Sagesse du pluvian
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Sept Bouddhas
* * *
Le Bouddha vert parmi les bêtes prend naissance ;
Le Bouddha rouge, auprès des malfaisants esprits.
Le Bouddha jaune en nous montre son coeur épris,
Le Bouddha bleu parmi les demis-dieux s'élance.
Le Bouddha blanc aux dieux apporte l'espérance,
Le Bouddha violet va chez les fantômes gris.
Ce que le Bouddha noir en dernier lieu m'apprit,
C'est que je dois marcher jusqu'à ma délivrance.
Il convient à chacun d'être vaillant et sage,
De pratiquer toujours un vertueux langage,
De garder loin de soi la discorde et l'ennui.
Les sept Bouddhas, parlant comme d'heureux poètes,
Ont apporté la paix à cent mille planètes
Et ne cessent d'oeuvrer, ni le jour, ni la nuit.
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http://tinyurl.com/ccb6qr3
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http://transeng.wordpress.com/2008/11/16/the-colours/
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Profondeurs
Je n'avais pas compté combien de petits verres
Derrière ma cravate avaient dégringolé.
Mon surmoi, ce soir-là, semblait s'être envolé,
Tout s'était arrêté, autour de moi, sur Terre.
J'étais en harmonie avec l'élémentaire
Réalité du monde, et j'avais immolé
Mon fier cartésianisme au rêve bariolé
Qui dansait devant moi, furtif et planétaire.
Ce n'était pas l'état qui se nomme l'éveil,
C'était encore moins un instant de sommeil,
C'était l'avènement de la pensée sans thème.
Mais il ne reste rien de cet étrange instant,
Pas un vestige en moi de ce soir envoûtant,
Pas une attestation, si ce n'est ce poème.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Un seau de boisson forte
Le Maître me l'a dit : je suis un bon cheval.
Quand j'eus tiré son char dans la verte nature,
Ayant compris combien cette route était dure,
Le Maître me fit boire à l'Auberge du Val.
Le seau était rempli, ce qui n'est pas banal,
D'un vieil alcool de grain d'excellente facture ;
L'ivresse me confère une fringante allure.
Le Maître boit de l'eau. (Il conduit, c'est normal).
À reprendre la route il a fallu songer,
De l'aimable aubergiste on a donc pris congé.
Je me mets à danser sur les routes du monde.
Je rêve que mon maître, austère logicien,
Est devenu soudain cavalier-musicien.
Je sens, sous mes sabots, que la planète est ronde.
Australopithèques
Jamais de charpentier parmi les australo-
Pithèques, semble-t-il ; par voie de conséquence,
Nul fils de charpentier n'a pu, de sa présence,
Consoler ces enfants par l'esprit et par l'eau.
Leur sang qui, certains jours, pouvait couler à flots,
Ne fut jamais offrande à douce providence,
Mais du sang, simplement. Cette rouge évidence
Ne fut pour aucun d'eux l'occasion d'un sanglot.
Sans aucun charpentier, scribe ni président,
Ils conduisaient leur vie, avec ses incidents
Pour lesquels n'existait nulle législature.
Privés de rédempteur, qu'ont-ils ainsi perdu ?
Ils vibraient comme nous d'un amour éperdu ;
Ils respectaient leurs morts et leur progéniture.
Fantôme élastique
Pour pantoufles, j'avais des bottines crevées.
Sur le démesuré, je dressais l'idéal;
De froids péchés s'enflait mon plumage féal,
Neutralité de teinte en les choses rêvées.
Passant près d'une haie, j'entre en un large trou.
J'avais bien combattu, j'avais fini ma course,
J'avais saisi plusieurs diamants de la Grande Ourse,
Nourri des faims de loup avec mon corps frou-frou,
Pris des voies négligées par l'inspecteur des routes,
Et brûlé mes deux yeux qui réclamaient des gouttes.
Tout est permis à ceux qui s'en vont, par vigueur,
Se perdre en un pays de flammes fantastiques.
Qu'est-ce donc que mon âme ? Un fantôme élastique,
L'hiver dans mon cerveau, le printemps dans mon coeur.
* * *
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/arthur_rimbaud/ma_boheme.html
* * *
http://www.lesmotsenfolie.net/t4719-la-boheme-pastiche-de-rimbaud#29911
* * *
Sans rechercher le temps perdu
Le temps jamais ne parle, et n'a point de visage.
Il nous défait, sans même entreprendre un combat ;
Comme dans la tourmente un vieil arbre s'abat,
Laissant indifférent l'agreste paysage.
À chacun d'entre nous d'accepter ses ravages.
En quittant nos régions, nous ne le fuyons pas ;
Le sombre métronome, allant d'un grave pas,
Se fait entendre aussi sur les lointains rivages.
