Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
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Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
C'est la bande annonce d'un doc sur l'agriculture actuel et la santé humaine.
Je ne sais pas quoi dire...
Quand je vois ce que dit le réalisateur dans la deuxième vidéo je me dis juste "j'espère que je vais passer entre les gouttes".C'est surement alarmiste mais ça ne peut faire de mal de réfléchir aux dangers de la malbouffe.
Dernière édition par Qwatybaal le Jeu 13 Nov 2008, 14:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
ben oui, ça fait 30 ans qu'on le dit. mais les partisans du bio et autres écolos altermendialistes restent de ridicules babacools attardés et abrutis par le cannabis organique...
en ce moment on déblatère à Bruxelles pour savoir si on va mettre ou non sur le marché les légumes tordus qui jusque là ne répondaient pas aux normes de commercialisation. comme toujours dans ce monde absurde, la forme prévaut sur le fond, le contenant sur le contenu.
la bio, j'y ai travaillé, dans la production et la transformation. c'est un business comme un autre, même s'il est parfois un peu moins pire que certains... j'y ai cotoyé certains agriuculteurs sincères et investis mais inquiets. de plus, les OGM colonisant les champs, le label AB ne voudra plus rien dire d'ici quelques années...
en ce moment on déblatère à Bruxelles pour savoir si on va mettre ou non sur le marché les légumes tordus qui jusque là ne répondaient pas aux normes de commercialisation. comme toujours dans ce monde absurde, la forme prévaut sur le fond, le contenant sur le contenu.
la bio, j'y ai travaillé, dans la production et la transformation. c'est un business comme un autre, même s'il est parfois un peu moins pire que certains... j'y ai cotoyé certains agriuculteurs sincères et investis mais inquiets. de plus, les OGM colonisant les champs, le label AB ne voudra plus rien dire d'ici quelques années...
Invité- Invité
Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
pour avoir travaillé dans la distribution bio, les labels pour moi ne sont pas parlant, les taux tolérés de non bio dans le bio augmente régulièrement (même si ils reste infime, soit 1 % me semble-t-il), les organismes comme Ecocert (qui certifie le bio) sont opaques il n'y pas de transparence, il y a des agriculteurs bio qui abandonnent et font "du naturel" car en plusieurs années ils n'ont jamais eu de contrôles sur leur production et préfèrent donc se délester du cahier des charges énormes que la bio impose ! La bio dynamie paraît épargnée mais je vous fait par d'un courriel que j'ai reçu :Zelda : le label AB ne voudra plus rien dire d'ici quelques
A faire suivre pour ceux que ça interpelle... Bonjour, De nouvelles réglementations européennes prévues pour 2009 veulent décider de supprimer la vente légale des médicaments homéopathiques Weleda, ainsi que tous ceux reliés à l'antroposophie ( Rudolf Steiner). De même la possibilité de culture biologique en biodynamie ( marque Demeter), ainsi que la pédagogie Steiner ( dites écoles libres, ou écoles Waldorf, ainsi que les centres dédiés aux enfants handicapés moteurs ou cérébraux ) sont remises en question dans la communauté européenne. La raison principale en est la force des lobbies pharmaceutiques et cosmétiques qui sont menacés par le développement et l'intérêt de plus en plus de citoyens pour les aliments, médicaments et produits anthroposophiques. La fondation Eliant a été créée pour soutenir un mouvement international pour le respect de nos libertés en matière d'alimentation, de soins et de pédagogie. Elle a pour but de rassembler un million de signatures ( ce chiffre permet une véritable reconnaissance de la pétition à Bruxelles). C'est très facile, il suffit de cliquer sur le drapeau de votre pays pour directement apposer votre nom et adresse e-mail. Le site est par ailleurs bien conçu et très instructif. Voilà, c'est transmis <http://www.eliant.eu/new/lang/fr/?p=1> http://www.eliant.eu/new/lang/fr/?p=1>
Je rajouterais que même si les OGM sont suspendus en France pour le moment (quoiqu'au niveau expérimental ce n'est pas sûr), notre viande bovine française est nourrie à + de 70 % avec des céréales OGM de provenances des Amériques !
Et que bon nombre de produits vendus en discount en contiennent.
Il y a beaucoup à dire sur le thème.
Perso je ne m'alarme pas c'est dans l'ordre des choses et la conjoncture le prouve, je me rattache à la phrase : Mat.15.11 Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui sort de la bouche c'est ce qui souille l'homme.
Fabule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
Tiens une alternative alimentaire pour ceux qui ne connaisse pas (même si les germes de soja sont très connus) ou qui sont en appartement (donc sans jardin), ce film explique bien la chose !
Original et bon à la fois !
!
