Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
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Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Nouvelle trouvaille chez Victor Hugo :
Destin de l'HommeVictor Hugo Auteur : je ne sais pas qui...
Homme, qui es-tu donc, et quel est cet abîme,
Que décorent sans fin les étoiles sublimes ?
Connais-tu ton destin, et pourquoi ton esprit
Sait-il si peu de choses, ayant longtemps appris ?
Comment as-tu surgi, et comment peut-on naître
Sans qu'existe plus haut un créateur, un Maître ?
Homme, tu en sais trop et si peu à la fois !
L'océan qui rugit, l'horizon qui flamboie,
Tout l'univers est là, que, pensif, tu contemples
Sans connaître le Dieu qui habite nos temples.
Le monde est ordonné, il n'est point de chaos,
Un aveugle le voit, dont les yeux restent clos,
Et toi, dont le soleil illumine la face
Diras-tu qu'il n'est rien qui remplisse l'espace ?
Avant que je ne fus, la Conscience existait ;
Bien des hommes l'ignorent, pour un seul qui le sait.
O mes frères humains, il n'est point de ténèbres,
Et si le coeur est lourd quand vient l'heure funèbre
Où le bonheur connu s'est de nous éloigné,
Le ciel proclame seul, en son faste étoilé,
Que les êtres aimés y demeurent encore,
Car la nuit se défait pour que naisse l'aurore.
Le hasard n'est qu'un mot que disent les humains,
Ne sachant aujourd'hui ce que sera demain.
Dieu nous fit ! Le savoir n'est-il pas un prodige,
Alors que nul ne voit Celui qui nous dirige ?
L'enfant n'est point un sot quand, murmurant tout bas,
Il Le sent exister et ne Le comprend pas.
Mais tant d'hommes croient voir ce que d'autres ignorent !
Que sont ces dieux muets que l'être humain adore,
Misérables statues qu'en un jour il créa ?
Isis et Osiris, l'Olympe, et le dieu Râ ?
Yahvé fut-il meilleur, assoiffé de vengeance ?
L'homme fut-il changé, abolie sa souffrance ?
Cela n'est point savoir, mais marcher à tâtons
Comme l'aveugle va en s'aidant d'un bâton.
Ton destin, mon ami, est celui de tout être
Qui doit sans fin chercher et la Source et le Maître
Par qui tout fut un jour et demain renaîtra,
Jusqu'à l'heure choisie où ta vie finira.
Stupeur, effroi, terreur, innommable naufrage,
Voici du dernier livre tournée l'ultime page,
Croient le sage et le fou bornés par leur raison
Quand notre âme s'envole par-delà l'horizon.
Destin de l'Homme
Homme, qui es-tu donc, et quel est cet abîme,
Que décorent sans fin les étoiles sublimes ?
Connais-tu ton destin, et pourquoi ton esprit
Sait-il si peu de choses, ayant longtemps appris ?
Comment as-tu surgi, et comment peut-on naître
Sans qu'existe plus haut un créateur, un Maître ?
Homme, tu en sais trop et si peu à la fois !
L'océan qui rugit, l'horizon qui flamboie,
Tout l'univers est là, que, pensif, tu contemples
Sans connaître le Dieu qui habite nos temples.
Le monde est ordonné, il n'est point de chaos,
Un aveugle le voit, dont les yeux restent clos,
Et toi, dont le soleil illumine la face
Diras-tu qu'il n'est rien qui remplisse l'espace ?
Avant que je ne fus, la Conscience existait ;
Bien des hommes l'ignorent, pour un seul qui le sait.
O mes frères humains, il n'est point de ténèbres,
Et si le coeur est lourd quand vient l'heure funèbre
Où le bonheur connu s'est de nous éloigné,
Le ciel proclame seul, en son faste étoilé,
Que les êtres aimés y demeurent encore,
Car la nuit se défait pour que naisse l'aurore.
Le hasard n'est qu'un mot que disent les humains,
Ne sachant aujourd'hui ce que sera demain.
Dieu nous fit ! Le savoir n'est-il pas un prodige,
Alors que nul ne voit Celui qui nous dirige ?
L'enfant n'est point un sot quand, murmurant tout bas,
Il Le sent exister et ne Le comprend pas.
Mais tant d'hommes croient voir ce que d'autres ignorent !
Que sont ces dieux muets que l'être humain adore,
Misérables statues qu'en un jour il créa ?
Isis et Osiris, l'Olympe, et le dieu Râ ?
