POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Quoiqu'il en soit, il est important de souligner et de re-souligner, nous l'avons souvent dit ici, que
c'est une loi qui n'oblige pas mais qui permet..
Donc, tout le monde peut y trouver son compte.
c'est une loi qui n'oblige pas mais qui permet..
Donc, tout le monde peut y trouver son compte.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
A part ceux qui veulent imposer une idée selon laquelle seul Dieu a le droit de décider ce qui doit arriver...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Et comme c'est l'homme qui interprète Dieu...Bulle a écrit:A part ceux qui veulent imposer une idée selon laquelle seul Dieu a le droit de décider ce qui doit arriver...
Tiens, il est écrit :
" Vous délivrerez les captifs de leurs chaînes".
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Les mentalités semblent néanmoins évoluer petit à petit du moins pour l'Europe :
"La Cour constitutionnelle allemande a censuré, mercredi 26 février, une loi interdisant l’assistance au suicide par des médecins ou associations, une décision cruciale dans un pays où l’Eglise catholique reste influente.
Saisie par des associations allemandes et suisses d’aide au suicide, des médecins ou des patients, la Cour de Karlsruhe a estimé qu’une loi de 2015 proscrivant l’assistance « organisée » au suicide était inconstitutionnelle.
Cette loi privait les patients en phase terminale du « droit de choisir [leur] mort », a déclaré Andreas Vosskuhle, président de la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe. Le président de la Cour a fait valoir : « Ce droit inclut la liberté de s’ôter la vie et de demander de l’aide pour le faire […] Le droit de choisir sa mort n’est pas limité à certaines phases de la vie et de la maladie. »"
(source)
"La Cour constitutionnelle allemande a censuré, mercredi 26 février, une loi interdisant l’assistance au suicide par des médecins ou associations, une décision cruciale dans un pays où l’Eglise catholique reste influente.
Saisie par des associations allemandes et suisses d’aide au suicide, des médecins ou des patients, la Cour de Karlsruhe a estimé qu’une loi de 2015 proscrivant l’assistance « organisée » au suicide était inconstitutionnelle.
Cette loi privait les patients en phase terminale du « droit de choisir [leur] mort », a déclaré Andreas Vosskuhle, président de la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe. Le président de la Cour a fait valoir : « Ce droit inclut la liberté de s’ôter la vie et de demander de l’aide pour le faire […] Le droit de choisir sa mort n’est pas limité à certaines phases de la vie et de la maladie. »"
(source)
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
En effet, les mentalités évoluent.
Sauf en France, dirait-on.
Et pourtant..., 96% des Français sont favorables à l'euthanasie !
"Un sondage pour Lire la Politique relève – une nouvelle fois – la très forte adhésion des Français (presque unanimement) en faveur d’une loi de légalisation de l’aide active à mourir.
Les Français sont prêts. Les députés sont prêts. Il reste à convaincre le président de la République, Emmanuel Macron, et le Premier ministre, Edouard Philippe."
Source ADMD France
(A bien noter, pour les théoriciens du complot, que le sondage ne vient PAS de l'Admd, mais de l'Ipsos.)
Sauf en France, dirait-on.
Et pourtant..., 96% des Français sont favorables à l'euthanasie !
"Un sondage pour Lire la Politique relève – une nouvelle fois – la très forte adhésion des Français (presque unanimement) en faveur d’une loi de légalisation de l’aide active à mourir.
Les Français sont prêts. Les députés sont prêts. Il reste à convaincre le président de la République, Emmanuel Macron, et le Premier ministre, Edouard Philippe."
Source ADMD France
(A bien noter, pour les théoriciens du complot, que le sondage ne vient PAS de l'Admd, mais de l'Ipsos.)
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
L'AFIS nous a fait part au mois de mai de la réédition du livre : La Mort Choisie.
