Quand on a les papillons dans l'estomac....
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Quand on a les papillons dans l'estomac....
Pouvez-vous aimer vraiment?
Avez-vous déjà eu peur d'aimer ?
Comme je le mentionnais dans mon introduction, je crois que nous sommes ici pour apprendre à aimer, et qu'il y a probablement de multiples chemins pour y parvenir.
Je ne vois pas ce qui serait plus important, si on considère que nous ne sommes pas seulement ici pour être, mais pour devenir une « meilleure » personne.
Je ne sais plus qui disait: "Qu'aimer, c'est donner à quelqu'un le droit, de nous faire souffrir." ?
L'amour n'est pas censé faire souffrir me disait une bonne amie à moi.
C'est parceque l'attachement est source de souffrances diraient les bouddhistes.
Aussi a-t-on certaines appréhensions de l'amour ...?
Si on pense que l'amour fait souffrir, nous souffrirons ?
Si on pense que l'amour est exclusif, nous vivrons l'attachement ?
Ce n'est pas si simple d'essayer de comprendre comment l’autre ressent l'amour,
car nous avons chacuns(es) une vision de l'amour qui s'est forgée par notre histoire personnelle, et nos anciens amours dont il faut tenir compte.
Aimer est censé être un partage, en même temps on dit que si on ne peut pas aimer quelqu'un sans s'attendre à quelque chose en retour, ce n'est pas vraiment de l'amour, car vous voulez en tirer un avantage, sans vous soucier de l'autre.
Mais aimer sans conditions, ça ne veut pas dire de laisser l'autre nous maltraiter pour autant.
Cela implique juste que donner son amour ne garantit pas d'en recevoir.
Essayez d'aimer pour le plaisir d'aimer. Aimer une personne comme elle est...pas si facile. Mais ça se pratique je pense. Il y a des jours où je réussis à le faire.
L'être aimé peut avoir une manière différente d'exprimer son amour, et on ne devrait pas s'attendre à être aimé d'une certaine manière.
Monique Schneider disait à propos de l'amour, dans son livre sur "La Cause amoureuse",
On sent bien quand on aime, que quelque chose nous tiraille en dedans.
Ceux et celles qui se refusent d'aimer, se sentent bien dans cette solitude puisqu’ils sont désormais à l’abri de cette pulsion.
Mais quand, dans l’amour, on a survécu aux déchirements, et aux conflits, on atteint une zone formidable où rejaillit ce sentiment.
L’amour vrai n’est pas un contrat d’affaires : c’est un sentiment violent qui fait courir un danger aux deux partenaires.
Il ne faut jamais l’oublier quand on doute, quand l’autre semble nous « désaimer ».
Quand quelqu’un se défend, ça ne veut pas dire qu’il n’est pas amoureux.
Il peut juste redouter de se retrouver les mains liées.
L’amour implique une prise de risque.
Il suscite un phénomène de vertige, parfois même de rejet : on peut vouloir casser l’amour parce que l’on en a trop peur, le saboter tout en essayant de se confier, et réduire son importance en s’attachant à une activité où tout repose sur soi-même.
Tout cela revient à se protéger du pouvoir de l’autre sur nous.
J'ajoute ceci de personnel à ce propos du pouvoir:
On hésite parfois en début de relation à montrer sa faiblesse, ses limites, et ses erreurs passées,et à faire des confidences, de peur que l'autre ne s'en serve pour affirmer sa force comme c'est souvent le cas.
La confiance n’est pas toujours là au début.
Elle poursuit en concluant :
Pour aimer, nous devons accepter de ne pas avoir de maîtrise sur nos sentiments.
On n’entre pas dans un univers méthodique.
On peut passer par des épisodes contrastés. Traverser des instants de bonheur extatiques fait que l’on peut ensuite tomber de très haut, bien sûr.
« Aimer vraiment, intensifie notre sensation d’exister »
Dans son livre elle cite et fait référence aux idées de Freud:
Il disait que pour aimer vraiment, il faut entretenir le feu qui peut redémarrer, et ne pas exiger de satisfaction immédiate.
Accepter l’inconnu et être patient(e).
Nous investissons l’autre. Nous lui reconnaissons son importance radicale :
nous l’estimons, nous le valorisons, nous le croyons irremplaçable.
Nous avons fait une trouvaille, découvert un trésor.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quand on aime et qu'on est aimé, il me semble que notre amour est unique.