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Fabule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
mais quels sont leurs prétextes pour interdire tout ça. j'ai vendu des produits Weleda et Demeter il y a quelques années, c'était des cosmétiques si je me souviens bien. on peut peut-être discuter de leur bien fondé, mais assurément ils sont propres et inoffensifs, et ce n'est pas le cas de tous les cosmétiques légaux.A faire suivre pour ceux que ça interpelle... Bonjour, De nouvelles réglementations européennes prévues pour 2009 veulent décider de supprimer la vente légale des médicaments homéopathiques Weleda, ainsi que tous ceux reliés à l'antroposophie ( Rudolf Steiner). De même la possibilité de culture biologique en biodynamie ( marque Demeter), ainsi que la pédagogie Steiner ( dites écoles libres, ou écoles Waldorf, ainsi que les centres dédiés aux enfants handicapés moteurs ou cérébraux ) sont remises en question dans la communauté européenne. La raison principale en est la force des lobbies pharmaceutiques et cosmétiques qui sont menacés par le développement et l'intérêt de plus en plus de citoyens pour les aliments, médicaments et produits anthroposophiques. La fondation Eliant a été créée pour soutenir un mouvement international pour le respect de nos libertés en matière d'alimentation, de soins et de pédagogie. Elle a pour but de rassembler un million de signatures ( ce chiffre permet une véritable reconnaissance de la pétition à Bruxelles). C'est très facile, il suffit de cliquer sur le drapeau de votre pays pour directement apposer votre nom et adresse e-mail. Le site est par ailleurs bien conçu et très instructif. Voilà, c'est transmis <http://www.eliant.eu/new/lang/fr/?p=1> http://www.eliant.eu/new/lang/fr/?p=1>
de même quel argumentaire opposent-ils à l'agriculture bio-dynamique qui n'est d'ailleurs pas une invention de Steiner ?
j'imaginais que Steiner et l'anthroposophie avaient un certain poids en Allemagne qui n'est pas le moindre des pays européens en matière de décision.
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Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
Les lobbies pharamaceutiques seraient parmi les plus puissants au monde ! Et ne sont pas les mêmes labos que Weleda.
Nous sommes dans un monde capitaliste libéral économique (système ne permettant pas aux états d'intervenir dans les affaires des entreprises) autrement dit les multi nationales ont pignon sur rue et les gouvernements se plient à leur volonté.
D'autant plus pervers que le libéralisme à l'origine est le mouvement regroupant les valeurs qui ont fait la révolution française, soit la liberté, l'égalité...
Nous sommes dans un monde capitaliste libéral économique (système ne permettant pas aux états d'intervenir dans les affaires des entreprises) autrement dit les multi nationales ont pignon sur rue et les gouvernements se plient à leur volonté.
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Fabule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
je sais cela Fabule, mais l'hypocrisie du système veut que dans ce genre de cas, on fournisse àFabule a écrit:Les lobbies pharamaceutiques seraient parmi les plus puissants au monde ! Et ne sont pas les mêmes labos que Weleda.
Nous sommes dans un monde capitaliste libéral économique (système ne permettant pas aux états d'intervenir dans les affaires des entreprises) autrement dit les multi nationales ont pignon sur rue et les gouvernements se plient à leur volonté.
D'autant plus pervers que le libéralisme à l'origine est le mouvement regroupant les valeurs qui ont fait la révolution française, soit la liberté, l'égalité...
Invité- Invité
Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
Bah, ils font parfois (quasi tout le temps) des lois sans concertations, tu le sais !
Ça peut commencer par "la philosophie Steiner (et assimilés) est apparentée à du sectarisme refusant le système en place et en voulant éduquer d'une manière “hérétique” ", et s'ensuivre avec des attaques sur tous ses dérivés.
Mais ils n'y arriveront peut être pas, il faut le souhaiter, le parlement européen s'y opposera peut être, ou la contestation sera suffisament forte... !
Ça peut commencer par "la philosophie Steiner (et assimilés) est apparentée à du sectarisme refusant le système en place et en voulant éduquer d'une manière “hérétique” ", et s'ensuivre avec des attaques sur tous ses dérivés.
Mais ils n'y arriveront peut être pas, il faut le souhaiter, le parlement européen s'y opposera peut être, ou la contestation sera suffisament forte... !
Fabule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
Je ne pense pas qu'il faille incriminer la philosophie de Steiner et le mouvement qui a suivi, l'anthroposophie,
classée à tort comme secte. C'est un mouvement bien gentillet, à mon avis d'un goût suranné. Quant aux produits Velleda, que représentent-ils? Une goutte d'eau dans la mer.
