Brèves de délire poétique
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Hibou chou mou
N'aimant pas la guimauve
J'ai opté pour un chou ;
Un tout petit chou mauve
Car je n'ai pas un sou
Du fond de mon alcôve
Je vois courir les loups
J'entends la chouette chauve
Perchée sur le grand houx.
Tout en faisant des poses
Elle parle au hibou :
Voulant savoir s'il ose
Affronter le chat roux.
La lune aux reflets roses
Monte dans le ciel mou
Son mari fait sa pause
Au bistrot, il est saoul.
"Je voudrais être un fauve"
Ronronne mon matou
"Quand je pense à ces choses
Qui peuvent rendre fou."
J'ai opté pour un chou ;
Un tout petit chou mauve
Car je n'ai pas un sou
Du fond de mon alcôve
Je vois courir les loups
J'entends la chouette chauve
Perchée sur le grand houx.
Tout en faisant des poses
Elle parle au hibou :
Voulant savoir s'il ose
Affronter le chat roux.
La lune aux reflets roses
Monte dans le ciel mou
Son mari fait sa pause
Au bistrot, il est saoul.
"Je voudrais être un fauve"
Ronronne mon matou
"Quand je pense à ces choses
Qui peuvent rendre fou."
Re: Brèves de délire poétique
Cochonfucius a écrit:Et ne confondons pas "mauve comme un fou" avec "mou comme un fauve".
Il faut tout de même rendre à Cochonfucius ce qui est à Cochonfucius.
Un fou mauve (issu d'un échiquier milpodvashique)
* * *
Le fou : Donne-moi le moyen de ne plus gaspiller mes fantasmes.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/fou-mauve.html
Le maître : Noble Fou ! Tu te trompes. Les sirènes ne gaspillent pas leurs battements de coeur. Les danseuses ne gaspillent pas leur talent. Les hiboux ne gaspillent pas leur reflet sous la lune. Fais-nous profiter de tes fantasmes, c'est là leur principal usage. Et n'hésite pas à en faire des imprécations précaires.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/imprec.html
* * *
Re: Brèves de délire poétique
tu es complètement fou, mais je ne sais de quelle couleur t'affubler...dis-moi de quelle couleur serais-tu ?
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1036
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Date d'inscription : 05/11/2010
Un limerick
Libellule et forficule
Ont été mis en cellule.
Ils murmurent: « Ces crapules
Ne veulent point qu’on circule ?
Nous, on sort par la serrure. »
Ont été mis en cellule.
Ils murmurent: « Ces crapules
Ne veulent point qu’on circule ?
Nous, on sort par la serrure. »
Re: Brèves de délire poétique
(...)
Alors que les poissons applaudissaient dans l'onde,
On entendit chanter tous les pluvians du monde.
La chouette en plein délire a dansé sur les eaux,
Et l'on fit pavoiser les rues de Palaiseau.
(...)
Re: Brèves de délire poétique
Pour relancer notre Cochon qui a dû s'assoupir dans la paille !
L'odeur de la chaste Suzanne va lui faire relever le museau !
La Bible est inspirée par Dieu; moi, c'est la Bible qui m'inspire...Mais je prends beaucoup de libertés !
La Chaste Suzanne
C’était en Samarie ; Suzanne était sultane.
Elle voulut prendre un bain, en bonne musulmane.
S’étendit nue et fraîche , un coussin sous la nuque,
Fit mander ses servantes et Gaston son eunuque.
Poussa un gros soupir, ; son souffle se fit lent…
Sous les mains tendres et douces qui massent ses seins blancs,
Elle rêve au cavalier qui, au loin, sabre au clair,
Pourchasse l’infidèle, fait tournoyer le fer…
Contre le chevalier sait user de la verge,
Et préfère le sang frais à celui de la vierge !
Souriante, les yeux clos, et la pose décente,
Elle est l’image même de la belle innocente,
N’étaient les bouts turgides de sa jolie poitrine,
les doux frémissements de sa peau cristalline,
Qui trahissent l’émoi de son cœur aux abois
Et sa soif inconsciente d’un contact sournois…
Elle n’avait point vu, tapi, le mistigri,
Crâne chauve ,barbe grise, yeux chassieux, le teint gris,
Un vieux libidineux qui la mangeait des yeux…
Voulait-il, sans qu’elle sache, la mener jusqu’aux cieux ?