Que rien d'autre n'est comparable, ni aussi grand.
L’autre est l’idéal incarné, et nous existons autrement grâce à son regard.
Serait-ce une illusion de penser ainsi selon vous ?
C’est ce que je ressens.
Une personne m’a déjà dit que puisqu’elle a déjà connu le grand amour, elle pourrait poursuivre le reste de sa vie sans avoir besoin d’aimer à nouveau.
Je n’y crois pas. On a tous besoin d’aimer et d’être aimé.
Qu’en pensez-vous ?
Pour trouver le monsieur ou la madame « papillon », faudrait-il prendre le temps de le découvrir, de l’apprécier, de se voir et faire un tas d'activités ensemble , pour apprendre à se connaître et peut-être d'accepter de ne pas avoir de relations sexuelles immédiatement selon vous ?
Quand l'attirance du début est forte, et qu'on se dirige tout droit vers une relation amoureuse, pourquoi est-on si pressés de baiser …?
Accepter au nom de ses sentiments de prendre le temps d’être convaincus que ces fameux papillons ne sont pas un leurre ?
J'y trouve un certain avantage de penser que l'autre nous apporte aussi son monde, une ouverture vers d’autres horizons, des émotions que nous ne percevions pas avec la même intensité auparavant.
Dans mon cas, la danse qui occuppe une bonne part de mon temps libre, a pris tout son sens lorsque j'ai rencontré une personne que j'ai tant aimée, avec laquelle j'ai dansé dans l'amour.
Jamais je n'aurais pensé danser avec autant d'émotions et d'intensité.
La vie nous réserve parfois des surprises au moment où on ne s’y attend pas.
Cela doit être la même chose dans d'autres activités.
Que reste-t-il de vos amours et de ces beaux jours ?
A vous la parole.
Vianney
Avez-vous déjà eu peur d'aimer ?
Comme je le mentionnais dans mon introduction, je crois que nous sommes ici pour apprendre à aimer, et qu'il y a probablement de multiples chemins pour y parvenir.
Je ne vois pas ce qui serait plus important, si on considère que nous ne sommes pas seulement ici pour être, mais pour devenir une « meilleure » personne.
Je ne sais plus qui disait: "Qu'aimer, c'est donner à quelqu'un le droit, de nous faire souffrir." ?
L'amour n'est pas censé faire souffrir me disait une bonne amie à moi.
C'est parceque l'attachement est source de souffrances diraient les bouddhistes.
Aussi a-t-on certaines appréhensions de l'amour ...?
Si on pense que l'amour fait souffrir, nous souffrirons ?
Si on pense que l'amour est exclusif, nous vivrons l'attachement ?
Ce n'est pas si simple d'essayer de comprendre comment l’autre ressent l'amour,
car nous avons chacuns(es) une vision de l'amour qui s'est forgée par notre histoire personnelle, et nos anciens amours dont il faut tenir compte.
Aimer est censé être un partage, en même temps on dit que si on ne peut pas aimer quelqu'un sans s'attendre à quelque chose en retour, ce n'est pas vraiment de l'amour, car vous voulez en tirer un avantage, sans vous soucier de l'autre.
Mais aimer sans conditions, ça ne veut pas dire de laisser l'autre nous maltraiter pour autant.
Cela implique juste que donner son amour ne garantit pas d'en recevoir.
Essayez d'aimer pour le plaisir d'aimer. Aimer une personne comme elle est...pas si facile. Mais ça se pratique je pense. Il y a des jours où je réussis à le faire.
L'être aimé peut avoir une manière différente d'exprimer son amour, et on ne devrait pas s'attendre à être aimé d'une certaine manière.
Monique Schneider disait à propos de l'amour, dans son livre sur "La Cause amoureuse",
On sent bien quand on aime, que quelque chose nous tiraille en dedans.
Ceux et celles qui se refusent d'aimer, se sentent bien dans cette solitude puisqu’ils sont désormais à l’abri de cette pulsion.
Mais quand, dans l’amour, on a survécu aux déchirements, et aux conflits, on atteint une zone formidable où rejaillit ce sentiment.
L’amour vrai n’est pas un contrat d’affaires : c’est un sentiment violent qui fait courir un danger aux deux partenaires.
Il ne faut jamais l’oublier quand on doute, quand l’autre semble nous « désaimer ».