En arrière de nous est un temps déjà long,
Nous en avons perdu les plus anciens jalons,
Premières excursions et premiers pas de danse.
Acceptons ce déclin, c'est le jeu, c'est la loi.
Restent quelques sonnets, qui sont de peu de poids,
Pour servir de témoin à nos brèves présences.
casimir- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 2138
Localisation : dans la forêt
Identité métaphysique : la même
Humeur : ni plus ni moins
Date d'inscription : 14/08/2010
Alliance
J'errais dans l'univers, comme font les cloportes
Quand, par la fantaisie d'un vagabond parcours,
Ils ont quitté la paix des jardins et des cours
Pour le sol d'un palais aux mille et une portes.
Mon âme s'inquiétait sous la lumière forte :
Nul plan, nul guide ici pour me porter secours.
Je visitais les lieux, songeur, le souffle court.
Meubles, tapis, rideaux, trésors de toute sorte...
Autant qu'admiratif, j'étais rongé de doute :
Au travers du décor, comment tracer ma route ?
Où trouver dans ces lieux un mentor, un allié ?
C'est là que je reçus un clin d'oeil, un message :
Vautré de tout son long, imperturbable et sage,
Un petit chat gardait le coin de l'escalier.
Re: Sagesse du pluvian
Une fin inattendue, mais combien mignonne !
Et les chattes du Forum ? Je les vois en haut de l'escalier , le plumeau à la main, à chasser les cloportes...
Et les chattes du Forum ? Je les vois en haut de l'escalier , le plumeau à la main, à chasser les cloportes...
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6875
Localisation : Bourgogne
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Jours de lecture
à C S, le 16-8-12.
Tout le monde nageait. Tu lisais sur la plage.
Aucun nuage noir ne traversait les cieux.
Un mot de Du Bellay te fit lever les yeux
Et doucement sourire en me montrant la page.
Ce regard, ce sourire, au seuil de mon grand âge;
Ce n'est pas triste, en soi, de devenir trop vieux,
Ni de se souvenir d'autres temps, d'autres lieux,
Car les prés, en hiver, ne regrettent l'herbage.
Poètes du passé, ma plume est malhabile
Pour suivre les sentiers qui vous furent faciles,
Mon arc ne lance pas de vos fabuleux traits.
J'aime qu' un jeune coeur à vous lire s'amuse,
Et je veux emprunter son sourire à ta muse,
Du Bellay, même quand tu écris de Regrets.
Tout le monde nageait. Tu lisais sur la plage.
Aucun nuage noir ne traversait les cieux.
Un mot de Du Bellay te fit lever les yeux
Et doucement sourire en me montrant la page.
Ce regard, ce sourire, au seuil de mon grand âge;
Ce n'est pas triste, en soi, de devenir trop vieux,
Ni de se souvenir d'autres temps, d'autres lieux,
Car les prés, en hiver, ne regrettent l'herbage.
Poètes du passé, ma plume est malhabile
Pour suivre les sentiers qui vous furent faciles,
Mon arc ne lance pas de vos fabuleux traits.
J'aime qu' un jeune coeur à vous lire s'amuse,
Et je veux emprunter son sourire à ta muse,
Du Bellay, même quand tu écris de Regrets.
Re: Sagesse du pluvian
Revisiter d'antan le carrefour étroit
Y retrouver l'émoi recouvert par le temps
C'est n'est pas espérer, ni n'est terrible en soi
Que d'être spleenétique et parfois militant
L'on rappelle un accord au souvenir qui l'a
Façonné : maintenant que d'antan est ailleurs
Je ne recherche plus les idées, mais voilà
Ce que nous recherchions vraiment est le penseur
Il en fut quelques-uns qui pansèrent vraiment
Et je reviens ici pour leur rendre un hommage -
Cet air est plus vivant que les vieilles images
Nous les raviverons d'un pourpre dans le vers
Car il manque au rouage un pignon de droiture
Et au pluvian cette féline signature
Y retrouver l'émoi recouvert par le temps
C'est n'est pas espérer, ni n'est terrible en soi
Que d'être spleenétique et parfois militant
L'on rappelle un accord au souvenir qui l'a
Façonné : maintenant que d'antan est ailleurs
Je ne recherche plus les idées, mais voilà
Ce que nous recherchions vraiment est le penseur
Il en fut quelques-uns qui pansèrent vraiment
Et je reviens ici pour leur rendre un hommage -
Cet air est plus vivant que les vieilles images
Nous les raviverons d'un pourpre dans le vers
Car il manque au rouage un pignon de droiture
Et au pluvian cette féline signature
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Un renard vendangeur
Alors, poursuivons notre errance symbolique;
Les rêves ne sont pas des propos qu'on explique.
