Pour ou contre la transfusion
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Re: Pour ou contre la transfusion
...
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keinlezard- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Pour ou contre la transfusion
c'est bizarre,
voilà un forum qui lui permet de s'exprimer librement ,
et pas de
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simplequidam- Maître du Temps
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Re: Pour ou contre la transfusion
hello la question date du 1er février 2012, nous sommes maintenant le 19 mars 2012.
Et, toujours aucune réponse d'un quelconque TJ ...
décidément répondre avec leur propre littérature et finallement au dela de la possibilité conceptuel du TJ de base ...
Je constate qu'il est plus facile pour un TJ de se persuader qu'il a raison lorsqu'il est entouré d'autre TJ , que d'assumer pleinement devant témoins impartiaux leur vomissure théocratique !
Et, toujours aucune réponse d'un quelconque TJ ...
décidément répondre avec leur propre littérature et finallement au dela de la possibilité conceptuel du TJ de base ...
Je constate qu'il est plus facile pour un TJ de se persuader qu'il a raison lorsqu'il est entouré d'autre TJ , que d'assumer pleinement devant témoins impartiaux leur vomissure théocratique !
keinlezard- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Pour ou contre la transfusion
Il n'y a pas de TJ sur ce forum, donc personne à mon avis qui refuserait la transfusion sanguine..
Trouvère- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Pour ou contre la transfusion
Si quelqu'un défendait les positions de la WatchTower sans faire partie du mouvement, cela voudrait dire : "je suis de votre avis, mais vous êtes trop cons pour que je sois des vôtres".
Trouvère- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Identité métaphysique : Ni dieu ni maître
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Date d'inscription : 07/11/2011
Re: Pour ou contre la transfusion
arghh tu veux dire ... que tous nos anciens TJ ont disparu de la surface du forum :) ...
mince alors :)
bon bah s'il n'y a pas de TJ ... un CdL me suffirait :)
V+
mince alors :)
bon bah s'il n'y a pas de TJ ... un CdL me suffirait :)
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keinlezard- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 29/10/2010
Re: Pour ou contre la transfusion
Sorcière a écrit:Trouvère a écrit:
Jusqu'où va la connerie ?
Avec ce refus! Jusqu'a tuer les membres de sa propre famille.
Ici, une femme a perdu la garde de ses 3 enfants, parce que sont refus obstiner, a bien failli tuer sont ainé.
Le père n'a pas apprécier. Surtout que l'accident responsable de l'état de l'enfant, est du a l'obstination de la mère, a aller a la salle du royaume par mauvais temps.
Prenons le cas d'une personne hospitalisée ayant besoin d'une transfusion de sang. Si elle ne la reçoit pas, que se passe-t-il ? Quelle serait la cause exacte de son décès ?
_Irmeyah- EXCLU DU FORUM
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Re: Pour ou contre la transfusion
Irmeyah a écrit:Sorcière a écrit:Trouvère a écrit:
Jusqu'où va la connerie ?
Avec ce refus! Jusqu'a tuer les membres de sa propre famille.
Ici, une femme a perdu la garde de ses 3 enfants, parce que sont refus obstiner, a bien failli tuer sont ainé.
Le père n'a pas apprécier. Surtout que l'accident responsable de l'état de l'enfant, est du a l'obstination de la mère, a aller a la salle du royaume par mauvais temps.
Prenons le cas d'une personne hospitalisée ayant besoin d'une transfusion de sang. Si elle ne la reçoit pas, que se passe-t-il ? Quelle serait la cause exacte de son décès ?
N'ais je donc pas posté ici même l'aventure récente d'un nouveau né venu au monde sans une goutte de sang,suite a une pathologie rare qui a entrainé l'hémorragie, pour lesquels les
médecins se sont battu.
Oliver Morgan est son nom ( par acquis conscience j'ai cherché les hoax ... mais l'histoire semble parfaitement authentique )
répond donc la transfusion qu'il a recu n'a donc rien réglé et ne la pas sauvé?
Tu semble en savoir beaucoup ...
Pourquoi ne réponds tu pas aux questions posées plus haut dans le présent thread
ça commence à la page quatre et les seules références données sont celles de la tres commerciale société watchtower ...
jusqu'a ce jours pas un tj ni même un ami de la vérité tj n'est venus répondre aux questions posées du ministère du royaume avec les """incommensurable connaissance scientifique et médicales TJ" ...
commence par là apres on verra le reste :)
mouarfffffff :)
keinlezard- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Pour ou contre la transfusion
C'est à moi que s'adresse votre message ? Je pose une question simple, dans le but d'avoir une réponse tout aussi simple. Pourquoi me faire un procès d'intention ? Ou alors, attendez de voir avant d'affirmer une telle chose.
Il y a une sale ambiance, ici !
Il y a une sale ambiance, ici !
_Irmeyah- EXCLU DU FORUM
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Re: Pour ou contre la transfusion
la question initiale
induit forcément une réponse négative ... ce type d'argument je l'ai mainte fois lu et entendu dans les salles du royaume, dans la prédication et dans les débat sur les forums ..
certe, elle est tournée de façon plus "élégante" mais n'en demeure pas moins que la réponse attendue est dirigée par la construction même de la phrase.
C'est comme affirmer que l'on ne meurt pas d'un cancer ...mais simplement d'un arret du coeur ... la question me semble trop pernicieux et pas assez précise ...si le sujet nécessite une transfusion il n'appartient pas a des non médecin de savoir si cela est ou non nécessaire mon expérience personnelle
m'a appris que le corps médical n'est pas un fan inconditionnel de la transfusion (contrairement a ce que prétend la WT dans ses sujet ou à ses hérauts du haut du pupitre) mais que le choix transfusionnel est indiqué lorsqu'aucune autre solution n'est disponible immédiatement ...
Alors je ne faisais que recadrer le sujet ...
Je réagis peut être vivement, je m'en excuse ...
Prenons le cas d'une personne hospitalisée ayant besoin d'une transfusion de sang. Si elle ne la reçoit pas, que se passe-t-il ? Quelle serait la cause exacte de son décès ?
induit forcément une réponse négative ... ce type d'argument je l'ai mainte fois lu et entendu dans les salles du royaume, dans la prédication et dans les débat sur les forums ..
certe, elle est tournée de façon plus "élégante" mais n'en demeure pas moins que la réponse attendue est dirigée par la construction même de la phrase.
C'est comme affirmer que l'on ne meurt pas d'un cancer ...mais simplement d'un arret du coeur ... la question me semble trop pernicieux et pas assez précise ...si le sujet nécessite une transfusion il n'appartient pas a des non médecin de savoir si cela est ou non nécessaire mon expérience personnelle
m'a appris que le corps médical n'est pas un fan inconditionnel de la transfusion (contrairement a ce que prétend la WT dans ses sujet ou à ses hérauts du haut du pupitre) mais que le choix transfusionnel est indiqué lorsqu'aucune autre solution n'est disponible immédiatement ...
Alors je ne faisais que recadrer le sujet ...
Je réagis peut être vivement, je m'en excuse ...
keinlezard- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 29/10/2010
Re: Pour ou contre la transfusion
keinlezard a écrit:la question initiale
Prenons le cas d'une personne hospitalisée ayant besoin d'une transfusion de sang. Si elle ne la reçoit pas, que se passe-t-il ? Quelle serait la cause exacte de son décès ?
induit forcément une réponse négative ... ce type d'argument je l'ai mainte fois lu et entendu dans les salles du royaume, dans la prédication et dans les débat sur les forums ..
certe, elle est tournée de façon plus "élégante" mais n'en demeure pas moins que la réponse attendue est dirigée par la construction même de la phrase.
Pouvez-vous démontrer que la construction de ma question dirige nécessairement et uniquement vers une seule réponse possible ?
C'est comme affirmer que l'on ne meurt pas d'un cancer ...mais simplement d'un arret du coeur ... la question me semble trop pernicieux et pas assez précise ...si le sujet nécessite une transfusion il n'appartient pas a des non médecin de savoir si cela est ou non nécessaire mon expérience personnelle
m'a appris que le corps médical n'est pas un fan inconditionnel de la transfusion (contrairement a ce que prétend la WT dans ses sujet ou à ses hérauts du haut du pupitre) mais que le choix transfusionnel est indiqué lorsqu'aucune autre solution n'est disponible immédiatement ...
Peut-on vivre avec un cancer ? Non, je ne pense pas. Il faut l'éradiquer, enlever les tumeurs ou en mourir. D'ailleurs, les quelques cancers qui ne se soignent pas provoquent tous la mort (cf. le cancer du pancréas).
Alors je ne faisais que recadrer le sujet ...
Non, non, vous me faites un procès d'intention en voulant voir une manipulation ou une tentative de manipulation dans ma question qui attend réellement une question sur base de laquelle nous pourrons débattre.
