Débats métaphysiques
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Re: Débats métaphysiques
Gérard, pourquoi donc il échouerait plus et pas autant, si le système est égale ?Gerard a écrit: He ben alors ? J'ai dit qu'à système égal, il échouerait encore plus à 30 ans, c'est donc bien qu'à 4 ans, il échoue moins.
Ce qui va faire la différence c'est ce que l'on a acquis en parallèle qui va apporter en positif ou négatif ou qui ne rentrera pas en ligne de compte, pour le fonctionnement du type de système égal.
Ha ben Gérard, je peux situer le sujet avec une citation alors ... ? :Gerard a écrit:Une "citation", surtout quand je n'ai rien à contredire, n'est là que pour te situer le sujet. Je ne vais pas tout citer à chaque fois, ça deviendrait illisible. Ce qui est un peu ton cas : tu cites tout et après tu parles de tous les sujets sans qu'on puisse voir ce qui correspond à une réponse ou pas.Nuage a écrit:Et tout le reste que j'ai dit, comme "Et inversement ..." c'est passé à la trappe ? C'est une sélection de ce que je dis et que tu veux comprendre quoi .....
Donc si cet exemple cité au-dessus est valable, tout comme cet exemple cité au-dessous est valable :Nuage a écrit:Et qu'inversement, il y a des choses que je n'ai pu assimiler, que grâce à un long vécu dans les développements annexes, ce qui me permettait plus de consistance (je pense à l'orthographe par exemple).
Alors cela veut-dire, que tu ne peux pas en conclure que la seule réponse possible est :Nuage a écrit:Que surement, il y a des choses que j'aurais préféré apprendre enfant, et que cela m'aurait été plus facile de les apprendre s'en m'en rajouter des couches supplémentaires ensuite qui n'ont fait que surcharger un programme dont les bases n'étaient pas encore assimilées (je pense aux maths par exemple).
etGerard a écrit:(...) 'à système égal, il échouerait encore plus à 30 ans, c'est donc bien qu'à 4 ans, il échoue moins.
Et bien non, je ne suis pas forcément d'accord. Des fois cela se révèle exacte et des fois non.Gerard a écrit:Ok.. Ok... Les enfants sont différents dans leur adhésion à un système pédagogique donné. Mais à système égal, l'enfant apprend mieux et plus vite qu'un adulte. Tu n'es pas d'accord ?
Donc tu ne peux pas faire de l'enfance un royaume où l'on apprend forcément plus rapidement ou plus facilement que le royaume de l'âge adulte.
La majorité des personnes considèrent le savoir comme une chose finie ? !!!! Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! (mélange d'effroi et d'ébahissement)Gerard a écrit: C'est juste pour signaler que notre façon de concevoir Dieu est révélateur de notre façon de concevoir le savoir. Si on considère Dieu comme omniscient, c'est qu'on considère le savoir comme une chose finie. Si toi tu considères que le savoir est infini, tu réalises bien que tu es en dehors de ce que considère la majorité des gens.
Et bien ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi à chaque fois tu considères les "savoirs-portes" comment ne pouvant être que des trucs comme "biologiste" ou "linguiste".Gerard a écrit:Une importance relative ! Donc OUI, que tu deviennes linguiste ou biologiste, c'est secondaire si tu n'as pas d'abord appris à lire et à écrire. Tu n'es pas d'accord ?Nuage a écrit:Ensuite, alors effectivement nous ne devons pas du tout avoir le même cerveau, pour^considérer que les "savoir-clés" dans l'enfance sont une fin en soi, et que les "savoir-portes" ne sont pas si important que ça
Et de la même manière tu considères que tout ce que l'on peut apprendre étant adulte, ne sont que des trucs comme être "linguiste" ou "biologique".
Un scientifique, il ne devient pas scientifique parce-qu'il a apprit des trucs de maternelle, primaire et collège (et lycée aussi si on reste dans la tranche d'âge de la période de l'enfance large) ; mais parce-qu'il a continué a apprendre plein de principes qui viennent ensuite de ceux qu'il a appris.
C'est pour cela d'ailleurs que les scientifiques au cours de l'histoire ils ont mis en application des principes sous forme de formule mathématique ou scientifique. Mais ces formules mathématique, ils ne les ont pas pondu quand ils étaient enfant. Donc c'est bien que même adulte, ils ont continué à apprendre et qu'ils ont pondu (ou assimilé) un "savoir-clé".
Et ce grâce aux "savoirs-portes", qui eux-même découlaient de "savoirs-clés".
De plus les savoirs-clés" et "savoir-portes", il y en a dans pleins de domaines différents.
Les relations avec les autres par exemple, ce n'est pas que des "savoirs-portes".
Les sentiments, et bien pareil. La couleur et bien idem. Le flux, idem aussi, .....
Tu ne trouves pas ?
Tu ne trouves pas qu'il y a plein de trucs à apprendre, même adulte ? Et que franchement, il n'y a pas de quoi s'ennuyer, puisque plus on est adulte, plus il y a de choses en même temps, et que ces choses elles regorgent de pleins d'autres choses à l'intérieur. Alors c'est normal que cela prenne plus de temps (sur la durée pour apprendre), mais cela ne veut pas dire que l'on apprend moins vite proportionnellement.
Adulte, par exemple, moi je vais apprendre une partie d'une partie de quelque chose ; ce qui voudra dira que je n'ai pas appris la chose en plein avec toute sa complexité des choses les unes avec les autres encore, mais bien une partie ; ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas une clé. Et l'ensemble une fois compris en sera aussi une clé. Et bien dans l'enfance, ce sont bien des parties séparées les unes des autres que l'on apprend. Et puis ensuite on les applique a différents domaines comme marcher, se moucher, manger, ... et fur et à mesure que l'on se développe (et grandi) on applique différentes clés ensemble pour réaliser des "savoir-porte". Et ainsi de suite. Et différents "savoirs-portes"appliqués ensemble, vont aussi donner d'autres "savoirs-portes" et "savoirs-clés".
Plus ont grandit et se développe, plus il y a des choses mélangées ensemble je trouve. Et franchement, ben faut s'accrocher. Mais cela ne veut pas dire que l'on ne continue pas à assimiler les choses même si l'on ne s'en rend pas forcément compte. Et toutes ces choses, ben je les trouve vachement importantes quand même.
Regarde un exemple. Vers 28 ans, je me disais "mince, je n'apprend plus rien, ou plutôt j'aurais pu apprendre plein de trucs mais les facteurs n'étaient pas présent, alors j'ai beaucoup de temps en années perdues ou j'aurais pu continuer à me développer avec un rythme que j'aurais pu suivre sans problème s'il s'était présenté".
Mais ensuite je me suis dit que finalement, j'apprenais quelque chose d'autre dans un autre domaine. Dans celui-ci les choses étaient différentes, et ce n'était pas le même rythme que pour ce que j'apprenais avant. Et que n'empêche, et bien j'avais appris beaucoup de choses. Et plus le temps continuait à passer, plus j'apprenais. Parce-que dans ce système là, et bien la valeur du rythme était totalement différents de la valeur du rythme qu'il y avait dans un autre domaine. Et rien que penser ça, et bien j'avais encore appris quelque chose de nouveau.
Et même que c'était aussi comme ce que tu appelles des "savoirs-clés". Bon mais là moi à la base je ne me prends pas la tête de savoir si c'est des "savoirs-clés" ou des "savoirs-portes", pour moi les deux sont aussi enrichissent puisqu'ils sont là tout le temps en développement et que toutes les choses agissent avec d'autres choses.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Quand on arrête d'apprendre, c'est qu'on est figé, sclérosé dans ses acquis antérieurs . On n'évolue plus . Or, on peut évoluer toute sa vie, si on reste curieux , si on suit l'évolution des autres et du monde .
Je pense que tout le monde comprend autrement les livres qu'il relit après quelques années : le livre est le même, mais le lecteur a changé, mûri, gagné en compréhension .
