Re: Le psychologue et ses problèmes personnels

par Jipé Ven 19 Juin 2020 - 15:23

Je suis bien d'accord...

par **Bulle** Ven 19 Juin 2020 - 16:59

Magnus a écrit:Je m'en référais à des propos de Boris Cyrulnik dans une de ses conférences.

Pas forcément une mauvaise interprétation de ta part sourire

Voir ici
"Le meilleur résumé de la carrière scientifique essentiellement théâtrale de Boris Cyrulnik me semble avoir été fait par lui : « J’essaye d’être scientifique, j’ai réussi à le faire croire, de temps en temps » (La grande librairie, 27/09/2012)."
ou encore : "Concernant plus précisément la nature de son discours pseudo-scientifique, il donne également des pistes. Ainsi, il avait été relevé dans Le Monde que dans son nouveau livre, son « ironie salubre » lui faisait avertir d’emblée ses lecteurs : « les observations qui vont suivre dans ce livre sont fausses » (Jaccard, 06/04/1990). Plus tard, il n’hésite pas à expliciter ce qui à mon avis donne le meilleur éclairage qui soit sur le contenu de tous ses livres : « On croit qu’on est objectif et, en fait, toute opinion est une autobiographie métamorphosée […] Quand j’écris, je m’adresse à l’ami invisible, au lecteur parfait qui me comprendra […] L’écriture maîtrise l’émotion. On expose, on pose hors de soi un problème qui est en soi. Soit parce qu’on a été choqué par la maladie, par un problème personnel, un traumatisme…» (Gobin, 01/11/2003).

Dangereux, amha, de mettre sa santé mentale entre les mains d'un tel personnage non ?

par Nailsmith Dim 21 Juin 2020 - 15:52

Nous avons eu une mauvaise expérience avec un psy sur un de nos enfants au primaire. Maintenant, probablement à tord, je les ai de travers à quelque part.

par Jipé Dim 21 Juin 2020 - 16:13

Il ne faut pas généraliser, il y a des bons et des mauvais comme partout.

par Nuage Dim 21 Juin 2020 - 16:16

Nailsmith a écrit:Nous avons eu une mauvaise expérience avec un psy sur un de nos enfants au primaire. Maintenant, probablement à tord, je les ai de travers à quelque part.

Psychologue ou psychiatre ?

Ma mère aussi pour mon frère et moi à l'age de vers 8 ans (parce-que l'on n'arrêtait pas de se battre tous les jours depuis des années, et qu'elle en pouvait plus). La psychologue ou psychiatre avait dit à ma mère que c'était parce-que l'on était trop gâté et que c'était de sa faute. Du coup ensuite ma mère n'a plus jamais voulu entendre parler de psychologue ou psychiatre. Mon frère était content, de toute façon il n'y allait plus .. Mais moi j'aimais bien ... je commençais tout juste à comprendre que cela pouvait m'apporter plein de choses .. que j'aurais pu parler de choses ....

Mais c'est sûr que je n'étais pas d'accord avec ce qu'avait dit cette psy (cela n'avait rien à voir et en plus on n'était pas pourri et gâté ... ), donc forcément quelqu'un qui disait ça ... ne pouvait pas nous apporter à notre famille ...
Mais j'aurais bien voulu pouvoir à cet âge, voir quelqu'un d'autre ... mais ma mère n'a jamais voulu en entendre parler .... (ma mère est certainement asperger mais elle sans problèmes cognitifs, mais alors avec un p@utain de se braquer et têtue quand elle se sent oppressée ... ou blessée ... laisses tomber .... elle se referme sur elle-même, puissance dix-mille .... ; elle est Buffle en plus ... astro chinois) .... donc si j'essayais d'aborder le sujet ... elle se braquait et ne voulait rien entendre ... c'est comme si elle se mettait les mains sur les oreilles et que cela lui faisait mal ... et elle partait ...

C'est con hein .... ?

Les psy, quels qu'en soient les domaines, quand cela ne fonctionne pas, il faut en changer ...
Si l'on va consulter un psy ou emmener ses enfants chez un psy, c'est qu'il y avait bien une raison au départ ... donc ...

