les Grands Savants de l'islam pour te donner une réponse honnête sur l'excision, c'est que tu te mets le doigt dans l’œil.
la circoncision, l'excision et l'esclavage existaient en Arabie avant Mahomet, mais Mahomet n'a rien fait pour les interdire alors qu'il a fait interdire le vin.
Il y a au moins trois hadiths qui parlent de l'excision, l'un est cité par Hamza Boubekeur, pére de l'actuel recteur de la Mosquée de Paris, dans son livre Traité moderne de théologie islamique
Al khatana souna li rijal wa makrama li nissa
en français, la circoncision est une tradition pour les hommes et une marque d'honneur pour les femmes.
Mahomet voyant Oum Attya, une exciseuse, opérant lui a dit:
ne coupe pas trop, ça embellit les femmes et ce sera plus agréable pour le mari mais comme c'est un homme intelligent, je doute qu'il ait fait exciser ses filles.
L'excision et la circoncision se sont développées avec l'islam et même en Iran, il y a des villages où elles se pratiquement.
Un livre complet sur ce sujet est Le viol des viols de Pierre leulliette ainsi que le livre Le drame de l'excision
Par bonheur, à l'exception de la Mauritanie, l'excision n'est pas pratiquée en Afrique du nord.
Spinoza et Freud ont dénoncé la circoncision comme source de haine de la part des peuples voisins qu'elles effrayent. Gravissime pathologie collective (syndrome de Münchausen par procuration transgénérationnel et collectif), elles génèrent une violence particulièrement élevée.
Sur les douze génocides des temps modernes : Congo, Héréros, Arménie, Juifs, Gitans, Biafra, Bengale, Tutsis, Hutus, Kurdes, Bosnie, Darfour, onze, dont six comme acteurs, ont impliqué des sexuellement mutilés d'un côté ou de l'autre et trois des deux côtés. A l'exception d'une guerre civile (Sri Lanka), toutes les guerres entre 1996 et 2002 impliquaient au moins un pays circonciseur et elles furent plus de trois fois plus nombreuses dans les pays circonciseurs. La peine de mort y est deux fois plus répandue. Ils sont les seuls à pratiquer l'excision. En Norvège, deux pour cent de circoncis commettent soixante pour cent des viols. Les mutilations sexuelles séparent irrémédiablement l'enfant de la mère. C'est la dernière chose à faire. Le résultat est catastrophique ; elles sont le terreau du sexisme, de la paranoïa, du fanatisme et du terrorisme de groupe ou d'état.
Voici pour l'Afrique la carte de l'excision:
- Spoiler:
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : ironique
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Je suis désolé pour cette carte,car je vois mon pays natale figuré parmi les pays dont le taux du pourcentage de l'excision est de-25%...
Or cette pratique n'existe pas sur tous l'étendue du territoire de mon pays.Je connais les traditions de mon pays et je suis très étonné de voir ce legend fait par je ne sais qui ?
*Merci d'avoir ramené notre discution ici,car ce fil correspond a ce que nous disons
Or cette pratique n'existe pas sur tous l'étendue du territoire de mon pays.Je connais les traditions de mon pays et je suis très étonné de voir ce legend fait par je ne sais qui ?
*Merci d'avoir ramené notre discution ici,car ce fil correspond a ce que nous disons
Africain2- Maître du Temps
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Je ne sais pas par qui cette carte est faite mais si le sujet t’intéresse tu peux poser la question de ton pays et l'excision à Sami Aldeeb qui fait beaucoup pour faire interdire ces pratiques dans le monde entier.
Son adresse est dans ma signature.
Savoir pour ne pas se faire avoir.
Son adresse est dans ma signature.
Savoir pour ne pas se faire avoir.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Je ne sais plus quoi dire.Si ce n'est que ce combat va encore duré pour que les mentalité change.caius a écrit:
Mythe numéro 1: Les MGF n’ont rien à voir avec l’Islam car elles ne sont pas mentionnées dans le Coran.
Dès qu'il est question de l’influence de la religion sur la perpétration dans le monde entier de MGF sur des petites-filles, la plupart des “activistes,” des organisations et des politiciens se montrent très soucieux d’expliquer que les mutilations génitales n’ont rien à voir avec l’Islam, qu’elles ne sont pas mentionnées dans le coran et qu’il y a des adeptes d’autres religions, particulièrement des Chrétiens et des Animistes, qui soumettent aussi leurs femmes à des MGF.
Evidemment, les MGF existent dans d’autres groupes religieux que l’Islam, mais ce fait est instrumentalisé pour faire croire qu’il n’existe pas un lien aussi étroit que néfaste entre l’Islam et les MGF.