Quand quelqu’un se défend, ça ne veut pas dire qu’il n’est pas amoureux.
Il peut juste redouter de se retrouver les mains liées.
L’amour implique une prise de risque.
Il suscite un phénomène de vertige, parfois même de rejet : on peut vouloir casser l’amour parce que l’on en a trop peur, le saboter tout en essayant de se confier, et réduire son importance en s’attachant à une activité où tout repose sur soi-même.
Tout cela revient à se protéger du pouvoir de l’autre sur nous.
J'ajoute ceci de personnel à ce propos du pouvoir:
On hésite parfois en début de relation à montrer sa faiblesse, ses limites, et ses erreurs passées,et à faire des confidences, de peur que l'autre ne s'en serve pour affirmer sa force comme c'est souvent le cas.
La confiance n’est pas toujours là au début.
Elle poursuit en concluant :
Pour aimer, nous devons accepter de ne pas avoir de maîtrise sur nos sentiments.
On n’entre pas dans un univers méthodique.
On peut passer par des épisodes contrastés. Traverser des instants de bonheur extatiques fait que l’on peut ensuite tomber de très haut, bien sûr.
« Aimer vraiment, intensifie notre sensation d’exister »
Dans son livre elle cite et fait référence aux idées de Freud:
Il disait que pour aimer vraiment, il faut entretenir le feu qui peut redémarrer, et ne pas exiger de satisfaction immédiate.
Accepter l’inconnu et être patient(e).
Nous investissons l’autre. Nous lui reconnaissons son importance radicale :
nous l’estimons, nous le valorisons, nous le croyons irremplaçable.
Nous avons fait une trouvaille, découvert un trésor.
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Quand on aime et qu'on est aimé, il me semble que notre amour est unique.
Que rien d'autre n'est comparable, ni aussi grand.
L’autre est l’idéal incarné, et nous existons autrement grâce à son regard.
Serait-ce une illusion de penser ainsi selon vous ?
C’est ce que je ressens.
Une personne m’a déjà dit que puisqu’elle a déjà connu le grand amour, elle pourrait poursuivre le reste de sa vie sans avoir besoin d’aimer à nouveau.
Je n’y crois pas. On a tous besoin d’aimer et d’être aimé.
Qu’en pensez-vous ?
Pour trouver le monsieur ou la madame « papillon », faudrait-il prendre le temps de le découvrir, de l’apprécier, de se voir et faire un tas d'activités ensemble , pour apprendre à se connaître et peut-être d'accepter de ne pas avoir de relations sexuelles immédiatement selon vous ?
Quand l'attirance du début est forte, et qu'on se dirige tout droit vers une relation amoureuse, pourquoi est-on si pressés de baiser …?
Accepter au nom de ses sentiments de prendre le temps d’être convaincus que ces fameux papillons ne sont pas un leurre ?
J'y trouve un certain avantage de penser que l'autre nous apporte aussi son monde, une ouverture vers d’autres horizons, des émotions que nous ne percevions pas avec la même intensité auparavant.
Dans mon cas, la danse qui occuppe une bonne part de mon temps libre, a pris tout son sens lorsque j'ai rencontré une personne que j'ai tant aimée, avec laquelle j'ai dansé dans l'amour.
Jamais je n'aurais pensé danser avec autant d'émotions et d'intensité.
La vie nous réserve parfois des surprises au moment où on ne s’y attend pas.
Cela doit être la même chose dans d'autres activités.
Que reste-t-il de vos amours et de ces beaux jours ?
A vous la parole.
Vianney
Vianney- Jeune Padawan
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Identité métaphysique : Danseur éternel
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Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
J'ai bien peur qu'il ne s'agisse ici que d'une forme d'amour.
De ces sentiments qui agitent les animaux en rut ou de ce romantisme bien connu chez l'animal humain. En fait, tout ce que j'ai choisi de ne pas confondre avec l'amour.
Mais dites-moi si je fais erreur.
De ces sentiments qui agitent les animaux en rut ou de ce romantisme bien connu chez l'animal humain. En fait, tout ce que j'ai choisi de ne pas confondre avec l'amour.
Mais dites-moi si je fais erreur.
Ronin- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 184
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Identité métaphysique : Quatre orients
Humeur : Egale
Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Je me demande bien pourquoi on fait autant cas de ce qui est ici, appelé "amour".