Yahvé fut-il meilleur, assoiffé de vengeance ?
L'homme fut-il changé, abolie sa souffrance ?
Cela n'est point savoir, mais marcher à tâtons
Comme l'aveugle va en s'aidant d'un bâton.
Ton destin, mon ami, est celui de tout être
Qui doit sans fin chercher et la Source et le Maître
Par qui tout fut un jour et demain renaîtra,
Jusqu'à l'heure choisie où ta vie finira.
Stupeur, effroi, terreur, innommable naufrage,
Voici du dernier livre tournée l'ultime page,
Croient le sage et le fou bornés par leur raison
Quand notre âme s'envole par-delà l'horizon.
mikael- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
mikael a écrit:
Bien des hommes l'ignorent, pour un seul qui le sait.
...
Voici du dernier livre tournée l'ultime page,
...
Quand notre âme s'envole par-delà l'horizon.
Exemple de vers que Victor Hugo n'a pas produits, a-t-il un imitateur si modeste ?
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
on reconnaît l'arbre à ses fruits, non ? vous connaissez tout Victor Hugo ?
mikael- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Je sais reconnaîtrere un vers mal foutu.
Je sais que Victor Hugo n'en publiait pas.
Je sais que Victor Hugo n'en publiait pas.
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
je sais reconnaître quelqu'un qui ne connaît pas l'immensité de V. Hugo.
mikael- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Bon, mais...
Pensez-vous que Victor Hugo publiait des vers mal construits, oui on non?
Pensez-vous que Victor Hugo publiait des vers mal construits, oui on non?
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Ca m'étonnerais Cochonfucius à moins que ce soit des poèmes qu'il a bien ècrit mais qui n'étaient pas destiné à être publiés, comme certains poèmes de Cocteau qui ont été publiés après sa mort, alors qu'il ne l'avait pas prévu et avais écrit spontanément, comme moyen d'expression intime, comme un grand écrivain peut tenir un journal intime, publié post-mortem?...Néanmoins ces poèmes méconnus de Cocteau avaient bien la beauté et la structure de ceux plus connus. Ou alors il les aurait écrits à ses débuts-Victor Hugo-déjà doté d'un exceptionnel talent, mais qui avait encore besoin d'être encore plus creusé, perfectionné?...Ca existe...et ces oeuvres méconnues, d'une manière ou d'une autre, sont peut-être les plus émouvantes d'un artiste. Pure hypothèse
Et s'il s'agit d'un illustre inconnu, chapeau. Même s'il imitait le style de Victor Hugo, plus ou moins adroitement, il fallait qu'il ai un vrai talent à la base.
Et s'il s'agit d'un illustre inconnu, chapeau. Même s'il imitait le style de Victor Hugo, plus ou moins adroitement, il fallait qu'il ai un vrai talent à la base.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Un poème de Mikael Hugo peut-être ?
https://www.forum-metaphysique.com/t11464-poesies-et-meditations-chretiennes
https://www.forum-metaphysique.com/t11464-poesies-et-meditations-chretiennes
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
je suppose que vous voyez les différences ??
mikael- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Tentons ceci:
Satan pardonné (III)
Oh! l'essence de Dieu, c'est d'aimer. L'homme croit
Que Dieu n'est comme lui qu'une âme, et qu'il s'isole
De l'univers, poussière immense qui s'envole;
Mais moi, l'ennemi triste et l'envieux moqueur,
Je le sais, Dieu n'est pas une âme, c'est un coeur.
Dieu, centre aimant du monde, à ses fibres divines
Rattache tous les fils de toutes les racines,
Et sa tendresse égale un ver au séraphin;
Et c'est l'étonnement des espaces sans fin
Que ce coeur, blasphémé sur terre par les prêtres,
Ait autant de rayons que l'univers a d'êtres.
Pour lui, créer, penser, méditer, animer,
Semer, détruire, faire, être, voir, c'est aimer.
Splendide, il aime, et c'est par reflux qu'on l'adore.
Tout en lui roule; il tient à la nuit par l'aurore,
Aux esprits par l'idée, aux fleurs par le parfum ;
Et ce coeur dans son gouffre a l'infini, —moins un!
Moins Satan, à jamais rejeté, damné, morne.
Dieu m'excepte. Il finit à moi. Je suis sa borne.
Dieu serait infini si je n'existais pas.
Je lui dis : Tu fis bien. Dieu, quand tu me frappas !
Je ne l'accuse point, non! mais je désespère !
