Le secret de la Genèse
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Le secret de la Genèse
Préambule
Depuis des milliers d’années, il est une vision de La Genèse qui a traversé les siècles, forte de la représentation que s’en font les hommes et des interprétations multiples qu’elle apporte sur l’origine du monde comme de celle de l’homme.
Il est pourtant, aujourd’hui, possible de revoir entièrement l’interprétation donnée à cette histoire racontée dans les trois principaux Livres Saints que sont Le Coran, La Bible et La Torah.
Il est possible aujourd’hui d’entrevoir une autre vérité que celles qui sont colportées depuis longtemps. Il est possible que La Genèse se révèle en fait être l’antichambre d’un secret bien plus ancestral et bien plus réel que tout ce que l’on a pu imaginer jusqu’alors. Il est une lecture possible aujourd’hui qui pourrait apporter enfin la Lumière sur ce qui relève encore que de la seule foi, que de la seule confiance donnée à une histoire qui semble ne relever que d’un conte, d’une histoire imaginaire, à prendre pour argent comptant pour la seule raison qu’elle émane de Dieu et qu’elle constitue le corps principal des Livres Saints.
Il y a place aujourd’hui pour une autre interprétation, un autre développement intelligent et compréhensible de ce que raconte La Genèse, de ce qu’elle révèle. Il y a place aujourd’hui pour une autre réalité, une autre manière de voir le monde. Peut-être est-il venu, enfin de comprendre le sens de La Genèse. Peut-être est-il venu le temps de comprendre enfin notre histoire. Peut-être avons nous suffisamment fouillé le sol, suffisamment compris et appris de choses pour que ce texte, si ancien s’habille soudainement de clarté, pour devenir un espace de révélation.
Et si ce que racontait La Genèse n’était qu une histoire ancienne de l homme, un souvenir ancestral, et si c était la mémoire de l homme, d’abord orale, puis transcrite dans la littérature par la grâce de l apparition de l’écriture et du premier Livre Saint. Et si cela était une mémoire anthropologique qui aurait à voir avec le million d ‘année, une mémoire originelle avec le souvenir d une faute et d un paradis perdu. Une mémoire pareille à celle qui prévaut pour toutes les croyances qui ont essaimée l histoire humaine, quelles qu’elles soient, jusqu à celles qui existent encore dans les contrées reculées de la planète où quel que soit le culte, l’on cultive encore, et aussi, le souvenir d’une faute et d’un paradis perdu. Et si La Genèse racontait une histoire réelle si ancienne qu’elle remonterait vraiment à l’origine de l’homme. Et si La Genèse était la description la plus précise de ce qui était arrivé à l’homme. Et si La Genèse était le plus vieux des souvenirs de l’homme. Et si la Genèse relevait tout simplement du sens commun.
La vérité a jaillie de la terre
S’il est une vérité que les hommes ont établis à partir de ce que a révélé la terre c’est bien que l’homme est né du passage à la station verticale, depuis un être anthropoïde il y a près de sept millions d’années de cela. Ce sont les ossements et l’interprétation scientifique qui l’établissent sans ambiguïté aucune. Voilà ce qu’a révélée la terre. Voilà, là, La Vérité établie par les hommes et cet ouvrage va faire la preuve que non seulement La Genèse ne contredit pas cette vérité mais qu’elle la précède. Car la vérité tant attendue, tant espérée, dans les Livres Saints a bien finie par jaillir de la terre. Et l’expression « l’homme descend du singe » est aussi la vérité de la Bible, du Coran et de la Torah. Pas seulement celle de l’homme.
Depuis toujours la scène imagée représentant Eve cueillant un fruit, nous la montre nue debout avec l’apparence de l’homo-sapiens, c’est ce que les tableaux dépeignent, une Eve avec une longue chevelure, très belle, droite, tenant le fruit et portant une feuille de vigne.. C’est la représentation de La Genèse qu’en ont les hommes, depuis toujours. L’apparence d’Eve, comme de Adam, est celle de l’homme d’aujourd’hui malgré qu’il a été fait la preuve que l’homme, à l’origine, avait plus l’apparence d’un singe que celle qu’il a actuellement.
