Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Bonjour
J'ai lu le premier post, le deuxième, mais arrivée au 3 ème 4ème 5ème, ça m'a gavé.
Alors je ne lirais pas toutes les pages du thread si j'ai envie de me poser moi aussi cette question.
"Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?"
Quelque chose, juste quelque chose qui "existe", comme l'univers par exemple (c'est là où je peux placer la "source" ou un point, pour me référer à la question).
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Rien, s'il n'y avait rien, rien du tout, rien de possible, rien qui ne sorte de rien, Rien. Pas d'existence. Pas de présence. Pas de quelque chose. Pas de question. Pa de matière. Pas de substance. Pas de rien. Rien.
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Oui pourquoi ?
Pourquoi il y a "quelque chose" plutôt que rien ?
Pourquoi il y a de l'existant plutôt que rien ?
Parce-que ... parce-que ....
Existant ; plutôt que rien. Alors c'est vivant.
Pourquoi existe-il quelque chose plutôt que rien ? ........ Peux pas répondre.
Mais s'il existe quelque chose plutôt que rien, alors quand je vois tout ce qui s'y ramifie, tout ce qui en découle, je me dis que dans ce qu'on a, à notre échelle, dans n'importe quelle quelque chose que je regarde, je peux en faire quelque chose, elle est quelque chose. Et ça c'est merveilleux de le savoir et de le voir. Juste avec l'échelle qui nous entoure dans le quotidien de tous les jours.
Même ces petites choses insignifiantes sont ce qu'elles sont.
Je pourrais regarder tout ce que je veux, même si pour d'autres ça n'a pas d'importance, moi je sais que ce n'est pas rien.
J'ai lu le premier post, le deuxième, mais arrivée au 3 ème 4ème 5ème, ça m'a gavé.
Alors je ne lirais pas toutes les pages du thread si j'ai envie de me poser moi aussi cette question.
"Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?"
Quelque chose, juste quelque chose qui "existe", comme l'univers par exemple (c'est là où je peux placer la "source" ou un point, pour me référer à la question).
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Rien, s'il n'y avait rien, rien du tout, rien de possible, rien qui ne sorte de rien, Rien. Pas d'existence. Pas de présence. Pas de quelque chose. Pas de question. Pa de matière. Pas de substance. Pas de rien. Rien.
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Oui pourquoi ?
Pourquoi il y a "quelque chose" plutôt que rien ?
Pourquoi il y a de l'existant plutôt que rien ?
Parce-que ... parce-que ....
Existant ; plutôt que rien. Alors c'est vivant.
Pourquoi existe-il quelque chose plutôt que rien ? ........ Peux pas répondre.
Mais s'il existe quelque chose plutôt que rien, alors quand je vois tout ce qui s'y ramifie, tout ce qui en découle, je me dis que dans ce qu'on a, à notre échelle, dans n'importe quelle quelque chose que je regarde, je peux en faire quelque chose, elle est quelque chose. Et ça c'est merveilleux de le savoir et de le voir. Juste avec l'échelle qui nous entoure dans le quotidien de tous les jours.
Même ces petites choses insignifiantes sont ce qu'elles sont.
Je pourrais regarder tout ce que je veux, même si pour d'autres ça n'a pas d'importance, moi je sais que ce n'est pas rien.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
personne, je parle de ma propre carcasse ! L'érosion me ronge...Tu as beau tenter de te raccrocher aux branches, le courant t'emporte et il est de plus en plus violent ! Pas vrai, JO ? Mais jusqu'à la cascade finale et la chute dans le trou, il faut regarder le ciel et admirer cette beauté fantastique qui nous entoure . Et jusqu'à la piqüre finale, JO! D'autant plus que la morphine massive, c'est le "pied"...personne a écrit:gaston21 a écrit:L'étonnement, le questionnement, l'admiration..., n'est-ce-pas ce qui nous fait rester jeune en esprit quand le reste s'écroule ? Que tout serait triste et banal si nous renoncions au "béat" devant la magnificence de l'Univers et à cette recherche incessante et jamais satisfaite du pourquoi ?