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JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Pour l'évolution, l'important, c'est la diversité et, dans le cas de l'évolution intellectuelle, c'est la diversité intellectuelle qui est en cause. Plus la diversité intellectuelle est importante, plus une société a de chances d'évoluer. Ce sont les individus différents qui procurent le plus d'évolution quand, par hasard, leur talent permet à leur société de prendre le pas sur les autres, que ce soit en science, en art, ou en sport.... Je prend l'exemple d'une société, mais c'est pareil pour n'importe quelle organisation sociale, petite ou grande. Par contre, l'âge diminue les capacités physiques et intellectuelles de tout le monde. Certains remplacent la capacité d'apprentissage de la jeunesse par l'expérience pour continuer de se faire valoir mais, selon moi, il vaut mieux accepter ce changement avec philosophie que de s'imaginer qu'on n'a rien perdu comme beaucoup le font.
M'enfin- Le Repteux
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Re: Débats métaphysiques
en accord sur le fondM'enfin a écrit:Tu veux dire que l'évolution n'a pas cru bon de nous doter d'une mémoire précoce j'imagine. Cette omission pourrait être due au fait que, à l'origine, le cerveau devait développer ses aires selon leur utilisation, et qu'il ne pouvait pas à la fois se développer physiquement et retenir les informations de manière précise. L'important, c'était que l'acquisition d'automatismes puisse se faire quand même, et dans un délai qui permettait généralement la survie du nouveau-né. Par ailleurs, ces automatismes que nous acquérons au tout début de la vie nécessitent bel et bien de la mémoire.Gerard a écrit: On fête un truc que notre mémoire n'a même pas jugé utile de conserver !
oui c'est pour le HS
- hs:
- félicitation pour ta "promotion" j'avoue je lorgne sur "le découvreur de l'étrange" de Dan26 il me semble
mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
- HS pour Mirage:
- Merci Mirage! Que dirais-tu de tergiverseux comme promotion pour toi!
Dernière édition par M'enfin le Lun 7 Oct 2013 - 18:46, édité 1 fois
M'enfin- Le Repteux
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Re: Débats métaphysiques
- hs pour mon ami "le repteux":
- c'est une bonne piste
mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
- HS Mirage - M'enfin:
- Vous parlez de quoi vous deux ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
- Pour Nuage, seigneuse de la métaphysique :
- Nous parlons de ce que Magnus m'a promu au rang de "Repteux le premier" après que je me sois désigné comme tel.(voir sous mon avatar à ta droite)
M'enfin- Le Repteux
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Re: Débats métaphysiques
- HS:
- M'enfin a écrit:Nous parlons de ce que Magnus m'a promu au rang de "Repteux le premier" après que je me sois désigné comme tel.(voir sous mon avatar à ta droite)
Et moi qui cherchais un thread qui parlait de "le découvreur de l'étrange", ouvert peut-être par Dan26, et où tu avais peut-être posté.
Je savais bien que "le découvreur de l'étrange" me disait quelque chose, mais pas en thread .... .
félicitation M'enfin !
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
- HS:
- Merci Nuage! Je peux te nommer "première sujette" si tu veux partager ma gloire! À moins que tu préfères "première repteuse"?
M'enfin- Le Repteux
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Re: Débats métaphysiques
- HS M'enfin:
- Et puis quoi encore ? !
Laisse-moi mon rang, je ne touche pas au tien moi.
Je te ferais remarquer qu'il y a marqué "Le Repteux " comme rang, et non "Repteux le premier."
Le Repteux ça sonne mieux quand même (je trouve) .... comparé à l'autre bien sûr.
Ouai ben fais moi pas chier avec tes histoire de repteux, je sens que tu vas me coller une étiquette sur le dos avec tes conneries de premier sujet.
Non mais sinon ça te va bien. Si ça te plait, que demande le peuple ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
- À l'irréductible Nuage:
- Ça me plait parce que ça montre à la fois l'importance que j'accorde à ce sujet et tout le dérisoire que j'accorde à cette importance. (dit-il sans pouvoir ajouter de bonhomme qui rit)
M'enfin- Le Repteux
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Re: Débats métaphysiques
Pourquoi encore ?Gerard a écrit: Tu confonds encore le savoir individuel et le savoir sociétal. Comme le dit le héros du film, il n'a progressé que grâce au travail des autres, aux bibliothèques. Même sa propre origine (homme de cromagnon), il ne l'a comprise que grâce au travail des autres scientifiques, et sa sagesse religieuse, grâce à Bouddha. Donc "l'homme" peut progresser et devenir un "sur-homme" grâce aux acquis civilisationnels. Mais dans ce cas, n'importe qui peut en faire autant, avec une longévité normale.
C'est quand avant que j'ai confondu les deux ? C'est au début de mes envolées métaphysiques sur le film en solo ?
Par contre c'est vrai que je ne saisie pour l'instant pas de quoi tu parles à ce niveau là ; d'ailleurs je ne suis pour l'instant pas connectée sur ce point là en débat.
On ne peut pas tout faire en même temps Je veux dire au point de vue dialogue sur un point précis.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Ce n'est pas parce-qu'il y a un système d'enseignement éducatif qui décide de ce qu'il y a à apprendre, que cela veut dire que c'est indispensable et que ce programme ne peut pas être changé.Gerard a écrit:Tandis qu'avant (jusqu'à l'enseignement secondaire) TOUS LES ENFANTS apprennent la même chose. Ce savoir est donc un savoir-clé non-facultatif et même indispensable à la poursuite de leur éducation. Tu vois la différence ?
A la préhistoire, franchement, lire et écrire c'était pas au programme des savoirs-clés lors de l'enfance.
Par contre avoir l'ouïe bien affutée, ça je pense que oui.
Par contre moi ce que je vois surtout comme différence entre la période de l'enfance et la période de l'adulte, c'est que pendant l'enfance, nous ne sommes pas livré à nous-même pour ce qui concerne l'intégralité de notre survie, on s'occupe de nous point de vue environnementale. Nous ne nous préoccupons pas de ce paramètre (enfin normalement, car c'est vrai que dans des pays ou même des situations, il y a des enfants qui sont livrés à eux même sur des niveaux de survie et sans aide. Mais un bébé ça c'est sur il ne survivra pas tout seul).
Donc moi, c'est surtout à ce niveau là dans un premier temps, où je vois une différence considérable avec celle de l'âge adulte. Et qui influe sur cette impression qu'une année de l'enfance dure plus longtemps qu'une année d'adulte.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Quand j'avais douze ans, je languissais d'en avoir quatorze, horizon lointain où je serais libre, parceque "grande"... J'étais amoureuse d'un "vieux", qui faisait son service militaire ! A présent , les années se télescopent à une allure folle : ralentissez, ralentissez!
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Je te comprends JO. certainement pas à ta juste mesure, mais ....
je me souviens de certaines années adultes qui passaient lentement (des premières qui me viennent à l'esprit, j'avais un cadre dont je n'avais pas besoin de m'occuper et qui structurait mon décors) ,
et puis d'autres où je n'ai rien vu passer, le temps filant comme un claquement de doigts (en générale lorsque totalement dépassée par les évènements qui m'entourent autant au niveau de mon cadre-décors qu'à l'intérieur de celui-ci, courant après un temps, des situations-évènements directement reliés à mon cadre-décors ; de sorte que plus je n'arrivais pas à gérer ma vie et ce qu'elle constituait avec l'extérieur proche dont j'avais ma part de charge sur les épaules sur le devenir ou ma part de ressentis dans l'interaction-projection, plus celle-ci me filait entre les mains).