Rien n’est dit dans les Livres Saints sur l’apparence de Adam et Eve, rien n’est dit sur l’apparence de l’homme tout court. Toutes les représentations sont celles de la connaissance que l’homme avait de lui-même, de son origine, jusqu’à un âge récent. Mais aujourd’hui, il serait normal de représenter Adam et Eve comme des anthropoïdes, puisque La Genèse décrit, aussi, l’origine de l’homme.
Cette scène d’Eve cueillant un fruit serait alors, au vu de la connaissance que nous avons de nous mêmes, aujourd’hui en 2014, celle d’une anthropoïde, habituée à marcher à quatre pattes, tentant maladroitement de se mettre debout pour cueillir un fruit.
Et si La Genèse était l’exacte image de ce qui est arrivé à l’homme. Cette image de Eve debout pour cueillir le fruit peut représenter une grande faute pour qui vit alors encore naïvement à quatre pattes La Genèse peut être le souvenir d’un événement passé qui a chamboulé la vie de l’homme et l’a amené a quitté la paix et la plénitude du monde intérieur animal. La Genèse peut décrire le passage à la station verticale et la qualifier de faute.
Car se mettre continuellement debout toute la journée et marcher pour se nourrir peut devenir un très grand problème pour un animal qui n’a toujours marché qu’à quatre pattes. Car en station debout, Eve, dissimule soudainement, par cette seule position debout, son sexe, entre ses deux pattes arrières et cela jusque aujourd’hui.. Cela constitue une très grande faute dans un univers où, notamment chez les mammifères, la seule vision du sexe de la femelle détermine pour le compagnon, et la disponibilité de la femelle, et tout l’équilibre de la sociabilité qui en découle. Cela vaut pour le singe jusqu au cochon. Ce qui signifie que La Genèse peut décrire ce passage à la cueillette continuelle des fruits pour se nourrir. La Genèse peut être le souvenir d’un événement passé dans l’histoire de l’homme qui a posé problème quand à son évolution dans le monde animal. Et La Genèse décrit aussi bien cet événement passé que toute la révolution intérieure qu’a été l’émancipation de l’homme du règne animal et du seul règne de l’instinct.
La Genèse peut alors incarner le souvenir d’un nécessaire passage à la station verticale pour cueillir continuellement des fruits.
Les images représentant Eve debout cueillant un fruit devraient, selon les plus récentes découvertes, représenter un être anthropoÏde, comme l‘était l’homme à son origine. Un singe, donc, cueillant, debout, un fruit. Voilà l’image fidèle à l’origine de l’homme et ce que La Genèse donne c’est une description intérieure de ce chamboulement dans la vie de l’homme.
Suite à cette faute, Adam et Eve perdirent la plénitude du paradis tout en prenant conscience de leur nudité, cachant alors la zone du corps qui pose problème. Il n’y a qu’une lecture de la Genèse c’est la lecture intérieure. La Genèse peut alors raconter la naissance de l’homme, un être coupé de la plénitude du monde animal où tout n’est que don de soi, à cause d’une première question visuelle restée sans réponse. Une question visuelle qui ne trouve plus réponse dans l’environnement et qui va faire naître une peur, une inquiétude mais surtout le besoin de la surpasser par une réflexion nouvelle propre à l’homme pour reconstruire par dessus ce malaise une relation apaisée dans le couple et toute la sociabilité qui en découle.
C’est la naissance de cette indépendance nouvelle que décrit La Genèse dans les trois Livres Saints.
Naissance de la conscience humaine
La Genèse décrit alors totalement ce qui est arrivé à Adam et Eve condamnés désormais à devoir par eux mêmes distinguer le bien du mal, à devoir juger par eux-mêmes là où tout précédemment allait de soi, coulait de source par la seule grâce de l’instinct. Désormais il leur faudra le libre arbitre pour pallier à ce premier problème, indépendamment de l’équilibre du monde de Dieu qu’est celui du règne du seul instinct. La Genèse n’est alors que la description de la naissance de la conscience humaine. Leur premier geste fut de cacher l’objet de la faute, car tout était à reconstruire à partir de là. Toutes les civilisations humaines ont toujours stigmatiser le sexe, depuis les temps anciens jusque dans les plus récentes constructions humaines. C’est autour de cet interdit, de cette question tabou que se construisent nos rapports. C’est surtout la vision interdite par excellence parce que Eve en se mettant debout a caché son sexe. Nous portons cette mémoire car elle nous fonde, aussi bien à l’échelle de l’histoire humaine qu’à l’échelle d’une vie humaine.