Je cite le commentaire que vous pouvez lire au complet sur le lien ci-dessus :
"François Damas, l’auteur de cet ouvrage, médecin réanimateur engagé dans la pratique de l’euthanasie en Belgique, rassemble son expérience de trente années de vie professionnelle au contact des patients et de leurs familles. Son but est de rendre visible ce qui se joue pour chacun d’entre nous lorsque se pose la question de la fin de la vie. Il montre que l’euthanasie n’est qu’un acte de soins parmi tant d’autres qui accompagnent les fins de vie. Cependant l’euthanasie reste l’objet d’erreurs, d’amalgames et de contrevérités qui ne peuvent qu’angoisser les malades et leur entourage et les plonger dans la confusion face aux épreuves qui les attendent.
Le livre de F. Damas est empreint de sensibilité et d’humanisme. Il ne célèbre pas l’euthanasie mais l’autonomie de celui qui désire mourir. L’auteur commence en partageant avec nous quatre questions qui concernent tous les médecins qui s’occupent des malades en fin de vie : l’arrêt d’une assistance respiratoire, la suspension de l’hydratation et de l’alimentation, l’accélération de la mort par administration d’analgésiques puissants et de sédatifs durant la phase terminale du patient en fin de vie, et enfin, la prise en charge de la souffrance de la famille qui est là, présente, au moment de la fin. Ces questions ne traitent pas d’euthanasie en soi, mais elles sont essentielles pour comprendre la réalité́ d’une euthanasie.
Après un rappel historique de la loi votée en Belgique, loi de confiance entre les acteurs de l’euthanasie (patients et soignants), il décrit précisément la réalité de l’euthanasie, les peurs des malades et les craintes des soignants. Il montre qu’une demande d’euthanasie ne peut être assimilée à une démarche suicidaire ni être réduite à une peur de la mort. Au-delà de la demande clairement formulée, le patient doit être le moteur des décisions qui le concernent et de leur application. Le médecin lui, ne décide pas. S’il accepte (car il peut décliner la demande), et après une longue période de dialogue, il accompagne la personne qui désire mettre un terme à sa vie.
F. Damas décrit avec simplicité et humilité toute la complexité d’une demande qui est propre à chaque patient et qui défie toute généralité́ simplificatrice. Il n’élude pas les questions, inquiétudes, dilemmes qui se présentent à tous, familles, médecins et autres membres de l’équipe soignante. Il replace l’euthanasie à sa juste place à côté des soins palliatifs et montre la complémentarité de ces approches dans l’ensemble des soins de fin de vie. Il rappelle qu’écoute et engagement sont les maîtres mots du comportement médical. La demande d’euthanasie doit en effet être entendue par des praticiens prêts à accepter ou non mais sans jugement la décision des patients et par des soignants prêts à s’engager.
Comme le dit Martin Winckler 1 dans la préface : « Ce livre est un beau livre, un de ces livres qui font du bien à lire. Un de ces livres qui parlent avec intelligence et humilité de ce qui constitue l’humanité du soin : le respect, le partage, la fraternité. »
Quoique les exemples donnés fassent référence à la pratique de l’euthanasie en Belgique, ce petit livre aide à comprendre ce que représente l’euthanasie, la réflexion qui la précède, les précautions qui l’accompagnent, les procédures parfois longues qu’elle exige. Il est enrichi d’un glossaire, indispensable à la compréhension du problème, de résumés clairs et précis ainsi que de quelques conseils de lecture. Il s’avérera un outil précieux pour tous ceux qui, en Belgique ou ailleurs, se posent des questions sur l’euthanasie et ses enjeux."
Je cite le commentaire que vous pouvez lire au complet sur le lien ci-dessus :
"François Damas, l’auteur de cet ouvrage, médecin réanimateur engagé dans la pratique de l’euthanasie en Belgique, rassemble son expérience de trente années de vie professionnelle au contact des patients et de leurs familles. Son but est de rendre visible ce qui se joue pour chacun d’entre nous lorsque se pose la question de la fin de la vie. Il montre que l’euthanasie n’est qu’un acte de soins parmi tant d’autres qui accompagnent les fins de vie. Cependant l’euthanasie reste l’objet d’erreurs, d’amalgames et de contrevérités qui ne peuvent qu’angoisser les malades et leur entourage et les plonger dans la confusion face aux épreuves qui les attendent.