La vérité est que de nos jours l’immense majorité des victimes de mutilations sexuelles sont des fillettes et des femmes musulmanes. Ce n'est pas même une surprise, car nonobstant le fait que les MGF ne sont pas mentionnées dans le Coran, les oulémas sont largement responsables de la propagation des MGF qu’ils légitiment publiquement et ils incitent à cette violence. Ils n’ont même pas besoin de citer le Coran, car ils se réfèrent simplement aux Hadiths du prophète Mahomet.
C’est chercher la petite bête de pinailler que les Hadiths concernant les MGF sont “faibles” ou “forts”.
La seule chose qui compte est la réalité sociale qu’au 21ième siècle l’Islam est la seule religion qui soit systématiquement exploitée par les autorités masculines pour s’assurer que les femmes et leur sexualité soient maintenues sous le contrôle des mâles en détruisant la partie sexuelle la plus sensible de leur corps, le clitoris.
Mais jusqu’a présent, les plus hautes autorités islamiques nient leur participation active et leur responsabilité écrasante dans la diffusion partout dans le monde de pratiques de mutilations dont elles encouragent la continuation – non seulement en Afrique ou dans les pays arabes et asiatiques mais aussi en Europe.
FP : et les régions d’Afrique où les MGF sont les plus fréquentes sont aussi musulmanes.
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Bien sur en tant qu'être humain je suis très interessé par ce qui touche à cette pratique odieuse de l'excision...
Africain2- Maître du Temps
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
La pratique de l'exision existait bien avant l'islam,ça au moins,c'est sûr.Si certains islamistes l'ont reprise à leur compte,la répandant,hélas,au moins n'en furent-ils pas l'origine.Dans certains pays africains,les religions-je dis bien les-servent de pretexte pour cette"tradition":chez certains juifs,chrétiens,musulmans,hindoux,etc...cette pratique est courante,et vise soi-disant à"purifier"la fillette ou l'adolescente,à lui donner la possibilité de prier.A la dèlivrer de son côté impure donc.Si la fille n'est pas excisée,disent même les femmes n'ayant rien connu d'autre,elle devient ENCORE PLUS déchaînée sexuellement qu'elle l'est déjà naturellement!!!^Charmant...
Les parents faisant exciser leurs filles pensent bien faire:ils veulent que leurs enfants n'aient aucune tentation,soient...pures et chastes pour leurs époux.Dans certains endroits,il est connu qu'aucun homme ne se marirait à une jeune fille"sale",c'est-à-dire non excisée.Dans l'intêret de leur enfant,père et mère agissent selon ce qu'ils ont toujours connu.Et le fiancé est assuré d'épouser une vierge,qui ne le trompera pas,n'étant pas"déchaînée".
Dans ce cas,où est le mérite à être fidèle lol?
Les parents faisant exciser leurs filles pensent bien faire:ils veulent que leurs enfants n'aient aucune tentation,soient...pures et chastes pour leurs époux.Dans certains endroits,il est connu qu'aucun homme ne se marirait à une jeune fille"sale",c'est-à-dire non excisée.Dans l'intêret de leur enfant,père et mère agissent selon ce qu'ils ont toujours connu.Et le fiancé est assuré d'épouser une vierge,qui ne le trompera pas,n'étant pas"déchaînée".
Dans ce cas,où est le mérite à être fidèle lol?
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
L'excision, la circoncision et l'esclavage existait bien avant l'arrivée de Mahomet ainsi que la polygamie (une femme pouvait avoir 9 maris).
Mahomet légiféra plutôt en faveur des femmes et a tout fait pour faire d'elles des esclaves sexuelles des hommes toujours prêtes à les servir.
Mahomet légiféra plutôt en faveur des femmes et a tout fait pour faire d'elles des esclaves sexuelles des hommes toujours prêtes à les servir.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
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Soudan
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Pays mahométans d'Afrique noire
Sénégal
Mauritanie
Pays du Sahel
Sud marocain revendiqué par le Polisario
Tous ces pays ont un point commun: il pratique l'excision.
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yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Trois cas de mutilations génitales dans la région de Girona
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Dans certains pays africains,il était dit(et peut-être toujours maintenant)qu'une femme non exisée n'est pas vraiment"femme",parce-que son clitoris entre en érection comme le fait un sexe d'homme;et que parallèlement,un homme non circonscis n'est pas vraiment"homme"car le prépuce ressembla au"capuchon"recouvrant le clitoris...et donc que pour être dignement homme ou femme,ces parcelles incongrues doivent être ôtées;elles sont sales,impures...dans certains pays musulmans,on pense à peu près pareil.
Souvent,pour l'exision,la jeune fille est opérée"à vif",et recousue...ou même cautérisée.Si elle ne crie pas(???)elle est félicitée pour sa"bravoure"Comme ces opérations sont généralement pratiquées sans hygiène,il n'est pas rare que maladies sexuellement transmissibles,septicémies,gangréne ou hémoragies tuent la fillette.