Depuis ce jour, nous perdons de nouveau notre innocence au moment de la découverte de notre sexualité. La question sexuelle reste la question tabou laissée, à la fois, à la seule expression de l’instinct, et entourée de toute l’éducation de la société.
Tout découle de cette mémoire. Elle structure la société humaine en profondeur. Plus qu’une trace, c’est le fondement même de la société humaine et de la construction de l’individu..
La Genèse décrit parfaitement et la faute et la capacité nouvelle donnée à l’homme de décider par lui même, avant l’expression même de l’instinct. Une conscience humaine qui au cours des millions d’années conquièrera de plus en plus d’espace sur l’instinct pour le remplacer par l’éducation.
Voilà, fait très court, très condensé, le secret de la Genèse. Avec le temps l’évolution fit évoluer le poitrine, les fesses jusqu’à la coloration des lèvres afin de rétablir l’ordre du désir. Le cortex, siège de la conscience s’est développé en étroite interaction avec l’œil qui était à l’origine l’organe chargé de détecter l’image du désir. Les sciences cognitives confirment que le cerveau continue d’interroger l’environnement, d’être attiré par le détail et qu’il fonctionne encore par le questionnement conscient de l’environnement. Tout confirme de toute part cette évidence.
Un jour l’homme s’est mis debout, obligé de passer à la cueillette des fruits pour survivre et ce faisant il a quitté toute la paix et la plénitude d’un monde animal où l’on ne distingue pas le bien du mal. pour devenir un être qui conscientise de plus en plus de pans de son existence qu’il arrache à l’instinct tout au long de l’évolution.
La Genèse précède en fait la science. Elle dit la raison de la station verticale. Les connaissances de l’homme d’aujourd’hui permettent de comprendre enfin La Genèse. C’est cela La Lumière. C’est cet éclairage nouveau qui permet enfin de nous réconcilier avec l’univers. Un univers fait d’amour comme pour nous comme pour tous les êtres vivants qui nous entoure. Juste un éclairage qui révèle une évidence. Nous ne dérogeons pas à cet ordre amoureux. Nous rétablissons par nos efforts conscients l’équilibre et le sentiment d’appartenance à un tout.
Les premiers seront les derniers
Il est évident qu’une telle révélation ou interprétation qui dit que « l’homme descend du singe » va aller à l’encontre des plus croyants, alors qu’elle saisit de ravissement celles et ceux qui ne croyaient pas. C’est une vérité qui amène la paix dans les esprits, même si au départ les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.
Il faut imaginer dans la nature, la longue marche pour la cueillette et les cris, les premières plaintes du premier langage, Adam qui veut exprimer à Eve que c’est sa faute à elle s’il est devenu maladroit depuis qu’elle cueille à longueur de journée. La Genèse est le premier souvenir de l’homme depuis qu’il a quitté la Paradis du monde animal. Et alors ils donnèrent des noms aux choses, petit à petit, et firent de cette question visuelle restée sans réponse, une question tabou jusqu’au jour d’aujourd’hui, Et ils cachèrent l’objet de la faute, perdirent l’innocence du monde animal, durent distinguer par eux mêmes le bien du mal et, désormais, juger pour toute chose, avant l’instinct, de plus en plus par dessus l’instinct.
C’est là la seule différence que nous avons avec le monde animal. Les animaux aiment comme nous, celles et ceux qui côtoient un animal savent l’affection que leur porte leur bête toujours naîve, comme un bébé, innocent et aimant. Les animaux sont habités de la passion de l’existence ils aiment comme une mère comme un amant comme un frère, ils aiment et ont une âme qui appartient pour toujours au Paradis, ils ne sont pas jugés, ils sont innocent et bien des hommes portent aussi cette innocence.
C’est ce que raconte La Genèse, c’est cette césure apparue un jour dans l’évolution de l’homme qui a fait qu’il devait désormais réfléchir plus que les autres êtres tout en étant coupé de la plénitude du règne du seul instinct.
Mais c’est là la seule différence que nous avons avec les animaux. Ils sont comme nous et nous sommes comme eux. Nous pouvons nous réconcilier avec l’univers.