Le livre de F. Damas est empreint de sensibilité et d’humanisme. Il ne célèbre pas l’euthanasie mais l’autonomie de celui qui désire mourir. L’auteur commence en partageant avec nous quatre questions qui concernent tous les médecins qui s’occupent des malades en fin de vie : l’arrêt d’une assistance respiratoire, la suspension de l’hydratation et de l’alimentation, l’accélération de la mort par administration d’analgésiques puissants et de sédatifs durant la phase terminale du patient en fin de vie, et enfin, la prise en charge de la souffrance de la famille qui est là, présente, au moment de la fin. Ces questions ne traitent pas d’euthanasie en soi, mais elles sont essentielles pour comprendre la réalité́ d’une euthanasie.
Après un rappel historique de la loi votée en Belgique, loi de confiance entre les acteurs de l’euthanasie (patients et soignants), il décrit précisément la réalité de l’euthanasie, les peurs des malades et les craintes des soignants. Il montre qu’une demande d’euthanasie ne peut être assimilée à une démarche suicidaire ni être réduite à une peur de la mort. Au-delà de la demande clairement formulée, le patient doit être le moteur des décisions qui le concernent et de leur application. Le médecin lui, ne décide pas. S’il accepte (car il peut décliner la demande), et après une longue période de dialogue, il accompagne la personne qui désire mettre un terme à sa vie.
F. Damas décrit avec simplicité et humilité toute la complexité d’une demande qui est propre à chaque patient et qui défie toute généralité́ simplificatrice. Il n’élude pas les questions, inquiétudes, dilemmes qui se présentent à tous, familles, médecins et autres membres de l’équipe soignante. Il replace l’euthanasie à sa juste place à côté des soins palliatifs et montre la complémentarité de ces approches dans l’ensemble des soins de fin de vie. Il rappelle qu’écoute et engagement sont les maîtres mots du comportement médical. La demande d’euthanasie doit en effet être entendue par des praticiens prêts à accepter ou non mais sans jugement la décision des patients et par des soignants prêts à s’engager.
Comme le dit Martin Winckler 1 dans la préface : « Ce livre est un beau livre, un de ces livres qui font du bien à lire. Un de ces livres qui parlent avec intelligence et humilité de ce qui constitue l’humanité du soin : le respect, le partage, la fraternité. »
Quoique les exemples donnés fassent référence à la pratique de l’euthanasie en Belgique, ce petit livre aide à comprendre ce que représente l’euthanasie, la réflexion qui la précède, les précautions qui l’accompagnent, les procédures parfois longues qu’elle exige. Il est enrichi d’un glossaire, indispensable à la compréhension du problème, de résumés clairs et précis ainsi que de quelques conseils de lecture. Il s’avérera un outil précieux pour tous ceux qui, en Belgique ou ailleurs, se posent des questions sur l’euthanasie et ses enjeux."
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
"Alain Cocq demande à Emmanuel Macron le « droit à une mort digne »
Atteint d’une maladie orpheline incurable, un homme de 57 ans a annoncé qu’il cessera de s’hydrater et de s’alimenter dès vendredi."
Une partie de l'histoire ici...
Atteint d’une maladie orpheline incurable, un homme de 57 ans a annoncé qu’il cessera de s’hydrater et de s’alimenter dès vendredi."
Une partie de l'histoire ici...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Le lien menant à une page dont l'entièreté du texte n'est lisible que par les abonnés, j'en place un autre : ICIBulle a écrit:"Alain Cocq demande à Emmanuel Macron le « droit à une mort digne »
Atteint d’une maladie orpheline incurable, un homme de 57 ans a annoncé qu’il cessera de s’hydrater et de s’alimenter dès vendredi."
Une partie de l'histoire ici...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Il y a également cette interview sur France 3.
Au départ il avait décidé d'arrêter les soins le 26 août puis ayant eu des contacts avec l'Elysée il a repoussé au 4 septembre.
Voici ce qu'il expliquait mis août :
"Oui, la loi Leonetti autorise l’arrêt des soins, c’est donc ce que je vais faire. Dès le 26 août, mes auxiliaires de vie seront à mes côtés, nous allons arrêter les sondes et les perfusions qui m’hydratent et qui m’alimentent, et je n’aurai qu’un traitement sédatif, pour mourir petit à petit.
