Re: Rubaiyat impro

[loofrg]

J'aurais dû appeler mon poème "Saut quantique".

[Nuage]

Pourquoi ?

[loofrg]

Parce que je me suis imaginé à la place de Dieu dans ce poème (illustré par l'Echelle de Jacob) qui pourrait envoyer son ange sur n'importe quel barreau de l'échelle sans qu'il n'ait à le faire redescendre de tout en haut, donc progressivement. Si l'ange est attaché à son barreau, il ne peut pas sauter par exemple du dixième au deuxième. C'est une sorte de vision que j'ai eu. C'est l'idée aussi qu'un bon enseignant peut s'adapter à n'importe quel interlocuteur et que donc, il peut avoir autant de "gamins" qu'il veut.

En mode bouddhique, cela correspond au vajra et à la cloche, c'est à dire à la sagesse et à la méthode.

[Nuage]

Et ben j'ai rien compris, pas un mot ; même concernant "qu'un bon enseignant peut s'adapter à n'importe quel interlocuteur et que donc, il peut avoir autant de "gamins" qu'il veut".
C'est qui le bon enseignant ?

[loofrg]

Je te l'ai dit, celui qui sait s'adapter à n'importe quel auditeur, comme le Bouddha qui a même fait tourner trois fois la roue de son enseignement, chaque tour de roue s'adaptant à des auditeurs plus ou moins avancés sur le chemin de la connaissance.

Le gamin, c'est le petit frère dont je parle tout le temps.

[Nuage]

Ouai tu parles chinois quoi ...  
Moi c'est pas grave, je m'amuse bien avec tes Rubaiyat impro.

Allez encore un juste pour le fun que je puisse faire un truc dessus dans le n'importe quoi.

[loofrg]

Du n’importe quoi alors…

Il était parti le dimanche
Pour son voyage sur la Manche,
Il a dû finir à la nage,
Son bateau n’était pas étanche.

Bonne nuit  

[Nuage]

Merci Bonne nuit !

Ouai ben c'est vraiment pas fun là le truc ... Y'a même pas un truc abstrait ...
Bon ben ça fera l'affaire quand même ....

[Nuage]

Bon tu m'excuses loofrg, mais j'ai beaucoup mieux.

Y'a un truc qui me trottait dans la tête. Parce-qu'en fait pour "Silence !" à Chronos, je n'ai pas répondu le premier truc qui m'est venu a l'esprit, j'avais un semblant "d'image", mais je n'arrivais pas à trouver le bon mot ; Avaleur de .... "balle" , peut-être, mais c'était pas vraiment ça comme mot(s), alors suis passée à autre chose.

Chronos, c'est l'espace-temps pour moi.

Chronos, avaleur
De lune et de soleil,
Filtrant ses rayons
Pour en digérer
Le Temps

Et là normalement il devrait en restituer le temps et un autre truc

[Cochonfucius]

.



Chronos est un trou noir ?


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[Cochonfucius]

Tour d’Anti-Babel
---------------------

Mille rois à la paix s’apprêtent,
Entourés de leurs interprètes ;
Leur tâche n’est pas trop facile,
Mais bien volontiers ils s’y prêtent.

[loofrg]

Ce qui doit savoir se retirer…

L’éclat de notre bon soleil,
Emporterait toutes merveilles,
Comme notre ciel étoilé,
S’il ne se mettait pas en veille.

Nuage, c’est ce que m’inspire ton propos, et je crois que c'est ce qu'évoque Cochonfucius avec le trou noir qui "avale les étoiles" : Il serait comme l'opposé d'un trop de lumière, opposé qui serait lui aussi un trop du point de vue de son incapacité à permettre à tout ce qui n'est pas lui d'exister.

Par contre, on n'est peut-être pas complètement alignés tous les trois dans notre sensation, parce que d'après ce que je comprends de ce que tu dis, chronos serait un anti trou noir, puisque relativement au soleil, Chronos serait ce qui "filtre" sa luminosité, si j'ai bien compris ce que tu dis, c'est à dire ce qui à un moment donné implique qu'il doive se retirer pour permettre au ciel étoilé d'émerger, sachant que toutes ces étoiles sont des soleils.

[loofrg]

C’est en rapport aussi avec ce que j’expliquais avant-hier je crois sur le passage des trois premiers nombres au 4. Sans le 4 qui est ce déploiement dans le manifesté, ce qui implique qu'il est ce qui permet aux principes abstraits contenus symboliquement dans les trois premiers nombres de tomber dans le temps/matière/concrèt, le 1, le 2, et le 3 ne pourraient pas avoir chacun leur moment. Sans le temps, nous en resterions au 1, donc à un grand soleil ne laissant aucune place à ce qui n'est pas lui.

[Nuage]

loofrg, pour ton poème "Du n’importe quoi alors ...",
je te remercie il est très bien, je peux en faire des choses ; en fait j'avais eu un début d'idée avant que je me mette sur l'autre.
Mais cela va être plus long ...
Donc il est de côté. Merci beaucoup !

[Nuage]

Bon maintenant que j'ai eu le temps de regarder ce que tu as écrit,  ne te prives pas de faire des Rubaiyat impro surtout (Au contraire ..) . Parce-que pour le Sablier au-dessus, je ne suis pas pressée ...

[Nuage]

.



Chronos est un trou noir ?


.

Du papier-joseph,
En filtre
Des miroirs,
De l’entonnoir

[Cochonfucius]

Couronne du dieu Pan
---------------------

Du grand Pan les divines cornes
D’un verdoyant feuillage s’ornent;
Il siège avec quelques dryades,
Il boit sans dépasser les bornes.

[Cochonfucius]

Chameau de nulle part
---------------------

Je ne connais que le désert
Et le bâton d’Eliézer,
Pourtant, je ne jalouse pas
L’aigle empruntant la voie des airs.

[loofrg]

Deux mille vins...

Ce vin a au moins vingt années,
Ici, il faut le déboucher,
Ce n’est pas comme le beaujolais
Qu’il suffit juste de chambrer.

[loofrg]

Zut, ça se bois frais le Beaujolais...enfin j'me comprends

Deux mille vins...

Ce vin a au moins vingt années,
Ici, il faut le déboucher,
Ce n’est pas comme le beaujolais
Juste à mettre quinze degrés.

[Cochonfucius]

Goupil hédoniste
---------------------

J’aime engloutir divers breuvages,
Ensuite je fais des ravages
Aux poulaillers de ce canton,
Mais je ne suis pas un sauvage.

[Nuage]

.

Je ne connais aucun conte qui soit de charmantes
Fables pour amuser, dans le soir, les enfants ;
Je ne connais que des contes qui racontent qu’avec la vie
Il faut se battre et composer avec les éléments,
En faisant appel à son imagination,
Quand d’issue il n’y a plus,
Afin d’en trouver une issue,
Et la restituer en composition,
Sur le chemin de la vie.

.

[Nuage]

Petite rectification :

Et la restituer en composition,
Sur le chemin paysage de la vie

Parce-que sur le chemin, si l'on ne voit que le chemin, celui-ci en est bien fade, sans paysages.

[loofrg]

Celui que j’attendais…

A Rome depuis trop longtemps,
Je t’ai oublié mon enfant,
J'ai quelque mal à te comprendre,
Mais je me trouve remontant.

[loofrg]

Seconde jeunesse…

Les premiers seront les derniers,
A dit le fils du charpentier,
Vers ta jeunesse tu accours,
En acceptant de m’écouter.