Le danger est du côté de Monsanto et cie. Voir ci-dessous:
Mis à Jour le : 5 novembre 2008 21:05
Inde : Des milliers de cultivateurs se suicident, ruinés par les OGM
5 novembre 2008
Andrew Malone a rencontré les proches de Shankara Mandaukar, un cultivateur indien qui a choisi de mettre fin à ses jours, incapable de rembourser les dettes qu’il avait souscrites pour acheter des semences OGM. Certains estiment à 125 000 le nombre de paysans indiens qui auraient choisis eux aussi de mettre fin à leurs jours. Récolte après récolte, en raison des aléas climatiques mais également du rendement inférieur à ce que promettaient les vendeurs de semences, le fardeau de la dette accumulée a acculé ces hommes au désespoir.
Lorsque le Prince Charles a affirmé que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore pire que ce que l’on craignait.
Par Andrew Malone, Daily Mail, 3 novembre 2008
Les enfants étaient inconsolables. Prostrés dans le silence, sous le choc, et luttant pour retenir leurs larmes, ils se blottissaient contre leur mère, tandis que les amis et voisins préparaient le corps de leur père pour la crémation sur le bûcher embrasé, situé sur le sol craquelé et nu des champ derrière leur maison.
Tandis que les flammes consumaient le cadavre, l’avenir qui attend Gajanan, 12 ans et Kalpana, 14 ans est très sombre. Alors que Shankara Mandaukar avait espéré que son fils et sa fille auraient une vie meilleure grâce au boom économique que connaît l’Inde, ce qui les attend, c’est un travail d’esclave pour quelques centimes par jours. Désormais sans terre et sans toit, ils feront partie des plus pauvres, parmi les pauvres.
Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais il s’est suicidé. Moins de 48 heures auparavant, et confronté à la perte de ses terres pour cause de dettes, il a bu un pesticide chimique.
Dans l’incapacité de payer l’équivalent de deux années de revenus, il était désespéré et ne voyait plus aucune issue
Sur le sol, on pouvait encore voir les traces qu’il avait laissées lorsqu’il se tordait, agonisant. D’autres paysans avaient regardé - sachant par expérience que toute intervention serait vaine - plié en deux sur le sol, hurlant de douleurs et vomissant.
Gémissant, il avait rampé jusque sur un banc devant sa petite maison située à 180 km de Nagpur en Inde Centrale. Une heure plus tard, tout son cessa et sa respiration s’est arrêtée. A 5 heures, ce dimanche la vie de Shandakar Mandaukar avait cessé.
Alors que les voisins se rassemblaient pour prier devant la maison familiale, Nirmanan Mandaukar, 50 ans, leur raconta comment elle était revenue précipitamment des champs pour trouver son mari mort. « C’était un mari aimant et attentionné » dit elle en pleurant. « Mais il n’en pouvait plus. L’angoisse psychologique était trop forte. Nous avons tout perdu. »
La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.
On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l’endettement et sans revenu.
Shankara n’est qu’un de ces fermiers - on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l’Inde comme champ d’essais pour OGM.
Cette crise appelée « Génocide OGM » par les militants a reçu un coup de projecteur lorsque récemment, le Prince Charles affirma que la question des OGM était « une question morale mondiale » et que le moment de mettre une fin à son avancée inexorable était venu.
S’adressant par vidéo à une conférence qui se tenait dans la capitale indienne New Delhi, il provoqua la colère des dirigeants des biotechnologies et de certains politiciens en condamnant « le taux vraiment effroyable et tragique de suicides chez les petits paysans indiens ayant pour cause... l’échec de nombreuses variétés d’OGM ».
En face du Prince, on trouve de puissants lobbyistes pro-OGM et des homme politiques importants qui prétendent que les plantes modifiées génétiquement ont transformé l’agriculture indienne en donnant des rendements plus élevés que jamais. Le reste du monde devrait choisir « l’avenir » et suivre cet exemple.
Alors qui dit la vérité ? Pour le savoir, je suis allé dans la « ceinture des suicides », dans l’état de Maharashtra.
Ce que j’ai découvert est extrêmement dérangeant et a de profondes implications pour les pays - y compris la Grande-Bretagne - où l’on débat pour savoir si on autorise ou pas la culture de semences manipulées par des scientifiques pour contourner les lois de la nature
Car même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus de 1000 paysans se suicident chaque mois.
Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie. La plupart ingurgite de l’insecticide - une substance bon marché dont on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.
Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour acheter les semences OGM.
Pour les pro-OGM, les vraies raisons de ce chiffre épouvantable sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir agraire ».
Mais comme j’ai pu le découvrir lors de mon voyage de 4 jours dans l’épicentre de la catastrophe, ce n’est qu’une partie de l’histoire.
