Sagesse du pluvian
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Naissance d'un style
Suis-je sûr de reconnaître
Ce style qui fait ma vie ?
Mais il doit beaucoup, peut-être
À la belle imagerie,
Vivante et jamais aride,
Qu'une amie douce entretient :
Comme une arche sur du vide,
Ces couleurs, ce n'est pas rien !
Samedi matin
C’est par petits fragments que se crée le savoir,
Où nous investissons toujours un peu de vie
Que, volontairement, nous avons asservie,
Sans mesurer toujours le coût d’un tel devoir.
Cela peut tantôt plaire, et tantôt décevoir :
Tous ceux dont l’ambition se montre inassouvie
Contemplent vainement ce qui leur fait envie,
Sans que cela leur soit trop agréable à voir.
Je regarde les rues de mon Quartier Latin ;
Rien n’est encore ouvert, c’est trop tôt le matin,
Mais quelques taverniers, déjà, sont en cuisine.
Je vois la pluie tomber sur Saint-Germain-des-Prés
Sans troubler les fêtards passant en limousine ;
Je me promène, heureux de flâner à mon gré.
Attention ! Chat bizarre
Un grand penseur de gauche, à Saint-Germain des Prés,
Élève un chat bizarre auprès de sa cuisine ;
Et, sur le siège avant de sa bleue limousine,
A disposé pour lui un coussinet pourpré.
Ce chat n'est point cruel, car il n'est point frustré.
Si le maître est absent, le nourrit la voisine ;
Jamais une souris ce félin n'assassine,
Ni jamais un moineau par lui n'est massacré.
Se sait-il compagnon d'un homme de savoir ?
Qu'il soupçonne la chose, on peut le concevoir :
Surtout quand le facteur apporte trois cents lettres
Qui à l'étrange humain serviront de festin ;
Alors, ce chat se fait messager du destin,
Choisit une enveloppe, et la donne à son maître.
Style au désert
La rime rare a nargué ton pinceau.
Même si tu ne peux la satisfaire,
Petit rimeur, tu n'as pas à t'en faire,
Tu peux signer ton oeuvre de ton sceau.
La route est longue, et trop lents sont tes pas.
Mais l'essentiel est que, toujours, tu marches
Sur ce chemin qu'ombragent quelques arches ;
Il est des buts où l'on n'arrive pas.
La fille tendre éveille ton désir,
Reste avec elle, et sois tendre à loisir,
Un barde peut parfois se le permettre.
Dresse une stèle à ces trois déités
À qui tu dois tant de félicités :
Et remercie Segalen, ce bon maître.
春雪 *** Neige au printemps
J’ai vécu quelques mois dans la Chine lointaine ;
Me reviennent, parfois, ces souvenirs enfuis,
Quand la lune d’automne est au jardin, la nuit,
Ou quand la brume rend ma vision incertaine.
Petits livres chinois, qui chez moi par centaines
Au fil tu temps passé vous êtes introduits,
Quelques-uns d’entre vous sont assez bien traduits ;
Y compris un recueil de blagues tibétaines.
Mais ce que j’ai suivi pendant pas mal de jours,
C’est un blog dont l’esprit me séduisait toujours,
Exprimant une humeur ou pensive ou joyeuse.
Dame de Neige, en plus d’être ton vieux lecteur,
Je deviens ton adepte et ton admirateur,
Je relis à plaisir ta prose capricieuse.
Au point du jour
La terrasse de l'Est, avec ses marronniers,
Baigne dans les lueurs de l'aurore hivernale ;
Les herbages de l'Ouest, aux ombres sépulcrales,
De rosée du matin, bientôt, vont communier.
On entend galoper les rongeurs au grenier ;
Au lointain retentit la cloche monacale
Ouvrant cette journée aux autres bien égale,
Un jour comme les jours, sans rien de buissonnier.
Millions de voyageurs partant vers les bureaux
Dans des wagons chargés comme des tombereaux
Qui roulent posément sous les façades grises.
Des rêves par millions volent au gré du vent,
Invisible troupeau lentement dérivant ;
Ce vent n'est pas bien fort, c'est à peine une brise.
Piaf-Tonnerre au Groenland
Piaf-Tonnerre, sans effroi,
Traverse le désert froid
Qui semble une patinoire.
Il a de la neige à boire,
Un traîneau pour ses paquets ;
Mais il n’a point de laquais.
Il parcourt l’étendue blanche
Sous l’oeil des baleines franches ;
Jamais un ours ne le mord
(Tant mieux, car ils mordent fort).