Mais bon ça m'est peut-être propre.
je me souviens de certaines années adultes qui passaient lentement (des premières qui me viennent à l'esprit, j'avais un cadre dont je n'avais pas besoin de m'occuper et qui structurait mon décors) ,
et puis d'autres où je n'ai rien vu passer, le temps filant comme un claquement de doigts (en générale lorsque totalement dépassée par les évènements qui m'entourent autant au niveau de mon cadre-décors qu'à l'intérieur de celui-ci, courant après un temps, des situations-évènements directement reliés à mon cadre-décors ; de sorte que plus je n'arrivais pas à gérer ma vie et ce qu'elle constituait avec l'extérieur proche dont j'avais ma part de charge sur les épaules sur le devenir ou ma part de ressentis dans l'interaction-projection, plus celle-ci me filait entre les mains).
Mais bon ça m'est peut-être propre.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
La différence c'est qu'il va vivre avec quelqu'un qui sait que lui ne vieillira pas. La différence c'est qu'avant à partir du moment où il a été chassé de ses premières tributs, il a ensuite à chaque fois pris les devant en partant au bout de 10 ans, pour ne pas se faire chasser ou même lincher.Gerard a écrit: He ben alors ?! S'il s'est fait repérer parce qu'il ne vieillissait pas, c'est bien qu'il y est resté plus que 10 ans, non ? Donc, comme tout le monde, il a du avoir une femme et des enfants. Dès lors, en quoi sa "nouvelle expérience" de rester avec une femme est-elle "nouvelle" ?
Il n'a donc jusqu'à présent jamais vécu une vie de couple aboutie jusqu'au bout, et ce également avec une personne qui connait sa condition.
Il n'a d'ailleurs jamais vu un de ses enfants mourir (et mourir à un âge physique plus avancé que le sien). Le psychiatre, son fils, en était le premier.
Il a dû d'ailleurs toujours abandonner sa famille, pour fuir sa condition de ne pas vieillir.
C'est je trouve un cadre important.
Tout ce qu'il a fait pendant des milliers d'années (à partir de l'arrêt de son vieillissement), était dans ce cadre-contexte de fuite pour ne pas être chassé. (sauf apparemment dans cette tribut où il va se ressourcer tous les 50 ans, mais où il ne reste pas).
Alors oui, je trouve que cela fait une énorme différence pour les apprentissages de la construction de la vie sentimentale, et également de son rapport aux autres.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Parce que l'individu, lui, n'est pas égal. C'est biologique : dans l'enfance et l'adolescence, on est "en construction", après, on est censé utiliser ce qu'on a appris durant cette construction, donc fatalement, on apprend moins et moins vite.Nuage a écrit:Gérard, pourquoi donc il échouerait plus et pas autant, si le système est égale ?Gerard a écrit: He ben alors ? J'ai dit qu'à système égal, il échouerait encore plus à 30 ans, c'est donc bien qu'à 4 ans, il échoue moins.
Tu remarques que je n'ai pas cité tout ton argumentaire. J'ai compris que tu pensais qu'un enfant n'apprenais pas plus vite qu'un adulte. Evidemment, je ne suis pas d'accord.Nuage a écrit:... (...) Donc tu ne peux pas faire de l'enfance un royaume où l'on apprend forcément plus rapidement ou plus facilement que le royaume de l'âge adulte.
Pas de façon consciente, mais c'est pourtant l'implication inévitable de croire en un Dieu omniscient. Et vu que la majorité des gens sont croyants...Nuage a écrit:La majorité des personnes considèrent le savoir comme une chose finie ? !!!! Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! (mélange d'effroi et d'ébahissement)
Mais enfin, tu ne veux pas que je te cite tous les domaines d'apprentissage qui existent à chaque fois, non ?Nuage a écrit:Et bien ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi à chaque fois tu considères les "savoirs-portes" comment ne pouvant être que des trucs comme "biologiste" ou "linguiste".
Je veux juste te faire comprendre la différence entre les choses que TOUT LE MONDE doit apprendre et les choses que CERTAINS apprennent.
Mais si ! Comment veux-tu qu'il devienne scientifique s'il ne sait pas parler, lire, écrire et compter ? C'est le préalable INDISPENSABLE !Nuage a écrit:Un scientifique, il ne devient pas scientifique parce-qu'il a apprit des trucs de maternelle, primaire et collège
Tout à fait d'accord, mais pour ces domaines aussi, c'est durant l'enfance que s'effectue l'apprentissage le plus important. L'exemple de "l'enfant sauvage de l'Aveyron" qui aurait grandi sans relation humaine montre à l'évidence qui lui manquait des savoir-clés essentiels pour continuer l'apprentissage des savoirs-portes une fois adulte. Il n'était pas handicapé mental, ni muet, pourtant il n'a jamais réussi à "parler" une fois adulte. C'est bien la preuve que ce qu'on apprend enfant est DETERMINANT pour ce qu'on pourra apprendre une fois adulte, non ?Nuage a écrit:De plus les savoirs-clés" et "savoir-portes", il y en a dans pleins de domaines différents.
Les relations avec les autres par exemple, ce n'est pas que des "savoirs-portes".
Les sentiments, et bien pareil. La couleur et bien idem. Le flux, idem aussi, .....
Tu ne trouves pas ?
Mais où ai-je dit le contraire ? Je dis juste qu'ils ont moins d'importance que ce qu'on apprend enfant.Nuage a écrit:Tu ne trouves pas qu'il y a plein de trucs à apprendre, même adulte ?
Une fois encore, je te dis que je reconnais qu'il y a plein d'autres "savoir-clés" une fois adulte. Mais ils sont différents pour chaque individu. Alors que pour l'enfant, ils sont COMMUNS à tous les individus. Tu ne vois toujours pas la différence.Nuage a écrit:Adulte, par exemple, moi je vais apprendre une partie d'une partie de quelque chose ; ce qui voudra dira que je n'ai pas appris la chose en plein avec toute sa complexité des choses les unes avec les autres encore, mais bien une partie ; ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas une clé. Et l'ensemble une fois compris en sera aussi une clé.
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Re: Débats métaphysiques
Quel que soit le contenu de ce qu'une société considère comme SAVOIR INDISPENSABLE, ce savoir existe bien comme "savoir-clé".Nuage a écrit:Ce n'est pas parce-qu'il y a un système d'enseignement éducatif qui décide de ce qu'il y a à apprendre, que cela veut dire que c'est indispensable et que ce programme ne peut pas être changé.Gerard a écrit:Tandis qu'avant (jusqu'à l'enseignement secondaire) TOUS LES ENFANTS apprennent la même chose. Ce savoir est donc un savoir-clé non-facultatif et même indispensable à la poursuite de leur éducation. Tu vois la différence ?
A la préhistoire, franchement, lire et écrire c'était pas au programme des savoirs-clés lors de l'enfance.
Par contre avoir l'ouïe bien affutée, ça je pense que oui..
A la préhistoire, c'était important de reconnaître le cri des animaux, aujourd'hui c'est plus important de savoir lire. Dans les deux cas, on place prioritairement cet enseignement parmi les premiers, parce que l'on sait que l'apprentissage sera plus effectif parce qu'il sera fait durant les premières années.
PREUVE que les premières années sont beaucoup plus importantes que les suivantes, non ?
Donc finalement, tu es d'accord que les jeunes années nous semblent plus longues ?Nuage a écrit:Donc moi, c'est surtout à ce niveau là dans un premier temps, où je vois une différence considérable avec celle de l'âge adulte. Et qui influe sur cette impression qu'une année de l'enfance dure plus longtemps qu'une année d'adulte.
Nous sommes donc d'accord.
Qu'est-ce que ça change que sa compagne soit au courant ? Elle ne sait pas elle-même ce que ça fait de devenir vieille. Une fois qu'elle le sera, qu'est-ce que ça changera dans sa relation avec ce mec toujours jeune ? Elle verra bien que la relation entre un mec de 35 ans et d'une femme de 80 ans doit poser certains problèmes, non ? Pour l'instant, elle ne le voit pas plus que n'importe quelle précédente femme qui l'ignorait. Quant à lui, il sait très bien ce que ça va donner, alors où est l'expérience nouvelle ?Nuage a écrit:(à propos du film) Il n'a donc jusqu'à présent jamais vécu une vie de couple aboutie jusqu'au bout, et ce également avec une personne qui connait sa condition.
