Le travail: c'est la santé?

[kaf3]

Bonjour,

REFRAIN:
Le travail, c'est la santé.
Rien faire, c'est la conserver.
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os.

Ces gens qui courent au grand galop,
En auto, métro ou vélo,
Vont-ils voir un film rigolo?
Mais non, ils vont à leur boulot!

REFRAIN

Ils bossent onze mois pour les vacances
Et sont crevés quand ils en ont, ben, ils sont morts!
Un mois plus tard, ils sont costauds
Mais faut reprendre le boulot!!!

REFRAIN

Dire qu'il y a des gens en pagaille
Qui courent sans cesse après le travail.
Moi, le travail me court après.
Il n'est pas près de me rattraper!

REFRAIN

Maintenant, dans le plus petit village,
Les gens travaillent comme des sauvages
Pour se payer tout le confort.
Quand ils en ont, ben, ils sont morts.

REFRAIN

Hommes d'affaires et meneurs de foules
Travaillent à en perdre la boule
Et meurent d'une maladie de coeur.
C'est très rare chez les pétanqueurs!

REFRAIN

Henri Salvador

A méditer!!!

[Geveil]

Rien à ajouter,
ce n'est pas 35 heures qu'il faut, c'est, aller, disons, 8 heures par semaine qui suffiraient à faire fonctionner le monde.

[Dragoon]

Le TRAVAIL, c'est la SANTE

La Santé, c'est pas une prison ?
Donc le Travail : c'est le bagne !

[Magnus]

Le TRAVAIL, c'est la SANTE

La Santé, c'est pas une prison ?
Donc le Travail : c'est le bagne !

Excellent !

[ElBilqîs]

ah qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi

je suis pour le partage du travail: vous bossez, je vous regarde et je vais même jusqu'à vous sourire... gratuitement!

[Dragoon]

ah qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi

je suis pour le partage du travail: vous bossez, je vous regarde et je vais même jusqu'à vous sourire... gratuitement!

En fait : Tu aimes aimes le Boss sur ta chaise longue :vic:

[ElBilqîs]

en fait, pour être un peu sérieuse, je dirais que le travail devrait être un plaisir et non une contrainte, et franchement, même ça c'est rare: les gens heureux de travailler!
même les artistes qu'on pourrait considérer comme chanceux, font parfois de 'l'alimentaire" des films de catégorie Z ou B, des chansons bâclées, ou des dizaines de danseuses (danseuses de Degas)....
dommage, non?

[Dragoon]

en fait, pour être un peu sérieuse, je dirais que le travail devrait être un plaisir et non une contrainte, et franchement, même ça c'est rare: les gens heureux de travailler!
même les artistes qu'on pourrait considérer comme chanceux, font parfois de 'l'alimentaire" des films de catégorie Z ou B, des chansons bâclées, ou des dizaines de danseuses (danseuses de Degas)....
dommage, non?

Etant donné la fénéantise de nos concitoyens face à leurs responsabilités pour l'amélioration des conditions d'execrcice (et de vie) de nos dirigeants, une reconfiguration de notre système s'impose, ce qui amène les acteurs de la vie économique et les observateurs à revoir tout l'oganisation du travail et réfléchir sur les conditions d'application d'où la necessité de la refonte de notre convention collective.

[BlingBlingTheGod]

Etymologiquement le mot travail vient du latin "torture"

[Invité]

Etymologiquement le mot travail vient du latin "torture"

J'adore tes réponses, BBTG : tu as l'art de faire toujours très concis ! :ptdr:

[raphael-rodolphe]

En fait : Tu aimes aimes le Boss sur ta chaise longue :vic:

Si tu ne veux pas te faire tailler un "costume" par son Boss Hugo, il te faut être au "parfum"

[Dragoon]

Si tu ne veux pas te faire tailler un "costume" par son Boss Hugo, il te faut être au "parfum"

C'est QUI le BOSS ???

[Dragoon]

Plus sérieusements: voici l'interview de Pierre Mériaux, inspecteur du travail, dénonce "l'idéologie" de la loi de "modernisation du marché du travail" examinée à l'Assemblée publié sur RueRue89 le 20/04/2008 à 07H51.
Article dans son intégralité : > ICI <
Ce qui est intéressant, c'est que c'est le point de vue d'un Inspecteur du Travail.

Marché du travail: un projet de loi "en trompe-l'œil"

Pierre Mériaux, inspecteur du travail à Grenoble et syndicaliste, dénonce "l'idéologie" qui articule flexibilité et relance de l'emploi dans le projet de loi de "modernisation du travail" que les députés ont examiné cette semaine. Ce texte est issu d'un accord conclu à l'arrachée par les partenaires sociaux, le 21 janvier.

A l'époque, cet accord avait été signé par quatre syndicats côté salariés (la CFDT, FO, la CFTC et la CFE-CGC) et le Medef et la CGPME côté patronat. Seule la CGT avait refusé de le parapher, arguant que le nouveau contrat de travail qui en émergeait "aggravait la précarité des salariés".

Le texte (voir PDF) examiné par les députés instaure en effet davantage de flexibilité dans le contrat de travail. Parmi les principaux changements, on relèvera notamment la création d'un nouveau type de contrat, le "contrat de projet" chez les cadres, qui peut durer jusqu'à trois ans. Ou encore l'allongement de la période d'essai, qui pourra aller jusqu'à quatre mois chez les cadres.

Enfin, le nouvel accord avalise la rupture à l'amiable entre un salarié et son employeur. La nouveauté de cette rupture à l'amiable réside dans ce qu'une telle interruption ouvrirait tout de même droit à indemnisation pour l'ex-salarié au chômage. Cette mesure avait été plébiscitée au nom de la "flexicurité", néologisme associant flexibilité et sécurité de l'emploi ou de la prise en charge.

La flexibilité sans la sécurité

Des contre-pouvoirs existent

Stress : les salariés assument seuls le risque du marché