Au ciel, jamais de vautours,
À l’horizon, nulle tour,
Sur la route, nulle pierre,
Pas plus devant que derrière.
Pourquoi parcourir dans le froid
La piste à la blancheur de cygne ?
C’est pour trouver le bel endroit
Où (raconte un auteur danois)
Les trappeurs cultivent leur vigne.
Chronologie barbare
À la sixième mue du cinquième lézard,
L’Empire a commencé, dit la chronologie.
Le Souverain, porteur de la Sainte Énergie,
L’a proclamé du haut des antiques remparts.
À la troisième roue du premier corbillard,
Un Barbare emporta la Divine Effigie
Qui en sa garde avait le Palais des Orgies ;
Les Vestales n’ont pu rattraper ce fuyard.
Au deuxième piquant de la neuvième ronce,
Les crieurs ont transmis dans les bourgs une annonce :
Récompense au génie qui, dans l’ombre, a forgé
De la Divinité une effigie nouvelle,
Une statue de fer sur les pieds de laquelle
Dégouline le sang d’un incube égorgé.
Cérémonie propitiatoire
Le barde chante un air auprès de la falaise ;
Le vent rythme ses mots par des coups de bélier
Que, turbulent ce jour, il veut multiplier.
Le soleil déclinant semble une rouge braise.
Le barde, bien vêtu, dans ce souffle est à l’aise,
Comme un petit poisson au fleuve hospitalier ;
Il chante pour le peuple un récit familier
Sur un air qui évoque une ballade anglaise.
Il chante les conflits des nobles Immortels,
La lourde chair des boeufs posés sur les autels
Sans que soit leur querelle, à la fin, résolue ;
Le vin que boit le prêtre, attablé dans un pré,
D’une amphore au clergé saintement dévolue,
Lui faisant, quelque peu, le visage empourpré.
Re: Sagesse du pluvian
Jamais à court d'idées hein Cochonfucius ?
Entre autres, j'aime beaucoup Pays imaginaire, et Marceline.
Entre autres, j'aime beaucoup Pays imaginaire, et Marceline.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4769
Localisation : Belgique (Wallonie)
Identité métaphysique : Aucune
Humeur : De toutes les couleurs
Date d'inscription : 15/03/2010
Vierge de métal
Jeanne d'Arc est ici, de beau métal vêtue,
N'ayant, ce jour, mangé qu'un déjeuner frugal.
D'une cloche parvient le timbre musical,
L'Anglais, à se défendre, âprement s'évertue.
Femme du charpentier, ce matin, ta statue
A parlé à la vierge, au grand jardin ducal ;
Tu lui as commandé, sur un ton amical,
De ne point craindre l'homme, avec son bras qui tue.
Donc, ce grand guerrier noble, à l'assaut engouffré,
Malgré son effrayant visage balafré,
Ne triomphera point de la fille rustique.
Tout au plus, il aura d'elle un sourire humain,
Une pointe d'humour, peut-être un peu gothique,
Quand elle le fera prisonnier, de sa main.
Maître des novices
N’établis nul jardin aux pentes d’un ravin ;
Tu n’y cultiverais que de l’herbe indocile.
Prends de la bonne terre, à remuer facile,
Accomplis des efforts, mais sans qu’il ne soient vains.
S’il vient un visiteur qui t’apporte du vin,
Qu’il ait le meilleur siège au sein de ton asile :
Car le vin partagé, dit le grand Saint Basile,
Est commémoratif d’un miracle divin.
Le bonheur te traverse et parfois se retire.
Basile nous a dit, le jour de son martyre :
«Satan peut rire un peu, quand nous nous effrayons,
Mais quand la grâce met un sourire à ma lèvre
En posant sur ma chair ses lumineux rayons,
Que me semble le diable ? Une petite chèvre.»
Au désert
L’ermite Jean mangeait beaucoup de sauterelles.
Dans le miel, il trempait ces insectes ailés,
Les consacrant au Ciel, avant que d’avaler
Par petites portions leur masse corporelle.
Cette pitance était frugale et naturelle :
Quand les gens de la plaine ont récolté leur blé,
Ne sont-ils aussitôt de labeur accablés ?
À moudre et à pétrir, leurs âme devient frêle.
Jean ne recherchait point l’opulence latine,
Le fromage et le pain si lourdement posés
Devant les travailleurs auxquels on les destine ;
Son repas, toutefois, pouvait être arrosé
(Comme le permettrait la loi bénédictine)
D’une cruche de blanc, de rouge ou de rosé.
Lueur du prisme
Saveur de ce poème en mon coeur transparent :
N’allons point nous livrer à la mélancolie,
Le bonheur chante en nous comme l’eau d’un torrent,
Mon âme va cherchant une rime jolie.
