Le Coran: les abrogations
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YOD
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Magnus
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Re: Le Coran: les abrogations
Une question simple : la lapidation existait du temps de Jésus ( voir l'épisode de la femme adultère ). Y-a-t'il eu un texte dans le Judaïsme qui interdise formellement cette pratique ? Même question pour la torture,
d'usage courant pendant l'Inquisition . L'Eglise l'a t'elle condamné avant que les Etats ne le fassent ?
d'usage courant pendant l'Inquisition . L'Eglise l'a t'elle condamné avant que les Etats ne le fassent ?
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Le Coran: les abrogations
De mémoire, Rabbi Akiba, le très prestigieux et vénéré inspirateur religieux de la révolte contre les Romains de 132-135 était contre la peine de mort dans tous les cas.bernard1933 a écrit:Une question simple : la lapidation existait du temps de Jésus ( voir l'épisode de la femme adultère ). Y-a-t'il eu un texte dans le Judaïsme qui interdise formellement cette pratique ?
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le Coran: les abrogations
J'ai eu peu de temps ces derniers temps...
Je tenais simplement à dire que les liens présenté par Leela sont bon à mon avis. Donc qui veut une réponse à cette question peut s'y rapporter... Je ne saurais pas expliciter beaucoup mieux.
Précisons que le témoignage doit prendre en considération 4 témoins occulaires*. Ce qui restreint déjà considérablement la possibilité de pouvoir appliquer le châtiment sur cette base.
Quant à la grossesse, il faut pouvoir démontrer que ce n'est pas le mari qui a fécondé la femme, ce qui n'est pas très évident non plus...
En fait, d'après ce que j'ai pu entendre sur le sujet, c'est que dans les premiers temps de l'islam la pratique de la lapidation était assez rare (il serait faux de dire qu'elle ne fut pas appliquée du tout) à cause de l'ensemble des restrictions qui entouraient la possibilité de son application.
Et puis n'oublions pas non plus qu'à cette époque les gens avait le droit que leur position dans leur clan pouvait bien leur donner. Il n'y avait pas de justice administrée comme aujourd'hui. Si la femme d'un polythéïste trompait son mari ou était simplement suspecté, il pouvait la tuer sans autre forme de procès.
Bon, sans doute l'auteur d'un tel crime pouvait subir des représailles du clan de laquelle la femme était issue. Mais pour peu que le rapport de force joue manifestement en la faveur du clan du mari, il n'y avait pas de suite...
A cette époque dans la même région, c'était dans les moeurs d'avoir des esclaves sur lesquels des maitres avait droit de vie et de mort.
Profitons en pour rappeler quelque chose à ce niveau là. Aisha aimait son époux. Elle l'aimait de son vivant, et bien après encore, jusqu'à ce qu'elle même le rejoigne :ange: .
* sur la base du verset:
Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n'acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers (Coran 24:4)
Je tenais simplement à dire que les liens présenté par Leela sont bon à mon avis. Donc qui veut une réponse à cette question peut s'y rapporter... Je ne saurais pas expliciter beaucoup mieux.
La lapidation, dans le Livre d'Allah, est de droit contre quiconque, homme ou femme, commet l'adultère alors qu'il est marié, quand la preuve est faite par le témoignage, par la grossesse ou l'aveu.
Précisons que le témoignage doit prendre en considération 4 témoins occulaires*. Ce qui restreint déjà considérablement la possibilité de pouvoir appliquer le châtiment sur cette base.
Quant à la grossesse, il faut pouvoir démontrer que ce n'est pas le mari qui a fécondé la femme, ce qui n'est pas très évident non plus...
En fait, d'après ce que j'ai pu entendre sur le sujet, c'est que dans les premiers temps de l'islam la pratique de la lapidation était assez rare (il serait faux de dire qu'elle ne fut pas appliquée du tout) à cause de l'ensemble des restrictions qui entouraient la possibilité de son application.
Et puis n'oublions pas non plus qu'à cette époque les gens avait le droit que leur position dans leur clan pouvait bien leur donner. Il n'y avait pas de justice administrée comme aujourd'hui. Si la femme d'un polythéïste trompait son mari ou était simplement suspecté, il pouvait la tuer sans autre forme de procès.