Soit on se fait aider .... soit on se dépatouille comme on peut ...

par **Magnus** Dim 21 Juin 2020 - 19:36

Nuage a écrit:Les psy, quels qu'en soient les domaines, quand cela ne fonctionne pas, il faut en changer ...

Il n'est en effet pas possible de faire quelque chose de constructif avec un psy qu'on ne peut pas piffer. Il ne reste donc qu'à le trucider (ce que je ne conseille pas rire

) ou a en changer.

par loofrg Dim 21 Juin 2020 - 20:24

Pas la peine d’arriver jusqu’à le trucider en effet, s’il a un minimum de conscience, il verra dans ce qu’il pourrait avoir fait naître d’éventuelle agressivité chez son patient qui se plaindrait de lui, le reflet de sa propre incompétence, et là, pourquoi pas demander pardon : pour un patient, même s’il ne retournera pas le voir, c’est toujours ça de pris. Mais c’est vrai que s’il est vraiment idiot, à cette agressivité, il répondra par de l’agressivité comme il pourrait aussi de par sa connaissance de la psyché faire passer aux yeux de son patient, un bélier pour un âne, (on dit généralement des lanternes pour des vessies).

par Nuage Dim 21 Juin 2020 - 20:35

Pas besoin d'agressivité, lorsque l'on est bafoué et meurtri profondément ...
Tu dégages et tu te refermes ...

Le psy ne se remettra pas forcément en cause .... (surtout quand cela date de plusieurs décennies en arrière) ...

par loofrg Dim 21 Juin 2020 - 20:39

Je n'ose en tous les cas pas imaginer l'effet que pourrait avoir un psy manipulateur et pervers sur un patient.

par loofrg Dim 21 Juin 2020 - 20:46

Genre un mec qui t’enverrais des saloperies à petite dose régulière en utilisant entre temps mine de rien la flatteries pour te permettre de les digérer.

par loofrg Dim 21 Juin 2020 - 20:50

...Et qui verrait ça comme un jeu.

par Nuage Dim 21 Juin 2020 - 21:04

Hé, loofrg, on est quand même chez un psy .... faut pas psychoter comme ça sur eux dans le pervers .... je ne dis pas que ça n'existe pas ou n'a pas existé ... Mais .... bon voilà.

par loofrg Dim 21 Juin 2020 - 21:07

Tout ça bien caché en infra chose pour ne laisser aucune trace !

bye

par Nuage Dim 21 Juin 2020 - 21:48

Ca veut dire quoi ce que tu viens de dire ? En plus en rajoutant "bye" ...

par loofrg Dim 21 Juin 2020 - 22:03

Tu n'es pas concernée.

par Nuage Dim 21 Juin 2020 - 22:47

Ben faut prévenir, loofrg ... Wink

par **Magnus** Dim 5 Juil 2020 - 16:21

Nuage a écrit:Le psy ne se remettra pas forcément en cause

Il est normalement suivi par un autre psy, il doit se remettre en cause quand c'est nécessaire, ça fait partie de son métier.

par Nuage Dim 5 Juil 2020 - 19:12

Je viens de supprimer le post que j'avais mis cet aprem et viens de le remettre, parce que j'avais eu un plantage de ramage sur le forum quand je l'avais fait et édité ; et je viens de m'apercevoir que cela n'avait pas fonctionné comme je l'avais pourtant vu.

Il me semble que cela se rapportait à un post concernant les psys d'une certaine époque en arrière, et à cette époque là, tout ce qui était du domaine des maladies psychiques ainsi que ce qui concernait l'autisme, c'était pas vraiment ça ... niveau soins adaptés.

Sans compter que c'est seulement depuis 2005 (il me semble) que le patient à le droit de pouvoir consulter son dossier et donc savoir de quelle maladie, troubles, pathologie ou autre, il souffre. Avant ça, les psychiatres n'étaient pas obligés de répondre quand le patient le demandait.

