Il decapite un bb
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ElBilqîs
saladin1986
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Re: Il decapite un bb
Je ne comprends pas, était-ce le point de vue que tu combattais?En tant que droit fondamental de la personne à disposer de sa vie, l'euthanasie me paraît non seulement légitime, mais bonne. Refuser une des étapes de liberté responsable, et en particulier celle qui couronne la vie, revient à les minimiser toutes.
Ce pourrait faire l'objet d'un débat en tout cas. en ce qui me concerne, je suis contre l'euthanasie d'un point de vue religieux et sociétal.
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Re: Il decapite un bb
Thiébault a écrit:
Tu diabolises ma conception parce qu'elle ne s'insère pas dans ta conception. Et en me lisant, tu n'as pas compris que, sur le fond, je suis en faveur de l'euthanasie. C'est simplement que je m'interroge sur l'évolution d'une telle loi. Thiébault
Tu crains quoi, exactement ?
Que la loi actuelle, qui comporte pourtant des garde-fous contre les abus, finisse par aller trop loin et qu'on en arrive à accepter des demandes d'euthanasie fantaisistes ?
D'autre part, si POUR LE FOND tu es pour l'euthanasie, tu es donc d'accord pour qu'elle se pratique clandestinement , cad dans l'illégalité et avec le risque, pour le médecin qui la pratique, de se retrouver en tôle ?
Que la loi actuelle, qui comporte pourtant des garde-fous contre les abus, finisse par aller trop loin et qu'on en arrive à accepter des demandes d'euthanasie fantaisistes ?
D'autre part, si POUR LE FOND tu es pour l'euthanasie, tu es donc d'accord pour qu'elle se pratique clandestinement , cad dans l'illégalité et avec le risque, pour le médecin qui la pratique, de se retrouver en tôle ?
Et je me demande aussi sur base de quels arguments tu refuserais à un suicidaire d'avoir recours à l'euthanasie. Voilà, c'est aussi simple que cela.
Les personnes prédisposées au suicide et qui ne souffrent pas d'une maladie incurable n'entrent pas dans le cadre de la loi. C'est une loi portant sur la fin de vie. Celui qui est prédisposé au suicide n'est pas nécessairement en fin de vie... Autre exemple : un gars de 18 ans a des idées suicidaires depuis que sa petite-amie l'a quitté. Il est clair qu'il ne peut demander une euthanasie. Son médecin l'enverra plutôt chez un psy qui l'aidera à surmonter l'épreuve : ce gars a toute la vie devant lui. Sa souffrance est une souffrance morale passagère.
Re: Il decapite un bb
Tu parles du sujet de base de la décapitation d'un bébé,centurion a écrit:Quelle atrocité de planifier cette horreur, j'en perd mes mots...
ou tu parles de l'euthanasie ?
Re: Il decapite un bb
Magnus a écrit:Thiébault a écrit:
Tu diabolises ma conception parce qu'elle ne s'insère pas dans ta conception. Et en me lisant, tu n'as pas compris que, sur le fond, je suis en faveur de l'euthanasie. C'est simplement que je m'interroge sur l'évolution d'une telle loi. ThiébaultTu crains quoi, exactement ?
Que la loi actuelle, qui comporte pourtant des garde-fous contre les abus, finisse par aller trop loin et qu'on en arrive à accepter des demandes d'euthanasie fantaisistes ?