Sinon,si elle n'éprouve plus rien,il ne lui est pas difficile de "faire honneur"à ses parents et à son mari par sa chasteté,sa fidélité...Les hommes sont assurés de"modeler"le sexe de leurs femmes juste à leur mesure,ainsi elle n'est qu'à eux...mais personne ne dit rien de la douleur que peut éprouver la jeune femme...ni d'autres sensations.
Souvent,pour l'exision,la jeune fille est opérée"à vif",et recousue...ou même cautérisée.Si elle ne crie pas(???)elle est félicitée pour sa"bravoure"Comme ces opérations sont généralement pratiquées sans hygiène,il n'est pas rare que maladies sexuellement transmissibles,septicémies,gangréne ou hémoragies tuent la fillette.
Sinon,si elle n'éprouve plus rien,il ne lui est pas difficile de "faire honneur"à ses parents et à son mari par sa chasteté,sa fidélité...Les hommes sont assurés de"modeler"le sexe de leurs femmes juste à leur mesure,ainsi elle n'est qu'à eux...mais personne ne dit rien de la douleur que peut éprouver la jeune femme...ni d'autres sensations.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
C'est atroce, les hommes font en enfer de cette terre qui pourrait être un paradis. Mais qu'ont-ils donc dans la tête? Et vous, les femmes, qui en grande majorité êtes consentantes, n'avez-vous donc pas de couilles ?
Geveil- Akafer
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Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Reproduction des schémas sociaux. En agissant de la sorte, elles pensent protèger leurs petites filles, leur donner un avenir.
Le repassage des seins ressort de la même logique:
http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article3967
Seuls l'éduction, l'accès à la culture permettront de déraciner les antiques maux.
Et vous les hommes quand assumerez-vous les vôtres et cesserez d'avilir les femmes?
Le repassage des seins ressort de la même logique:
http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article3967
Seuls l'éduction, l'accès à la culture permettront de déraciner les antiques maux.
Geveil a écrit:Et vous, les femmes, qui en grande majorité êtes consentantes, n'avez-vous donc pas de couilles ?
Et vous les hommes quand assumerez-vous les vôtres et cesserez d'avilir les femmes?
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Un Grand Savant de l'islam,qui connait tout le Saint Coran par cœur, encourage cette opération esthétique qu'est l'excision.
Il est allé en Tunisie dire aux femmes tunisiennes:
"N'ayez pas peur, sacrifier votre clitoris à Allah, vous serez les premières à entrer dans le Paradis d'Allah.
Allah, Puissant et Sage, vous épargnera les feux de l'enfer.
Il est allé en Tunisie dire aux femmes tunisiennes:
"N'ayez pas peur, sacrifier votre clitoris à Allah, vous serez les premières à entrer dans le Paradis d'Allah.
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yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Certaines femmes musulmanes elles-même,ayant été excisées,recommandent cette pratique pour leurs filles,et les femmes en général.L'une d'entre elles disait un jour:"L'excision est bonne pour l'islam.Si les religieux le disent,c'est que c'est vrai."Elles ignorent probablement ce qu'est le désir,le plaisir,et tout est normal à leurs yeux.Mais ce doit être pire pour celles qui apprennent un jour ce qu'elles perdent,et que cette mutilation n'a rien de"bien"ou de naturel.
Beaucoup d'hommes disent:"Elles sont consentantes","Elles aiment ça"...Une fillette excisée,parfois au berceau,lui demande-t-on si elle est d'accord ou si elle aime ça?...
D'autres disent que cette pratique embellit la femme...Pourquoi?Parce-que tout est parfaitement lisse alors,sans rien qui dépasse?Mais alors...un enuque devient aussi beau lol!Logiquement...
Beaucoup d'hommes disent:"Elles sont consentantes","Elles aiment ça"...Une fillette excisée,parfois au berceau,lui demande-t-on si elle est d'accord ou si elle aime ça?...
D'autres disent que cette pratique embellit la femme...Pourquoi?Parce-que tout est parfaitement lisse alors,sans rien qui dépasse?Mais alors...un enuque devient aussi beau lol!Logiquement...
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 25/12/2010
Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
En Arabie Saoudite, ce sont des femmes médecins musulmanes qui pratiquent l'excision.
Aucune publicité n'est faite à cette mutilation.
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yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Excision : les mythes liés aux mutilations
Peut-être que dans ce cas,c'est plus hygiènique et que les petites filles sont anésthésiées.Mais ça reste révoltant:le résultat est le même au bout du compte!Si des femmes médecin le pratiquent,c'est que c'est tout-à-fait légal et admis,comme une opération normale,publicité ou non.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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