Mais la morphine est un anesthésiant progressif. J’aurai préféré une vraie loi pour mourir dans la dignité, en m’endormant d’un coup, sans souffrir. On est dans un pays qui laisse les gens face à leurs maladies, à leurs souffrances, pour moi cela s’apparente à de la torture ou de la barbarie. Demander aux malades de stopper leurs traitements pour souffrir jusqu’au bout ce n’est pas humain. C’est pour cela que j’ai voulu écrire au président de la République."
C'est vrai que dans son cas, puisqu'il n'est pas "à l'agonie", il a un seul droit, celui d'arrêter les traitements et une simple diminution de ses souffrances avec des doses qui seront insuffisantes à calmer complètement et durablement puisqu'il ne faut pas prendre le risque qu'elles soient létales.
Au départ il avait décidé d'arrêter les soins le 26 août puis ayant eu des contacts avec l'Elysée il a repoussé au 4 septembre.
Voici ce qu'il expliquait mis août :
"Oui, la loi Leonetti autorise l’arrêt des soins, c’est donc ce que je vais faire. Dès le 26 août, mes auxiliaires de vie seront à mes côtés, nous allons arrêter les sondes et les perfusions qui m’hydratent et qui m’alimentent, et je n’aurai qu’un traitement sédatif, pour mourir petit à petit.
Mais la morphine est un anesthésiant progressif. J’aurai préféré une vraie loi pour mourir dans la dignité, en m’endormant d’un coup, sans souffrir. On est dans un pays qui laisse les gens face à leurs maladies, à leurs souffrances, pour moi cela s’apparente à de la torture ou de la barbarie. Demander aux malades de stopper leurs traitements pour souffrir jusqu’au bout ce n’est pas humain. C’est pour cela que j’ai voulu écrire au président de la République."
C'est vrai que dans son cas, puisqu'il n'est pas "à l'agonie", il a un seul droit, celui d'arrêter les traitements et une simple diminution de ses souffrances avec des doses qui seront insuffisantes à calmer complètement et durablement puisqu'il ne faut pas prendre le risque qu'elles soient létales.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Suite de cette affaire ICI
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Tragique...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
… Ou l'inhumanité crasse des adversaires de l'euthanasie… .
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Les Néo-Zélandais votent pour l'euthanasie.
Article
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Si la France pouvait prendre exemple...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Si la France prenait exemple aujourd'hui il y aurait des voix pour dire que Macron l'a permis afin de pouvoir désengorger les services de réanimation...
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Oui, à n'en pas douter, hélas... .
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Ce que je ne comprends pas, c'est que normalement cela devait être mis en place du temps de "Oui oui".
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Tu parles du Pingouin ? :Joha a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est que normalement cela devait être mis en place du temps de "Oui oui".
Il me semble me souvenir qu'il a été refroidi au cours de sa visite chez le Pape, sur ce point-là. Et par certains pontes de la médecine.François Hollande a écrit:"Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité."
Le Pape avait menacé (et je pense que c'était sous la présidence de Hollande) que si l'euthanasie était légalisée en France, la France ne mériterait plus le titre de Fille Aînée de l'Eglise.
Ben voyons !
Tiens, j'aurais bien vu une caricature du Pape avec des malades incurables hurlant autour de lui, et lui, le doigt levé vers le ciel, déclarer : "Grâce à moi, vous allez mourir dans la véritable dignité."
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Oui c'était bien de François Hollande dont je parlais.
Cela faisait tout de même partie de son programme et un point clef qui l'a fait élire et dont il s'était engagé à mettre en place sous son mandat.
Non ce n'est pas possible. Qu'est-ce que la laïcité en a à f@utre d'être la Fille Aînée de l'Eglise.
Au contraire, que la France soit reniée par L'Eglise parce-que la République Française Laïque a refusé de renoncer à son choix de permettre sous des règles strictes et encadrées une fin de vie dans la dignité par le biais de l'Euthanasie pour les personnes concernées qui le souhaitent, n'en donnerait que plus de dignité à la France.
Si le renoncement de l'engagement à mettre en place cette loi, était ce motif là, la France ne pourrait qu'en être indigne de son statut de République Française, démocratique et laïque. Liberté, Egalité, Fraternité
Cela faisait tout de même partie de son programme et un point clef qui l'a fait élire et dont il s'était engagé à mettre en place sous son mandat.