Il n'a d'ailleurs jamais vu un de ses enfants mourir
Et voir un de ses enfants mourir, alors qu'il n'a jamais vécu avec lui, je ne vois pas ce que ça lui apporte de plus que de voir un enfant mourir alors qu'il l'a élevé et qu'il le connaît. Chose qui a du lui arriver plus d'une fois à l'époque préhistorique où ils perdaient 7 enfants sur 10.
Ce qui confirme une fois de plus qu'un mec de 14.000 ans ne peut plus apprendre grand chose de neuf.
...
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Re: Débats métaphysiques
Ha la la la Gérard ! Mais j'ai toujours été d'accord pour dire que les premières années nous semblent plus longues que les années adultes.Gerard a écrit:Donc finalement, tu es d'accord que les jeunes années nous semblent plus longues ?Nuage a écrit:Donc moi, c'est surtout à ce niveau là dans un premier temps, où je vois une différence considérable avec celle de l'âge adulte. Et qui influe sur cette impression qu'une année de l'enfance dure plus longtemps qu'une année d'adulte.
Nous sommes donc d'accord.
C'est sur certaines causes de cette impression que nous ne sommes pas d'accord.
PREUVE, que tu fais un packtage complet des choses, sans pouvoir les dissocier.
Maintenant comprends-tu peut-être pourquoi je prenais soin de citer des passages complets de nos répliques, et ce par thème précis ?
Pour éviter que tu ne perdes le fil, et que tu mélanges tout.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Je n'ose presque pas le dire, mais les années les plus longues pour moi, ont été celles de 3 à 5 ans.
D'un côté il se passait plein de trucs à l'intérieur de mon cerveau, celui-ci se transformant.
Mais de l'autre, je me faisais chier en permanence, parce-que mes journées passaient sans rien apprendre. Je ne comprenais pas pourquoi à l'école on n'apprenait rien. Et puis les autres enfants faisaient des trucs sans intérêts, des trucs auquel je ne comprenais rien, j'attendais donc que cela passe, et qu'on arrive enfin au moment où on allait apprendre des trucs.
Vous pouviez me trouver toujours au même endroit pendant les temps de coupures au sein de l'école : seule dans le bac à sable.
En classe : seule dans mon coin la plus part du temps.
Et quand c'était le temps d'aller dans la salle de lecture (c'est à dire qu'on nous mettait en petit groupe dans une pièce avec des livres qu'on devait "lire" tout seul), je trouvais ça complètement stupide étant donné que les livres ont ne pouvait pas les lire puisque l'on ne savait pas lire, et que personne ne nous les lisait. En plus c'était des livres avec des images et beaucoup de texte (qu'on n'avait évidemment pas chez soi pour qu'un parent nous les ait lu au moins une fois, histoire de connaitre l'histoire, et de la revivre en regardant les images).
Je me souviens à 5 ans, désespérée qu'on n'apprenne toujours pas à lire, me focaliser à mort sur ces lignes des pages avec mes yeux, en espérant qu'un truc allait se passer avec ce livre, qui m'aurait appris à lire.
Le moment que je préférais : la sieste. Allongés tous sur les grands coussins rectangulaires assemblés les uns contre les autres entre deux anges de murs dans une pièce spéciale, j'étais parmi les derniers à me réveiller, quand je n'étais pas la dernière.
A la dernière année de maternelle, on interrompait ma fin de sieste, et pas qu'à moi d'ailleurs : à tous ceux qui dormaient encore ; et il y en avait beaucoup beaucoup plus qu'avant.
T'as raison Gérard ... les premières années sont déterminantes, on apprend tous la même chose, et ce dans quel but ? hein ..... comment .... pour que le temps nous paraisse plus long enfant qu'adulte ?
Hein cosac ... ? ! on parle de quoi .... ? Gné ..... tu m'as lobotomisé le cerveau .... je suis traumatisée !
D'un côté il se passait plein de trucs à l'intérieur de mon cerveau, celui-ci se transformant.
Mais de l'autre, je me faisais chier en permanence, parce-que mes journées passaient sans rien apprendre. Je ne comprenais pas pourquoi à l'école on n'apprenait rien. Et puis les autres enfants faisaient des trucs sans intérêts, des trucs auquel je ne comprenais rien, j'attendais donc que cela passe, et qu'on arrive enfin au moment où on allait apprendre des trucs.
Vous pouviez me trouver toujours au même endroit pendant les temps de coupures au sein de l'école : seule dans le bac à sable.
En classe : seule dans mon coin la plus part du temps.
Et quand c'était le temps d'aller dans la salle de lecture (c'est à dire qu'on nous mettait en petit groupe dans une pièce avec des livres qu'on devait "lire" tout seul), je trouvais ça complètement stupide étant donné que les livres ont ne pouvait pas les lire puisque l'on ne savait pas lire, et que personne ne nous les lisait. En plus c'était des livres avec des images et beaucoup de texte (qu'on n'avait évidemment pas chez soi pour qu'un parent nous les ait lu au moins une fois, histoire de connaitre l'histoire, et de la revivre en regardant les images).
Je me souviens à 5 ans, désespérée qu'on n'apprenne toujours pas à lire, me focaliser à mort sur ces lignes des pages avec mes yeux, en espérant qu'un truc allait se passer avec ce livre, qui m'aurait appris à lire.
Le moment que je préférais : la sieste. Allongés tous sur les grands coussins rectangulaires assemblés les uns contre les autres entre deux anges de murs dans une pièce spéciale, j'étais parmi les derniers à me réveiller, quand je n'étais pas la dernière.
A la dernière année de maternelle, on interrompait ma fin de sieste, et pas qu'à moi d'ailleurs : à tous ceux qui dormaient encore ; et il y en avait beaucoup beaucoup plus qu'avant.
T'as raison Gérard ... les premières années sont déterminantes, on apprend tous la même chose, et ce dans quel but ? hein ..... comment .... pour que le temps nous paraisse plus long enfant qu'adulte ?
Hein cosac ... ? ! on parle de quoi .... ? Gné ..... tu m'as lobotomisé le cerveau .... je suis traumatisée !
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Ce n'est pas mon cas : mes premiers souvenirs ne remontent qu'à l'âge de 5 ans.Nuage a écrit:Je n'ose presque pas le dire, mais les années les plus longues pour moi, ont été celles de 3 à 5 ans.
Faut savoir que la raison pour laquelle on ne se souvient pas de notre naissance et de certaines de nos très jeunes années, c'est parce que les neurones destinés à la mémoire sont encore en cours de construction et de connection. La période où la mémoire devient fonctionnelle va de 6 mois à 6 ans (la moyenne est vers les 4 ans). Ce qui ne veut pas dire que l'on n'apprend rien durant cette période, simplement la mémoire ne se stocke pas dans la zone mémoire prévue à cet effet. Un peu comme un ordinateur : y a la mémoire vive et le disque dur, mais chaque pièce électronique de la machine contient des informations participant à la "mémoire".
Sinon, en te relisant, je comprends un peu mieux ce que tu voulais dire par des "variations sur l'impression de la longueur du temps, au sein d'une même période". Par exemple, comme je disais, ma période 5-20 ans me semble la plus longue, mais au sein de cette période, ce sont les 17-20 ans qui me semble le plus long, alors que logiquement ça devrait être les 5-8 ans. Pourquoi ? Parce que comme tu le dis, entre 5 et 8 ans, on n'a pas l'impression de faire grand chose, alors qu'à 17-20 ans, je préparais le Bac, je dirigeais un fanzine, je dirigeais un ciné-club, je réalisais des films Super8, je faisais des BD, j'ai écrit un roman, j'avais le plus grand nombre d'amis, ma première nana, ma première année de Fac... bref : "la période la plus active de toute ma vie".