O sombre éternité, je suis le fils sans père.
Du côté de Satan il est, mais n'est plus Dieu.
Oh! l'essence de Dieu, c'est d'aimer. L'homme croit
Que Dieu n'est comme lui qu'une âme, et qu'il s'isole
De l'univers, poussière immense qui s'envole;
Mais moi, l'ennemi triste et l'envieux moqueur,
Je le sais, Dieu n'est pas une âme, c'est un coeur.
Dieu, centre aimant du monde, à ses fibres divines
Rattache tous les fils de toutes les racines,
Et sa tendresse égale un ver au séraphin;
Et c'est l'étonnement des espaces sans fin
Que ce coeur, blasphémé sur terre par les prêtres,
Ait autant de rayons que l'univers a d'êtres.
Pour lui, créer, penser, méditer, animer,
Semer, détruire, faire, être, voir, c'est aimer.
Splendide, il aime, et c'est par reflux qu'on l'adore.
Tout en lui roule; il tient à la nuit par l'aurore,
Aux esprits par l'idée, aux fleurs par le parfum ;
Et ce coeur dans son gouffre a l'infini, —moins un!
Moins Satan, à jamais rejeté, damné, morne.
Dieu m'excepte. Il finit à moi. Je suis sa borne.
Dieu serait infini si je n'existais pas.
Je lui dis : Tu fis bien. Dieu, quand tu me frappas !
Je ne l'accuse point, non! mais je désespère !
O sombre éternité, je suis le fils sans père.
Du côté de Satan il est, mais n'est plus Dieu.
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
D'accord, celui-ci est encore plus beau-après, je manque d'objectivité, mais même en tâchant de l'être-objective-les sonorités sont plus belles je trouve.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Et celui-ci, sublime:
Doux poètes, chantez ! Dans vos nids, sous la feuille.
Même au déclin des ans,
L'aube vous rit; soyez les seuls dont l'amour veuille
Dorer les cheveux blancs!
Le poète est un chant qui vole à nos oreilles;
Il vit dans un rayon;
Enfant, il est Platon baisé par les abeilles,
Et, vieux, Anacréon.
0 poètes! vivez, aimez, battez de l'aile,
Radieux et cachés!
Le bonheur vous convie à sa fête éternelle!
Mais, si vous approchez
Des révolutions énormes et sévères,
Fier chaos, gouffre obscur,
Où les sommets ont tous des formes de calvaires,
Renoncez à l'azur!
Renoncez à l'amour, renoncez à la fête!
Faites-vous de grands cœurs
Qui, dans plus de souffrance et dans plus de tempête,
Se sentent plus vainqueurs.
Le genre humain, depuis six mille ans à la chaîne.
Levant soudain le front,
S'est enfin révolté contre la vieille peine,
Contre le vieil affront;
Il faut être puissant cl grave quand on entre
Dans ces rébellions.
Soyez oiseaux, alors ne volez pas dans l'antre,
Ou devenez lions.
Même au déclin des ans,
L'aube vous rit; soyez les seuls dont l'amour veuille
Dorer les cheveux blancs!
Le poète est un chant qui vole à nos oreilles;
Il vit dans un rayon;
Enfant, il est Platon baisé par les abeilles,
Et, vieux, Anacréon.
0 poètes! vivez, aimez, battez de l'aile,
Radieux et cachés!
Le bonheur vous convie à sa fête éternelle!
Mais, si vous approchez
Des révolutions énormes et sévères,
Fier chaos, gouffre obscur,
Où les sommets ont tous des formes de calvaires,
Renoncez à l'azur!
Renoncez à l'amour, renoncez à la fête!
Faites-vous de grands cœurs
Qui, dans plus de souffrance et dans plus de tempête,
Se sentent plus vainqueurs.
Le genre humain, depuis six mille ans à la chaîne.
Levant soudain le front,
S'est enfin révolté contre la vieille peine,
Contre le vieil affront;
Il faut être puissant cl grave quand on entre
Dans ces rébellions.
Soyez oiseaux, alors ne volez pas dans l'antre,
Ou devenez lions.
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Un poème, c'est du rythme, de la prosodie et de la musique. Il faut le lire à haute voix avec la bonne intonation pour s'en convaincre et goûter sa beauté.stana a écrit:D'accord, celui-ci est encore plus beau-après, je manque d'objectivité, mais même en tâchant de l'être-objective-les sonorités sont plus belles je trouve.