Les prophètes sont des amoureux habités par cette passion de Dieu mais aussi par la passion des hommes. Humbles parmi les humbles ils étaient habités de la bonté d’âme et de don de soi que l’on a lorsque l’on est réconcilié avec tout l’univers. Le chemin est le don de soi dans la confiance car c’est un univers de confiance qu’est celui de Dieu.
Les prophètes étaient habités, vivant dans la providence de Dieu, ils étaient auprès des hommes, le cœur ouvert toujours à chaque instant. Disponible pour tous les déshérités de la terre parce que leur cœur est ouvert à tout moment. Jamais contrariés sur leur chemin vers l’autre car leur visage respire l’innocence de la sainteté.
Les commandements de Dieu ne sont là que pour prémunir l’hommes des dérives qui ferment peut être la porte du Paradis. En fait, c’est comme si nous devions traverser la vie en évitant des écueils afin de se retrouver prêt le jour venu, de revenir à la conscience de l’univers, de continuer notre route d’êtres faits d’amour conçus pour aimer et avoir le cœur grand ouvert. Nul ne connaît les chemins du Paradis mais s’il est un commandement qui dit de ne pas tuer c’est qu’au jour dernier lorsque notre cœur redevient celui d’un enfant innocent, il est des remords qui peuvent empêcher à l’âme de se libérer, de revenir à l’éternelle plénitude du Paradis. Mais nul ne sait, seul Dieu sait qui va ou pas au Paradis, quel que soit sa route il n’appartient pas à nous de juger de ce qui relève de l’univers de Dieu.
Depuis des milliers d’années, il est une vision de La Genèse qui a traversé les siècles, forte de la représentation que s’en font les hommes et des interprétations multiples qu’elle apporte sur l’origine du monde comme de celle de l’homme.
Il est pourtant, aujourd’hui, possible de revoir entièrement l’interprétation donnée à cette histoire racontée dans les trois principaux Livres Saints que sont Le Coran, La Bible et La Torah.
Il est possible aujourd’hui d’entrevoir une autre vérité que celles qui sont colportées depuis longtemps. Il est possible que La Genèse se révèle en fait être l’antichambre d’un secret bien plus ancestral et bien plus réel que tout ce que l’on a pu imaginer jusqu’alors. Il est une lecture possible aujourd’hui qui pourrait apporter enfin la Lumière sur ce qui relève encore que de la seule foi, que de la seule confiance donnée à une histoire qui semble ne relever que d’un conte, d’une histoire imaginaire, à prendre pour argent comptant pour la seule raison qu’elle émane de Dieu et qu’elle constitue le corps principal des Livres Saints.
Il y a place aujourd’hui pour une autre interprétation, un autre développement intelligent et compréhensible de ce que raconte La Genèse, de ce qu’elle révèle. Il y a place aujourd’hui pour une autre réalité, une autre manière de voir le monde. Peut-être est-il venu, enfin de comprendre le sens de La Genèse. Peut-être est-il venu le temps de comprendre enfin notre histoire. Peut-être avons nous suffisamment fouillé le sol, suffisamment compris et appris de choses pour que ce texte, si ancien s’habille soudainement de clarté, pour devenir un espace de révélation.
Et si ce que racontait La Genèse n’était qu une histoire ancienne de l homme, un souvenir ancestral, et si c était la mémoire de l homme, d’abord orale, puis transcrite dans la littérature par la grâce de l apparition de l’écriture et du premier Livre Saint. Et si cela était une mémoire anthropologique qui aurait à voir avec le million d ‘année, une mémoire originelle avec le souvenir d une faute et d un paradis perdu. Une mémoire pareille à celle qui prévaut pour toutes les croyances qui ont essaimée l histoire humaine, quelles qu’elles soient, jusqu à celles qui existent encore dans les contrées reculées de la planète où quel que soit le culte, l’on cultive encore, et aussi, le souvenir d’une faute et d’un paradis perdu. Et si La Genèse racontait une histoire réelle si ancienne qu’elle remonterait vraiment à l’origine de l’homme. Et si La Genèse était la description la plus précise de ce qui était arrivé à l’homme. Et si La Genèse était le plus vieux des souvenirs de l’homme. Et si la Genèse relevait tout simplement du sens commun.