Sans oublier le fait que la période scolaire est divisée en années claires et prévisibles : durant environ 12 ans, on sait ce que sera l'année suivante : des cours. Et c'est un compte-à-rebours : on attend le ZERO. A l'inverse, durant la vie d'adulte, on n'attend pas le zéro, la chronologie devient plus floue. Pour y retrouver un souvenir on hésite sur une fourchette de 2 ou 3 années, alors que sur la période scolaire, c'est beaucoup plus précis. Et la précision chronologique, c'est ce qui augmente l'impression de longueur, tu ne crois pas ?
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" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Débats métaphysiques
Ha Gérard, ça y est ! ce qui expliquerait enfin pourquoi mon stockage des souvenirs a changé vers 4 - 5 ans, mais tout en gardant des souvenirs de cette époque antérieures (je ne sais plus exactement quand cela s'est passé, mais je me souviens très bien du moment en rentrant à pied de l'école avec ma mère, où je lui ai dit affolée que mes souvenirs partaient ; alors qu'avant j'avais comme un fil continu depuis environs quelques mois ou semaines après la naissance. C'était un fil continu avec beaucoup de ressentis les uns à côtés des autres chronologiquement, et aussi parsemés des évènements-souvenirs plus élaborés. J'adorais naviguer d'un endroit à un autre, c'était mes petits trésors. Mais ensuite il ne me resta pas grand chose comparativement, et surtout ce n'était plus un fil continu. J'ai perdue des choses qui étaient très chères pour mon coeur).Gerard a écrit: Faut savoir que la raison pour laquelle on ne se souvient pas de notre naissance et de certaines de nos très jeunes années, c'est parce que les neurones destinés à la mémoire sont encore en cours de construction et de connection. La période où la mémoire devient fonctionnelle va de 6 mois à 6 ans (la moyenne est vers les 4 ans). Ce qui ne veut pas dire que l'on n'apprend rien durant cette période, simplement la mémoire ne se stocke pas dans la zone mémoire prévue à cet effet. Un peu comme un ordinateur : y a la mémoire vive et le disque dur, mais chaque pièce électronique de la machine contient des informations participant à la "mémoire".
Et avant cette partie continue j'avais aussi d'autres souvenirs complétement différents, mais quand les couleurs sont arrivées, plouf tout s'est effacé.
Et depuis quelques années, j'ai remarqué que mon stockage de souvenirs a encore changé, mais pour les nouveaux souvenirs cette fois-ci. C'est comme si ce que je vivais, tout de suite après ça se stockait comme des souvenirs plus vieux. Alors qu'avant ceux-ci restaient à porté de mains très présent pendant pas mal de temps avant qu'ils passent dans une autre tiroir. Ensuite je peux accéder à ce tiroir, mais il faut que j'aille dans l'aire du tiroir (la teneur en présence est différente de ce que je suis en train de vivre. Par contre une fois que j'y accède, si je me plonge dedans vraiment en plein, je le ressens de nouveau très présent, avec toute sa teneur).
Il y a aussi une chose que j'ai remarqué, c'est que parmi les souvenirs de bébé et toute petite enfance, je n'ai pas de souvenirs des selles et de manger. J'en ai un peu pour les 3 - 4 ans, mais pas trop et ils sont très flous et extrêmement brefs, juste une "image" et très floue même pour le ressenti.
Je sais par exemple qu'au début de la deuxième année de maternelle, je n'aimais pas aller aux toilettes dans la nouvelle école et que je faisais en sorte d'éviter un maximum d'y aller. Je ne sais plus pourquoi, mais il y avait de la peur ainsi que de la répulsion. Je me souviens de la porte et à peu près où elle se trouvait dans le couloir.
Je me souviens également du petit pot à la maison pour les besoins, où celui-ci était situé dans la salle de bains, avec le pèse personne en face plus loin de l'autre côté de la porte d'entrée, mais sans plus. Si je me souviens de mon père qui été revenu de déplacement depuis pas longtemps et avait pris une photo de moi quand j'avais la culotte sur mes chevilles avec ma mère qui m'aidait, et moi qui criait parce-qu'il m'avait pris en photo du couloir juste devant la porte. Mais le reste .... .... .... ?
Pour la nourriture, je me souviens des petits pots pour bébés que j'adorais et puis qu'un jour ma mère m'a dit que c'était fini les petits pots. Une fois vers 12 ans quand on était en ville, j'ai dit à ma mère que j'aimerais tellement remanger un petit pot comme quand j'étais petite (j'en rêvais secrètement depuis tellement de temps). Alors elle s'est arrêtée à la pharmacie et elle m'a pris trois petits pots différents (Mais elle n'a pas trouvé la même marque). Et bien c'était devenue dégueulace entre temps !
Mais je me souviens que la deuxième et troisième années de maternelle je mangeais à la cantine qui se trouvait dans l'école primaire ; je me souviens du déroulement de ces temps de repas, d'une partie de la nourriture, par contre aucun souvenir de cantine à la première année de maternelle, mais de légers souvenirs sans plus de repas à la cuisine chez moi, de nos bavoirs mon frère et moi, de la chaise haute d'abord pour moi puis pour mon frère, de la table et de la fenêtre, mais pas grand chose. Si, ma grand mère qui me forçait à manger des trucs que je détestais, avec "une cuillère pour maman, une cuillère pour papa ....." avec ses yaourts où elle rajoutait de la confitures de fruits pour que je mange des fruits dont j'avais en répulsion.
Pour le bain, j'ai des souvenirs, mais seulement de la petite enfance, pas bébé. Mais je me souviens que j'adorais quand j'étais dans le lavabo, mais ensuite rapidement j'ai été trop grande, et mon frère lui avait cette chance. Ca c'est avant trois ans, parce-que je me souviens de la salle de bain et que nous avons déménagé dans la dernière partie de mes trois ans. Ma mère dit que ce n'est pas vrai, qu'elle ne nous lavait pas au lavabo, mais moi je suis sûr et certaine que je suis allée dans le lavabo au moins deux ou trois fois. Ensuite je me souviens bien du bain dans la baignoire et puis ensuite mon frère qui m'a rejoint où l'on était tous les deux ensemble, alors qu'avant c'était chacun son tour.
Aucun souvenir des changement de couches, mais par contre souvenir d'être sur la table à langer, j'adorais être sur celle-ci car j'étais en hauteur (et c'était un univers différent, un univers où c'était différent du reste du temps), bien que je n'avais pas vraiment cette notion de hauteur, en tout cas pas de passer d'en haut à complètement en bas avec le suivi de la démarche.et de la distance).
Aucun souvenir des mouvements de mon corps étant bébé (je me souviens même que n'en avais pas la notion, ni des mouvements, ni de mon corps par lui-même), mais par contre beaucoup de souvenirs dans ce domaines à partir de la petite enfance.
Et bien du coup si je dis tout ça, c'est parce-que je me dis que finalement, ton truc scientifiques des zones mémoires, correspondrait bien à ça. Et que finalement les trucs de se nourrir, faire ses besoins, seraient dans une aire qui ne serait pas celle des souvenirs-apprentissages, qui elle ne serait pas encore formées ou fini d'être formée, mais plutôt dans une aire de mémoire apprentissage-automatisme.
Par contre les autres souvenirs tels des évènements, d'autres ressentis, eux à un moment donné se seraient stockés dans celle en cours de construction. Et qu'ensuite plus tard (vers la moyenne d'âge de 4 ans), ça basculerait dans une autre aire, mais avec sélections et que le reste ça partirait je ne sait pas où.
Hein, c'est pas con ça ..... ?
Gerard a écrit: Sinon, en te relisant, je comprends un peu mieux ce que tu voulais dire par des "variations sur l'impression de la longueur du temps, au sein d'une même période".