Après il y a le style, reconnaissable parmi tous, un style, c'est comme une signature, Victor Hugo a un style bien à lui, inutile de lire tous les poèmes de Hugo pour reconnaître son style si particulier.
Par exemple pour ce poème:
Par les nuits d'été bleues ou chantent les cigales,
Dieu verse sur la France une coupe d'étoiles.
Le vent porte à ma lèvre un goût du ciel d'été!
Je veux boire à l'espace fraîchement argenté.
L'air du soir est pour moi le bord de la coupe froide
où, les yeux mi-fermés et la bouche goulue
je bois, comme le jus pressé d'une grenade,
la fraîcheur étoilée qui se répand des nues.
Couché sur un gazon dont l'herbe est encor chaude
de s'être prélassé sous l'haleine du jour,
oh! Que je viderais, ce soir, avec amour,
la coupe immense et bleue où le firmament rôde!
Suis-je Bacchus ou Pan? Je m'enivre d'espace
et j'apaise ma fièvre à la fraîcheur des nuits.
La bouche ouverte au ciel où grelotte les astres
que le ciel coule en moi! Que je me fonde en lui!
Enivré par l'espace et les cieux étoilés,
Bayron et Lamartine, Hugo, Shelley sont mort.
L'espace est toujours là; il coule illimité;
à peine ivre il m'emporte, et j'avais soif encore!
Dieu verse sur la France une coupe d'étoiles.
Le vent porte à ma lèvre un goût du ciel d'été!
Je veux boire à l'espace fraîchement argenté.
L'air du soir est pour moi le bord de la coupe froide
où, les yeux mi-fermés et la bouche goulue
je bois, comme le jus pressé d'une grenade,
la fraîcheur étoilée qui se répand des nues.
Couché sur un gazon dont l'herbe est encor chaude
de s'être prélassé sous l'haleine du jour,
oh! Que je viderais, ce soir, avec amour,
la coupe immense et bleue où le firmament rôde!
Suis-je Bacchus ou Pan? Je m'enivre d'espace
et j'apaise ma fièvre à la fraîcheur des nuits.
La bouche ouverte au ciel où grelotte les astres
que le ciel coule en moi! Que je me fonde en lui!
Enivré par l'espace et les cieux étoilés,
Bayron et Lamartine, Hugo, Shelley sont mort.
L'espace est toujours là; il coule illimité;
à peine ivre il m'emporte, et j'avais soif encore!
On reconnaît le style d'un grand poète mais pas celui de Victor Hugo.
Par contre ici:
Tout fait Tout, et le même insondable cratère
Crée à Thulé la lave et la rose à Cythère.
Rien ne sort des volcans qui n'entre dans les cœurs.
Les oiseaux dans les bois ont des rires moqueurs
Et tristes, au-dessus de l'amoureux crédule.
N'est-ce pas le serpent qui vaguement ondule
Dans la souple beauté des vierges aux seins nus?
Crée à Thulé la lave et la rose à Cythère.
Rien ne sort des volcans qui n'entre dans les cœurs.
Les oiseaux dans les bois ont des rires moqueurs
Et tristes, au-dessus de l'amoureux crédule.
N'est-ce pas le serpent qui vaguement ondule
Dans la souple beauté des vierges aux seins nus?
Le savoir, immense soit-il, ne vaut rien si on n'a pas cette sensibilité.
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
houlàlà... c'est le char de l'Etat qui navigue sur un volcan.. et pour la musique... !Mais moi, l'ennemi triste et l'envieux moqueur,
Je le sais, Dieu n'est pas une âme, c'est un coeur.
Dieu, centre aimant du monde, à ses fibres divines
Rattache tous les fils de toutes les racines
mikael- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 27/09/2012
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Ne l'entends-tu donc pas ?
Bien entendu, il faut l'apprécier dans l'ensemble du poème, un air isolé peut sembler étrange.
Alors Hugo ou pas Hugo ?
Bien entendu, il faut l'apprécier dans l'ensemble du poème, un air isolé peut sembler étrange.
Alors Hugo ou pas Hugo ?
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
je pense que "Bayron et Lamartine".. ne font qu'un mais sont morts !
ce "destin de l'homme" était dans mon dossier sur V Hugo, je ne saurais en dire plus, mais (pour moi) ça sonne bien.
ce "destin de l'homme" était dans mon dossier sur V Hugo, je ne saurais en dire plus, mais (pour moi) ça sonne bien.
mikael- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4189
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Date d'inscription : 27/09/2012
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Voici les 663 poèmes de Victor Hugo :
http://www.poesie-francaise.fr/poemes-victor-hugo/
Pas plus de Destin de L'homme que de Maïmonide....
http://www.poesie-francaise.fr/poemes-victor-hugo/
Pas plus de Destin de L'homme que de Maïmonide....