Je réagis peut être vivement, je m'en excuse ...
Eh bien, vous vous permettez de penser à la place des autres, et maintenant, vous vous excusez vous-même ! C'est la meilleure...
Bon, si vous n'avez pas la réponse à ma question, inutile de continuer à discutailler avec moi. Je n'ai pas envie d'ergoter davantage au sujet de vos fantasmes et de vos perceptions erronées.
_Irmeyah- EXCLU DU FORUM
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Re: Pour ou contre la transfusion
Refuser la transfusion de sang alors qu'il y a danger de mort, c'est de l'inconscience pure. Les croyances ne doivent pas être néfastes. Je n'ai rien contre les témoins de Jéhovah, tant qu'ils ne viennent pas attenter à ma vie et à ma tranquillité mais je ne comprendrai jamais ce refus qui est basé sur une croyance archaïque et dangereuse.
Seppia- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 27/03/2012
Re: Pour ou contre la transfusion
a) Ne sont pas précisé dans la question l'état du patient.Irmeyah a écrit:keinlezard a écrit:la question initiale
Prenons le cas d'une personne hospitalisée ayant besoin d'une transfusion de sang. Si elle ne la reçoit pas, que se passe-t-il ? Quelle serait la cause exacte de son décès ?
induit forcément une réponse négative ... ce type d'argument je l'ai mainte fois lu et entendu dans les salles du royaume, dans la prédication et dans les débat sur les forums ..
certe, elle est tournée de façon plus "élégante" mais n'en demeure pas moins que la réponse attendue est dirigée par la construction même de la phrase.
Pouvez-vous démontrer que la construction de ma question dirige nécessairement et uniquement vers une seule réponse possible ?
b) La pathologie du patient.
c) le niveau technologique de la structure médicale d'accueil.
d) éloignemen d'une structure médicale moderne
La question est trop vague.
si nous nous trouvons face a une pathologie hémorragique en pleine brousse ... la transfusion est obligatoire
si nous nous trouvons dans le même cas a 5 minute d'un hopital moderne cela dépendra de la technologie a disposition dans cet hopital ...
si la personne et consciente ou non
vous commencer par "a besoin d'une transfusion" , donc condition de survit ... sinon elle n'en aurait aucun besoin ...
ensuite dite "ne la recoit pas", implicitement la vie de la personne est donc en danger puisque ne reçoit pas la dite transfusion ...
et finallement dite "condition exacte de son décés" ... donc elle meurt ... et la réponse attendue
"elle n'est pas morte d'une absence de transfusion mais de son état" ...
Ainsi donc d'une part la réponse attendue n'est pas un choix multiple et d'autre
la question est de nature a insinuer le doute chez ceux qui aurait peur de la transfusion ... "y aurait il un autre moyen que la transfusion ?"
A moins que votre question soit tellement mal posée que vous même n'avez pas compris par ou elle pêche :)
bien sur que si on vit avec un cancer ... puisque qu'on le traite avec des médicaments ...Irmeyah a écrit:C'est comme affirmer que l'on ne meurt pas d'un cancer ...mais simplement d'un arret du coeur ... la question me semble trop pernicieux et pas assez précise ...si le sujet nécessite une transfusion il n'appartient pas a des non médecin de savoir si cela est ou non nécessaire mon expérience personnelle
m'a appris que le corps médical n'est pas un fan inconditionnel de la transfusion (contrairement a ce que prétend la WT dans ses sujet ou à ses hérauts du haut du pupitre) mais que le choix transfusionnel est indiqué lorsqu'aucune autre solution n'est disponible immédiatement ...
Peut-on vivre avec un cancer ? Non, je ne pense pas. Il faut l'éradiquer, enlever les tumeurs ou en mourir. D'ailleurs, les quelques cancers qui ne se soignent pas provoquent tous la mort (cf. le cancer du pancréas).
si dès l'apparition d'un cancer l'on mourrait ... je ne vois pas trop comment il se soignerait :)
Peut on vivre comme oliver morgan sans une goutte de sang et en absence de transfusion ?
Par définition médico-légale , la mort c'est l'arret du coeur , et l'absence d'activité cérébrale ...
ainsi donc la seule cause de la mort c'est l'arret du coeur :)
dommage que vous n'ayez pas saisi le second degré :)
Pourquoi ne pas commencer par répondre aux questions posée à la page 4 du présent thread ? :)Irmeyah a écrit:Alors je ne faisais que recadrer le sujet ...
Non, non, vous me faites un procès d'intention en voulant voir une manipulation ou une tentative de manipulation dans ma question qui attend réellement une question sur base de laquelle nous pourrons débattre.
Ou formulez plus précisément votre question ...
d'autant plus que je ne vois pas comment l'on peut débattre d'une question médicale alors même que la plupart des intervenant ne sont pas spécialistes de la question ni même simplement médecin.
Dès lors le débat est quelque peut biaisé voir carrément inutile non ?
[/quote]Irmeyah a écrit:Je réagis peut être vivement, je m'en excuse ...
Eh bien, vous vous permettez de penser à la place des autres, et maintenant, vous vous excusez vous-même ! C'est la meilleure...
Bon, si vous n'avez pas la réponse à ma question, inutile de continuer à discutailler avec moi. Je n'ai pas envie d'ergoter davantage au sujet de vos fantasmes et de vos perceptions erronées.
Maintenant c'est vous qui vous emportez :)
hum ... à quel moment vous passez le point goodwin ?
keinlezard- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Pour ou contre la transfusion
Seppia a écrit:Refuser la transfusion de sang alors qu'il y a danger de mort, c'est de l'inconscience pure. Les croyances ne doivent pas être néfastes. Je n'ai rien contre les témoins de Jéhovah, tant qu'ils ne viennent pas attenter à ma vie et à ma tranquillité mais je ne comprendrai jamais ce refus qui est basé sur une croyance archaïque et dangereuse.
je crois que c'est pire ... en fait la WT ( une dizaine de bonhommes dans les faits ) dictent une conduite à 7 millions d'autre sur un verset mal compris et sorti de son contexte.
l'interdiction du sang est une interdiction alimentaire. La WT le sait .. mais comme c'est une manière de contrôle sur les TJ ... elle n'en démord pas.
fut un temps les transfusion etaient accéptées , ainsi que les greffes d'organe puis vers 1945 l'interdiction du sang arriva. Les greffes toujours accéptées.
de 1968 aux années 1983 - si je ne me trompe - sang et organe étaient interdit.
apres 1983 a nouveau les organes autorisés ... puis années apres années la plupart des fractions sanguine sont accéptées.
aujourd'hui la WT est dans la situation où plus de 90 % du sang total sous forme de fraction est acceptée mais le sang complet est refusé ... sachant que les culot de transfusion son du sang déleucocyté ... on peut se poser la question de savoir a quoi cela rime de continuer
a insister la dessus ..
à la page 4 du présent thread j'ai posté les questions du mois dernier ( ou celui d'avant) à propos du sang , puis ai fournit dans les messages suivant ce à quoi on accés les TJ pour avoir un avis "éclairé" et décider en toute conscience ...
Pas un TJ ou ami de la vérité n'a répondu ... pas faute de le demander ... mais visiblement ou le sujet ne les interressent pas ( cela n'arrive qu'aux autres) ou j'ai tendance a le penser ... ils n'ont pas la réponse ... même avec "l'excellente nourriture spirituelle" de Brooklyn ( siège du college central la dizaine de dirigeant jéhovistes autoproclamé )
Les TJ quant à eux sont persuadé d'obéir a Dieu lui même :(
keinlezard- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Pour ou contre la transfusion
Seppia a écrit:Refuser la transfusion de sang alors qu'il y a danger de mort, c'est de l'inconscience pure. Les croyances ne doivent pas être néfastes. Je n'ai rien contre les témoins de Jéhovah, tant qu'ils ne viennent pas attenter à ma vie et à ma tranquillité mais je ne comprendrai jamais ce refus qui est basé sur une croyance archaïque et dangereuse.
Il me semble que les Témoins de Jéhovah ne cherchent absolument pas à vous imposer leurs croyances. Et ils voudraient que vous ne leur imposiez pas votre conception de la sacralité. Pour eux, ne pas recevoir de sang est capital. C'est une croyance aberrante, je vous le concède volontiers. Et je préfèrerais, moi aussi, recevoir du sang plutôt que mourir bêtement. Mais je préfèrerais bénéficier d'un autre traitement quand c'est possible. Et c'est presque toujours possible. Et là, nous pouvons peut-être remercier les Témoins de Jéhovah car ils ont été à la base de ces recherches.
Donc, sur un plan religieux, je suis en total désaccord avec les Témoins de Jéhovah. En revanche, je me pose beaucoup de questions sur le plan strictement sanitaire.