Dans un petit village que je visitais, 18 paysans s’étaient suicidés après avoir été engloutis dans les dettes dues aux OGM. Dans certains cas, les femmes ont repris le ferme de leur mari défunt, mais pour finalement se suicider elles-mêmes.
Latta Ramesh, 38 ans but de l’insecticide, après une mauvaise récolte - deux ans après que son mari ne disparaisse lorsque les dettes OGM étaient devenues trop importantes. Elle a laissé un fils de 10 ans, Rashan, confié à des parents. La tante de la défunte, assise sans énergie à l’ombre près des champs, raconte « qu’il pleure lorsqu’il pense à sa mère ».
Village après village, des familles me racontent comment elles se sont endettées après qu’on les ait convaincues d’acheter des semences GM au lieu des semences de coton traditionnelles. La différence de prix est vertigineuse : 15 euros pour 100 grammes de semences OGM, par rapport à moins de 15 euros pour 100 kilos fois de semences traditionnelles
Mais les vendeurs ainsi que les représentants du gouvernement avaient promis aux paysans qu’il s’agissait de « semences magiques » avec de meilleurs plantes, sans parasites ni insectes.
En fait, dans une tentative pour promouvoir l’adoption des semences OGM, les variétés traditionnelles ont été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales.
Les autorités avaient un intérêt matériel dans la promotion de cette nouvelle biotechnologie. En essayant désespérément d’échapper à l’extrême pauvreté des années qui succédèrent à l’indépendance, le gouvernement avait accepté d’autoriser les nouveaux géants des biotechnologies comme le numéro un du marché, l’états-unien Monsanto à vendre leur nouvelles créations semencières
Déjà dans les années 80 et 90, l’Inde qui avait autorisé l’accès au marché du second pays le plus peuplé de la planète avec plus d’un milliard d’habitants, s’était vu garantir en contre-partie des crédits du fond Monétaire International, ce qui l’a aidé à lancé une révolution économique
Mais si des villes comme Mumbay et Delhi ont vécu un boum économique, la vie des paysans est retombée dans une période sombre.
Bien que la surface indienne plantée en OGM ait doublé en 2 ans - passant à 17 millions d’ha - pour de nombreux paysans, le prix à payer est terrible.
Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.
On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.
Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.
Dans le passé, lorsqu’une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l’année suivante.
Par contre cela n’est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu’elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.
De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s’agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.
Prenez le cas de Suresh Bhalasa, un autre paysan qui était incinéré cette semaine, laissant derrière lui une femme et deux enfants.
Lorsque la nuit fut tombée après la cérémonie et que les voisins se regroupèrent dehors, tandis que les vaches sacrées étaient ramenées des champs, il ne faisait aucun doute pour sa famille que tous les ennuis avaient commencé au moment où on les avait encouragés à acheter du coton Bt, une plante modifiée génétiquement par Monsanto.
« Nous sommes ruinés maintenant » dit la femme du défunt, âgée de 38 ans. « Nous avons acheté 100 grammes de coton Bt. Notre récolte a été mauvaise deux fois. Mon mari est devenu dépressif. Il est parti dans les champs, s’est allongé et a bu de l’insecticide. »
Les villageois le mirent sur un rickshaw et se dirigèrent sur des chemins ruraux cahoteux, vers l’hôpital. Alors que sa famille et les voisins s’amassaient dans la maison pour lui rendre un dernier hommage, elle racontait : « Il a crié qu’il avait pris de l’insecticide et qu’il était désolé ».
Interrogée pour savoir si le défunt était un ivrogne ou souffrait de « problèmes sociaux » comme l’affirment les responsables pro-OGM, cette assemblée calme et digne explosa de colère. Un des frères du défunt nous expliqua « Non ! Non ! Suresh était un brave homme. Il envoyait ses enfants à l’école et payait ses impôts ».
« Ce sont ces semences magiques qui l’ont étranglé. Ils nous vendent ces semences en nous disant qu’elles n’ont plus besoin de pesticides coûteux, mais ce n’est pas vrai. Nous devons acheter les mêmes semences aux mêmes compagnies chaque année. Ca nous tue. S’il vous plait, dites au monde ce qui se passe ici. »
Monsanto a reconnu que la croissance de la dette était « un facteur de cette tragédie ». Mais, en pointant sur le fait que la production de coton avait doublé ces 7 dernières années, un porte-parole ajoutait qu’il y a d’autres raisons pour la crise récente, comme « des pluies au mauvais moment » ou des sécheresses, soulignant que les suicides avaient toujours fait partie de la vie de l’Inde rurale.