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Fautes de recopie mais non pas de l'auteur.mikael a écrit:je pense que "Bayron et Lamartine".. ne font qu'un mais sont morts !
Byron et Lamartine, Hugo, Shelley sont morts.
Très fort pour l'orthographe en effet, c'est le doigt qui pointe ... mais pour la lune ... ou la musique des sphères.
A chacun ses marottes.
Dernière édition par Bean le Dim 2 Oct 2016 - 11:41, édité 2 fois
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Jipé a écrit:663 poèmes
voir aussi
http://expositions.bnf.fr/hugo/cabinet/rechercher/oeuvre.htm
pour un inventaire exhaustif.
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Il semble qu'il manque dans ces deux références les recueils posthumes, La fin de Satan, Dieu ...
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54323206/f3.item.r=oc%C3%A9an%20victor%20hugo
Mais les poèmes cités par Mikael n'y sont pas.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54323206/f3.item.r=oc%C3%A9an%20victor%20hugo
Mais les poèmes cités par Mikael n'y sont pas.
Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : Farceur
Humeur : Joyeux
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Décidément : quel manque de sérieux tout de même de la part d'un enseignant ...
_________________
Hello Invité ! Le du 01 novembre 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
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Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
Bean a écrit:Ne l'entends-tu donc pas ?
Bien entendu, il faut l'apprécier dans l'ensemble du poème, un air isolé peut sembler étrange.
Alors Hugo ou pas Hugo ?
Une collection d'hommages à Victor :
https://paysdepoesie.wordpress.com/tag/victor-hugo/
publiés de 2013 à 2016.
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
L'Âne -Victor Hugo
Et je me suis dit : — Âne, il faut que tu persistes.
J'ai pris, pour faire enfin le tour des cécités,
D'autres inscriptions à d'autres facultés,
Hébreu, sanscrit, pâkrit, grammaire générale,
Jurisprudence, droit, esthétique, morale,
Chimie... — Oh ! comprends-tu, Kant, ce qu'il m'a fallu
De longanimité pour dire : — J'ai tout lu,
Tout appris, et je suis plus que jamais pécore;
Eh bien ! je vais apprendre et je vais lire encore !
j'adore l’âne
Et je me suis dit : — Âne, il faut que tu persistes.
J'ai pris, pour faire enfin le tour des cécités,
D'autres inscriptions à d'autres facultés,
Hébreu, sanscrit, pâkrit, grammaire générale,
Jurisprudence, droit, esthétique, morale,
Chimie... — Oh ! comprends-tu, Kant, ce qu'il m'a fallu
De longanimité pour dire : — J'ai tout lu,
Tout appris, et je suis plus que jamais pécore;
Eh bien ! je vais apprendre et je vais lire encore !
j'adore l’âne
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
apprendre et lire encore... tout un programme, que j'ai fait mien, sans plus de certitude sur le chemin .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Destin de l'Homme : de je ne sais qui...
La lecture est une activité passionnante parce-qu'il y a toujours quelque chose de plus à dècouvrir, qu'on n'aura jamais fait le tour, même lorsqu'on est aussi boulimique de lecture que je le suis quand on dit "J'ai tout lu", c'est une façon de parler, exactement comme de dire "J'ai été partout": c'est impossible, personne n'y est jamais allé
J'aime beaucoup Victor Hugo, mais plus particulièrement en tans que romancier; d'ailleurs lorsqu'on lit des livre comme "les Misérables" ou "Notre-Dame de Paris", surtout certains passages, on vois que c'est avant tout de la poésie en prose, comme les romans de Zola et de quelques autres
Cela dit j'aime bien ce petit poème.
J'aime beaucoup Victor Hugo, mais plus particulièrement en tans que romancier; d'ailleurs lorsqu'on lit des livre comme "les Misérables" ou "Notre-Dame de Paris", surtout certains passages, on vois que c'est avant tout de la poésie en prose, comme les romans de Zola et de quelques autres
Cela dit j'aime bien ce petit poème.
stana- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 7810
Localisation : Epinal, Vosges
Identité métaphysique : sataniste pratiquante
Humeur : mystique, aux portes de la perception
Date d'inscription : 25/12/2010
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