Elle dort à présent, et seule avec son rêve …
Sous l’ombre du figuier , un vent léger se lève…
On n’entend que le son très strident des cigales ;
On ne voit tout autour que couleurs de pétales …
Mais qu’est-ce, se dit-elle, que ce chatouillement
Qu’elle sent, très soudain, sur son torse charmant !
Elle entrouvre les yeux et pousse un cri d’effroi !
Elle regarde le ciel ! « Pourquoi, Allah , ma foi ? »
Deux mains grises et sèches se serrent sur ses seins !
Elle pousse un grand cri, doute de son destin,
S’agite et se démène, se cabre de terreur
Devant ce monstre noir, du mal l’ambassadeur !
Elle pousse un grand cri et le prend à la gorge,
Défendant sa vertu, au prix qu’on ne l’égorge !
Son sceau elle donnera au soldat vigoureux ,
Qui bientôt reviendra, la bourse digne d’un dieu…
Avant que le vilain n’ait forcé le passage,
Daniel, son chaperon, le prophète très sage,
S’est saisi du larron ; Et d’une main très ferme
Et le temps d’un éclair, a voulu mettre un terme.
A pris l’objet du crime, a serré le bâton,
Et transformé le bougre en vulgaire chapon.
Morale de cette histoire : aux jeunes la vertu,
Pour les vieux le remords…d’avoir trop attendu !
L'odeur de la chaste Suzanne va lui faire relever le museau !
La Bible est inspirée par Dieu; moi, c'est la Bible qui m'inspire...Mais je prends beaucoup de libertés !
La Chaste Suzanne
C’était en Samarie ; Suzanne était sultane.
Elle voulut prendre un bain, en bonne musulmane.
S’étendit nue et fraîche , un coussin sous la nuque,
Fit mander ses servantes et Gaston son eunuque.
Poussa un gros soupir, ; son souffle se fit lent…
Sous les mains tendres et douces qui massent ses seins blancs,
Elle rêve au cavalier qui, au loin, sabre au clair,
Pourchasse l’infidèle, fait tournoyer le fer…
Contre le chevalier sait user de la verge,
Et préfère le sang frais à celui de la vierge !
Souriante, les yeux clos, et la pose décente,
Elle est l’image même de la belle innocente,
N’étaient les bouts turgides de sa jolie poitrine,
les doux frémissements de sa peau cristalline,
Qui trahissent l’émoi de son cœur aux abois
Et sa soif inconsciente d’un contact sournois…
Elle n’avait point vu, tapi, le mistigri,
Crâne chauve ,barbe grise, yeux chassieux, le teint gris,
Un vieux libidineux qui la mangeait des yeux…
Voulait-il, sans qu’elle sache, la mener jusqu’aux cieux ?
Elle dort à présent, et seule avec son rêve …
Sous l’ombre du figuier , un vent léger se lève…
On n’entend que le son très strident des cigales ;
On ne voit tout autour que couleurs de pétales …
Mais qu’est-ce, se dit-elle, que ce chatouillement
Qu’elle sent, très soudain, sur son torse charmant !
Elle entrouvre les yeux et pousse un cri d’effroi !
Elle regarde le ciel ! « Pourquoi, Allah , ma foi ? »
Deux mains grises et sèches se serrent sur ses seins !
Elle pousse un grand cri, doute de son destin,
S’agite et se démène, se cabre de terreur
Devant ce monstre noir, du mal l’ambassadeur !
Elle pousse un grand cri et le prend à la gorge,
Défendant sa vertu, au prix qu’on ne l’égorge !
Son sceau elle donnera au soldat vigoureux ,
Qui bientôt reviendra, la bourse digne d’un dieu…
Avant que le vilain n’ait forcé le passage,
Daniel, son chaperon, le prophète très sage,
S’est saisi du larron ; Et d’une main très ferme
Et le temps d’un éclair, a voulu mettre un terme.
A pris l’objet du crime, a serré le bâton,
Et transformé le bougre en vulgaire chapon.
Morale de cette histoire : aux jeunes la vertu,
Pour les vieux le remords…d’avoir trop attendu !
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Brèves de délire poétique
En guise de réponse à Gaston.
Mais qui voudra encore de la jolie sultane?