Bon, sans doute l'auteur d'un tel crime pouvait subir des représailles du clan de laquelle la femme était issue. Mais pour peu que le rapport de force joue manifestement en la faveur du clan du mari, il n'y avait pas de suite...
A cette époque dans la même région, c'était dans les moeurs d'avoir des esclaves sur lesquels des maitres avait droit de vie et de mort.
Aïsha (veuve de mahomet a 18 ans, avec impossibilité de refaire sa vie !)
Profitons en pour rappeler quelque chose à ce niveau là. Aisha aimait son époux. Elle l'aimait de son vivant, et bien après encore, jusqu'à ce qu'elle même le rejoigne :ange: .
* sur la base du verset:
Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n'acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers (Coran 24:4)
Dernière édition par Abdallah le Sam 2 Mai 2009 - 11:01, édité 1 fois
Abdallah- Maître du Temps
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Re: Le Coran: les abrogations
Sinon, sur le sujet même, il y a quand même quelque chose à ajouter. Certaines sourates sont reconnues comme ayant une valeur particulièrement importante:
La sourate Ikhlas (Coran 111) équivaut par exemple un tiers du coran, Al-kafiroun (Coran 109) en équivaut un quart, al- Zilzalat (Coran 99) la en équivaut la moité... Voilà pour les exemples les plus connus.
Alors qu'est ce que cela veut dire exactement "équivaloire à tel portion du Coran", je ne saurais le dire exactement. Mais il est logique de considérer que cela doit entrer en ligne de compte pour savoir si une sourate est effectivement abrogée ou non.
La sourate Ikhlas (Coran 111) équivaut par exemple un tiers du coran, Al-kafiroun (Coran 109) en équivaut un quart, al- Zilzalat (Coran 99) la en équivaut la moité... Voilà pour les exemples les plus connus.
Alors qu'est ce que cela veut dire exactement "équivaloire à tel portion du Coran", je ne saurais le dire exactement. Mais il est logique de considérer que cela doit entrer en ligne de compte pour savoir si une sourate est effectivement abrogée ou non.
Abdallah- Maître du Temps
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Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Le Coran: les abrogations
Très drôle !!
On place un verset coranique ou quelque chose qui y ressemble et on attend que quelqu’un passe.
Tu arrives, on te demande de regarder, et dès que tu te penches hop ! on te précipite dans le vide !
Effet comique garanti ! Et ça réussi toujours!
On place un verset coranique ou quelque chose qui y ressemble et on attend que quelqu’un passe.
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_bradou- EXCLU DU FORUM
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Re: Le Coran: les abrogations
bonjour,
Il n'empêche que cette histoire du mariage consommé à 9 ans sert toujours de jurisprudence pour justifier des mariages, avec consommation immédiate et les risques qui vont avec, de filles de 9 ans.
à+
Elle était même, de son propre aveu, pathologiquement jalouse, y compris de la défunte Khadija dont elle ne supportait pas que Mohammed lui rappelle les mérites. Cela dit, Mohammed semble avoir été gentil et prévenant avec ses épouses, ce qui ne suffit quand même pas à en faire un suprême modèle d'humanité.Abdallah a écrit:Profitons en pour rappeler quelque chose à ce niveau là. Aisha aimait son époux. Elle l'aimait de son vivant, et bien après encore, jusqu'à ce qu'elle même le rejoigne :ange: .
Il n'empêche que cette histoire du mariage consommé à 9 ans sert toujours de jurisprudence pour justifier des mariages, avec consommation immédiate et les risques qui vont avec, de filles de 9 ans.
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le Coran: les abrogations
Il n'empêche que cette histoire du mariage consommé à 9 ans sert toujours de jurisprudence pour justifier des mariages, avec consommation immédiate et les risques qui vont avec, de filles de 9 ans.
Pour ce qui est de la consommation, elle n'est pas sûr. Ce qui est semble certain c'est que la vie conjugale du prophète avec Aicha ait commencé quand elle avait 9 ans. Vie conjugale cela veut dire vivre ensemble avec le statut de mari et femme mais pas forcément avoir des rapports sexuels.
Mais c'est vrai que la manière dont certains utilisent ce mariage à notre époque a de quoi faire gerber.
Abdallah- Maître du Temps
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