Je voulais juste dire que pour ma période de 3 - 5 ans, je m'ennuyais et n'avais l'impression de rien apprendre, parce-que justement j'étais à l'école et que cela occupait une grande partie de mes journées tout de même, et qu'on était là pour apprendre quelque chose non ?Gerard a écrit:Par exemple, comme je disais, ma période 5-20 ans me semble la plus longue, mais au sein de cette période, ce sont les 17-20 ans qui me semble le plus long, alors que logiquement ça devrait être les 5-8 ans. Pourquoi ? Parce que comme tu le dis, entre 5 et 8 ans, on n'a pas l'impression de faire grand chose, alors qu'à 17-20 ans, je préparais le Bac, je dirigeais un fanzine, je dirigeais un ciné-club, je réalisais des films Super8, je faisais des BD, j'ai écrit un roman, j'avais le plus grand nombre d'amis, ma première nana, ma première année de Fac... bref : "la période la plus active de toute ma vie".
Par contre en dehors de l'école, si, j'apprenais des trucs mais différemment, c'est à dire que c'était plus des trucs de découverte, et aussi une évolution très progressive sur le temps au niveau de la perception.
Par exemple, je me souviens un jour quand ma mère me portait au sein de la chambre pour aller dans le reste de la maison, et en passant devant le meuble le long du mur (qui s'avère être la bibliothèque), tout d'un coup ce jour là celui-ci était en relief (en volume), alors qu'avant non. Et je me demandais comment j'avais fait pour n'avoir jamais vu avant qu'il était comme cela (en volume). (Mais ça c'était peut-être bien avant 3 ans, je ne sais pas exactement).
Je me souviens d'une multitude de détails et d'événements, surtout avec mon frère, ainsi que les Noël. Mon frère c'était mon piquet-jalon qui était toujours en train d'évoluer plus vite que moi, et donc je me calais sur lui-pour pas qu'il me dépasse, et sans que personne ne se rende compte de rien, sauf lui un petit peu (mais j'ai noyé le poisson). Du coup c'est lui sans le vouloir qui m'apprenait plein de trucs à partir de environ 3 ans.
Mais je me souviens d'une découverte formidable en solo qu'il s'est passé le jour du déménagement.
On habitait un immeuble, et nous avions un garage dans la zone de l'immeuble mais plus bas avec tous les garages les uns à côtés des autres (mon père bricolait dans ce garage). Et c'était je crois trois allées de garage les uns à côtés des autres ; mais pour moi c'était le bout du monde quand on y allait, mais j'aimais beaucoup cet endroit.
Entre la zone des garage et l'immeuble, il y avait une zone où l'on jouait, sur les graviers et avec le bac à sable rectangulaire immense entouré d'un rebord en béton avec le sable en contre-fond plus bas.
Et le jour du déménagement, avant de partir, dans la journée ou matinée, j'étais sensée jouer dans cette zone centrale, et jamais il ne me serait venue à l'esprit d'aller toute seule ailleurs.Mais ce jour là, je savais qu'on allait partir dans une autre ville, et que plus jamais je n'allais voir ce qui m'étais familier ; alors je voulais aller une dernière fois dans l'allée des garages qui m'intriguait tant les unes à côtés des autres, car je n'avais pas encore mes points de repères. Et ma mère m'avais dit qu'elle n'avait pas le temps pour qu'on aille voir une dernière fois le coin des garages.
Et j'ai foutu le quand sur mon gros petit vélo à roulette jaune et suis allée voir les garages. j'ai pédalé dans l'allée (celle de notre garage), faisant les allées-retour dans celle-ci, et c'était formidable ! Formidable parce-que qu'avec mon vélo j'allais vite (et je n'étais jamais allée à vélo dans l'allée, mais toujours à pied et c'était interminable). Alors que là ça allait vite ! Je pouvais parcourir une distance interminable très vite sans effort, c'était magique. Et ça l'était surtout car j'avais une référence de distance et temps parcourue à pied, vu que je connaissais très bien l'endroit à pied. C'était pour moi un autre perception et un moyen de faire une échelle de rapport dans le déplacement et le temps.
Mais je me suis vite fait rattrapée par ma mère, et adieu ma nouvelle expérience qui pouvait tant m'apporter. Je n'ai même pas eu le temps de découvrir enfin ces deux autres allées et de les comprendre par rapport à la première.
Nous sommes partie, et je savais que je raté quelque chose d'indispensable : un moyen de faire un rapport d'une échelle à une autre, et que j'en n'aurais plus l'occasion, car tout ce qui viendrait ensuite serait nouveau, alors que là je connaissais vraiment bien le lieu avec ses ressentis et vécus, ce qui justement était primordiale pour pouvoir faire la comparaison d'échelle.
Enfin en tout cas pour revenir au sujet, je comprends bien ce que tu veux dire Gérard, même si pour moi la période 6 - 8 ans, est loin d'être une période où l'on a l'impression de ne rien apprendre, au contraire pour moi elle fut salvatrice (on avait encore déménagé au cours du CP, et là dans un village, ce qui pour moi m'a tout apporté, à commencer par des nuits où je pouvais enfin dormir sans être dans la terreur. Mais aussi une multitude de choses avec mes camarades d'écoles au cours de la récréations : j'ai pu m'insérer sur certains aspects et ensuite avec les garçons à partir du CE, même si c'était très particulier.
Et puis en classe, bon sang y'en avait des choses à apprendre, même si c'était galère galère .....
(mais pleins de trucs fait, comme, apprendre à lire et écrire, le calcule même si j'étais fâchée avec le zéro de la multiplication, le dessin, ma première BD, l'agilité des billes sur les figurines à gagner quand on les tirait, le ballon prisonnier où j'étais complétement perdu et ne savait pas ce qu'il fallait faire et courait dans tous les sens, des mois d'observation pour le foot, puis j'étais arrière et ensuite gardien de but, des rêves lucides en permanence où j'apprenais plein de trucs qui me servaient la journée, les bagarres qui continuaient de développer mon agilités et flexibilités, le jardin à la maison pour jouer, les premières colonies de vacances où j'étais amoureuse (avant que ça ne parte en cacahouette), le catéchisme où j'étais d'abord à fond puis ensuite où j'étais fâchée avec le curé parce-qu'à mes questions il ne répondait pas des trucs d'aplomb ..., et puis qu'il ne me rendait pas le livre de ma mère qu'il m'avait obligé à lui prêter alors que ma mère m'avait dit de ne pas le prêter, la découverte de l'histoire, pleins de trucs incroyables à tous les niveaux., même que les chats c'était des êtres capables de penser et ressentir des choses avec moi, alors que je croyais avant que c'était un animal et puis c'est tout .... mon frère qui faisait la démonstration de pouvoir vomir à velonté, ....., le fait que l'on pouvait lancer en l'air sur eux-même les flans semoules de ma mère sans que l'intérieur sorte du récipient si ça tournait vite, .... la soupe qui tournait toujours dans le frigo les jours du vent du sud, comment recevoir des coups de fourchette sous la table quand celle-ci était fixée dans la pantoufle de mon frère, .... comment naviguer parmi les anciens souvenirs avec plus de facilités depuis que j'en avais perdue la majeur partie, .... pleins pleins trucs incroyables ..... même celle d'essayer de régler sa gestuelle afin de prendre quelque chose sans rater son coup du fait d'un décalage entre l'intension et le déroulement du geste (réglage au niveau du visuel et de la gestuel, avec sa progression dans le mouvement les deux cumulés), .... c'est dingue quand même tous les trucs que l'on peut apprendre et appliquer ......
Merde, je me suis encore éloigné du sujet.
Alors là Gérard, tu viens de mettre le doigt sur quelque chose avec le compte à rebours !Gerard a écrit:Sans oublier le fait que la période scolaire est divisée en années claires et prévisibles : durant environ 12 ans, on sait ce que sera l'année suivante : des cours. Et c'est un compte-à-rebours : on attend le ZERO. A l'inverse, durant la vie d'adulte, on n'attend pas le zéro, la chronologie devient plus floue.