Comme si aimer, pouvait faire que l'on se sente moins seul. Ou encore que si l'on n'aime pas quelqu'un en particulier, on ne pourait que se sentir bien seul.
La vie est tellement plus simple quand on la prend par le bout qui se présente. Un coup des soucis, un coup tout va, faire corps avec ce qui se présente.
Cherchez-vous l'âme soeur Vianney ?
Comme si aimer, pouvait faire que l'on se sente moins seul. Ou encore que si l'on n'aime pas quelqu'un en particulier, on ne pourait que se sentir bien seul.
La vie est tellement plus simple quand on la prend par le bout qui se présente. Un coup des soucis, un coup tout va, faire corps avec ce qui se présente.
Cherchez-vous l'âme soeur Vianney ?
Passiflore- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 102
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Date d'inscription : 20/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Il ne m'appartient pas de dire que vous faites erreur, mais je peux comprendre le sens de ce que vous écrivez.Ronin a écrit:En fait, tout ce que j'ai choisi de ne pas confondre avec l'amour. Mais dites-moi si je fais erreur.
Si tout ce que j'ai écrit est à l'opposé de ce que vous avez choisi, quelle serait donc votre définition de l'amour Ronin ?
Cela doit être parceque c'est une force qui nous gouverne depuis que le monde est monde , et qu'on en parle depuis toujours. Il y a peut être une part de divin qui est négligée dans notre capacité à aimer ? Les couples qui se séparent auraient sans doute intérêt à réviser leurs façon d'aimer... Aimer les gens comme ils sont, ce n'est pas si facile !Passiflore a écrit:Je me demande bien pourquoi on fait autant cas de ce qui est ici, appelé "amour".
La preuve étant les guerres qui se perpétuent. Ça vaut donc toujours la peine de s'y pencher...et regarder si le moment n'est pas venu de changer nos valeurs et nos idées. Je me sens en perpétuel changement.
Vianney- Jeune Padawan
- Nombre de messages : 77
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Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Vianney a écrit: Ça vaut donc toujours la peine de s'y pencher...et regarder si le moment n'est pas venu de changer nos valeurs et nos idées. Je me sens en perpétuel changement.
Changer nos valeurs, nos idées ?
Je ne pense pas que nos valeurs, nos idées, puissent changer quoi que ce soit à nos modes de fonctionnements.
Ce sont eux (nos modes de fonctionnement) qu'il faut voir à l'oeuvre...
Passiflore- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 20/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Une façon de regarder, de toucher, de marcher, etc etc.Vianney a écrit:Il ne m'appartient pas de dire que vous faites erreur, mais je peux comprendre le sens de ce que vous écrivez.Ronin a écrit:En fait, tout ce que j'ai choisi de ne pas confondre avec l'amour. Mais dites-moi si je fais erreur.
Si tout ce que j'ai écrit est à l'opposé de ce que vous avez choisi, quelle serait donc votre définition de l'amour Ronin ?
Une façon qui ne veut pas saisir dans sa main.
Une façon qui ne veut qu'effleurer, laisser le moins de traces possibles.
Une façon qui ne veut ni donner, ni prendre.
Une façon qui ne veut ni attendre, ni espérer.
Plus j'aime et plus je suis attentif, de loin, de loin, de loin, caché sous les feuilles.
C'est un verbe sans sujet en vérité, je ne devrais pas dire : "j'aime". C'est un verbe qui ne se conjugue pas, est-ce vraiment un verbe ? Est-ce vraiment une action ?
Ronin- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Ou une cause hormonale?
zizanie- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 7436
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Date d'inscription : 19/06/2011
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Ça, c'est le rut dont nous avons déjà parlé.zizanie a écrit:Ou une cause hormonale?
Ronin- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 184
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Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Ronin a écrit: C'est un verbe sans sujet en vérité, je ne devrais pas dire : "j'aime". C'est un verbe qui ne se conjugue pas, est-ce vraiment un verbe ? Est-ce vraiment une action ?
Ce mot "amour", comme bien d'autres servent à dire une chose et son contraire.
C'est intéressant de voir ce qui se passe en nous quand on dit : "Je t'aime", c'est plein d'attentes, les nôtres, bien sûr.
"L'amour" qui ne se conjugue pas, qui ne serait pas un verbe, ni une action ?
Sans direction, sans sujet, sans objet ?