Aujourd'hui est déjà un peu moins long qu'hier,
Ce poème est bien gris, mais il n'est pas amer.
Grain de sable qui fait grincer la mécanique,
Sans qu'on doive céder, pourtant, à la panique;
Nous échangeons des mots, des souffles vont dans l'air,
Et nous rêvons d'avion et de chemin de fer.
Buvons ce jour qui vient comme un grand verre d'eau,
Lorsque la barque est vide, il n'est besoin de rame.
Savoir rimer ainsi, ce n'est pas un cadeau,
Il vaudrait beaucoup mieux écrire une chanson,
Un roman, un essai, une thèse ou un drame.
Oublions tout cela, sur la route, avançons..
Quatre règles cartésiennes
Premièrement, n'est vrai que ce que notre esprit
Comprend distinctement, absorbe et assimile.
Deuxièmement, si des questions sont difficiles,
Il faut les fractionner, les réduire à tout prix
En très petits fragments pouvant être compris.
Troisièmement, il est pertinent, et utile
D'ordonner les concepts, même les plus futiles,
Et dans cet ordre même, ils doivent être appris.
Et quatrièmement, il faut être exhaustif,
Ne pas laisser s'enfuir un élément furtif
Qui laisserait alors la pensée incomplète.
Quiconque s'appuiera sur ces quatre piliers
Pourra ingurgiter des textes par milliers,
Dont sa compréhension sera presque parfaite.
* * *
http://www.macadam-forum.net/t6006-profondeur#45540
* * *
Cogitation légère
Descartes, moins instruit, eût-il été poète ?
Aurait-il célébré les jardins de Paris,
Arbres du Luxembourg, étangs de Montsouris,
Et le vin que l'on boit, le soir, à la Villette ?
Hélas, il avait trop de notions dans la tête,
Flot de cogitations qui jamais ne tarit.
Au lieu de jolis vers, on voit dans ses écrits
La longue construction d'une règle bien faite.
A-t-il voulu se faire une vie confortable ?
Je crois qu'il affrontait des choses redoutables
Qui l'auront menacé de bien des traquenards.
Est-il sorti vainqueur de ces rudes batailles ?
A-t-il de son cerveau visité les entrailles?
Une ou deux fois peut-être, au cours d'un cauchemar.
Re: Sagesse du pluvian
En tout cas, ça cogite dans le cerveau de Cochonfucius, autant que dans celui de Descartes ! Et plus haut, c'est du Boileau . Bravo mille fois !
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6875
Localisation : Bourgogne
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Sagesse du pluvian
Franchement Cochonfucius, ils sont vraiment très très très bien tes deux derniers textes, particulièrement "Quatre règles cartésiennes".
J'osais pas trop dire non plus, mais franchement Radha a fait un chouette truc !
Enfin bon voilà c'était juste pour dire que, quand même .... !
J'osais pas trop dire non plus, mais franchement Radha a fait un chouette truc !
Enfin bon voilà c'était juste pour dire que, quand même .... !
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Lune bleue
La licorne arc-en-ciel est partie sur la lune,
C'est un coin où le ciel n'est jamais nuageux.
Elle arpente les mers de son pas ombrageux,
Descend dans un cratère, escalade une dune.
Parfois, elle s'arrête, et rêve de lagunes,
D'arbres et de moineaux, et de sommets neigeux,
Mais ne renonce point à l'exil courageux
Et commence à bâtir un abri de fortune.
Sur le ciel toujours noir se détache la Terre,
Et quel ravissement de capter sa lumière
Qui tranche avec éclat sur le fond sidéral !
La licorne, baignée de tendres souvenances,
Sur le sol de la lune esquisse un pas de danse,
Illuminant soudain ce monde minéral.
Chevillard 2012
Je chante le héros, le vaillant narrateur
D'un destin inhumain, d'une épopée tragique
Qui naquit récemment sous le crayon magique
Du maître Chevillard, incomparable auteur.
Aux abords d'un troquet vient un perturbateur.
Avec beaucoup de hargne et beaucoup de logique,
Il déballe un discours quasi pédagogique
À une demoiselle au regard enchanteur.
La terrasse, sans lui, aurait été paisible ;
Mais il nous accablait de sa plainte risible,
Comme si nous pouvions partager son malheur.
L'homme, inlassablement, répétait sa demande :
Vous qui m'aviez promis une truite aux amandes,
Pourquoi m'avoir servi un gratin de chou-fleur ?