La vérité a jaillie de la terre
S’il est une vérité que les hommes ont établis à partir de ce que a révélé la terre c’est bien que l’homme est né du passage à la station verticale, depuis un être anthropoïde il y a près de sept millions d’années de cela. Ce sont les ossements et l’interprétation scientifique qui l’établissent sans ambiguïté aucune. Voilà ce qu’a révélée la terre. Voilà, là, La Vérité établie par les hommes et cet ouvrage va faire la preuve que non seulement La Genèse ne contredit pas cette vérité mais qu’elle la précède. Car la vérité tant attendue, tant espérée, dans les Livres Saints a bien finie par jaillir de la terre. Et l’expression « l’homme descend du singe » est aussi la vérité de la Bible, du Coran et de la Torah. Pas seulement celle de l’homme.
Depuis toujours la scène imagée représentant Eve cueillant un fruit, nous la montre nue debout avec l’apparence de l’homo-sapiens, c’est ce que les tableaux dépeignent, une Eve avec une longue chevelure, très belle, droite, tenant le fruit et portant une feuille de vigne.. C’est la représentation de La Genèse qu’en ont les hommes, depuis toujours. L’apparence d’Eve, comme de Adam, est celle de l’homme d’aujourd’hui malgré qu’il a été fait la preuve que l’homme, à l’origine, avait plus l’apparence d’un singe que celle qu’il a actuellement.
Rien n’est dit dans les Livres Saints sur l’apparence de Adam et Eve, rien n’est dit sur l’apparence de l’homme tout court. Toutes les représentations sont celles de la connaissance que l’homme avait de lui-même, de son origine, jusqu’à un âge récent. Mais aujourd’hui, il serait normal de représenter Adam et Eve comme des anthropoïdes, puisque La Genèse décrit, aussi, l’origine de l’homme.
Cette scène d’Eve cueillant un fruit serait alors, au vu de la connaissance que nous avons de nous mêmes, aujourd’hui en 2014, celle d’une anthropoïde, habituée à marcher à quatre pattes, tentant maladroitement de se mettre debout pour cueillir un fruit.
Et si La Genèse était l’exacte image de ce qui est arrivé à l’homme. Cette image de Eve debout pour cueillir le fruit peut représenter une grande faute pour qui vit alors encore naïvement à quatre pattes La Genèse peut être le souvenir d’un événement passé qui a chamboulé la vie de l’homme et l’a amené a quitté la paix et la plénitude du monde intérieur animal. La Genèse peut décrire le passage à la station verticale et la qualifier de faute.
Car se mettre continuellement debout toute la journée et marcher pour se nourrir peut devenir un très grand problème pour un animal qui n’a toujours marché qu’à quatre pattes. Car en station debout, Eve, dissimule soudainement, par cette seule position debout, son sexe, entre ses deux pattes arrières et cela jusque aujourd’hui.. Cela constitue une très grande faute dans un univers où, notamment chez les mammifères, la seule vision du sexe de la femelle détermine pour le compagnon, et la disponibilité de la femelle, et tout l’équilibre de la sociabilité qui en découle. Cela vaut pour le singe jusqu au cochon. Ce qui signifie que La Genèse peut décrire ce passage à la cueillette continuelle des fruits pour se nourrir. La Genèse peut être le souvenir d’un événement passé dans l’histoire de l’homme qui a posé problème quand à son évolution dans le monde animal. Et La Genèse décrit aussi bien cet événement passé que toute la révolution intérieure qu’a été l’émancipation de l’homme du règne animal et du seul règne de l’instinct.
La Genèse peut alors incarner le souvenir d’un nécessaire passage à la station verticale pour cueillir continuellement des fruits.
Les images représentant Eve debout cueillant un fruit devraient, selon les plus récentes découvertes, représenter un être anthropoÏde, comme l‘était l’homme à son origine. Un singe, donc, cueillant, debout, un fruit. Voilà l’image fidèle à l’origine de l’homme et ce que La Genèse donne c’est une description intérieure de ce chamboulement dans la vie de l’homme.