_Irmeyah- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 24/03/2012
Re: Pour ou contre la transfusion
Quand tu les auras eu chez toi, deux par deux toutes les semaines pendant deux ou trois ans, tu ne seras peut-être plus de cet avis.Irmeyah a écrit:
Il me semble que les Témoins de Jéhovah ne cherchent absolument pas à vous imposer leurs croyances.
zizanie- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 19/06/2011
Re: Pour ou contre la transfusion
keinlezard a écrit:Seppia a écrit:Refuser la transfusion de sang alors qu'il y a danger de mort, c'est de l'inconscience pure. Les croyances ne doivent pas être néfastes. Je n'ai rien contre les témoins de Jéhovah, tant qu'ils ne viennent pas attenter à ma vie et à ma tranquillité mais je ne comprendrai jamais ce refus qui est basé sur une croyance archaïque et dangereuse.
je crois que c'est pire ... en fait la WT ( une dizaine de bonhommes dans les faits ) dictent une conduite à 7 millions d'autre sur un verset mal compris et sorti de son contexte.
l'interdiction du sang est une interdiction alimentaire. La WT le sait .. mais comme c'est une manière de contrôle sur les TJ ... elle n'en démord pas.
En quoi la WT contrôle-t-elle ses adeptes en leur imposant cette proscription ? Elle aurait plutôt intérêt à maintenir en vie ces bonnes âmes serviles et généreuses (en temps et en argent), non ?
Selon moi, le problème est théologique et il n'y a peut-être aucune mauvaise intention derrière.
fut un temps les transfusion etaient accéptées , ainsi que les greffes d'organe puis vers 1945 l'interdiction du sang arriva. Les greffes toujours accéptées.
de 1968 aux années 1983 - si je ne me trompe - sang et organe étaient interdit.
apres 1983 a nouveau les organes autorisés ... puis années apres années la plupart des fractions sanguine sont accéptées.
aujourd'hui la WT est dans la situation où plus de 90 % du sang total sous forme de fraction est acceptée mais le sang complet est refusé ... sachant que les culot de transfusion son du sang déleucocyté ... on peut se poser la question de savoir a quoi cela rime de continuer
a insister la dessus ..
Au temps où j'étais petit, les pédiatres recommandaient que les bébés soient mis sur le ventre pour dormir.
Il y a quelques années, il fallait les mettre sur le côté.
Aujourd'hui, il faut les mettre sur le dos.
Est-ce que cela veut dire que la position des pédiatres d'aujourd'hui est débile parce qu'avant-hier on faisait différemment qu'hier et aujourd'hui ?
Pas un TJ ou ami de la vérité n'a répondu ... pas faute de le demander ... mais visiblement ou le sujet ne les interressent pas ( cela n'arrive qu'aux autres) ou j'ai tendance a le penser ... ils n'ont pas la réponse ... même avec "l'excellente nourriture spirituelle" de Brooklyn ( siège du college central la dizaine de dirigeant jéhovistes autoproclamé )
Et vous pratiquez pas mal comme eux : on vous pose une question et, bizarrement, vous vous offusquez et vous refusez obstinément de répondre à la question. Mimétisme inconscient ?
Par ailleurs, j'aimerais revenir sur l'une de vos affirmations : "Les médecins ne poussent pas à la transfusion et proposent une méthode alternative dès que c'est possible." C'est faux, totalement faux. Savez-vous à partir de quel taux d'hémoglobine on transfuse, dans nos hôpitaux ? Généralement, quand le taux descend à 8 grammes ou moins par 100ml de sang. Or, il n'existe pas une seule personne qui ne sache pas vivre avec un taux de 6, voire 5. Et vous nous racontez qu'on ne transfuse pas allègrement dans nos hôpitaux ? C'est un vil mensonge qui tend à masquer justement une propension quasiment systématique à transfuser. Et puis, quels sont ces procédés que les médecins proposeraient facilement ? Premièrement, les médecins ne les proposent que rarement et les cas sont rares où ils les proposent d'eux-mêmes. Deuxièmement, c'est aux Témoins de Jéhovah que l'on doit l'avancée en matière d'alternative à la transfusion de sang.
_Irmeyah- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 24/03/2012
Re: Pour ou contre la transfusion
zizanie a écrit:Quand tu les auras eu chez toi, deux par deux toutes les semaines pendant deux ou trois ans, tu ne seras peut-être plus de cet avis.Irmeyah a écrit:
Il me semble que les Témoins de Jéhovah ne cherchent absolument pas à vous imposer leurs croyances.
Mince. Je les ai eus deux par deux pendant bien sûr 4 ans...
_Irmeyah- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 24/03/2012
Re: Pour ou contre la transfusion
Irmeyah,
Nous pouvons peut-être remercier les Témoins de Jéhovah car ils ont été à la base de ces recherches: Pas de sang.
Témoignage reçu par un ami concernant une affaire : 24 mars 2012
"J'espère que ce sang lui transmettra une hépatite !"
Propos tenus par les dirigeants de la WT
Je ne pose pas les photos.
En Russie, en 2002, avec nos deux filles adoptives
Lorsqu'on évoque les Témoins de Jéhovah, le chrétien moyen pense généralement à un groupe de personnes bien habillées, frappant à toutes les portes du voisinage pour vendre des livres ou le magazine Watchtower. Pour ma part, c'est plutôt à vingt-huit ans de servitude sous l'emprise de la secte que je pense. Mon grand-père est devenu membre de la Watchtower Society au tout début du XXe siècle. Mes parents demeurent des Témoins actifs ; mon père préside même sa congrégation locale.
On m'a enseigné que les Témoins de Jéhovah sont les uniques détenteurs de la vérité. C’est du quartier général de la Watchtower, à Brooklyn, New York, que les cinq millions de fidèles sont contrôlés. J'emploie à dessein le mot «contrôle », car les Témoins de Jéhovah pensent que tout ce qui est écrit dans la Bible de la Watchtower est d'essence divine, et ne peut être contesté. Ils pensent que des anges insufflent régulièrement de la lumière à leurs dirigeants, les aidant ainsi à interpréter la Bible. Ils sont persuadés que le Watchtower est le seul agent de Dieu sur Terre. Par conséquent, ils pensent qu'en dehors de la Watchtower, l'humanité n'a plus d'espoir. Ils sont persuadés qu'eux seuls sont dans le vrai, qu'ils sont les vrais chrétiens, qu'ils seront seuls à connaître la Rédemption et que tous les autres seront détruits par Jéhovah lors de la bataille d'Armageddon.
J'ai commencé à servir la Watchtower à plein temps en 1971, après avoir interrompu mes études secondaires sur les conseils de nos dirigeants, qui annonçaient la fin du monde pour 1975. À cette époque, des millions d'adeptes ont encaissé leur police d'assurance vie, abandonné leur poste, et vendu leurs biens pour passer « le peu de temps qui leur restait » à prêcher avant l'échéance fatale. En tant que « pionnier », c'est-à-dire missionnaire de la Watchtower, j'allais de porte en porte.
J'essayais de convaincre les gens de se plier à la volonté de Dieu en devenant Témoin pour faire, peut-être, partie des élus sauvés. Je dis «peut-être » parce que tous les Témoins de Jéhovah ne sont pas assurés de leur Rédemption. Pour la Watchtower, le chemin de la Rédemption réside non pas dans la grâce de Jésus-Christ, dont nous jouissons en proportion de notre foi en Lui, mais dans les œuvres que chacun doit accomplir.
Les démarchages en porte-à-porte permettent au Témoin de prouver sa soumission à l'organisation, et sa capacité à exécuter les consignes qui lui sont données. Sa fidélité à l'organisation le contraint à adhérer à des lois et des règles que les Anciens appliquent avec beaucoup de zèle. Le moindre manquement à ces lois conduit immanquablement à une série de châtiments correspondant à la gravité de l'infraction. Les Anciens ont entre leurs mains la capacité de supprimer le droit à la Rédemption, ou d'ordonner l’excommunication du pécheur, par laquelle on l'isole de ses proches ; en bref, ils peuvent infliger n'importe quelle peine qu'ils jugent adéquate et propice au repentir.
Les Témoins de Jéhovah doivent rendre compte avec beaucoup de soin de leurs activités communautaires aux Anciens. Ceux-ci répertorient l'information dans un dossier. Chaque Témoin est titulaire d'un dossier, où sont également inscrits ses péchés graves. Toutes les informations ayant trait à la vie privée des Témoins sont conservées à New York. Elles ne sont jamais détruites.
Ayant vécu toute mon existence dans cet environnement, je savais bien ce qu'on attendait de moi. Je devais suivre les règles et obéir aux lois pour faire partie des élus. Il n'a pas été bien difficile de m'acclimater à ce travail à plein temps, car j'allais de porte en porte depuis ma plus tendre enfance.