Re: Sagesse du pluvian
L'extension cartésienne est lue mais point n'existe
Un peu comme un tableau dépeint la souvenance
L'on peut, en notre esprit, l'écrire à convenance
Mais les yeux n'ont perçu que les lois les plus tristes
Un coucher de soleil ne tient dans un bocal
Une philo pratique en exclu la beauté
Quoique n'omettant rien qui pourrait l'exploiter
Ce système égaré de pulsions corticales
Et la fait éclater, pour chacun, chaque jour
Cette réalité qui n'octroie de séjour
Qu'aux vue libérées d'attachements confortables
Toujours, Sum ambulans n'est Sum ambulatio
N'a-t-il jamais vécu ? Descartes à pensé, trop
Lui, qui aurait pu faire un poème friable
Un peu comme un tableau dépeint la souvenance
L'on peut, en notre esprit, l'écrire à convenance
Mais les yeux n'ont perçu que les lois les plus tristes
Un coucher de soleil ne tient dans un bocal
Une philo pratique en exclu la beauté
Quoique n'omettant rien qui pourrait l'exploiter
Ce système égaré de pulsions corticales
Et la fait éclater, pour chacun, chaque jour
Cette réalité qui n'octroie de séjour
Qu'aux vue libérées d'attachements confortables
Toujours, Sum ambulans n'est Sum ambulatio
N'a-t-il jamais vécu ? Descartes à pensé, trop
Lui, qui aurait pu faire un poème friable
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
vers quoi
'Vers', plus qu'un petit mot, est question poétique
Car la prose eût été le support du moyen
Nous ne connaissons l'Homme et tout ce qu'il implique
Fantasmons l'éventuel sans connaître demain
'Vers' est donc ce tercet que je n'ai entrevu
Au moment oû ces lignes ont trouvées leur coursier
Nous posons quelques mots, mais ils sont imprévus
Nos attentes à la fin s'en trouvent émaciées
Et le fond apparaît, semble-t-il, à nos yeux
Quand d'assez haut, la forme à trahi son adieu
À notre escompte, vers le besoin d'aujourd'hui
Si une activité arrive à nous enfin
La forme de sa vague est comme un écrivain
Composée de fragments qui ne viennent de lui
Car la prose eût été le support du moyen
Nous ne connaissons l'Homme et tout ce qu'il implique
Fantasmons l'éventuel sans connaître demain
'Vers' est donc ce tercet que je n'ai entrevu
Au moment oû ces lignes ont trouvées leur coursier
Nous posons quelques mots, mais ils sont imprévus
Nos attentes à la fin s'en trouvent émaciées
Et le fond apparaît, semble-t-il, à nos yeux
Quand d'assez haut, la forme à trahi son adieu
À notre escompte, vers le besoin d'aujourd'hui
Si une activité arrive à nous enfin
La forme de sa vague est comme un écrivain
Composée de fragments qui ne viennent de lui
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Heureux qui peut reprendre...
Heureux qui peut reprendre une oeuvre très ancienne
Et lui faire porter un contenu nouveau,
Cherchant à faire mieux que de nombreux rivaux
Ou bien laisser chanter la voix qui est la sienne...
La forme nous inspire et les contenus viennent
(Et c'est surtout par eux que le poème vaut).
On peut passer des jours à ces plaisants travaux
Qui nous font découvrir à quoi nos pensées tiennent.
Un coup de nostalgie, la sagesse de l'huître,
Le bonheur sans argent, l'escargot sur la vitre...
Innombrables pour nous foisonnent les motifs.
Le sujet est présent, prenons garde à la forme,
Mais cela ne va pas être un effort énorme:
Quand le plaisir s'y joint, l'effort est productif.
* * *
http://www.lesmotsenfolie.net/t1592-heureux-qui#8692
1930-2012
Sous le ciel obscurci, je songe à toi, mon père,
À ce lit d'hôpital où tu t'es endormi
Et à ces derniers jours que tu vécus parmi
Des formes qui, pour toi, n'étaient plus des repères.
À la fin de nos vies, la destruction s'opère
Et notre corps, parfois, devient notre ennemi ;
Face aux tourments auxquels un vieil homme est soumis,
Il se peut qu'en la mort son pauvre coeur espère.
Tu n'étais pas ainsi. Tu aimais vraiment vivre,
Marcher par les chemins, te plonger dans un livre,
Ou simplement rêver à d'étranges savoirs.
Nous n'avons pas de mots, nous n'avons que nos larmes,
Le chagrin qui nous prend, le deuil qui nous désarme
En ce triste matin, voilà tout notre avoir.
Re: Sagesse du pluvian
Merci Cochonfusius, c'est très touchant et juste
maya- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 3020
Localisation : à l'ouest
Identité métaphysique : bouddhiste et yogas
Humeur : sereine
Date d'inscription : 21/04/2011
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