Qu'entends - tu par " le reste" ?
Parles - tu de la magnificence physique ?
Il s'agit, au contraire, de renoncer au pourquoi à moins que tu vois un autre moyen de sortir de l'insatisfaction ?
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
non: ça donne des hallucinations et ça constipe !
J'ai découvert la theologie du process et elle me plait bien .
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JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
C'est pourtant ce que laisse entendre le matérialisme quand il fait tout découler de la matière. Car où est l'esprit, si encore on peut en parler, pour le matérialiste pur et dur? Peut-on encore parler de pensée vivante?zizanie a écrit:Pas nécessairement car pour cela, il faudrait que le principe du déterminisme absolu soit vrai et que la part objective de liberté ou de hasard soit nulle.Et donc, dans ce cas que les propriétés émergentes des systèmes complexes soient réfutées.ronron a écrit:
On se leurrerait donc sur notre sentiment de liberté, les valeurs, l'amour, l'idéal, le sens... et l'on serait dans un pur déterminisme où ce que nous pensons, sentons, appréhendons par les sens – incluant les sens internes (intelligence, imagination, raison, bon sens, etc.) – ne tient qu'à des réactions chimiques...
Si donc il n'y a pas une part pour l'esprit libre au-delà des combinaisons chimiques, la pensée n'est que mécanique, robotique, rien de véritablement vivant, point de liberté de pensée, tout répondant à un inexorable jeu chimico-électrique, causes et effets, ceci entraînant cela, déterminé par cela. Déterminisme absolu... Ce sont les autres qui pensent en nous selon une configuration propre...
Bizarre que la théorie soit scientifiquement acceptable lors qu'il n'y a pas plus antiscientifique que cette théorie! Bizarre que la raison ayant frappé le mur de l'absurde n'en démorde pas...L'ennui, c'est que c'est pour le moment la seule théorie qui colle parfaitement à la réalité observée.Quant au big-bang en tant que génération spontanée, ça ne tient pas la route au nom même de la science et du gros bon sens!
Vraiment il faut mettre tout ça au compte du 'faute de mieux'... Et l'imaginaire suppléera aux trous noirs engendrés par la théorie...
Pas mieux, quand on y pense, que la croyance quand l'imagination est le maître d'œuvre...
ronron- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
ronron a écrit:
C'est pourtant ce que laisse entendre le matérialisme quand il fait tout découler de la matière. Car où est l'esprit, si encore on peut en parler, pour le matérialiste pur et dur? Peut-on encore parler de pensée vivante?
Si donc il n'y a pas une part pour l'esprit libre au-delà des combinaisons chimiques, la pensée n'est que mécanique, robotique, rien de véritablement vivant, point de liberté de pensée, tout répondant à un inexorable jeu chimico-électrique, causes et effets, ceci entraînant cela, déterminé par cela. Déterminisme absolu...
Ne mélangeons pas tout, il y a tout une chaîne, photon, rétine, nerf optique avec des phénomènes chimiques, électrique, etc... Et au bout de cette chaîne, il y a une sensation lumineuse; c'est cela la vie, la chaîne est elle complètement déterminée.
Geveil- Akafer
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
M'enfin cana, pourquoi veux-tu qu'il faille être étonné pour avoir envie de découvrir ?cana a écrit:Oui certes mais la curiosité ne peut être sans étonnement.Bulle a écrit:Cela étant l'étonnement n'apporte que s'il est suivi de curiosité. Etre étonné, si cela s'arrête là n'a pas grand intérêt. Etre émerveillé oui, mais c'est tout à fait différent de l'étonnement.
Un texte poétique, une musique peuvent émouvoir et donner envie de découvrir l'art poétique, ou encore les autres oeuvres d'un auteur. A condition, bien entendu d'avoir une certaine curiosité allant de "soi" vers l'"autre" ce qui n'est pas le cas d'un enfant n'ayant pas encore atteint le stade du miroir...