Les responsables soulignaient aussi le fait que de nombreuses études d’opinions montraient que les paysans indiens voulaient des semences GM - sans aucun doute encouragés qu’ils sont par des stratégies de marketing agressive
Durant le cours de mes enquêtes au Maharashtra, je rencontrai trois observateurs « indépendants » parcourant les villages pour se renseigner sur les suicides. Ils insistèrent sur le fait que les semences GM n’étaient que 50% plus chères - mais admettaient plus tard que la différence était de 1000%.
(Un porte-parole de Monsanto insistait ensuite, affirmant que leurs semences ne coûtaient que le double du prix « officiel » des semences traditionnelles, mais admettait que la différence pouvait être beaucoup plus grande, si les semences traditionnelles étaient vendues par des marchands « sans scrupules » qui vendent souvent aussi de « fausses » semences GM qui sont sujettes aux maladies.)
Alors qu’il y des rumeurs comme quoi le gouvernement proposerait de façon imminente des compensations pour stoper la vague de suicides, de nombreux paysans disaient qu’ils ont un besoin désespéré de toute forme d’assistance. « Nous voulons juste nous sortir de nos problèmes. Nous voulons de l’aide pour que plus aucun d’entre nous ne doive mourir ».
Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.
Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont pris en hôtage des distributeurs de semences et organisé des protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à cause du prix exorbitant de ses semenes.
Tout cela arrive trop tard pour Shandakar Mandaukar qui devait 80 000 roupies (1 500 euros) lorsqu’il s’est suicidé. « Je lui ai dit que nous pouvons survivre » nous dit sa veuve, ses deux enfants toujours à ses côtés, alors que la nuit tombe. « Je lui ai dit qu’on trouverait un moyen de s’en sortir. Il a juste répondu qu’il valait mieux qu’il meure ».
Mais la dette ne meurt pas avec lui : à moins qu’elle ne trouve un moyen de la rembourser, elle ne pourra plus payer l’éducation des enfants. Ils vont perdre leur terre et rejoindre les hordes que l’ont voit mendier par milliers, le long des routes de ce pays immense et chaotique.
Il est cruel de voir que ce sont les jeunes qui souffrent le plus de ce « génocide OGM », cette même génération censée pouvoir sortir de cette vie dure et miséreuse, grâce aux « semences magiques ».
Ici, dans la ceinture indienne des suicides, le coût de l’avenir modifié génétiquement est meurtrièrement élevé.
Publication originale Daily Mail, traduction Les Amis de la Terre
classée à tort comme secte. C'est un mouvement bien gentillet, à mon avis d'un goût suranné. Quant aux produits Velleda, que représentent-ils? Une goutte d'eau dans la mer.
Le danger est du côté de Monsanto et cie. Voir ci-dessous:
Mis à Jour le : 5 novembre 2008 21:05
Inde : Des milliers de cultivateurs se suicident, ruinés par les OGM
5 novembre 2008
Andrew Malone a rencontré les proches de Shankara Mandaukar, un cultivateur indien qui a choisi de mettre fin à ses jours, incapable de rembourser les dettes qu’il avait souscrites pour acheter des semences OGM. Certains estiment à 125 000 le nombre de paysans indiens qui auraient choisis eux aussi de mettre fin à leurs jours. Récolte après récolte, en raison des aléas climatiques mais également du rendement inférieur à ce que promettaient les vendeurs de semences, le fardeau de la dette accumulée a acculé ces hommes au désespoir.
Lorsque le Prince Charles a affirmé que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore pire que ce que l’on craignait.
Par Andrew Malone, Daily Mail, 3 novembre 2008
Les enfants étaient inconsolables. Prostrés dans le silence, sous le choc, et luttant pour retenir leurs larmes, ils se blottissaient contre leur mère, tandis que les amis et voisins préparaient le corps de leur père pour la crémation sur le bûcher embrasé, situé sur le sol craquelé et nu des champ derrière leur maison.
Tandis que les flammes consumaient le cadavre, l’avenir qui attend Gajanan, 12 ans et Kalpana, 14 ans est très sombre. Alors que Shankara Mandaukar avait espéré que son fils et sa fille auraient une vie meilleure grâce au boom économique que connaît l’Inde, ce qui les attend, c’est un travail d’esclave pour quelques centimes par jours. Désormais sans terre et sans toit, ils feront partie des plus pauvres, parmi les pauvres.
Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais il s’est suicidé. Moins de 48 heures auparavant, et confronté à la perte de ses terres pour cause de dettes, il a bu un pesticide chimique.
Dans l’incapacité de payer l’équivalent de deux années de revenus, il était désespéré et ne voyait plus aucune issue
Sur le sol, on pouvait encore voir les traces qu’il avait laissées lorsqu’il se tordait, agonisant. D’autres paysans avaient regardé - sachant par expérience que toute intervention serait vaine - plié en deux sur le sol, hurlant de douleurs et vomissant.