Tien d'ailleurs ça me fait penser au sujet du savoir fini, que j'avais cette perception lors de la petite enfance, du fait que je pensais qu'une fois adulte on avait fini de se développer et qu'ensuite on appliquait pour construire des choses dans la vie d'adulte ; mais ensuite en cours de route, j'ai compris que je ne pourrais pas avoir fini de m'être développée dans les temps pour l'âge adulte, et que même c'était totalement impossible qu'il y ait un "savoir fini", car plus j'avançais, plus cela se séparait en ramifications.
L'âge adulte, c'était plutôt un moment où il faudrait se démerder tout seul, où l'on devait être autonome.
Franchement, je ne sais pas Gérard si ça augmente cette impression de longueur.Gerard a écrit:Pour y retrouver un souvenir on hésite sur une fourchette de 2 ou 3 années, alors que sur la période scolaire, c'est beaucoup plus précis. Et la précision chronologique, c'est ce qui augmente l'impression de longueur, tu ne crois pas ?.
Pour ma part, vu que je suis née début septembre, tout ce qui se rapporte au scolaire, c'est beaucoup plus facile pour moi de situer avec l'âge correspondant.
Une fois le cursus scolaire fini, là c'est plus compliqué puisque je me réfère ensuite aux années civiles, et que cela tombe à cheval sur deux tranches d'âge pour ma part.
J'utilise donc suivant certaine périodes, mon CV comme base de jalons pour ne pas dire de conneries au niveau de l'âge.
Et vu que mon parcours d'adulte est très variable en permanence, j'ai toujours plus ou moins de repères, mais il est vrai que je dois vérifier l'âge avec un support et une calculette, ce qui n'est pas le cas de la partie enfance, vu que l'âge correspond aux années scolaires. Et quand c'est antérieur, je me réfère aux déménagement ainsi qu'aux Noël : premier Noêl, deuxième Noêl, troisième Noël. (je me souviens de la pièce, donc des lieux, ainsi que des cadeaux disposées dans la pièce, ainsi que si mon frère était là ou non ; mon frère ayant 16 mois de moins que mois, c'est un point de repère, tout comme lorsque j'étais bébé. Un bébé qui hurle en permanence jour et nuit, ça ça ne s'oublie pas, surtout quand ça t'empêche de te construire et que tu n'as aucun répit, sauf lorsque c'est toi qui va à la garderie et qu'il t'a piqué ta poussette et que toi tu as toute les peine du monde à marcher correctement, et ce après t'avoir piqué les trucs suspendus à ton lit et que tu venais à peine de t'apercevoir qu'il y avait des trucs accrochés devant toi ).
Donc je ne sais pas, mais pour l'instant je ne suis pas vraiment convaincue niveau impression du temps par rapport aux repères précis chronologiques.
Oui peut-être mais plus au niveau que ces repères fonctionneraient sur plusieurs niveaux en parallèle et en décalés à l'age adulte, mais d'une manière plus floutée dans le décortiquement de chaque chose, du fait que l'on est entrainé par la vie d'adulte sans pouvoir être dans un cadre déterminée et fixe, où les choses à l'intérieur se passeraient par sections séparées nettement les unes des autres.
Moi c'est plus cela qui me donne une impression que le temps dure moins longtemps sur une même période donnée comparativement.
Un exemple tout con, bébé je ne peux pas te dire combien de temps il s'est écoulée entre une période et une autre. J'ai une notion basée entre les moments où je "dors" et les moments où je suis réveillée (ce qui ne correspond pas du tout à 1 journée de 24 h). A l'évolution de ce qu'il se passe dans moi (c'est à dire dans mon cerveau), je peux comparer ensuite plus tard lorsque mon frère et arrivé en me disant c'est normal au début il faut s'habituer à ce qu'il arrive dans soi. Comme tu ne sais pas exactement la durée du temps, tu laisse le temps passer en comparant avec ce que toi tu as vécu sur une durée que tu estime maintenant équivalente (tout en sachant que toi tu as aussi continué tons cours du temps), et que tu finisses par te dire que là maintenant ben normalement il aurait dû finit de s'habituer et passer à une autre étape, et que ce n'est absolument pas la cas.
Après bien plus tard tu as les repères de l'école et même s'il y a de plus en plus de choses en construction en parallèles les unes des autres, tu es toujours dans ce cadre fixe dont tu n'as pas à te préoccuper mais juste à te laisser porter, qu'il te plaise ou non ou que tu ne te poses pas la question.
Alors qu'à l'âge adultes, tu n'as plus de repère fixe de cadre où tu te laisses porter sans y réfléchir. Ton nouveau cadre, c'est un peu comme un électron libre et c'est à toi d'y tenir les rennes. Tout ce que tu fera dans ce cadre dépendra entièrement de ton cadre. Si l'un part en cacahouette l'autre part aussi en cacahouette, et vis versa. Et au milieu de tout ça, tu n'as pas le temps de prendre le temps d'observer ce qu'il se passe sur tous les plans, même si ça se passe.
Surtout que comme je le disais, je trouvais que c'était de plus en plus mélangé à l'âge adulte. Ca a commencé vraiment beaucoup à l'adolescence mais en ayant encore un cadre fixe, en tout cas plus ou moins jusqu'à un certain âge, et puis ensuite toute ces choses mélangées n'ont fait que continuer à augmenter, et ce aussi du fait que le cadre faisait désormais partie intégrante des ces choses mélangée. d'où la perte du fil des repères et de l'impression que le temps nous échappe.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Débats métaphysiques
Non Nuage, tu n'as pas compris ce que je voulais dire. Je vais prendre un exemple plus frappant :Nuage a écrit:Ha Gérard, ça y est ! ce qui expliquerait enfin pourquoi mon stockage des souvenirs a changé vers 4 - 5 ans, mais tout en gardant des souvenirs de cette époque antérieures ...Gerard a écrit:La période où la mémoire devient fonctionnelle va de 6 mois à 6 ans (la moyenne est vers les 4 ans). Ce qui ne veut pas dire que l'on n'apprend rien durant cette période, simplement la mémoire ne se stocke pas dans la zone mémoire prévue à cet effet. Un peu comme un ordinateur : y a la mémoire vive et le disque dur, mais chaque pièce électronique de la machine contient des informations participant à la "mémoire".
En 1984, j'ai fait mon service militaire et j'avais un cadenas à combinaison pour mon placard : il y avait 7 targettes à placer sur 5 chiffres possibles et je l'utilisais tellement souvent que j'arrivais à faire la combinaison sans même regarder ce que je faisais.
20 ans plus tard, en faisant du rangement, je tombe sur ce cadenas. Fermé !
Impossible de me souvenir de la combinaison des 7 chiffres, je ne l'avais plus utilisé depuis le service militaire.
Alors j'ai fermé les yeux, j'ai pris le cadenas dans les mains et j'ai magiquement refait le mouvement que je faisais lors de mon service militaire et ça a marché : j'ai ouvert le cadenas.
Tu comprends ? J'avais perdu le souvenir visuel des chiffres de la combinaison, mais mon corps n'avait pas oublié les mouvements de mes doigts. C'est comme savoir faire du vélo : ce savoir n'est pas stocké au même endroit que nos souvenirs conscients, c'est pour ça qu'on n'oublie jamais ce genre d'acquis. Donc les souvenirs d'avant la constitution de notre mémoire ne sont pas des "souvenirs conscients".
Donc si tu te souviens qu'à 4 ans tu "perdais" des souvenirs d'avant, c'est que ta zone mémoire normale était déjà active avant (ils ont dit qu'elle peut théoriquement être fonctionnelle dès 6 mois).