Et bien non justement : le nom importe car l'étonnement n'est jamais qu'une "surprise" voire un "ahurissement" et peut à ce titre tout bêtement effrayer : rien à voir donc avec l'émerveillement.L'étonnement ou peu importe le nom est la pierre angulaire, un peu comme la volonté pour d'autres domaines.
Ce qui nous éloigne fortement, comme tu peux le constater du postulat de départ et de l'enfant à la conscience sans limite.
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Pourtant la capacité à "être étonné" est un des facteurs de curiosité. Tous les enfants n'ont pas cette capacité.
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
- HS:
l'étonnement est quelque chose de précis :Stirica a écrit:Pourtant la capacité à "être étonné" est un des facteurs de curiosité. Tous les enfants n'ont pas cette capacité.
"Comme le prouvent les connotations de étonnement, cette surprise peut être faite aussi soit
a) de frayeur.
b) d'admiration.
(...)
Il s'agit d'une survivance de 2 accept. de la lang. class. où étonnement signifiait α) Frayeur semblable à celle que provoque un coup de tonnerre. β) Stupéfaction mêlée d'admiration."
(source cnrtl)
Ce qui semble pourtant bien ne pas lier particulièrement la curiosité à l'étonnement...
La curiosité c'est l'envie d'apprendre, de connaître des choses nouvelles. Cela s'éduque et fait partie de la tâche de l'enseignant.
Je ne vois pas très bien en quoi l'étonnement est un facteur de curiosité pour un enfant chez qui l'envie d'apprendre n'existe pas...
J'ai une nièce comme ça : tout l'étonne et c'est trop compliqué et basta... Et de fait, elle vit sans jamais s'investir dans quoique ce soi, et ça lui convient parfaitement
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
- HS:
- Mauvaise traduction. Emerveillement alors.
Dernière édition par Stirica le Jeu 31 Mai 2012 - 20:41, édité 1 fois
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Dans ce quelque chose plutôt que rien, il y a la surprise, l'étonnement, l'émerveillement, le fait d'être ému, le goût, la curiosité, parmi tant d'autres... Des façons de dire comme : cela me fait vibrer, touche une corde sensible...Bulle a écrit:M'enfin cana, pourquoi veux-tu qu'il faille être étonné pour avoir envie de découvrir ?cana a écrit:Oui certes mais la curiosité ne peut être sans étonnement.Bulle a écrit:Cela étant l'étonnement n'apporte que s'il est suivi de curiosité. Etre étonné, si cela s'arrête là n'a pas grand intérêt. Etre émerveillé oui, mais c'est tout à fait différent de l'étonnement.
Un texte poétique, une musique peuvent émouvoir et donner envie de découvrir l'art poétique, ou encore les autres oeuvres d'un auteur. A condition, bien entendu d'avoir une certaine curiosité allant de "soi" vers l'"autre" ce qui n'est pas le cas d'un enfant n'ayant pas encore atteint le stade du miroir...Et bien non justement : le nom importe car l'étonnement n'est jamais qu'une "surprise" voire un "ahurissement" et peut à ce titre tout bêtement effrayer : rien à voir donc avec l'émerveillement.L'étonnement ou peu importe le nom est la pierre angulaire, un peu comme la volonté pour d'autres domaines.
Ce qui nous éloigne fortement, comme tu peux le constater du postulat de départ et de l'enfant à la conscience sans limite.
Puisque tout ce qui est vibre, même ici la théorie des cordes y trouverait son compte... Cela ne s'accorde-t-il pas parfaitement?
ronron- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
parce que !
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
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Geveil- Akafer
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
"Ce qui élève l’homme par rapport à l’animal, c’est la conscience qu’il a d’être un animal... Du fait qu’il sait qu’il est un animal, il cesse de l’être. (Georg Wilhelm Friedrich Hegel)"
Du fait que je sais que je suis rien, je cesse de l'être ...