Passiflore- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 20/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Juste une construction mentale plus ou moins claire, plus ou moins subie, qui germe en des terrains qui n'attendent que cela, car nous venons au monde avec l'instinct du "manque" très envahissant.
Nous décidons "d'aimer", ce qui veut dire : "d'avoir besoin de l'autre", et nous décidons de ne plus "aimer", ce qui veut dire : "de se passer de l'autre", tout cela sans liberté, sans grande conscience, et nous prenons les effets secondaires exprimés par notre chair pour une validation de nos beaux "sentiments", nos fameuses sensations.
Ce qui est triste sans doute, c'est d'être dupe de cela, de croire que nous sommes étrangers dans la décision de nos attachements et de nos détachements.
De ne pas être en mesure de comprendre ce qui se passe dans nos têtes.
Nous décidons "d'aimer", ce qui veut dire : "d'avoir besoin de l'autre", et nous décidons de ne plus "aimer", ce qui veut dire : "de se passer de l'autre", tout cela sans liberté, sans grande conscience, et nous prenons les effets secondaires exprimés par notre chair pour une validation de nos beaux "sentiments", nos fameuses sensations.
Ce qui est triste sans doute, c'est d'être dupe de cela, de croire que nous sommes étrangers dans la décision de nos attachements et de nos détachements.
De ne pas être en mesure de comprendre ce qui se passe dans nos têtes.
Ronin- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 184
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Humeur : Egale
Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
On peut décider d'aimer, par devoir, par compassion, pour un tas de raison .
Mais le jour où on aime, on fait la différence!
Mais le jour où on aime, on fait la différence!
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
JO a écrit:Mais le jour où on aime, on fait la différence!
, le jour où l'on n'aime pas, aussi !!!!
Passiflore- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 102
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Date d'inscription : 20/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
tant qu'on n'a pas aimé, on ne peut pas faire la différence . Je n'ai pu la faire qu'après trente ans de mariage , pour ma part !
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Cela me fait penser à la chanson "Maintenant je sais" (par Jean Gabin)JO a écrit:On peut décider d'aimer, par devoir, par compassion, pour un tas de raison .Mais le jour où on aime, on fait la différence!
Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau, j'peux pas mieux dire, il fait très beau !
On fait la différence assez vite c'est sûr.
Pour Ronin, Je pense qu'il est possible d'aimer sans être nécessairement dupe de croire que nous sommes étrangers dans la décision (besoin) de nos attachements et de nos détachements.
J'ai parfaitement conscience de ce besoin ..malgré la souffrance que cela peut souvent amener.
Ne sommes-nous pas destinés à vivre une multitude d’expériences favorables à notre évolution ?
( favorable ne voulant pas dire agréable pour autant, car bien souvent je crois que c’est la souffrance qui nous fait avancer )
Il semblerait que c'est à chacun de définir ce qu'aimer veut dire et trouver un sens à ce qu'il fait.
Pourquoi y a-t-il eu tant de chansons d'amour , Je pense qu'on a tous ce besoin d'aimer.
Les chansons d'amour ne visent pas nécessairement ceux et celles qui sont en rut.
Sinon j'aurais posté sur le forum de sexualité qui est là pour en débattre.
Si cela existe.... le jour où je ne serai qu'un esprit flottant quelque part, je serai sans doute plus disposé à voir les choses autrement qu'en humain que je suis présentement. Je verrai en temps voulu.
Il ne faudrait pas oublier notre condition humaine malgré que l'on retrouve ici des Seigneurs de la métaphysique, et des Maîtres du relatif et de l'absolu .
Je n'ai pas envie d'aimer dans l'absolu et la méditation.
Vianney- Jeune Padawan
- Nombre de messages : 77
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Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Je n'ai pas dit testostérone ni progestérone mais plutôt endorphine et ocytocine.Ronin a écrit:Ça, c'est le rut dont nous avons déjà parlé.zizanie a écrit:Ou une cause hormonale?
zizanie- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 7436
Localisation : France
Identité métaphysique : Matérialiste
Humeur : Taquine
Date d'inscription : 19/06/2011
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
L'amour, j'ai cru savoir ce que c'était.
Puis il n'aura fallu qu'un instant pour que tout soit brûlé, un rêve parti en fumée.
Aujourd'hui, ce n'est pas des papillons, mais plutôt un vers solitaire que j'ai dans le ventre.