J'ai donc effectué ce travail pendant quelques années, sans en retirer toutefois beaucoup de satisfaction. S'échiner, en cent heures mensuelles de travail de représentant, à vendre un minimum de cent magazines et de quarante livres, devenait bien vite décourageant. Ce travail était bénévole, je ne touchais aucune rémunération. Tous les Témoins exercent une autre activité pour subvenir à leurs besoins matériels.
En 1973, j'ai accepté de me rendre au quartier général de Brooklyn pour faire partie du personnel - nombreux - qui rédige les publications de Watchtower. Dans un courrier personnel qu'il m'a adressé, le président de la Watchtower Society, Nathan H. Knorr, explique : «Vous allez suivre quatre années d'entraînement théologique avancé, ce qui est bien plus enrichissant qu'une éducation laïque courante.»
Plein d'espoir, je suis monté dans un avion à destination de New York. À bord, je me suis remémoré les regards envieux de mes amis lorsque je leur ai dit que j'allais vivre auprès de nos dirigeants, près du pouvoir. Mes amis ont organisé en mon honneur des fêtes d'adieu, m'ont offert des cadeaux, rendant hommage à mes parents pour leur mérite de m'avoir si bien éduqué au sein de la communauté.
Peu de temps après mon arrivée à New York, mes illusions se sont rapidement estompées : on m'a affecté à un travail d'usine, à l'atelier de reliure. J'ai ainsi été amené à apprendre ce qu'était l'enrichissement qu'on m'avait annoncé. Je ne m'étendrai pas sur tout ce que j'ai enduré dans l'atelier de reliure des Témoins de Jéhovah, pour «le service du Seigneur ». Mais je me souviens encore du stress que j'ai subi à force de lois et de règlements. Les dirigeants du Watchtower surveillaient toutes mes allées et venues, tous mes faits et gestes.
Après trois ans au quartier général, sans ressources, donc sans autonomie (nous gagnions 14 dollars par mois), j'ai été confronté à la dure réalité, contraint de gagner ma vie sans aucun bagage intellectuel ou professionnel. En effet, on déconseille vivement aux Témoins de Jéhovah de poursuivre un cursus universitaire.
Pat et moi en 1976, en face du quartier général
de la Watchtower, qui fut mon lieu de résidence pendant trois ans
J'ai épousé une jeune fille, Témoin accompli elle-aussi ; nous avons essayé de servir Dieu de notre mieux. C'est à dire que nous étions de bons Témoins, respectueux des règles. Ma femme avait été missionnaire pendant huit ans, envoyée par la direction du mouvement dans plusieurs régions de l'Amérique.
De retour à la maison avec un dossier satisfaisant sur mes états de service à New York, les Anciens locaux ont pris l'habitude de faire appel à moi pour enseigner au pupitre. La plupart des Témoins s'accordent à dire que quiconque a passé du temps à travailler au quartier général est digne d'assumer d'importantes responsabilités au sein de la communauté.
Au fur et à mesure que je grimpais dans la hiérarchie locale, je fus amené à participer à des opérations clandestines conduites par les Anciens. Arpenter les rues en pleine nuit, épier les membres soupçonnés d'avoir dévié du droit chemin... comme c'est grisant ! J'ai eu accès aux dossiers confidentiels qui révélaient tous les secrets internes de la communauté. Après avoir été moi-même contrôlé pendant mon séjour au quartier général, cette fois c'est moi qui épiais les gens. Mais je n'en retirais aucun plaisir. Je ne me sentais pas en paix avec moi-même. Je ne saurais décrire ce qu'il y a de déplaisant à servir un Dieu considéré comme vengeur et hargneux. L'organisation dépeint toujours Jéhovah comme un Dieu prêt à «déverser sa colère». Mais tout ce que je savais de Dieu, c'était ce qu'en disait le Watchtower. Certes, nous lisions la Bible, mais on nous disait bien que, si nous nous écartions des interprétations données par le Watchtower, nous risquions de nous fourvoyer et de tomber dans l'erreur.
Un jour, un ami m'a donné un livre écrit par un ancien Témoin, intitulé « J'ai été pendant trente ans l'esclave de Watchtower ». Mon devoir en tant que Témoin scrupuleux me dictait de le signaler à mes supérieurs, parce qu'on nous interdisait de lire des ouvrages anti-Watchtower.
Mais j'ai lu le livre, comme un défi. Il m'a vraiment perturbé, car l'auteur avait lui-même travaillé longtemps au quartier général et qu'il m'était facile de m'identifier à lui. Les choses que j'avais tenté d'effacer de ma mémoire refaisaient surface et je me suis surpris à remettre en question la validité de l'autorité de Watchtower. L'auteur explique qu'il a trouvé la paix en étudiant une Bible expurgée des commentaires de Watchtower.
Pendant tout ce temps, le Saint Esprit me commandait d'étudier la parole de Dieu. Bien que nous possédions notre propre traduction de la Bible (effectuée par la Watchtower Society et décriée par les érudits grecs et hébraïsants), je me suis procuré une Bible standard américaine.
Ma femme et moi-même avons immédiatement commencé à la déchiffrer, en pleine nuit. Nous nous sommes rendu compte qu'une grande partie des valeurs pour lesquelles nous étions prêts à mourir semblaient subitement erronées. Je fis part à mon père de mes découvertes. En sa qualité d'Ancien, il comprit que je prenais un chemin d'opposition aux fondements des enseignements du Watchtower, et il s'empressa de nous dénoncer auprès des autres Anciens. Ces derniers furent chargés de nous juger pour apostasie.
Après une audience pénible, nous nous sommes publiquement repentis, et on nous a autorisés à demeurer au sein de la communauté. Je fus, toutefois, déchargé de toute responsabilité. Je devrais subir une période de probation avant de pouvoir espérer reprendre mes fonctions.
J'ai dû quitter la ville, en raison d'une mutation professionnelle. J'envisageais avec soulagement la perspective de m'intégrer dans une nouvelle communauté et de prendre un nouveau départ. Mais mon enthousiasme est bien vite retombé lorsque je me suis souvenu que ma défaillance momentanée figurait dans mon dossier, et me poursuivrait toute ma vie, où que j'aille.
Dès que j'ai commencé à participer aux réunions, les Anciens ont pris connaissance de mon dossier. Ils m'ont prévenu qu'ils me tiendraient à l'œil pour s'assurer que je m'étais bien défait de mes idées subversives. Ils ajoutèrent qu'ils m'excommunieraient si je faisais part de ces idées à d'autres membres de la congrégation. J'ai juré fidélité à l'organisation, et j'ai promis de ne lire ni relater aucune des positions opposées à celles de Watchtower au sujet de la Bible.
Deux ans se sont écoulés. Le fait d'être constamment sur mes gardes m'a épuisé. Rien, pas même mes enfants, dont la naissance m'avait comblé, ne me semblait vraiment gratifiant. J'avais besoin d'autre chose, mais je ne savais pas quoi. Souvent, ma femme et moi buvions un verre de trop, tous deux en quête d'une forme de joie ou de plénitude. Il ne nous est resté de cela qu'une sensation de vide.
Après que nous soient venus deux fils, nous désirions avoir une fille. Nous espérions que sa naissance ramènerait la joie dans notre foyer. Quelle ne fut pas notre bonheur lorsque, le 10 août 1980, Jenny Lee Blizard a vu le jour. Mais une tragédie s'est aussitôt abattue sur nous. Au bout de cinq semaines, les médecins se sont rendu compte que le sang de notre bébé ne coagulait pas.
Nos médecins nous ont conseillé de nous rendre à San Antonio, au Texas, pour consulter des spécialistes. Nous avons donc emmené Jenny à la maternité du centre médical Santa Rosa, dans l'espoir que son état pourrait s'améliorer. Mais pourquoi saignait-elle intérieurement ? Pourquoi son sang ne coagulait-il pas normalement ? Les médecins se sont longuement penchés sur son cas et, pendant des jours entiers, ils ont recherché une explication.
Finalement, l'équipe de docteurs a conclu que Jenny ne serait sauvée que si elle subissait, au plus vite, une transfusion sanguine. Nous étions confrontés à un dilemme : La Watchtower ne permet pas l'usage de sang, sous quelque forme que ce soit. Les Témoins de Jéhovah portent en permanence sur eux une carte stipulant qu'ils refusent catégoriquement une transfusion sanguine, fût-ce au prix de leur vie.
Nous avons alors demandé aux médecins de quitter la pièce en leur expliquant que nous allions nous concerter avant de leur donner une réponse. Mon épouse et moi avons prié. Nous avons imploré le Seigneur de nous fournir des réponses. Je me souviens encore de ce que je pensais : « Ô Jéhovah, comment peux-tu me demander de prendre une telle décision ? Comment peux-tu mettre entre mes mains la vie de Jenny ? Quel genre de Dieu es-tu ? »
Puis, nous avons rappelé les médecins, et nous leur avons expliqué qu'il fallait nous soumettre à la volonté de Dieu, et laisser mourir Jenny.