T'es sérieux là ? Il aurait été refroidi par l'Eglise (le Pape) ... ?Magnus a écrit:Il me semble me souvenir qu'il a été refroidi au cours de sa visite chez le Pape, sur ce point-là. Et par certains pontes de la médecine.
Le Pape avait menacé (et je pense que c'était sous la présidence de Hollande) que si l'euthanasie était légalisée en France, la France ne mériterait plus le titre de Fille Aînée de l'Eglise.
Ben voyons !
Non ce n'est pas possible. Qu'est-ce que la laïcité en a à f@utre d'être la Fille Aînée de l'Eglise.
Au contraire, que la France soit reniée par L'Eglise parce-que la République Française Laïque a refusé de renoncer à son choix de permettre sous des règles strictes et encadrées une fin de vie dans la dignité par le biais de l'Euthanasie pour les personnes concernées qui le souhaitent, n'en donnerait que plus de dignité à la France.
Si le renoncement de l'engagement à mettre en place cette loi, était ce motif là, la France ne pourrait qu'en être indigne de son statut de République Française, démocratique et laïque. Liberté, Egalité, Fraternité
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Le président Hollande a eu le Comité Consultatif d'Ethique (CCNE) dans les pattes, ainsi que d'autres problèmes divers, concernant son projet de loi. La désapprobation de l'Eglise n'aurait à elle seule pas été un trop grand obstacle.
Le lobby anti-euthanasie est très présent en France. (Un lobby est un groupe de pression. Il s'agit d'une organisation regroupant des intérêts communs à des institutions ou entreprises. Un lobby défend ses valeurs et intérêts auprès des décideurs politiques).
Et sur le Net, les sites anti sont plus nombreux que les sites pro.
Le lobby anti est puissant mais ne reflète pas la réalité, puisque en gros plus de 90% des français se déclarent favorables à la légalisation de l'euthanasie dans les cas extrêmes.
Donc, clairement, le gouvernement s'en fout de ces 90%.
Le lobby anti-euthanasie est très présent en France. (Un lobby est un groupe de pression. Il s'agit d'une organisation regroupant des intérêts communs à des institutions ou entreprises. Un lobby défend ses valeurs et intérêts auprès des décideurs politiques).
Et sur le Net, les sites anti sont plus nombreux que les sites pro.
Le lobby anti est puissant mais ne reflète pas la réalité, puisque en gros plus de 90% des français se déclarent favorables à la légalisation de l'euthanasie dans les cas extrêmes.
Donc, clairement, le gouvernement s'en fout de ces 90%.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
... Et le paradoxe est curieux : les français sont prêts, pour cette loi, mais la France ne l'est pas.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
C'est pour cela que je parlais de "curieux paradoxe". La France est constituée de français majoritairement pour, or elle est contre !Joha a écrit:C'est Nous la France !
Même le Portugal, en février 2020, a tranché pour.
"Le Portugal approuve la dépénalisation de l'euthanasie.
Le parlement de Lisbonne a voté un projet de loi sur le droit à la mort médicalement assistée, malgré la ferme opposition de l'Eglise. Le texte prévoit que l'initiative partira du patient en pleine possession de ses moyens et que le passage à l'acte sera visé et encadré par des médecins"
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Etant donné, que le Président de la Réplique Française, Monsieur Hollande, a été élu par les français de façon démocratique, grâce en premier lieu à cette promesse de loi pour la dépénalisation de l'euthanasie faisant partie de son programme politique Pour la France, il ne peut être question que la France ne serait/n'aurait pas été prête pour cela.Joha a écrit:C'est Nous la France !
Je revendique donc une loi qui fasse appliquer ce qui devait être mis en place et appliqué.
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Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
Magnus a écrit:C'est pour cela que je parlais de "curieux paradoxe". La France est constituée de français majoritairement pour, or elle est contre !Joha a écrit:C'est Nous la France !
Même le Portugal, en février 2020, a tranché pour.
"Le Portugal approuve la dépénalisation de l'euthanasie.
Pourtant, pays où le catholicisme est bien présent je t'assure.
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