N’allons point nous livrer à la mélancolie !
Moi, dont l’esprit jamais ne fut trop pénétrant,
Mon âme va cherchant une rime jolie
Et la brise au jardin dansant et murmurant…
Moi, dont l’esprit jamais ne fut trop pénétrant,
Je souris à chacun dans ma douce folie,
Et la brise au jardin, dansant et murmurant,
Où je me suis assis sur la pierre polie…
Je souris à chacun dans ma douce folie ;
Je souris de tracer ce vers qui me surprend
Où je me suis assis, sur la pierre polie ;
Je sais que, quelquefois, ce jardin me comprend.
Piaf-Tonnerre au labyrinthe
Piaf-Tonnerre a franchi le grand portail d'airain,
Déroulant le long fil que lui donna la reine.
Tout au long des couloirs une quête l'entraîne,
Curieux qu'il est de voir le grand monstre taurin.
Le Minotaure a vu ce curieux pèlerin
Lentement s'approcher de la sanglante arène,
Ne portant ni l'épée ni la lance de frêne ;
Il lui a demandé « Que me veux-tu, serin ? »
Piaf-Tonnerre, observant le monstre qui se cambre,
Se dit qu'il aurait dû, plutôt, garder la chambre ;
Il ne peut que frémir à ce mugissement.
Il cherche une réponse, il la veut bien choisie,
Et dit, se reprenant de son saisissement :
« Monseigneur, ma visite était de courtoisie. »
Homme de soixante ans
On n’est pas sérieux quand on a soixante ans :
Surtout quand on n’est pas, hélas, devenu sage ;
Que l’on reste immature à l’orée du grand âge,
Que l’on ne sait à quoi fut gaspillé son temps.
L’homme de soixante ans n’est plus un débutant,
Il a compris qu’il est un oiseau de passage ;
Qu’il ne lui reste plus de longs jours en partage,
Et qu’il lui faut cesser de se croire important.
Si l’on vient me parler de vivre et rajeunir
Je sais qu’il ne faut point engager l’avenir
Qui n’est chargé que d’une et fatale promesse.
L’homme de soixante ans, qu’ornent des cheveux gris,
Assez souvent, quand même, on le voit qui sourit,
Retrouvant des amis du temps de sa jeunesse.
Cosmologie touristique
Baignant dans les rayons de la rouge planète,
Cros et sa dulcinée varient les positions ;
Sur Mars, ont-ils pensé, la civilisation
Se prête également à ces intimes fêtes.
Sur la Lune, on y drague une amusante bête
Dont Cyrano, jadis, a fait l’évocation ;
Le récit qu’il donna de son exploration
À plus d’un astronaute a fait tourner la tête.
Planètes du Cosmos, reposantes escales !
Plaisir d’y découvrir les coutumes locales
Que ne délaissent point les petits hommes verts !
Postier, prends avec toi ce modeste poème :
Tu dois l’acheminer, en volante trirème,
À l’autre extrémité de ce vaste Univers.
Errance d'un druide
Le druide a su franchir l’Alchimique Montagne
Malgré les grondements d’un orage soudain
Qui gonfle les torrents sous les vieux ponts romains.
Le voici parvenu en Grande Garabagne.
Attention, ce n’est point un pays de Cocagne :
C’est un lieu traversé de délires humains,
Où plus d’un voyageur a perdu son latin
Et s’est cru prisonnier d’un sort de la Bretagne.
Le druide suit sa voie, jamais ne s’égarant.
Il cueille quelques fleurs, il les va comparant
Aux dessins d’un recueil qui les décrit et nomme ;
Il s’astreint au labeur, à quatre-vingts balais,
Pour rendre sa potion plus aimable au palais
Des lourds guerriers gaulois, devenus gastronomes.
Un modeste
Le fils du charpentier, de quoi fut-il épris ?
D’un petit vin servi à l’ombre des tonnelles,
De faire aller un peu l’affaire paternelle,
De dire des récits qu’on lui avait appris.
Jamais il ne parlait pour faire de l’esprit,
Ni pour développer des phrases solennelles.
Sa parole était juste, et simple, et fraternelle ;
D’un propos de sagesse, il connaissait le prix.
Satan, l’ayant tenté, retourna dans son antre ;
Le Romain dit au peuple « Épargnons-le, que diantre ! »
Et lui ne voulait point d’un destin glorieux.
Ce fils de charpentier n’est certes pas un ange ;
Mais il a su porter des coups victorieux
À la Tartufferie, que bien sûr, ça dérange.