Les autorités de l'hôpital ont alors contacté le département des Droits de l'enfance du Texas, et une plainte a été déposée contre nous pour négligence et mauvais traitements infligés à un enfant. Le shérif nous a fait convoquer devant la justice et a interdit au personnel hospitalier de nous laisser partir avec Jenny. Il savait que les Témoins de Jéhovah ont la réputation d'enlever subrepticement leurs coreligionnaires menacés d'une transfusion.
En fait, ma femme et moi étions secrètement soulagés : Jenny allait pouvoir bénéficier d'un sang neuf. J'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour éviter cette transfusion, avant de savoir que les tribunaux allaient s'emparer de l'affaire. Ma fidélité à l'organisation n'était donc pas en cause.
Mais l'histoire s'est ébruitée : deux journalistes ont divulgué ce qui s'était passé au grand public. Avec du recul, je ne peux que rendre hommage à leur travail.
L'affaire prenait de l'importance. Certains de nos amis alertèrent les Anciens, qui accoururent au chevet de Jenny. Ils étaient ravis de savoir qu'il leur restait du temps pour préparer une opération d'évacuation avant la transfusion. Je leur ai expliqué que je ne maîtrisais plus la situation, que j'étais sous le coup de la loi. Peu leur importait. Leur seul souci était de la faire sortir de l'hôpital.
Je savais que Jenny succomberait si je débranchais les machines qui la maintenaient en vie. Je pourrais être accusé de meurtre. Les Anciens m'ont répondu : « C'est un risque que tu dois courir ! Tu ne peux pas leur permettre de donner du sang à ton enfant ! »
Je ne voulais pas prolonger cette discussion. Je leur ai demandé de quitter les lieux, en leur disant que je ne pouvais laisser mourir quiconque dans des conditions pareilles : « Si c'est ce Dieu-là que je sers, eh bien, je ne veux plus en entendre parler.»
Les Anciens sont repartis, furieux de n'avoir pas réussi à me faire plier. « J'espère que ce sang lui transmettra une hépatite ; tu sauras ainsi que cette substance est réellement souillée ! » ajouta l'un d'entre eux.
Lorsque nous sommes rentrés chez nous, nous nous sommes rendus compte qu'ils s'étaient passés le mot : nous sommes devenus des parias aux yeux des Témoins, mais nous ne pouvions être excommuniés, disposition ne pouvant s'appliquer qu'à des personnes ayant donné leur accord explicite pour une transfusion.
C'est à ce moment précis que Dieu a fait sentir sa présence. Des Chrétiens nous ont rendu visite, nous apportant régulièrement de la nourriture et de l'argent, cherchant constamment à nous aider. Le témoignage de ces gens nous a profondément marqués. Nous nous sommes remis alors à une étude approfondie de la Bible. Ces mois d'études intenses et secrètes nous ont amenés à comprendre que nous avions vécu dans le mensonge. Nous avions été les esclaves d'un système qui imposait une lecture réductrice de la Bible. L'esprit n'était pas libre. En relisant les textes originaux, j'y trouvais des réponses limpides sur tous les points doctrinaux, sur tous les dogmes qui me posaient un problème. C'en était fini de ces études biaisées par un magazine ou un livre. Je lis la Bible par moi-même à présent.
Au terme de cette étude, j'ai compris que la Rédemption était un don de Notre Seigneur Jésus-Christ. J'ai compris que Dieu n'est qu'Amour pour les hommes, et qu'il ne s'exprime pas par la vengeance.
Une nuit, ma femme et moi avons joint nos mains et voué nos vies à Jésus-Christ. Soudain, nous avons senti que nos esprits s'élevaient, et cette élévation générait liberté et Rédemption. C'était une nouvelle naissance. Je n'avais rien éprouvé de tel au cours des milliers d'heures pendant lesquelles je m'efforçais de plaire à Dieu en tant que Témoin de Jéhovah. Nous avons su que nous avions changés. Nous étions une création nouvelle. Comme le dit l'Évangile selon Jean : « Et vous saurez que vous avez obtenu la vie éternelle. »
Nous avons été rapidement désavoués par les Témoins de Jéhovah. Les règles de l'excommunication nous interdisent d'avoir des rapports avec notre famille ou nos anciens amis. Nos propres parents n'auront pas le droit d'assister à nos funérailles. D'après la loi édictée par Watchtower, nous sommes morts à leurs yeux. Les Témoins de Jéhovah n'ont pas le droit de nous adresser la parole, sous peine d'excommunication.
Pour conclure, je peux affirmer que nous ne sommes pas morts ! Bien loin de là, nous sommes parfaitement vivants. Certes, nous avons enterré nos anciennes coutumes, mais nous vivons à présent dans le royaume du Christ, emplis de Son Saint Esprit et de Son pouvoir, sauvés par le sang de l'Agneau.
Jenny n'a pu être sauvée. Sa santé exigeait bien plus qu'une simple transfusion sanguine. Les transfusions qu'elle a subies ont prolongé son existence mais, le 3 mars 1987, elle a quitté ce monde pour rejoindre Notre Seigneur.
Sur la pierre tombale de Jenny, nous avons fait graver «l'envoyée particulière de Dieu». Nous sommes persuadés qu'elle était sa messagère. C'est au long de sa courte vie que nous avons pris conscience des mensonges proférés par la Watchtower, et que nous avons accepté Jésus-Christ comme unique Sauveur et Seigneur.
De plus, pendant les derniers jours de la vie de Jenny, au centre médical pour enfants de Dallas, ma femme et moi avons consacré une grande partie de notre temps à prier et à réconforter des familles dont les enfants étaient également sur le point de mourir.
Certains détails concernant les funérailles de Jenny attestent encore davantage du contrôle que la Watchtower exerce sur ses membres. De nombreuses personnes s’étaient déplacées spécialement pour partager notre douleur. L’Église était remplie. Les seuls sièges inoccupés étaient ceux réservés à nos deux familles. Les responsables de la Watchtower leur ont formellement interdit d'assister à la cérémonie.
En tout état de cause, nous continuons à prier pour que ceux qui sont encore esclaves de cette secte se réveillent et se libèrent de leurs chaînes grâce à Jésus-Christ.
QUE PENSES-TU DE LA POSITION DE LA WT ?
Nous pouvons peut-être remercier les Témoins de Jéhovah car ils ont été à la base de ces recherches: Pas de sang.
Témoignage reçu par un ami concernant une affaire : 24 mars 2012
"J'espère que ce sang lui transmettra une hépatite !"
Propos tenus par les dirigeants de la WT
Je ne pose pas les photos.
En Russie, en 2002, avec nos deux filles adoptives
Lorsqu'on évoque les Témoins de Jéhovah, le chrétien moyen pense généralement à un groupe de personnes bien habillées, frappant à toutes les portes du voisinage pour vendre des livres ou le magazine Watchtower. Pour ma part, c'est plutôt à vingt-huit ans de servitude sous l'emprise de la secte que je pense. Mon grand-père est devenu membre de la Watchtower Society au tout début du XXe siècle. Mes parents demeurent des Témoins actifs ; mon père préside même sa congrégation locale.
On m'a enseigné que les Témoins de Jéhovah sont les uniques détenteurs de la vérité. C’est du quartier général de la Watchtower, à Brooklyn, New York, que les cinq millions de fidèles sont contrôlés. J'emploie à dessein le mot «contrôle », car les Témoins de Jéhovah pensent que tout ce qui est écrit dans la Bible de la Watchtower est d'essence divine, et ne peut être contesté. Ils pensent que des anges insufflent régulièrement de la lumière à leurs dirigeants, les aidant ainsi à interpréter la Bible. Ils sont persuadés que le Watchtower est le seul agent de Dieu sur Terre. Par conséquent, ils pensent qu'en dehors de la Watchtower, l'humanité n'a plus d'espoir. Ils sont persuadés qu'eux seuls sont dans le vrai, qu'ils sont les vrais chrétiens, qu'ils seront seuls à connaître la Rédemption et que tous les autres seront détruits par Jéhovah lors de la bataille d'Armageddon.
J'ai commencé à servir la Watchtower à plein temps en 1971, après avoir interrompu mes études secondaires sur les conseils de nos dirigeants, qui annonçaient la fin du monde pour 1975. À cette époque, des millions d'adeptes ont encaissé leur police d'assurance vie, abandonné leur poste, et vendu leurs biens pour passer « le peu de temps qui leur restait » à prêcher avant l'échéance fatale. En tant que « pionnier », c'est-à-dire missionnaire de la Watchtower, j'allais de porte en porte.