Donc du coup, le psy du psy, risque fort de suivre la même logique qui était en place ...

par **Bulle** Lun 6 Juil 2020 - 16:09

Quel rapport entre consulter son dossier et être suivi efficacement ?

par Nuage Lun 6 Juil 2020 - 17:28

C'était juste que au départ on parlait de suivi de personnes par des psychiatres à une époque qui n'est pas la même qu'actuellement (ref. post de loofrg).
Donc il y avait une logique de suivi différente que celle qu'il y a à notre époque (et où d'ailleurs le psychiatre ne disait pas ce à quoi il pensait que l'on souffrait comme maladie quand c'était une maladie; ex : je connais beaucoup de personnes, via des groupes de parole, bipolaire de type 1, à l'époque référencé sous maniaco-dépressif, et qui n'ont jamais su à l'époque de quoi ils souffraient. Idem pour l'autisme, bien que là c'est encore différent, puisqu'en général on les classait dans des maladies psychotiques).

Donc, concernant le psychiatre qui doit/peut se remettre en cause, et je n'avais pas dit le contraire, mais on avait parlé avec loofrg, que ce n'était pas toujours le cas ... on a donné des exemples je crois.
Mais pour se remettre en cause (psy du psy), il faut également que ce psy du psy puisse fonctionner de manière adaptée ; et s'il suit la même logique que le fonctionnement de l'époque, cela peut limiter.

Après quel est le rapport avec le dossier médical ... ben je ne connais personnellement aucun psychiatre qui à l'époque m'a fait part de ce qu'il pensait sur ce que j'avais ou autre ; le seul truc qu'un psychiatre m'ait dit quand j'allais avoir 17 ans et qu'il a su que je partais pour mes études dans une autre ville, c'est que je ne pouvais pas vivre seule (il était un peu affolé).
Mais alors pourquoi il pensait ça .... Il ne m'en a jamais parlé, comme de tout ce qu'il aurait pu me dire me concernant ... (alors que bien que juridiquement il n'était pas obligé de me le dire, juridiquement, rien ne le lui interdisait).

Là je pense que cela en fait le lien avec la remise en question du psy et le dossier médical.

par **Bulle** Lun 6 Juil 2020 - 17:46

Tu étais mineure Nuage, cela vient peut-être de là. Et la relation de confrère à confrère, surtout dans le cadre d'un suivi non pas psychiatrique mais psychothérapique est totalement différente : il n'y a aucune raison de parler d'une maladie quelconque, ce sont juste les aléas du métier de thérapeute non ?

par Nuage Lun 6 Juil 2020 - 20:43

Et bien mineur ou pas, en tout cas c'est moi qu'il voyait, et non mes parents ; d'ailleurs mes parents n'ont jamais eu à faire à aucun psychiatre auquel je suis allée voir. A l'époque tout ce que mes parents faisaient c'était faire le chèque qu'ils me remettait ou qu'ils envoyaient au bout d'un certain nombre de séances.

Pour ce qui est du reste dont tu parles, et bien en fait je n'ai pas compris ton message.
Moi je sais que ils ne me disaient strictement rien de rien ... Pourtant il en grattait du papier ...

Il n'y a que à partir de 2009 quand je suis retournée voir un psychiatre que là il y avait un vrai échange.

par **Bulle** Mar 7 Juil 2020 - 17:24

Nuage a écrit:Et bien mineur ou pas, en tout cas c'est moi qu'il voyait, et non mes parents

Bien sûr, mais autant un psychiatre peut se permettre de répondre à la demande de diagnostic d'un patient majeur, autant pour un mineur en situation de soins c'est beaucoup plus difficile ; et sans l'accord parental probablement encore plus. Le médecin a le droit d'informer certes, mais aussi le devoir de le faire en tenant compte de l’âge, de la maturité et de la pathologie.

par Nuage Mar 7 Juil 2020 - 18:19

Mouai .... en même temps, même mineur il pouvait bien expliquer des choses, même si ne mettant pas de diagnostique ...

De toute façon même actuellement les psychiatres sont un peu déconcertés avec moi ...
Le dernier que j'avais eu au Centre de Réhabilitation psychosociale et remédiation cognitive, a un moment en parlant de je ne sais plus trop de quoi, en était arrivée à me dire, que vu qu'il ne savait pas trop quoi me dire, de me tourner vers le chamanisme pour avoir des réponses parce-que là il n'y avait encore rien "sur le marcher" .. yeux ecarquilles

Non mais j'avais halluciné !! J'en voulais pas de son chamanisme, moi qui raisonne toujours en explication d'explication scientifiques pour le fonctionnement du cerveau ....

par **Bulle** Mar 7 Juil 2020 - 18:32

Du grand n'importe quoi !!