Gémissant, il avait rampé jusque sur un banc devant sa petite maison située à 180 km de Nagpur en Inde Centrale. Une heure plus tard, tout son cessa et sa respiration s’est arrêtée. A 5 heures, ce dimanche la vie de Shandakar Mandaukar avait cessé.
Alors que les voisins se rassemblaient pour prier devant la maison familiale, Nirmanan Mandaukar, 50 ans, leur raconta comment elle était revenue précipitamment des champs pour trouver son mari mort. « C’était un mari aimant et attentionné » dit elle en pleurant. « Mais il n’en pouvait plus. L’angoisse psychologique était trop forte. Nous avons tout perdu. »
La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.
On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l’endettement et sans revenu.
Shankara n’est qu’un de ces fermiers - on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l’Inde comme champ d’essais pour OGM.
Cette crise appelée « Génocide OGM » par les militants a reçu un coup de projecteur lorsque récemment, le Prince Charles affirma que la question des OGM était « une question morale mondiale » et que le moment de mettre une fin à son avancée inexorable était venu.
S’adressant par vidéo à une conférence qui se tenait dans la capitale indienne New Delhi, il provoqua la colère des dirigeants des biotechnologies et de certains politiciens en condamnant « le taux vraiment effroyable et tragique de suicides chez les petits paysans indiens ayant pour cause... l’échec de nombreuses variétés d’OGM ».
En face du Prince, on trouve de puissants lobbyistes pro-OGM et des homme politiques importants qui prétendent que les plantes modifiées génétiquement ont transformé l’agriculture indienne en donnant des rendements plus élevés que jamais. Le reste du monde devrait choisir « l’avenir » et suivre cet exemple.
Alors qui dit la vérité ? Pour le savoir, je suis allé dans la « ceinture des suicides », dans l’état de Maharashtra.
Ce que j’ai découvert est extrêmement dérangeant et a de profondes implications pour les pays - y compris la Grande-Bretagne - où l’on débat pour savoir si on autorise ou pas la culture de semences manipulées par des scientifiques pour contourner les lois de la nature
Car même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus de 1000 paysans se suicident chaque mois.
Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie. La plupart ingurgite de l’insecticide - une substance bon marché dont on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.
Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour acheter les semences OGM.
Pour les pro-OGM, les vraies raisons de ce chiffre épouvantable sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir agraire ».
Mais comme j’ai pu le découvrir lors de mon voyage de 4 jours dans l’épicentre de la catastrophe, ce n’est qu’une partie de l’histoire.
Dans un petit village que je visitais, 18 paysans s’étaient suicidés après avoir été engloutis dans les dettes dues aux OGM. Dans certains cas, les femmes ont repris le ferme de leur mari défunt, mais pour finalement se suicider elles-mêmes.
Latta Ramesh, 38 ans but de l’insecticide, après une mauvaise récolte - deux ans après que son mari ne disparaisse lorsque les dettes OGM étaient devenues trop importantes. Elle a laissé un fils de 10 ans, Rashan, confié à des parents. La tante de la défunte, assise sans énergie à l’ombre près des champs, raconte « qu’il pleure lorsqu’il pense à sa mère ».
Village après village, des familles me racontent comment elles se sont endettées après qu’on les ait convaincues d’acheter des semences GM au lieu des semences de coton traditionnelles. La différence de prix est vertigineuse : 15 euros pour 100 grammes de semences OGM, par rapport à moins de 15 euros pour 100 kilos fois de semences traditionnelles
Mais les vendeurs ainsi que les représentants du gouvernement avaient promis aux paysans qu’il s’agissait de « semences magiques » avec de meilleurs plantes, sans parasites ni insectes.
En fait, dans une tentative pour promouvoir l’adoption des semences OGM, les variétés traditionnelles ont été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales.
Les autorités avaient un intérêt matériel dans la promotion de cette nouvelle biotechnologie. En essayant désespérément d’échapper à l’extrême pauvreté des années qui succédèrent à l’indépendance, le gouvernement avait accepté d’autoriser les nouveaux géants des biotechnologies comme le numéro un du marché, l’états-unien Monsanto à vendre leur nouvelles créations semencières
Déjà dans les années 80 et 90, l’Inde qui avait autorisé l’accès au marché du second pays le plus peuplé de la planète avec plus d’un milliard d’habitants, s’était vu garantir en contre-partie des crédits du fond Monétaire International, ce qui l’a aidé à lancé une révolution économique
Mais si des villes comme Mumbay et Delhi ont vécu un boum économique, la vie des paysans est retombée dans une période sombre.
Bien que la surface indienne plantée en OGM ait doublé en 2 ans - passant à 17 millions d’ha - pour de nombreux paysans, le prix à payer est terrible.
Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.
On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.
Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.
Dans le passé, lorsqu’une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l’année suivante.
Par contre cela n’est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu’elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.
De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s’agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.
Prenez le cas de Suresh Bhalasa, un autre paysan qui était incinéré cette semaine, laissant derrière lui une femme et deux enfants.
Lorsque la nuit fut tombée après la cérémonie et que les voisins se regroupèrent dehors, tandis que les vaches sacrées étaient ramenées des champs, il ne faisait aucun doute pour sa famille que tous les ennuis avaient commencé au moment où on les avait encouragés à acheter du coton Bt, une plante modifiée génétiquement par Monsanto.
« Nous sommes ruinés maintenant » dit la femme du défunt, âgée de 38 ans. « Nous avons acheté 100 grammes de coton Bt. Notre récolte a été mauvaise deux fois. Mon mari est devenu dépressif. Il est parti dans les champs, s’est allongé et a bu de l’insecticide. »
Les villageois le mirent sur un rickshaw et se dirigèrent sur des chemins ruraux cahoteux, vers l’hôpital. Alors que sa famille et les voisins s’amassaient dans la maison pour lui rendre un dernier hommage, elle racontait : « Il a crié qu’il avait pris de l’insecticide et qu’il était désolé ».
Interrogée pour savoir si le défunt était un ivrogne ou souffrait de « problèmes sociaux » comme l’affirment les responsables pro-OGM, cette assemblée calme et digne explosa de colère. Un des frères du défunt nous expliqua « Non ! Non ! Suresh était un brave homme. Il envoyait ses enfants à l’école et payait ses impôts ».
« Ce sont ces semences magiques qui l’ont étranglé. Ils nous vendent ces semences en nous disant qu’elles n’ont plus besoin de pesticides coûteux, mais ce n’est pas vrai. Nous devons acheter les mêmes semences aux mêmes compagnies chaque année. Ca nous tue. S’il vous plait, dites au monde ce qui se passe ici. »
Monsanto a reconnu que la croissance de la dette était « un facteur de cette tragédie ». Mais, en pointant sur le fait que la production de coton avait doublé ces 7 dernières années, un porte-parole ajoutait qu’il y a d’autres raisons pour la crise récente, comme « des pluies au mauvais moment » ou des sécheresses, soulignant que les suicides avaient toujours fait partie de la vie de l’Inde rurale.
Les responsables soulignaient aussi le fait que de nombreuses études d’opinions montraient que les paysans indiens voulaient des semences GM - sans aucun doute encouragés qu’ils sont par des stratégies de marketing agressive
Durant le cours de mes enquêtes au Maharashtra, je rencontrai trois observateurs « indépendants » parcourant les villages pour se renseigner sur les suicides. Ils insistèrent sur le fait que les semences GM n’étaient que 50% plus chères - mais admettaient plus tard que la différence était de 1000%.
(Un porte-parole de Monsanto insistait ensuite, affirmant que leurs semences ne coûtaient que le double du prix « officiel » des semences traditionnelles, mais admettait que la différence pouvait être beaucoup plus grande, si les semences traditionnelles étaient vendues par des marchands « sans scrupules » qui vendent souvent aussi de « fausses » semences GM qui sont sujettes aux maladies.)
Alors qu’il y des rumeurs comme quoi le gouvernement proposerait de façon imminente des compensations pour stoper la vague de suicides, de nombreux paysans disaient qu’ils ont un besoin désespéré de toute forme d’assistance. « Nous voulons juste nous sortir de nos problèmes. Nous voulons de l’aide pour que plus aucun d’entre nous ne doive mourir ».
Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.
Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont pris en hôtage des distributeurs de semences et organisé des protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à cause du prix exorbitant de ses semenes.
Tout cela arrive trop tard pour Shandakar Mandaukar qui devait 80 000 roupies (1 500 euros) lorsqu’il s’est suicidé. « Je lui ai dit que nous pouvons survivre » nous dit sa veuve, ses deux enfants toujours à ses côtés, alors que la nuit tombe. « Je lui ai dit qu’on trouverait un moyen de s’en sortir. Il a juste répondu qu’il valait mieux qu’il meure ».
Mais la dette ne meurt pas avec lui : à moins qu’elle ne trouve un moyen de la rembourser, elle ne pourra plus payer l’éducation des enfants. Ils vont perdre leur terre et rejoindre les hordes que l’ont voit mendier par milliers, le long des routes de ce pays immense et chaotique.
Il est cruel de voir que ce sont les jeunes qui souffrent le plus de ce « génocide OGM », cette même génération censée pouvoir sortir de cette vie dure et miséreuse, grâce aux « semences magiques ».