Mélancolie d'Émile
Larmes de Nelligan comme une eau de fontaine,
De tristesse inconnue ton âme est souvent pleine.
Que soit couvert le ciel ou luise le soleil,
Tu n'en parleras point, car pour toi, c'est pareil.
Ta muse cependant chante en ces jours de peine,
Comme chante en ses pleurs la petite sirène ;
Quand le grand vent d'automne a fait l'arbre vermeil,
Murmure le feuillage avant son grand sommeil.
Cher rhapsode, ton coeur est un nuage blanc ;
L'onde la plus sereine est portée dans ses flancs,
Que l'on goûte plus tard, en poèmes traduite.
Hélas, qu'en advint-il ? ton âme se troubla ;
Sur l'humide papier, l'écriture trembla,
Reflétant la douleur de tes vingt ans en fuite.
Le pauvre rimailleur
Le pauvre rimailleur,
Étrange est son bonheur ;
Il est explorateur
Des choses déroutantes
Ou d’objets surprenants ;
Et de sa vie courante,
On le voit s’étonnant.
Le pauvre rimailleur,
Il n’est qu’un artisan ;
Son esprit vient d’ailleurs,
Apporté par le vent ;
Il crée des personnages
(Puisque c’est son métier)
Qui arpentent les pages
Et mangent du papier.
Le pauvre rimailleur,
Il est toujours content :
De rêve il est tailleur,
En fait son vêtement.
Je vous dirai d’ailleurs
Qu’il n’est nul noble sire
Qui autant trouve à rire
Qu’un pauvre rimailleur.
Théorie sans théorèmes
Un barde rêvait de géométrie,
Séduit par un corps aux troublantes formes ;
Ah, mais comment en formuler la norme,
Par quoi cet espace est-il circonscrit ?
Une autre survint, encore plus belle.
Le barde, quand il la vit apparaître,
En resta saisi, devant sa fenêtre,
Ainsi qu'un ascète en transe éternelle.
C'est géométrique ? On pourrait peut-être
Ainsi calculer la loi de l'amour ?
Si c'est comme ça, je passe mon tour,
Je ne me prends pas pour un géomètre.
Un coin tranquille
Deux ou trois vieux bouquins au bord d’une rivière ;
L’amphore rafraîchie au fond de l’eau qui court,
Les voix de la forêt qui chantent tour à tour.
Ni drame familial, ni souci de carrière.
L’ermite, retrouvant l’innocence première
De notre père Adam, laisse passer les jours
Qui, dans ces conditions, ne lui sont point trop lourds,
Lisant, goûtant son vin, sans faire de manières.
Son coeur n’est point chargé du soin des lendemains ;
Il planifie un peu, cependant (c’est humain) ;
Même, il fait son métier, il produit, il consomme ;
Mais ces obligations ne l’emprisonnent pas :
D’une saine lecture et d’un frugal repas,
L’ermite est plus heureux que le pape dans Rome.
Nuit des Montagnes de l'Est
L’âme des mandarins devenus vers luisants
Ne souffre point, la nuit, de la bise acérée ;
Ils disent simplement « La sylve est aérée,
Nous n’y rencontrerons guère de paysans»,
Heureux d’avoir quitté leurs costumes pesants,
Ils progressent parmi les friches éthérées,
Heureux d’abandonner leurs lectures sacrées,
N’étant plus accablés de la charge des ans.
Car, chez les vers luisants, nul n’est pauvre, ni riche ;
Sur ses contributions, aucun d’entre eux ne triche,
Ni de malversations n’éprouve le remords.
Marchant avec lenteur, ils éclairent la glèbe,
Ne craignant qu’une chose : et si, après leur mort,
Ils allaient s’incarner en humains de la plèbe ?
Encore la faune de Norge
-- Et toi, qui chantes-tu, animal sulfureux ?
-- J’adule un freluquet qui aime une gourmande
Qu’adore un aspirant qui drague une limande.
-- Et toi, qui chantes-tu, dinosaure scabreux ?
Je blasonne un râleur qui vante un orgueilleux
Qui louange un oisif qui flatte Mélisande.
-- Et toi, qui chantes-tu, écolier sur la lande ?
Je fais la promotion d’un imbécile heureux
Qui admire un héros qui meurt pour une reine.
-- Et toi, qui chantes-tu, ma petite sirène ?
J’exalte un grand roi dont j’espère le baiser.
-- Et toi, qui chantes-tu, barde hallucinatoire ?
J’admire les écrits d’un mandarin notoire
(Mais leur déchiffrement est plutôt malaisé).
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