Suite à cette faute, Adam et Eve perdirent la plénitude du paradis tout en prenant conscience de leur nudité, cachant alors la zone du corps qui pose problème. Il n’y a qu’une lecture de la Genèse c’est la lecture intérieure. La Genèse peut alors raconter la naissance de l’homme, un être coupé de la plénitude du monde animal où tout n’est que don de soi, à cause d’une première question visuelle restée sans réponse. Une question visuelle qui ne trouve plus réponse dans l’environnement et qui va faire naître une peur, une inquiétude mais surtout le besoin de la surpasser par une réflexion nouvelle propre à l’homme pour reconstruire par dessus ce malaise une relation apaisée dans le couple et toute la sociabilité qui en découle.
C’est la naissance de cette indépendance nouvelle que décrit La Genèse dans les trois Livres Saints.
Naissance de la conscience humaine
La Genèse décrit alors totalement ce qui est arrivé à Adam et Eve condamnés désormais à devoir par eux mêmes distinguer le bien du mal, à devoir juger par eux-mêmes là où tout précédemment allait de soi, coulait de source par la seule grâce de l’instinct. Désormais il leur faudra le libre arbitre pour pallier à ce premier problème, indépendamment de l’équilibre du monde de Dieu qu’est celui du règne du seul instinct. La Genèse n’est alors que la description de la naissance de la conscience humaine. Leur premier geste fut de cacher l’objet de la faute, car tout était à reconstruire à partir de là. Toutes les civilisations humaines ont toujours stigmatiser le sexe, depuis les temps anciens jusque dans les plus récentes constructions humaines. C’est autour de cet interdit, de cette question tabou que se construisent nos rapports. C’est surtout la vision interdite par excellence parce que Eve en se mettant debout a caché son sexe. Nous portons cette mémoire car elle nous fonde, aussi bien à l’échelle de l’histoire humaine qu’à l’échelle d’une vie humaine.
Depuis ce jour, nous perdons de nouveau notre innocence au moment de la découverte de notre sexualité. La question sexuelle reste la question tabou laissée, à la fois, à la seule expression de l’instinct, et entourée de toute l’éducation de la société.
Tout découle de cette mémoire. Elle structure la société humaine en profondeur. Plus qu’une trace, c’est le fondement même de la société humaine et de la construction de l’individu..
La Genèse décrit parfaitement et la faute et la capacité nouvelle donnée à l’homme de décider par lui même, avant l’expression même de l’instinct. Une conscience humaine qui au cours des millions d’années conquièrera de plus en plus d’espace sur l’instinct pour le remplacer par l’éducation.
Voilà, fait très court, très condensé, le secret de la Genèse. Avec le temps l’évolution fit évoluer le poitrine, les fesses jusqu’à la coloration des lèvres afin de rétablir l’ordre du désir. Le cortex, siège de la conscience s’est développé en étroite interaction avec l’œil qui était à l’origine l’organe chargé de détecter l’image du désir. Les sciences cognitives confirment que le cerveau continue d’interroger l’environnement, d’être attiré par le détail et qu’il fonctionne encore par le questionnement conscient de l’environnement. Tout confirme de toute part cette évidence.
Un jour l’homme s’est mis debout, obligé de passer à la cueillette des fruits pour survivre et ce faisant il a quitté toute la paix et la plénitude d’un monde animal où l’on ne distingue pas le bien du mal. pour devenir un être qui conscientise de plus en plus de pans de son existence qu’il arrache à l’instinct tout au long de l’évolution.
La Genèse précède en fait la science. Elle dit la raison de la station verticale. Les connaissances de l’homme d’aujourd’hui permettent de comprendre enfin La Genèse. C’est cela La Lumière. C’est cet éclairage nouveau qui permet enfin de nous réconcilier avec l’univers. Un univers fait d’amour comme pour nous comme pour tous les êtres vivants qui nous entoure. Juste un éclairage qui révèle une évidence. Nous ne dérogeons pas à cet ordre amoureux. Nous rétablissons par nos efforts conscients l’équilibre et le sentiment d’appartenance à un tout.
Les premiers seront les derniers
Il est évident qu’une telle révélation ou interprétation qui dit que « l’homme descend du singe » va aller à l’encontre des plus croyants, alors qu’elle saisit de ravissement celles et ceux qui ne croyaient pas. C’est une vérité qui amène la paix dans les esprits, même si au départ les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.