Je ne parlais pas que de l'apprentissage, je parlais d'être "actif".Nuage a écrit:Enfin en tout cas pour revenir au sujet, je comprends bien ce que tu veux dire Gérard, même si pour moi la période 6 - 8 ans, est loin d'être une période où l'on a l'impression de ne rien apprendre, au contraire pour moi elle fut salvatrice
Quand on est dans une classe d'école, on apprend plein de trucs, mais on n'est pas vraiment "actif", plutôt "passif". Moi entre 17-20 ans, c'est la période où j'ai le plus "décidé et accompli" de choses. Avant, on obéit aux profs, aux parents.. Après, on obéit au patron, au fisc... Mais entre les deux, y a une très fine période durant laquelle on n'obéit qu'à soi. C'est donc fatalement une période très riche qui reste comme un pic de notre vie.
Moi je n'ai toujours pas l'impression d'être adulte. J'ai toujours l'impression d'être un mec qui sort du lycée et qui attend de devenir "adulte", raison pour laquelle je trouve que le temps passe trop vite.Nuage a écrit:Tien d'ailleurs ça me fait penser au sujet du savoir fini, que j'avais cette perception lors de la petite enfance, du fait que je pensais qu'une fois adulte on avait fini de se développer et qu'ensuite on appliquait pour construire des choses dans la vie d'adulte ;
La première fois où j'ai eu ce choc, c'est quand 10 ans après le Bac, mon lycée m'a invité à une réunion pour répondre aux questions de Terminales futurs bacheliers.
J'étais tout content de retrouver mon univers scolaire.
Mais les ptits jeunes m'appelaient "Monsieur" et me vouvoyaient. Putain, je me suis senti VIEUX ! Dans ma tête j'étais toujours un lycéen, mais les vrais lycéens me voyaient comme un adulte. Je leur ai dit d'arrêter de me donner du "Monsieur", que j'étais comme eux. Mais ils m'ont fait remarquer que je n'étais plus comme eux depuis 10 ans.
"10 ANS !". C'est vrai qu'à leur âge, 10 ans me semblait une très longue période, pourtant j'avais rien vu passer. Pour moi le lycée, c'était toujours "hier". C'est là que j'ai vraiment pris conscience de l'accélération exponentielle de l'impression du temps qui passe.
Donc pour en revenir au sujet, demande-toi à quoi peut ressembler l'impression du temps qui passe à un mec de 14.000 ans. Quels genre de "pics" pourraient en maintenir la réalité ? Il le dit lui-même ce que sont ses pics : sa première tribu, sa vie avec Bouddha, sa vie comme Jesus, son voyage avec Christophe Colomb, son premier doctorat en 1840... et pis c'est tout ! Tu remarqueras que sur 14.000 ans, y a que les 2.000 dernières années qui comptent pour lui. Il nous dit qu'il a été Sumérien pendant 2.000 ans, comme moi je dirais que j'ai passé un an aux USA : juste un "épisode" alors qu'on parle d'une période équivalente à toute l'ère chrétienne !
Dès lors, tu vois bien que sa mémoire efface tout, comme pour un simple mortel. Preuve que l'identité humaine ne peut pas s'inscrire dans plus qu'une période de vie humaine normale : 80 à 100 ans. Pour être un individu de 14.000 ans qui tire vraiment partie de cette durée, faudrait avoir une psychologie totalement différente de la psyché humaine.
Donc il reste un simple humain, tout comme moi, je reste un simple lycéen :
le temps passé n'ajoute rien (enfin pas grand chose) à nos pics de vie.
...
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" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Débats métaphysiques
Que ma zone mémoire normale soit déjà active avant 4 ans (même si elle n'était pas forcément finie d'être construite suivant les époques), ne veut pas dire que je n'utilisais pas aussi en parallèle l'autre zone mémoire de ce que tu appelles l'apprentissage des automatismes de manière inconsciente.Gerard a écrit:Donc les souvenirs d'avant la constitution de notre mémoire ne sont pas des "souvenirs conscients".
Donc si tu te souviens qu'à 4 ans tu "perdais" des souvenirs d'avant, c'est que ta zone mémoire normale était déjà active avant (ils ont dit qu'elle peut théoriquement être fonctionnelle dès 6 mois).
Il me semble que c'est toi qui n'as pas tout à fait compris ce que je voulais dire.
Regarde bien comment j'ai décris certaines gestes élémentaires de vie et ce suivant les époques, et aussi certains suivant des domaines. (y compris en se référent également à un post où je parle de certains domaines que je pouvais apprendre à partir du moment où je pouvais voir et observer comment ont faisait et où je pouvais décortiquer le mouvement).
- Tout ce qui est du domaine du bébé (en dehors des souvenirs de la construction du cerveau), a pu se passer dans la mémoire des automatismes. C'est à dire se nourrir, les besoins, l'hygiène, et les mouvements du corps (j'e n'en ai aucun souvenir, mais par contre lors de la toute petite petite enfance, j'avais remarqué qu'il y avait des choses qui se faisaient toute seule dans l'acquisition, un peu malgré moi on pourrait dire.
Edit : et également malgré moi certaines chose en étant bébé, comme lorsque que je ressentais tout ce qu'il y avait autour de moi, ce qui n'était pas le cas avant, et que cela était très douloureux).
Mais tout ce qui est de la perception de ressentis "émotionnel", de perception de ressentis "atmosphériques", de perceptions de la construction de soi (c'est à dire du cerveau en traduction), de souvenirs extérieurs à un moment donné et qui avaient une implication directe sur mon équilibre intérieur, .... cela aurait été dans la zone mémoire normal active (et en cours de construction). C'est soit ça, soit c'est dans l'autre et je pouvais naviguer dedans sans que je me rende compte que je naviguais dans différentes zones distinctes (edit : distinctes ou pas d'ailleurs ..., là est également la question).
Par contre ensuite lors de la petite enfance, et bien cela dépendait des domaines. Marcher par exemple, alors là je me souviens parfaitement de tout ce que j'observais de mon fauteuil-chaise au sol, pour décortiquer le mouvement de se lever, marcher .....
Parler, par contre, c'était quelque chose qui arrivait un peu malgré moi, jusqu'à ce que ce soit la formation des phrases (ou simili phrases) ; là j'ai dû à un moment donnée fournir un réel effort d'ordonnance dans ma tête, et c'est vraiment à partir de ce moment là que commence mes souvenir dans ce domaine. Le reste avant, je n'ai pas de souvenir dans les étapes et le suivis ; au mieux un vague quelque chose de très flou.
.... / .....
- Et donc si tu m'as suivi, comment ça se fait que vers 4 - 5 ans, tous mes souvenirs qui étaient comme un fil continu, se sont effacés en ne m'en laissant qu'une infime partie séparées les uns des autres ?
Ensuite mes nouveaux souvenirs n'ont plus jamais été comme avant, en ligne continue dans toute sa dimension.
Pourquoi ? Qu'est-ce-qu'il s'est passé ?
- Autre question : Pourquoi également lors de mes débuts de bébé, à un moment tous mes souvenirs précédents ce sont effacés (c''était des souvenirs de constructions de moi, c'est à dire du cerveau en traduisant) lorsque les auréoles de couleurs sont apparues ?
(Ce qui a ensuite donné pour la mémoire, un fil continue des nouveaux souvenirs, et ce avec une présence équivalente quelque soit le point que je prenais sur cette ligne continue).
Moi aussi dans mes exemples (dont je n'ai pas tout mis), je ne parlais pas que d'apprentissages, mais aussi d'applications.Gerard a écrit:Je ne parlais pas que de l'apprentissage, je parlais d'être "actif".Nuage a écrit:Enfin en tout cas pour revenir au sujet, je comprends bien ce que tu veux dire Gérard, même si pour moi la période 6 - 8 ans, est loin d'être une période où l'on a l'impression de ne rien apprendre, au contraire pour moi elle fut salvatrice
Actif et application, c'est la même chose non ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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