J'essayais de convaincre les gens de se plier à la volonté de Dieu en devenant Témoin pour faire, peut-être, partie des élus sauvés. Je dis «peut-être » parce que tous les Témoins de Jéhovah ne sont pas assurés de leur Rédemption. Pour la Watchtower, le chemin de la Rédemption réside non pas dans la grâce de Jésus-Christ, dont nous jouissons en proportion de notre foi en Lui, mais dans les œuvres que chacun doit accomplir.
Les démarchages en porte-à-porte permettent au Témoin de prouver sa soumission à l'organisation, et sa capacité à exécuter les consignes qui lui sont données. Sa fidélité à l'organisation le contraint à adhérer à des lois et des règles que les Anciens appliquent avec beaucoup de zèle. Le moindre manquement à ces lois conduit immanquablement à une série de châtiments correspondant à la gravité de l'infraction. Les Anciens ont entre leurs mains la capacité de supprimer le droit à la Rédemption, ou d'ordonner l’excommunication du pécheur, par laquelle on l'isole de ses proches ; en bref, ils peuvent infliger n'importe quelle peine qu'ils jugent adéquate et propice au repentir.
Les Témoins de Jéhovah doivent rendre compte avec beaucoup de soin de leurs activités communautaires aux Anciens. Ceux-ci répertorient l'information dans un dossier. Chaque Témoin est titulaire d'un dossier, où sont également inscrits ses péchés graves. Toutes les informations ayant trait à la vie privée des Témoins sont conservées à New York. Elles ne sont jamais détruites.
Ayant vécu toute mon existence dans cet environnement, je savais bien ce qu'on attendait de moi. Je devais suivre les règles et obéir aux lois pour faire partie des élus. Il n'a pas été bien difficile de m'acclimater à ce travail à plein temps, car j'allais de porte en porte depuis ma plus tendre enfance.
J'ai donc effectué ce travail pendant quelques années, sans en retirer toutefois beaucoup de satisfaction. S'échiner, en cent heures mensuelles de travail de représentant, à vendre un minimum de cent magazines et de quarante livres, devenait bien vite décourageant. Ce travail était bénévole, je ne touchais aucune rémunération. Tous les Témoins exercent une autre activité pour subvenir à leurs besoins matériels.
En 1973, j'ai accepté de me rendre au quartier général de Brooklyn pour faire partie du personnel - nombreux - qui rédige les publications de Watchtower. Dans un courrier personnel qu'il m'a adressé, le président de la Watchtower Society, Nathan H. Knorr, explique : «Vous allez suivre quatre années d'entraînement théologique avancé, ce qui est bien plus enrichissant qu'une éducation laïque courante.»
Plein d'espoir, je suis monté dans un avion à destination de New York. À bord, je me suis remémoré les regards envieux de mes amis lorsque je leur ai dit que j'allais vivre auprès de nos dirigeants, près du pouvoir. Mes amis ont organisé en mon honneur des fêtes d'adieu, m'ont offert des cadeaux, rendant hommage à mes parents pour leur mérite de m'avoir si bien éduqué au sein de la communauté.
Peu de temps après mon arrivée à New York, mes illusions se sont rapidement estompées : on m'a affecté à un travail d'usine, à l'atelier de reliure. J'ai ainsi été amené à apprendre ce qu'était l'enrichissement qu'on m'avait annoncé. Je ne m'étendrai pas sur tout ce que j'ai enduré dans l'atelier de reliure des Témoins de Jéhovah, pour «le service du Seigneur ». Mais je me souviens encore du stress que j'ai subi à force de lois et de règlements. Les dirigeants du Watchtower surveillaient toutes mes allées et venues, tous mes faits et gestes.
Après trois ans au quartier général, sans ressources, donc sans autonomie (nous gagnions 14 dollars par mois), j'ai été confronté à la dure réalité, contraint de gagner ma vie sans aucun bagage intellectuel ou professionnel. En effet, on déconseille vivement aux Témoins de Jéhovah de poursuivre un cursus universitaire.
Pat et moi en 1976, en face du quartier général
de la Watchtower, qui fut mon lieu de résidence pendant trois ans
J'ai épousé une jeune fille, Témoin accompli elle-aussi ; nous avons essayé de servir Dieu de notre mieux. C'est à dire que nous étions de bons Témoins, respectueux des règles. Ma femme avait été missionnaire pendant huit ans, envoyée par la direction du mouvement dans plusieurs régions de l'Amérique.
De retour à la maison avec un dossier satisfaisant sur mes états de service à New York, les Anciens locaux ont pris l'habitude de faire appel à moi pour enseigner au pupitre. La plupart des Témoins s'accordent à dire que quiconque a passé du temps à travailler au quartier général est digne d'assumer d'importantes responsabilités au sein de la communauté.
Au fur et à mesure que je grimpais dans la hiérarchie locale, je fus amené à participer à des opérations clandestines conduites par les Anciens. Arpenter les rues en pleine nuit, épier les membres soupçonnés d'avoir dévié du droit chemin... comme c'est grisant ! J'ai eu accès aux dossiers confidentiels qui révélaient tous les secrets internes de la communauté. Après avoir été moi-même contrôlé pendant mon séjour au quartier général, cette fois c'est moi qui épiais les gens. Mais je n'en retirais aucun plaisir. Je ne me sentais pas en paix avec moi-même. Je ne saurais décrire ce qu'il y a de déplaisant à servir un Dieu considéré comme vengeur et hargneux. L'organisation dépeint toujours Jéhovah comme un Dieu prêt à «déverser sa colère». Mais tout ce que je savais de Dieu, c'était ce qu'en disait le Watchtower. Certes, nous lisions la Bible, mais on nous disait bien que, si nous nous écartions des interprétations données par le Watchtower, nous risquions de nous fourvoyer et de tomber dans l'erreur.
Un jour, un ami m'a donné un livre écrit par un ancien Témoin, intitulé « J'ai été pendant trente ans l'esclave de Watchtower ». Mon devoir en tant que Témoin scrupuleux me dictait de le signaler à mes supérieurs, parce qu'on nous interdisait de lire des ouvrages anti-Watchtower.
Mais j'ai lu le livre, comme un défi. Il m'a vraiment perturbé, car l'auteur avait lui-même travaillé longtemps au quartier général et qu'il m'était facile de m'identifier à lui. Les choses que j'avais tenté d'effacer de ma mémoire refaisaient surface et je me suis surpris à remettre en question la validité de l'autorité de Watchtower. L'auteur explique qu'il a trouvé la paix en étudiant une Bible expurgée des commentaires de Watchtower.
Pendant tout ce temps, le Saint Esprit me commandait d'étudier la parole de Dieu. Bien que nous possédions notre propre traduction de la Bible (effectuée par la Watchtower Society et décriée par les érudits grecs et hébraïsants), je me suis procuré une Bible standard américaine.
Ma femme et moi-même avons immédiatement commencé à la déchiffrer, en pleine nuit. Nous nous sommes rendu compte qu'une grande partie des valeurs pour lesquelles nous étions prêts à mourir semblaient subitement erronées. Je fis part à mon père de mes découvertes. En sa qualité d'Ancien, il comprit que je prenais un chemin d'opposition aux fondements des enseignements du Watchtower, et il s'empressa de nous dénoncer auprès des autres Anciens. Ces derniers furent chargés de nous juger pour apostasie.
Après une audience pénible, nous nous sommes publiquement repentis, et on nous a autorisés à demeurer au sein de la communauté. Je fus, toutefois, déchargé de toute responsabilité. Je devrais subir une période de probation avant de pouvoir espérer reprendre mes fonctions.
J'ai dû quitter la ville, en raison d'une mutation professionnelle. J'envisageais avec soulagement la perspective de m'intégrer dans une nouvelle communauté et de prendre un nouveau départ. Mais mon enthousiasme est bien vite retombé lorsque je me suis souvenu que ma défaillance momentanée figurait dans mon dossier, et me poursuivrait toute ma vie, où que j'aille.
Dès que j'ai commencé à participer aux réunions, les Anciens ont pris connaissance de mon dossier. Ils m'ont prévenu qu'ils me tiendraient à l'œil pour s'assurer que je m'étais bien défait de mes idées subversives. Ils ajoutèrent qu'ils m'excommunieraient si je faisais part de ces idées à d'autres membres de la congrégation. J'ai juré fidélité à l'organisation, et j'ai promis de ne lire ni relater aucune des positions opposées à celles de Watchtower au sujet de la Bible.
Deux ans se sont écoulés. Le fait d'être constamment sur mes gardes m'a épuisé. Rien, pas même mes enfants, dont la naissance m'avait comblé, ne me semblait vraiment gratifiant. J'avais besoin d'autre chose, mais je ne savais pas quoi. Souvent, ma femme et moi buvions un verre de trop, tous deux en quête d'une forme de joie ou de plénitude. Il ne nous est resté de cela qu'une sensation de vide.