Il faut imaginer dans la nature, la longue marche pour la cueillette et les cris, les premières plaintes du premier langage, Adam qui veut exprimer à Eve que c’est sa faute à elle s’il est devenu maladroit depuis qu’elle cueille à longueur de journée. La Genèse est le premier souvenir de l’homme depuis qu’il a quitté la Paradis du monde animal. Et alors ils donnèrent des noms aux choses, petit à petit, et firent de cette question visuelle restée sans réponse, une question tabou jusqu’au jour d’aujourd’hui, Et ils cachèrent l’objet de la faute, perdirent l’innocence du monde animal, durent distinguer par eux mêmes le bien du mal et, désormais, juger pour toute chose, avant l’instinct, de plus en plus par dessus l’instinct.
C’est là la seule différence que nous avons avec le monde animal. Les animaux aiment comme nous, celles et ceux qui côtoient un animal savent l’affection que leur porte leur bête toujours naîve, comme un bébé, innocent et aimant. Les animaux sont habités de la passion de l’existence ils aiment comme une mère comme un amant comme un frère, ils aiment et ont une âme qui appartient pour toujours au Paradis, ils ne sont pas jugés, ils sont innocent et bien des hommes portent aussi cette innocence.
C’est ce que raconte La Genèse, c’est cette césure apparue un jour dans l’évolution de l’homme qui a fait qu’il devait désormais réfléchir plus que les autres êtres tout en étant coupé de la plénitude du règne du seul instinct.
Mais c’est là la seule différence que nous avons avec les animaux. Ils sont comme nous et nous sommes comme eux. Nous pouvons nous réconcilier avec l’univers.
Les prophètes sont des amoureux habités par cette passion de Dieu mais aussi par la passion des hommes. Humbles parmi les humbles ils étaient habités de la bonté d’âme et de don de soi que l’on a lorsque l’on est réconcilié avec tout l’univers. Le chemin est le don de soi dans la confiance car c’est un univers de confiance qu’est celui de Dieu.
Les prophètes étaient habités, vivant dans la providence de Dieu, ils étaient auprès des hommes, le cœur ouvert toujours à chaque instant. Disponible pour tous les déshérités de la terre parce que leur cœur est ouvert à tout moment. Jamais contrariés sur leur chemin vers l’autre car leur visage respire l’innocence de la sainteté.
Les commandements de Dieu ne sont là que pour prémunir l’hommes des dérives qui ferment peut être la porte du Paradis. En fait, c’est comme si nous devions traverser la vie en évitant des écueils afin de se retrouver prêt le jour venu, de revenir à la conscience de l’univers, de continuer notre route d’êtres faits d’amour conçus pour aimer et avoir le cœur grand ouvert. Nul ne connaît les chemins du Paradis mais s’il est un commandement qui dit de ne pas tuer c’est qu’au jour dernier lorsque notre cœur redevient celui d’un enfant innocent, il est des remords qui peuvent empêcher à l’âme de se libérer, de revenir à l’éternelle plénitude du Paradis. Mais nul ne sait, seul Dieu sait qui va ou pas au Paradis, quel que soit sa route il n’appartient pas à nous de juger de ce qui relève de l’univers de Dieu.
slaoutitahar- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 4
Localisation : bobigny
Identité métaphysique : le surmoi
Humeur : heureuse
Date d'inscription : 17/02/2015
Re: Le secret de la Genèse
Slaoutitahar,slaoutitahar a écrit:
Et l’expression « l’homme descend du singe » est aussi la vérité de la Bible, du Coran et de la Torah. Pas seulement celle de l’homme.
En principe, l'Homme ne descend pas du singe - seulement d'un anthropoïde.
-Désormais, je crois Ling qui disait que selon les juifs, l'Homme a à parfaire la création de Dieu, même s'il fait un milliardième du chemin.slaoutitahar a écrit:
Nous rétablissons par nos efforts conscients l’équilibre et le sentiment d’appartenance à un tout.
Votre phrase va dans ce sens, et j'y crois profondément.
AC*- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 2390
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: Le secret de la Genèse
Les humains sont bipèdes à posture érigée depuis seulement 2,5 millions d'années. Ce sont les pré-humains c'est-à-dire les australopithèques qui étaient les bipèdes d'il y a 7 millions d'année, mais ils étaient à posture inclinée.S’il est une vérité que les hommes ont établis à partir de ce que a révélé la terre c’est bien que l’homme est né du passage à la station verticale, depuis un être anthropoïde il y a près de sept millions d’années de cela.
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