Quand tu auras laissé quelques crottes de plus sur ce forum, toi aussi, tu auras droit à ces titres ronflants.
Puis il n'aura fallu qu'un instant pour que tout soit brûlé, un rêve parti en fumée.
Aujourd'hui, ce n'est pas des papillons, mais plutôt un vers solitaire que j'ai dans le ventre.
Vianney a écrit:
Il ne faudrait pas oublier notre condition humaine malgré que l'on retrouve ici des Seigneurs de la métaphysique, et des Maîtres du relatif et de l'absolu .
Quand tu auras laissé quelques crottes de plus sur ce forum, toi aussi, tu auras droit à ces titres ronflants.
casimir- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 2138
Localisation : dans la forêt
Identité métaphysique : la même
Humeur : ni plus ni moins
Date d'inscription : 14/08/2010
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
C'est vrai en plus ! J'en suis la preuve vivante ! Et hop ! Une petite crotte en plus pour la postérité.casimir a écrit:
Quand tu auras laissé quelques crottes de plus sur ce forum, toi aussi, tu auras droit à ces titres ronflants.
C'est quoi la prochaine étape après "seigneur de la métaphysique" ?
N'empêche, j'adore la façon de parler de Vianney. Les hommes sensibles, ça me fait craquer moi.
_Krinou- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 2395
Date d'inscription : 05/11/2011
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Krinou a écrit: N'empêche, j'adore la façon de parler de Vianney. Les hommes sensibles, ça me fait craquer moi.
Le romantisme des valses viennoises qui vous étourdit la tête de promesses, puis vous laisse là, parce que tout ce qui commence, finit ?
Faire une fois, ça devrait suffire…
Et puis nous n’avons pas tous la même sensibilité. Un exemple : j’aime les grandes étendues sauvages, où le regard se pose ni dedans, ni dehors. Elles me le rendent bien, nos conversations sont faites de chuchotements, de frémissements. Une belle circulation d'énergie...
C'est plein de forces, là dedans.
Passiflore- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 102
Localisation : xxx
Identité métaphysique : xxx
Humeur : xxx
Date d'inscription : 20/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
L'amour est une puissante pensée qui vibre dans l'univers. Lorsque vous êtes amoureux, vous avez l'impression que tout fonctionne pour vous (dans la plupart des cas), que vous passez une bonne journée, que vous vous sentez heureux. Vous attirez de bonnes choses à vous parce que vous êtes heureux (cela rapporte à la loi de l'attraction tiens ). On en revient au fameux "le positif attire le positif" Je dirai donc que l'amour a le pouvoir de transcendanter, par contre, là où ça coince, c'est certainement l'aspect humain de la chose. En tant qu'humains, toutes sortes d'émotions nous tombent dessus (jalousie, possessivité, agressivité, impulsivité), ce qui fait que cette puissante pensée qu'est l'amour peut se transformer en une chose épouvantable et blessante. La frontière est bien mince malheureusement.
Après tout est une question de sensibilité, oui. Comment on va percevoir nos émotions et les aborder.
Après tout est une question de sensibilité, oui. Comment on va percevoir nos émotions et les aborder.
Seppia- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 31
Localisation : Paris
Identité métaphysique : Un tube Spirite
Humeur : Joviale
Date d'inscription : 27/03/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Je sais pas Passiflore, je n'ai jamais connu cette situation. Donc, je peux donc encore me permettre de croire au Prince Charmant, façon "Sissi Impératrice". Parce que le Mitou et le romantisme, ça fait deux.Passiflore a écrit:Krinou a écrit: N'empêche, j'adore la façon de parler de Vianney. Les hommes sensibles, ça me fait craquer moi.
Le romantisme des valses viennoises qui vous étourdit la tête de promesses, puis vous laisse là, parce que tout ce qui commence, finit ?
Faire une fois, ça devrait suffire…
Mais l'un n'empêche pas l'autre, moi aussi je rêve de grandes étendues sauvages, surtout lorsqu'on vit en région parisienne.Passiflore a écrit:
Et puis nous n’avons pas tous la même sensibilité. Un exemple : j’aime les grandes étendues sauvages, où le regard se pose ni dedans, ni dehors. Elles me le rendent bien, nos conversations sont faites de chuchotements, de frémissements. Une belle circulation d'énergie...
C'est plein de forces, là dedans.