T
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Thomas2- Maître du Temps
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Thomas, je ne crois pas que ce soit le même "rien" que ce lui du "pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ?".
Parce-que celui du titre, ce n'est pas un "rien" qui est synonyme à un "néant" ; parce-qu'un néant c'est quelque chose.
Parce-que celui du titre, ce n'est pas un "rien" qui est synonyme à un "néant" ; parce-qu'un néant c'est quelque chose.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
JO a écrit:dans l'abolition de l'observateur. Il n'y a plus d'"il y a". Juste , l'être... peut-être ?
C'est cela Jo ! Lorsque l'observateur (le "je") n'est plus, il y a l'esprit ( la conscience illimitée). L'esprit qui de l'atome (et même plus petit) à l'univers (et même plus grand) tient les choses en équilibre et en vie.
Evidence, étonnement, émerveillement, surprise .... les mots ne sont que des mots tous relatifs, le mot n'est pas la chose. C'est pourquoi l'on ne peut jamais démontrer la vérité par des mots qui ne sont que des images toutes relatives et qui remplissent la pensée. Seul l'esprit vide de pensée retourne à la vérité. C'est l'état d'être sans le "je" = sans observateur en soi.
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Bulle a écrit:C'est quoi l'abolition de l'observateur ?JO a écrit:dans l'abolition de l'observateur. Il n'y a plus d'"il y a". Juste , l'être... peut-être ?
L'abolition de l'observateur, c'est l'arrêt de la pensée dans notre esprit. C'est l'arrêt de tout désir, recherche, questionnement, voir que tout notre savoir n'est qu'illusions de pensée.
L'esprit n'est pas la pensée. Le bébé nait sans savoir = sans la pensée. Dans le coma, en anesthésie, dans les pommes, en dormant sans rêver, etc ... La pensée est absente mais l'esprit est vivant ; celui qui est dans les plantes comme dans l'atome et en toutes choses.
personne- Affranchi des Paradoxes
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
cana a écrit:Bulle a écrit:Cela étant l'étonnement n'apporte que s'il est suivi de curiosité. Etre étonné, si cela s'arrête là n'a pas grand intérêt. Etre émerveillé oui, mais c'est tout à fait différent de l'étonnement.
Oui certes mais la curiosité ne peut être sans étonnement.
L'étonnement ou peu importe le nom est la pierre angulaire, un peu comme la volonté pour d'autres domaines.
Ce qui est banal est le plus dur à déceler, ce qui n'empeche pas sa beauté.
Tu parles d'émerveillement, d'admiration, être respectueux devant ce qui est grand et beau ... Ce que l'homme adulte à oublié contrairement aux enfants pour qui c'est inné.
C'est très beau ce que tu dis Cana et c'est très vrai. J'ajouterai, sans nullement te contredire, que la vision des adultes est déformée par ce qu'ils pensent savoir des choses qu'ils regardent.
Sans compter que chaque personne a une vision différente des choses et que le sens de la vue est une combinaison de l'œil physique, la lumière, l'analyse du cerveau et la logique de pensée personnelle.
L'émerveillement inné de l'enfant se produit par ses yeux et son esprit neuf, le permettant de voir le banal comme merveilleux.
personne- Affranchi des Paradoxes
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
- Spoiler:
- Bulle a écrit:
- HS:
l'étonnement est quelque chose de précis :Stirica a écrit:Pourtant la capacité à "être étonné" est un des facteurs de curiosité. Tous les enfants n'ont pas cette capacité.
"Comme le prouvent les connotations de étonnement, cette surprise peut être faite aussi soit
a) de frayeur.
b) d'admiration.
(...)
Il s'agit d'une survivance de 2 accept. de la lang. class. où étonnement signifiait α) Frayeur semblable à celle que provoque un coup de tonnerre. β) Stupéfaction mêlée d'admiration."