Ici, dans la ceinture indienne des suicides, le coût de l’avenir modifié génétiquement est meurtrièrement élevé.
Publication originale Daily Mail, traduction Les Amis de la Terre
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
C'est malheureux, scandaleux de voir de telles choses, ça me fait penser aux problèmes de l'eau potable au Bangladesh,
Dans une autre mesure (car involontaire), une campagne (de la croix rouge je crois) a instauré la création de puits souterrains pour alimenter la population en eau potable pour remplacer les eaux de surfaces souvent contaminées le peuple ne voulait pas de cette eau car leur croyance appelait l'eau souterraine l'équivalent de "l'eau du diable", le projet a bien eu lieu malgré la volonté populaire, 95 % des bengladis boivent maintenant cette eau, seulement les sous sols de ce pays renferment des taux énormes d'arsenic, 1 puit sur 5 est contaminé gravement !!
Comme si ces pauvres gens avaient besoin de ça !!!
Quant aux OGM, c'est un problème assurément mais les nanotechnologies se développent vitesse grand V et le pire reste à venir malheureusement !!!
Dans une autre mesure (car involontaire), une campagne (de la croix rouge je crois) a instauré la création de puits souterrains pour alimenter la population en eau potable pour remplacer les eaux de surfaces souvent contaminées le peuple ne voulait pas de cette eau car leur croyance appelait l'eau souterraine l'équivalent de "l'eau du diable", le projet a bien eu lieu malgré la volonté populaire, 95 % des bengladis boivent maintenant cette eau, seulement les sous sols de ce pays renferment des taux énormes d'arsenic, 1 puit sur 5 est contaminé gravement !!
Comme si ces pauvres gens avaient besoin de ça !!!
Quant aux OGM, c'est un problème assurément mais les nanotechnologies se développent vitesse grand V et le pire reste à venir malheureusement !!!
Fabule- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
merci pour l'info, Bernard. je me souviens avoir eut des discussions virulentes aves des gens pro OGM qui prétendaient que cette nouvelle agriculture miraculeuse allait abolir le problème de la faim dans le monde ...
il était alors impossible de leur faire admettre qu'on ne règle pas un problème politico-économique avec des traficotages génético-agricoles...
il était alors impossible de leur faire admettre qu'on ne règle pas un problème politico-économique avec des traficotages génético-agricoles...
Invité- Invité
Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
zelda a écrit:
la bio, j'y ai travaillé, dans la production et la transformation. c'est un business comme un autre, même s'il est parfois un peu moins pire que certains... j'y ai cotoyé certains agriuculteurs sincères et investis mais inquiets. de plus, les OGM colonisant les champs, le label AB ne voudra plus rien dire d'ici quelques années...
Oui mais ce qui différentie les gens qui font du bio même si c'est aussi du business , c'est l'éthique .C'est pour ca que les grands groupes agro alimentaires n'investissent pas beaucoup dans le bio :ils sont contre , cela va à l'encontre de leur politique .Pensez bien que si les grandes surfaces s'attaquaient sérieusement au marché du bio tous les autres commerces auraient disparu .C'est qu'il y a une volonté chez eux de ne pas trop propager le bio .On le voit dans les faits que le bio dans les grandes surfaces n'est pas moins cher que dans les magasins spécialisé au contraire :les légumes bio par exemples sont bien plus chers non seulement par rapports aux légumes habituels mais aussi plus chers que dans les boutiques spécialisées .Il vaut mieux acheter ses produits bio au paysan du coin ou dans les magasins bio qu'en grande surface .Les grands surfaces sont contre le bio et cherchent donc à marginaliser ce marché en le faisant passer pour un marché cher .Il y a volonté de sectariser les produits bio .
Calice- Maître du Temps
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Re: Vidéo n°38 L'agriculture "moderne" et la santé
Fabule a écrit:Les lobbies pharamaceutiques seraient parmi les plus puissants au monde ! Et ne sont pas les mêmes labos que Weleda.
Nous sommes dans un monde capitaliste libéral économique (système ne permettant pas aux états d'intervenir dans les affaires des entreprises) autrement dit les multi nationales ont pignon sur rue et les gouvernements se plient à leur volonté.
D'autant plus pervers que le libéralisme à l'origine est le mouvement regroupant les valeurs qui ont fait la révolution française, soit la liberté, l'égalité...
Cela est tout à fait juste , il y a véritablement lute et conflit d'intérêt entre les industries pharmaceutiques et agro-alimentaire et le marché bio , les premiers cherchant à sectariser les consommateurs du bio .Mais il ne gagneront pas l'ordre des choses allant dans le sens de plus d'écologie donc de bio .Il y a de plus en plus de personnes sensibilisés au bio .
Calice- Maître du Temps
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