D'autre part, si POUR LE FOND tu es pour l'euthanasie, tu es donc d'accord pour qu'elle se pratique clandestinement , cad dans l'illégalité et avec le risque, pour le médecin qui la pratique, de se retrouver en tôle ?Je ne crains rien. Mais je me demande sur quels critères peut bien se baser la loi pour déclarer que tel cas est recevable et tel autre cas ne l'est pas. Après tout, les défenseurs de l'euthanasie parlent du libre-choix que les malades ont de ne pas souffrir et de ne pas dépérir. Qu'en sera-t-il des suicidaires ?Je suis pour le principe de l'euthanasie mais la pratique me semble difficile à mettre en oeuvre. Je comprendrais mal que l'on dise à certains : "Ah non, vous ne souffrez pas assez madame, les médicaments peuvent encore faire de l'effet sur la douleur, dans votre cas ! Patientez quelques mois, que la situation se dégrade un peu..."Et je me demande aussi sur base de quels arguments tu refuserais à un suicidaire d'avoir recours à l'euthanasie. Voilà, c'est aussi simple que cela.Les personnes prédisposées au suicide et qui ne souffrent pas d'une maladie incurable n'entrent pas dans le cadre de la loi. C'est une loi portant sur la fin de vie. Celui qui est prédisposé au suicide n'est pas nécessairement en fin de vie... Autre exemple : un gars de 18 ans a des idées suicidaires depuis que sa petite-amie l'a quitté. Il est clair qu'il ne peut demander une euthanasie. Son médecin l'enverra plutôt chez un psy qui l'aidera à surmonter l'épreuve : ce gars a toute la vie devant lui. Sa souffrance est une souffrance morale passagère.C'est toi qui dis qu'elle est passagère ! Comment expliques-tu que certaines personnes souffrant si peu passent à l'acte ? Pour aller chez le psy suivre une thérapie, il faut le vouloir.Enfin, ce n'est pas à moi à prendre une telle responsabilité. Les politiques sont là pour ça. Quant à moi, je ne militerai jamais dans un camp ou dans l'autre...
Invité- Invité
Re: Il decapite un bb
En gros et dans l'état actuel de la loi :
Le libre-choix, c'est la liberté qu'a le patient de demander ou de ne pas demander la mort douce.
Pour le reste, il n'y a pas libre-choix : la dépénalisation n'est valable que pour les grandes souffrances incurables.
En Belgique, si l'euthanasie --- sous certaines conditions--- est dépénalisée, l'assistance au suicide est interdite.
En Suisse, par contre, où l'euthanasie est interdite, l'assistance au suicide est tolérée.
Différence : Suisse : le suicide assisté peut être pratiqué à la condition que la personne prenne elle-même la potion létale qui lui est fournie.
Si elle est dans le coma : impossible.
Belgique : l'euthanasie est pratiquée par un médecin, par piqûre.
Si la personne est dans le coma, il faut qu'elle ait auparavant rempli, lorsqu'elle était consciente, une déclaration anticipée.
Le libre-choix, c'est la liberté qu'a le patient de demander ou de ne pas demander la mort douce.
Pour le reste, il n'y a pas libre-choix : la dépénalisation n'est valable que pour les grandes souffrances incurables.
En Belgique, si l'euthanasie --- sous certaines conditions--- est dépénalisée, l'assistance au suicide est interdite.
En Suisse, par contre, où l'euthanasie est interdite, l'assistance au suicide est tolérée.
Différence : Suisse : le suicide assisté peut être pratiqué à la condition que la personne prenne elle-même la potion létale qui lui est fournie.
Si elle est dans le coma : impossible.
Belgique : l'euthanasie est pratiquée par un médecin, par piqûre.
Si la personne est dans le coma, il faut qu'elle ait auparavant rempli, lorsqu'elle était consciente, une déclaration anticipée.
Re: Il decapite un bb
Sondage sur l'euthanasie, cliquez ici.
Vous pouvez soit tout simplement voter, sans plus; soit accompagner votre vote d'un mot d'explication ou d'une argumentation.
Le sondage porte sur votre position par rapport à la dépénalisation de l'euthanasie et précise si vous êtes croyant ou non-croyant.
Vous pouvez soit tout simplement voter, sans plus; soit accompagner votre vote d'un mot d'explication ou d'une argumentation.
Le sondage porte sur votre position par rapport à la dépénalisation de l'euthanasie et précise si vous êtes croyant ou non-croyant.
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