(source cnrtl)
Ce qui semble pourtant bien ne pas lier particulièrement la curiosité à l'étonnement...
La curiosité c'est l'envie d'apprendre, de connaître des choses nouvelles. Cela s'éduque et fait partie de la tâche de l'enseignant.
Je ne vois pas très bien en quoi l'étonnement est un facteur de curiosité pour un enfant chez qui l'envie d'apprendre n'existe pas...
J'ai une nièce comme ça : tout l'étonne et c'est trop compliqué et basta... Et de fait, elle vit sans jamais s'investir dans quoique ce soi, et ça lui convient parfaitement
« Que ta vision soit à chaque instant nouvelle. Le sage est celui qui s’étonne de tout. »
André Gide
« Le commencement de toutes les sciences, c’est l’étonnement de ce que les choses sont ce qu’elles sont. »
Aristote
« Savoir s'étonner à propos est le premier pas fait sur la route de la découverte. »
Louis Pasteur
« Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise, est pour ainsi dire mort : ses yeux sont éteints. »
Albert Einstein
« C'est la vraie marque d'un philosophe que le sentiment d'étonnement. »
Platon
« C'est la surprise, l'étonnement qui nous oblige à évoluer. »
de Edgar Morin
« L'étonnement est suivi du silence. »
Voltaire
L'homme qui ne s'étonne plus, qu'il soit scientiste, Religieux philosophe ou joueur de pétanque (?)
n'est rien en croyant être tout.
Surprise, Etonnement, Doute et Connaissance sont liés
Constance, Certitude, vérité et Savoir aussi. (a l' extrémité opposée)
Rien n'est supposé être connu en philosophie.(principe d'incertitude scientifique)
Savoir que tu ne sais rien pour ainsi connaitre. En plus le savoir n'est rien !!!
je voulais insister sur l'étonnement et le doute qui sont primordials.
bon je crois que c'est fait. Bien pollué le post de 4mol
D' ailleurs ou est il passé ?
cana- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Folle
Date d'inscription : 06/12/2011
Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Effacé. Ce genre de considérations sur les sanctionnés n'ont pas leur place ici.
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : -
Humeur : -
Date d'inscription : 10/12/2011
Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Effacé, voir ci-dessus.
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- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
- HS:
Tu pourras mettre toutes les citations que tu veux, il y a tout de même bien un monde entre l'étonnement "à propos" et l'enfant. D'autant que l'on était fort loin d'un discours sur la sagesse, sauf à prétendre que la sagesse est innéecana a écrit:L'homme qui ne s'étonne plus, qu'il soit scientiste, Religieux philosophe ou joueur de pétanque (?)
n'est rien en croyant être tout.
Et quel est le lien entre ne pas être étonné et "croire être tout" ?
Primordiaux, cela m'étonne que tu n'aies pas eu la curiosité de vérifier ce plurielje voulais insister sur l'étonnement et le doute qui sont primordials.
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Bulle a écrit:sauf à prétendre que la sagesse est innée
C'est de l'étonnement que nait la sagesse, la béatitude.
Les enfants sont sages par défaut et les parents "s'evertuent" à leur apprendre à être 'sage', le comble du ridicule.
Le lien est la conscience.
cana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Tu sors ça de où ?cana a écrit:Bulle a écrit:sauf à prétendre que la sagesse est innée
C'est de l'étonnement que nait la sagesse, la béatitude.
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Tu n'as pas vu il a mis la source cela vient duJipé a écrit:
Tu sors ça de où ?
comble du ridicule.
Le lien est la conscience
- Spoiler:
- Bizarre j'ai beau cliquer sur le "lien" ça marche pas
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Re: Ma courte réponse à La fameuse question de Leibniz
Quelle est la démonstration que l'émerveillement, l'étonnement devant le monde n'est pas le moteur qui nous pousse à chercher des réponses?
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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