_Krinou- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 2395
Date d'inscription : 05/11/2011
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
L'amour a sa place dans le relatif et dans l'absolu.
Il mobilise tout, le chimique, le mental, l'inconscient et la conscience.
Toutefois, je ne peux concevoir l'amour sans passion. L'amour prend sa racine dans nos blessures. On ne peut aimer sans déchirement. Je refuse d'aimer dans la logique.
Il mobilise tout, le chimique, le mental, l'inconscient et la conscience.
Toutefois, je ne peux concevoir l'amour sans passion. L'amour prend sa racine dans nos blessures. On ne peut aimer sans déchirement. Je refuse d'aimer dans la logique.
Doudou37- Sorti de l'oeuf
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Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Je suis tout à fait d'accord avec ça. Sinon pour le papillon de nuit ça me fait penser à ça:
Mens moi
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Sonrisa- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 25/02/2012
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
Gibran Khalil un écrivain peintre et sculpteur Libanais disait sur l'amour:Doudou37 a écrit:
Toutefois, je ne peux concevoir l'amour sans passion. L'amour prend sa racine dans nos blessures. On ne peut aimer sans déchirement. Je refuse d'aimer dans la logique.
Quand l'amour vous fait signe, suivez-le, Bien que ses chemins soient raides et ardus.
Je pense que l’amour est aussi une véritable occasion de dépassement de soi, car il est parfois effort, renoncement, souffrance, mais aussi évolution, tendresse, amitié.
Donc, s'il passe dans votre vie, il faut le saisir et ne pas le fuir.
Est-ce qu'il y a toujours un des deux qui aime plus que l'autre ? ou qui a besoin de plus d'attention que l'autre ou pour d'autres raisons .
Je crois qu'il occasionne surtout de la souffrance quand il n'est pas partagé avec la même intensité , la même transparence, la même sincérité , et pour les raisons humaines citées par Seppia.
Selon wikihow.com,Seppia a écrit: là où ça coince, c'est certainement l'aspect humain de la chose. En tant qu'humains, toutes sortes d'émotions nous tombent dessus (jalousie, possessivité, agressivité.
S’il est possible de rencontrer plusieurs fois le véritable amour au cours de sa vie, le plus difficile reste de le garder et d’entretenir la flamme au quotidien. Prendre soin de l’autre, susciter sans cesse le désir et partager des centres d’intérêts communs, sont les secrets d’un amour durable.
Bien moi cela fait bien 10 années que je fais la grande valse une douzaine de fois par semaine.Passiflore a écrit:
Le romantisme des valses viennoises qui vous étourdit la tête de promesses, puis vous laisse là, parce que tout ce qui commence, finit ? Faire une fois, ça devrait suffire
Ca ne finira jamais
Mais en valse, le romantisme n'est pas aussi profond qu'en rumba...la danse de l'amour par excellence. Que les jeunes mariés ne pensent jamais à faire comme danse d'ouverture...bien dommage...
Krinou, c'est quoi un Mitou ?Krinou a écrit: Parce que le Mitou et le romantisme, ça fait deux
Vianney- Jeune Padawan
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Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
@Vianney: Quand l'attirance du début est forte, et qu'on se dirige tout droit vers une relation amoureuse, pourquoi est-on si pressés de baiser …?
Alors en ce nomment j'ai les papillons pleins le ventre...
ça m'arrive assez souvent, c'est pas ma faute je suis comme ça.
je ne suis jamais pressés de passé à l'acte sexuelle.
Même si l'histoire en reste là, j’apprécie tant les papillons
je ne regrette pas, je n'oublie pas, les papillons restent.
c'est toujours beau l'amour avec ou sans sexe.
Alors en ce nomment j'ai les papillons pleins le ventre...
ça m'arrive assez souvent, c'est pas ma faute je suis comme ça.
je ne suis jamais pressés de passé à l'acte sexuelle.
Même si l'histoire en reste là, j’apprécie tant les papillons
je ne regrette pas, je n'oublie pas, les papillons restent.
c'est toujours beau l'amour avec ou sans sexe.
Re: Quand on a les papillons dans l'estomac....
C'est mon compagnon, je l'appelle LE Mitou.Vianney a écrit:Krinou, c'est quoi un Mitou ?Krinou a écrit: Parce que le Mitou et le romantisme, ça fait deux
_Krinou- Seigneur de la Métaphysique
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