Après que nous soient venus deux fils, nous désirions avoir une fille. Nous espérions que sa naissance ramènerait la joie dans notre foyer. Quelle ne fut pas notre bonheur lorsque, le 10 août 1980, Jenny Lee Blizard a vu le jour. Mais une tragédie s'est aussitôt abattue sur nous. Au bout de cinq semaines, les médecins se sont rendu compte que le sang de notre bébé ne coagulait pas.
Nos médecins nous ont conseillé de nous rendre à San Antonio, au Texas, pour consulter des spécialistes. Nous avons donc emmené Jenny à la maternité du centre médical Santa Rosa, dans l'espoir que son état pourrait s'améliorer. Mais pourquoi saignait-elle intérieurement ? Pourquoi son sang ne coagulait-il pas normalement ? Les médecins se sont longuement penchés sur son cas et, pendant des jours entiers, ils ont recherché une explication.
Finalement, l'équipe de docteurs a conclu que Jenny ne serait sauvée que si elle subissait, au plus vite, une transfusion sanguine. Nous étions confrontés à un dilemme : La Watchtower ne permet pas l'usage de sang, sous quelque forme que ce soit. Les Témoins de Jéhovah portent en permanence sur eux une carte stipulant qu'ils refusent catégoriquement une transfusion sanguine, fût-ce au prix de leur vie.
Nous avons alors demandé aux médecins de quitter la pièce en leur expliquant que nous allions nous concerter avant de leur donner une réponse. Mon épouse et moi avons prié. Nous avons imploré le Seigneur de nous fournir des réponses. Je me souviens encore de ce que je pensais : « Ô Jéhovah, comment peux-tu me demander de prendre une telle décision ? Comment peux-tu mettre entre mes mains la vie de Jenny ? Quel genre de Dieu es-tu ? »
Puis, nous avons rappelé les médecins, et nous leur avons expliqué qu'il fallait nous soumettre à la volonté de Dieu, et laisser mourir Jenny.
Les autorités de l'hôpital ont alors contacté le département des Droits de l'enfance du Texas, et une plainte a été déposée contre nous pour négligence et mauvais traitements infligés à un enfant. Le shérif nous a fait convoquer devant la justice et a interdit au personnel hospitalier de nous laisser partir avec Jenny. Il savait que les Témoins de Jéhovah ont la réputation d'enlever subrepticement leurs coreligionnaires menacés d'une transfusion.
En fait, ma femme et moi étions secrètement soulagés : Jenny allait pouvoir bénéficier d'un sang neuf. J'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour éviter cette transfusion, avant de savoir que les tribunaux allaient s'emparer de l'affaire. Ma fidélité à l'organisation n'était donc pas en cause.
Mais l'histoire s'est ébruitée : deux journalistes ont divulgué ce qui s'était passé au grand public. Avec du recul, je ne peux que rendre hommage à leur travail.
L'affaire prenait de l'importance. Certains de nos amis alertèrent les Anciens, qui accoururent au chevet de Jenny. Ils étaient ravis de savoir qu'il leur restait du temps pour préparer une opération d'évacuation avant la transfusion. Je leur ai expliqué que je ne maîtrisais plus la situation, que j'étais sous le coup de la loi. Peu leur importait. Leur seul souci était de la faire sortir de l'hôpital.
Je savais que Jenny succomberait si je débranchais les machines qui la maintenaient en vie. Je pourrais être accusé de meurtre. Les Anciens m'ont répondu : « C'est un risque que tu dois courir ! Tu ne peux pas leur permettre de donner du sang à ton enfant ! »
Je ne voulais pas prolonger cette discussion. Je leur ai demandé de quitter les lieux, en leur disant que je ne pouvais laisser mourir quiconque dans des conditions pareilles : « Si c'est ce Dieu-là que je sers, eh bien, je ne veux plus en entendre parler.»
Les Anciens sont repartis, furieux de n'avoir pas réussi à me faire plier. « J'espère que ce sang lui transmettra une hépatite ; tu sauras ainsi que cette substance est réellement souillée ! » ajouta l'un d'entre eux.
Lorsque nous sommes rentrés chez nous, nous nous sommes rendus compte qu'ils s'étaient passés le mot : nous sommes devenus des parias aux yeux des Témoins, mais nous ne pouvions être excommuniés, disposition ne pouvant s'appliquer qu'à des personnes ayant donné leur accord explicite pour une transfusion.
C'est à ce moment précis que Dieu a fait sentir sa présence. Des Chrétiens nous ont rendu visite, nous apportant régulièrement de la nourriture et de l'argent, cherchant constamment à nous aider. Le témoignage de ces gens nous a profondément marqués. Nous nous sommes remis alors à une étude approfondie de la Bible. Ces mois d'études intenses et secrètes nous ont amenés à comprendre que nous avions vécu dans le mensonge. Nous avions été les esclaves d'un système qui imposait une lecture réductrice de la Bible. L'esprit n'était pas libre. En relisant les textes originaux, j'y trouvais des réponses limpides sur tous les points doctrinaux, sur tous les dogmes qui me posaient un problème. C'en était fini de ces études biaisées par un magazine ou un livre. Je lis la Bible par moi-même à présent.
Au terme de cette étude, j'ai compris que la Rédemption était un don de Notre Seigneur Jésus-Christ. J'ai compris que Dieu n'est qu'Amour pour les hommes, et qu'il ne s'exprime pas par la vengeance.
Une nuit, ma femme et moi avons joint nos mains et voué nos vies à Jésus-Christ. Soudain, nous avons senti que nos esprits s'élevaient, et cette élévation générait liberté et Rédemption. C'était une nouvelle naissance. Je n'avais rien éprouvé de tel au cours des milliers d'heures pendant lesquelles je m'efforçais de plaire à Dieu en tant que Témoin de Jéhovah. Nous avons su que nous avions changés. Nous étions une création nouvelle. Comme le dit l'Évangile selon Jean : « Et vous saurez que vous avez obtenu la vie éternelle. »
Nous avons été rapidement désavoués par les Témoins de Jéhovah. Les règles de l'excommunication nous interdisent d'avoir des rapports avec notre famille ou nos anciens amis. Nos propres parents n'auront pas le droit d'assister à nos funérailles. D'après la loi édictée par Watchtower, nous sommes morts à leurs yeux. Les Témoins de Jéhovah n'ont pas le droit de nous adresser la parole, sous peine d'excommunication.
Pour conclure, je peux affirmer que nous ne sommes pas morts ! Bien loin de là, nous sommes parfaitement vivants. Certes, nous avons enterré nos anciennes coutumes, mais nous vivons à présent dans le royaume du Christ, emplis de Son Saint Esprit et de Son pouvoir, sauvés par le sang de l'Agneau.
Jenny n'a pu être sauvée. Sa santé exigeait bien plus qu'une simple transfusion sanguine. Les transfusions qu'elle a subies ont prolongé son existence mais, le 3 mars 1987, elle a quitté ce monde pour rejoindre Notre Seigneur.
Sur la pierre tombale de Jenny, nous avons fait graver «l'envoyée particulière de Dieu». Nous sommes persuadés qu'elle était sa messagère. C'est au long de sa courte vie que nous avons pris conscience des mensonges proférés par la Watchtower, et que nous avons accepté Jésus-Christ comme unique Sauveur et Seigneur.
De plus, pendant les derniers jours de la vie de Jenny, au centre médical pour enfants de Dallas, ma femme et moi avons consacré une grande partie de notre temps à prier et à réconforter des familles dont les enfants étaient également sur le point de mourir.
Certains détails concernant les funérailles de Jenny attestent encore davantage du contrôle que la Watchtower exerce sur ses membres. De nombreuses personnes s’étaient déplacées spécialement pour partager notre douleur. L’Église était remplie. Les seuls sièges inoccupés étaient ceux réservés à nos deux familles. Les responsables de la Watchtower leur ont formellement interdit d'assister à la cérémonie.
En tout état de cause, nous continuons à prier pour que ceux qui sont encore esclaves de cette secte se réveillent et se libèrent de leurs chaînes grâce à Jésus-Christ.
QUE PENSES-TU DE LA POSITION DE LA WT ?
le lynx- Maître du Temps
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Re: Pour ou contre la transfusion
Concernant l'usage des transfusions sanguines, un accord conclu en mars 1998 avec le Secrétaire de la Commission Européenne pour les droits de l’homme, dans le but de faire reconnaître les Témoins de Jéhovah de Bulgarie en tant qu'association religieuse, stipule qu' "il appartient à chacun d'entre eux d'utiliser son libre arbitre, sans aucun contrôle et sanction de la part" de la Watchtower qui de ce fait reconnaît "à chaque individu la liberté de choix"
OU SE TROUVE LA LOGIQUE ?