Souillée par les mains grises d'un vieux libidineux
Son prince qui aimait son regard lumineux
Ne verra plus en elle qu'une humble courtisane.
Reléguée au harem, elle pleure, Suzanne
Elle ne connaîtra le membre vigoureux
De celui qu'elle aurait tant voulu rendre heureux
Le geste d'un vicieux pour toujours la condamne.
Le prince qui ne négligeait aucun détail
Avait voulu lui-même l'envoyer au sérail
Pour empêcher quiconque de ternir son image.
Quant au coupable il put obtenir son salut
En prétendant la femme au diable dévolu:
Jamais elle n'aurait dû dégrafer son corsage...
Myrrha-El
Mais qui voudra encore de la jolie sultane?
Souillée par les mains grises d'un vieux libidineux
Son prince qui aimait son regard lumineux
Ne verra plus en elle qu'une humble courtisane.
Reléguée au harem, elle pleure, Suzanne
Elle ne connaîtra le membre vigoureux
De celui qu'elle aurait tant voulu rendre heureux
Le geste d'un vicieux pour toujours la condamne.
Le prince qui ne négligeait aucun détail
Avait voulu lui-même l'envoyer au sérail
Pour empêcher quiconque de ternir son image.
Quant au coupable il put obtenir son salut
En prétendant la femme au diable dévolu:
Jamais elle n'aurait dû dégrafer son corsage...
Myrrha-El
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Par Daniel, l'Esprit parle.
Daniel dit : « Je suis pur du geste qui profane
Ce que le Créateur fit de plus lumineux ;
Mon coeur n'est pas atteint par l'oeil libidineux
De l'épouse innocente, ou de la courtisane ;
Mais il peut être ému par les pleurs de Suzanne
Que voulait condamner un juge rigoureux.
Je la défends, non point pour être aventureux,
Mais pour que de nos lois nul diable ne ricane.
Si cette histoire, un jour, était l'objet d'un livre,
Elle dirait aux gens comment nous devons vivre
Avec les tentateurs, avec les malveillants. »
Daniel est par la suite enfermé chez les fauves,
Mais, plein d'égards pour lui, le Créateur le sauve
Comme il sauva Suzanne, en se montrant vaillant.
Re: Brèves de délire poétique
hi hi! j'adore!
( je n'ai pas quitté lmef...c'est juste une histoire de nombre de messages à ne pas dépasser! j'y retourne dès que Fugitive revient de l'hôpital)
( je n'ai pas quitté lmef...c'est juste une histoire de nombre de messages à ne pas dépasser! j'y retourne dès que Fugitive revient de l'hôpital)
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
merci.
Tu m'as donné le virus, maintenant, il ne se passe guère un jour sans que j'écrive un poème! Et quand pour des raisons indépendantes de ma volonté je reste plusieurs jours loin de mon carnet à spirales, je peux en écrire trois ou quatre d'affilée... comme si j'étais "en manque"!
Tu m'as donné le virus, maintenant, il ne se passe guère un jour sans que j'écrive un poème! Et quand pour des raisons indépendantes de ma volonté je reste plusieurs jours loin de mon carnet à spirales, je peux en écrire trois ou quatre d'affilée... comme si j'étais "en manque"!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
Coucou Elbi !ElBilqîs a écrit:merci.
Tu m'as donné le virus, maintenant, il ne se passe guère un jour sans que j'écrive un poème! Et quand pour des raisons indépendantes de ma volonté je reste plusieurs jours loin de mon carnet à spirales, je peux en écrire trois ou quatre d'affilée... comme si j'étais "en manque"!
Alors, quand est-ce qu'on te publie comme nos créateurs qui sont :
ICI ?
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Re: Brèves de délire poétique
J'ai déjà écrit plus de 400 poèmes mais je ne sais pourquoi, j'ai peur de les publier. Je sais, c'est idiot, mais...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
Elbi, lance-toi ! On sent tellement de sensibilité, d'imagination, de finesse, dans ce que tu écris!
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6875
Localisation : Bourgogne
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Brèves de délire poétique
C'est gentil, merci. mais j'avoue que je n'arrive pas à me décider. Ceux qui aiment ce que j'écris savent trouver le chemin de mes poèmes... qu'au fond, j'aime bien partager. mais je ne me prends pas pour un génie! je m'amuse.