1. Où est en réalité la "liberté de choix" quand ce choix est assorti d'une possible excommunication ?
2. Comment peut-on prétendre vis-à-vis des instances extérieures à une absence de sanction et réaffirmer sans rougir aux Témoins de Jéhovah qu'ils encourent l'exclusion s'ils font un choix qui contrevient à l'interprétation biblique de la Watchtower ?
3. Ne s'agit-il pas là d'un double langage, à la manière de la langue de bois des hommes politiques ?
Merci
OU SE TROUVE LA LOGIQUE ?
1. Où est en réalité la "liberté de choix" quand ce choix est assorti d'une possible excommunication ?
2. Comment peut-on prétendre vis-à-vis des instances extérieures à une absence de sanction et réaffirmer sans rougir aux Témoins de Jéhovah qu'ils encourent l'exclusion s'ils font un choix qui contrevient à l'interprétation biblique de la Watchtower ?
3. Ne s'agit-il pas là d'un double langage, à la manière de la langue de bois des hommes politiques ?
Merci
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Re: Pour ou contre la transfusion
Extrait du rapport de la COMMISSION adopté le 9 mars 1998 Application No. 28626/95 :
Concernant la position des Témoins de Jéhovah sur le sang, la requérante s’engage à rédiger une déclaration, qui sera annexée de façon intégrante aux statuts des Témoins de Jéhovah de Bulgarie en vue de son immatriculation, stipulant que:
2.1. - les patients Témoins de Jéhovah recourent systématiquement aux soins médicaux pour eux-mêmes et leurs enfants ; il appartient à chacun d’entre eux d’utiliser son libre arbitre, sans aucun contrôle et sanction de la part de la requérante ;
2.2. - s’agissant du respect de la législation sanitaire bulgare, l’association chrétienne les Témoins de Jéhovah de Bulgarie s’engage à respecter son application, y compris:
2.2.1. - en ne fournissant pas de déclaration préalable de refus de transfusion de sang aux personnes mineures;
2.2.2. - en ce qui concerne les personnes majeures, en observant les dispositions de ladite législation et en reconnaissant à chaque individu la liberté de choix.
Des sympathisants troublés par les termes de cet engagement manifestement contraires aux injonctions sur les transfusions en vigueur chez les Témoins de Jéhovah, ont écrit aux bureaux de la Watchtower à Brooklyn.
J'ai la lettre traduite si vous voulez.
Concernant la position des Témoins de Jéhovah sur le sang, la requérante s’engage à rédiger une déclaration, qui sera annexée de façon intégrante aux statuts des Témoins de Jéhovah de Bulgarie en vue de son immatriculation, stipulant que:
2.1. - les patients Témoins de Jéhovah recourent systématiquement aux soins médicaux pour eux-mêmes et leurs enfants ; il appartient à chacun d’entre eux d’utiliser son libre arbitre, sans aucun contrôle et sanction de la part de la requérante ;
2.2. - s’agissant du respect de la législation sanitaire bulgare, l’association chrétienne les Témoins de Jéhovah de Bulgarie s’engage à respecter son application, y compris:
2.2.1. - en ne fournissant pas de déclaration préalable de refus de transfusion de sang aux personnes mineures;
2.2.2. - en ce qui concerne les personnes majeures, en observant les dispositions de ladite législation et en reconnaissant à chaque individu la liberté de choix.
Des sympathisants troublés par les termes de cet engagement manifestement contraires aux injonctions sur les transfusions en vigueur chez les Témoins de Jéhovah, ont écrit aux bureaux de la Watchtower à Brooklyn.
J'ai la lettre traduite si vous voulez.
le lynx- Maître du Temps
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Re: Pour ou contre la transfusion
Irmeyah a écrit:Sorcière a écrit:Trouvère a écrit:
Jusqu'où va la connerie ?
Avec ce refus! Jusqu'a tuer les membres de sa propre famille.
Ici, une femme a perdu la garde de ses 3 enfants, parce que sont refus obstiner, a bien failli tuer sont ainé.
Le père n'a pas apprécier. Surtout que l'accident responsable de l'état de l'enfant, est du a l'obstination de la mère, a aller a la salle du royaume par mauvais temps.
Prenons le cas d'une personne hospitalisée ayant besoin d'une transfusion de sang. Si elle ne la reçoit pas, que se passe-t-il ? Quelle serait la cause exacte de son décès ?
Dans le cas, donc je parles, si le père n'avait pas fait taire son ex-femme, sans transfusion, l'enfant serai mort au bout de son sang.
Dans la simple logique, le sang mintien le corps en vie. Si un organe est priver de sang, il arrête de fonctionner et il n'est pas toujours possible de le faire repartir. Si il n'y a pas assez de sang dans le corps, tout les organes ne reçoivent pas leurs du, ce qui met en péril les organes et en cas d'organes vitaux, la vie elle-même. La privatisation de sang aux organes, peut sans être la cause directe de la mort, avoir des conséquences, qui peuvent entrainer la mort.
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Re: Pour ou contre la transfusion
http://2.bp.blogspot.com/-KaCL6WtrIPQ/TzeOTe7aKwI/AAAAAAAAAJc/VJ2Rml4Dg68/s640/lettresangbulgare1.gif
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le lynx- Maître du Temps
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Re: Pour ou contre la transfusion
Bonsoir le Lynx. Merci pour ton témoignage. Je m'étonne d'une chose, c'est que plusieurs ici font de moi soit un Témoin de Jéhovah déguisé en vierge effarouchée soit un défenseur des Témoins de Jéhovah.
Je suis conscient de ce que la Watchtower attend de ses adeptes en ce qui concerne la transfusion de sang. Je suis tout aussi conscient qu'il existe des cas où aucune autre alternative à la transfusion ne s'offre au patient. Dans ces cas-là, il faut transfuser !
Cependant, je crois qu'il est possible, dans la majorité des cas subissant une transfusion, de choisir une autre voie pour des raisons purement sanitaires. Car la transfusion n'est pas un geste anodin, dépourvu de tout risque. Combien sont morts à la suite d'une transfusion, parce que le sang du donneur était contaminé, parce que l'on s'était trompé de groupe sanguin...
Je ne suis pas Témoin de Jéhovah et je pense que je ne le deviendrai jamais. Du moins, à cette heure, j'espère ne jamais le devenir. J'espère que les points sont mis sur les "i"...
Je suis conscient de ce que la Watchtower attend de ses adeptes en ce qui concerne la transfusion de sang. Je suis tout aussi conscient qu'il existe des cas où aucune autre alternative à la transfusion ne s'offre au patient. Dans ces cas-là, il faut transfuser !
Cependant, je crois qu'il est possible, dans la majorité des cas subissant une transfusion, de choisir une autre voie pour des raisons purement sanitaires. Car la transfusion n'est pas un geste anodin, dépourvu de tout risque. Combien sont morts à la suite d'une transfusion, parce que le sang du donneur était contaminé, parce que l'on s'était trompé de groupe sanguin...
Je ne suis pas Témoin de Jéhovah et je pense que je ne le deviendrai jamais. Du moins, à cette heure, j'espère ne jamais le devenir. J'espère que les points sont mis sur les "i"...
_Irmeyah- EXCLU DU FORUM
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Re: Pour ou contre la transfusion
Sorcière a écrit:Irmeyah a écrit:Sorcière a écrit:Trouvère a écrit:
Jusqu'où va la connerie ?
Avec ce refus! Jusqu'a tuer les membres de sa propre famille.
Ici, une femme a perdu la garde de ses 3 enfants, parce que sont refus obstiner, a bien failli tuer sont ainé.
Le père n'a pas apprécier. Surtout que l'accident responsable de l'état de l'enfant, est du a l'obstination de la mère, a aller a la salle du royaume par mauvais temps.
Prenons le cas d'une personne hospitalisée ayant besoin d'une transfusion de sang. Si elle ne la reçoit pas, que se passe-t-il ? Quelle serait la cause exacte de son décès ?
Dans le cas, donc je parles, si le père n'avait pas fait taire son ex-femme, sans transfusion, l'enfant serai mort au bout de son sang.
Dans la simple logique, le sang mintien le corps en vie. Si un organe est priver de sang, il arrête de fonctionner et il n'est pas toujours possible de le faire repartir. Si il n'y a pas assez de sang dans le corps, tout les organes ne reçoivent pas leurs du, ce qui met en péril les organes et en cas d'organes vitaux, la vie elle-même. La privatisation de sang aux organes, peut sans être la cause directe de la mort, avoir des conséquences, qui peuvent entrainer la mort.
La transfusion est-elle, dans ce cas, la seule solution ?
_Irmeyah- EXCLU DU FORUM
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