Tiens, d'ailleurs, je t'offre en cadeau ce petit virelai que j'ai écrit l'an dernier
Amourette (virelai)
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Quand je suis triste et seulette
Le cul sur l'escarpolette
En remuant les gambettes
Impossible de bouger.
Tu donnes une pichenette
Et voici que je suis prête
Grâce à toi à voltiger.
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Tu me dis : ma mignonnette
Mène- moi dans ta chambrette,
Assieds-toi sur la banquette
Ou mieux, tu peux t'allonger.
Moi qui suis un peu coquette,
J'ouvre tout grand les mirettes
Et me mets à gamberger.
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Tu soulèves ma jupette
Et je sens ta main follette
S'aventurer, indiscrète,
Sur tout mon corps voyager..
Doucement, à l'aveuglette
Je dégrafe ta braguette...
Il faut bien t'encourager.
Toi mon ange,
mon cher ange
Reste donc là cette nuit !
Myrrha-El 01/10/2011
Tiens, d'ailleurs, je t'offre en cadeau ce petit virelai que j'ai écrit l'an dernier
Amourette (virelai)
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Quand je suis triste et seulette
Le cul sur l'escarpolette
En remuant les gambettes
Impossible de bouger.
Tu donnes une pichenette
Et voici que je suis prête
Grâce à toi à voltiger.
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Tu me dis : ma mignonnette
Mène- moi dans ta chambrette,
Assieds-toi sur la banquette
Ou mieux, tu peux t'allonger.
Moi qui suis un peu coquette,
J'ouvre tout grand les mirettes
Et me mets à gamberger.
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Tu soulèves ma jupette
Et je sens ta main follette
S'aventurer, indiscrète,
Sur tout mon corps voyager..
Doucement, à l'aveuglette
Je dégrafe ta braguette...
Il faut bien t'encourager.
Toi mon ange,
mon cher ange
Reste donc là cette nuit !
Myrrha-El 01/10/2011
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Viviane et Morgane vont à la taverne
Jo et Cochonfucius * http://tinyurl.com/9juzljp
L'aube noie les tourments, sereine compassion.
Le jour éteint la nuit, et leur trace ne dure ;
Dieu n'absout nulle fée, car tout est pur aux pures,
Mais aux mortels ivrognes, il donne absolution.
Aux humains, on prescrit de la modération ;
Mais il est bien connu que les fées n'en ont cure.
Tout au long de la nuit, dans la taverne obscure,
On les voit partager de fortes libations,
Picolant de concert, trinquant joyeusement,
Attendant sans espoir que vînt un bel amant.
À l'un des bouts du bar, siégeait la fée Viviane
Qui demandait au vin de noyer son tourment
(Le tourment, sachons-le, nage indéfiniment) ;
De même, à l'autre bout, rêvait la fée Morgane.
Re: Brèves de délire poétique
bien remanié!
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Brèves de délire poétique
Bravo ! Et j'avais loupé la délicieuse rêverie d' Elbi ! Quel amour léger, éthéré, aérien, musical ! Elbi , où est notre jeunesse ???
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6875
Localisation : Bourgogne
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Brèves de délire poétique
Viviane et Morgane t'attendent, Gaston,
en bonnes fées qu'elles sont, elles te rajeuniront.
Vas, cours et t'envoles aux bornes du comptoir,
Où du divin bourgogne tu sauras bien en boire,
Mais point trop, si tu veux pouvoir les satisfaire,
Ces belles fées qui te mettent à l'envers.
en bonnes fées qu'elles sont, elles te rajeuniront.
Vas, cours et t'envoles aux bornes du comptoir,
Où du divin bourgogne tu sauras bien en boire,
Mais point trop, si tu veux pouvoir les satisfaire,
Ces belles fées qui te mettent à l'envers.
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Verlaine voit un rhinocéros
Le rhinocéros boit de la bière,
C'est à la pression qu'il la préfère ;
Au comptoir, il se tient, solitaire.
Il ne sait quand il faut qu'il s'arrête,
Ça commence à tourner dans sa tête,
Ça commence à tourner, ça l'inquiète.
Rhinocéros, ne crois pas les hommes
Quand la bière "inoffensive" ils nomment,
Ce n'est pas vrai, farceurs que nous sommes.
Allons, ne te mets pas en colère,
Le patron t'offre le dernier verre,
Comme il l'offrait, jadis, à ton père.
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