Existe-t-il un intégrisme laïc ?
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Existe-t-il un intégrisme laïc ?
http://atheisme.ca/articles/samael/integrismeLaique_fr.html
Existe-t-il un intégrisme laïc?
Le croyant est-il opprimé par laséparation des pouvoirs de la religion et de l'État?
Interdire un tribunal religieux est-il une offense à la liberté?
Pour sortir des abstractions, posons donc la question avec le réalisme des faits : empêcher une bande de gourous d'autoriser des maris à battre leurs femmes à coups de tournevis et de paroles sacrées est-il un mal, une horreur?
Vu ainsi, on reprendra peut-être le sens des réalités en se rappelant où mène le pouvoir religieux.
Les religions, spiritualités, ésotérismes, sectes, et autres pensées circulaires érigent une morale et des vertus hors desquelles tout leur est condamnable. C'est leur spécialité.
Les retenir de condamner est-il si condamnable?
Les structures qui en découlent, tout comme leurs représentants, imposent une vérité hors de laquelle tout leur est mensonge et errance, ce qui est une profonde allergie à l'altérité. Rétablir, grâce à la laïcité, le droit d'exister d'autrui, est-il une offense à autrui? Poser la question, c'est y répondre.
La laïcité n'est ni une vertu, ni un concept, ni une vérité, elle n'est rien en soi sinon un espace d'existence et ne s'impose pas; elle n'est que le refus des tyrannies, le rejet du délire, la recherche de
l'objectivité , d'une éthique applicable qui ne soit pas une «vérité», mais un outil civilisateur, qui ne se base pas sur des proverbes tout crus pondus il y a des milllénaires, mais sur un esprit critique aiguisé et conscient des réalités contemporaines.
Elle n'est pas un système, ni une religion, ni un regroupement, elle n'a pas de pape, d'iman, de rabbin ou de moine, de décideur, de gourou. Elle est un concensus social. La religiosité n'est jamais un concensus, puisqu'elle se présente comme indiscutable et issue d'une force «supérieure».
L'adoration de dieu est une bien subtile adoration de soi. L'on érige une réalité qui serait supérieure à autrui, et par son biais, l'on impose notre narcissisme au monde.
La religiosité étant le culte exalté de soi compensant un Moi morcelé, forcément, autrui y est hautement compromis. Elle ne tente de réaliser l'humain que par le biais de «vertus» cloisonnées en concepts irréductibles.
Le croyant ne peut pas vous parler de pertinence ou d'adéquation de votre comportement; il ne vous évaluera qu'en termes de «luxure» ou de «pureté», de «piété» ou d'«impiété», d'«orgueil» ou «d'humilité», de «péchés» ou de «vertus», qu'il nomme «valeurs» alors qu'elles n'en ont
aucune, ni sur le plan éthique, ni sur celui de la raison. Orgueil, humilité, luxure, pureté, n'ont pas de sens sur le plan de la raison formelle, ce ne sont que des moyens de réduire autrui à l'esclavage
d'une vision du monde qui met celui-ci en péril. Oscillant entre reproches et encensements, jugements et magnanimités, le croyant n'atteint jamais l'objectivité et rate la cible par cinquante lieues ou cinquante psychiatres.
Ne pouvant ainsi s'extirper de la morale, les religiosités n'atteignent jamais l'éthique.
Les religions ont-elles connu de grands artistes,de grands penseurs, de grands bâtisseurs? Bien sûr! Ô combien ces penseurs, artistes et bâtisseurs auraient été plus grands encore, plus utiles, plus
phénoménaux s'ils n'avaient été coincés dans les limites bétonnées de la pensée religieuse!
Les religions, sectes, gourous et autres joyeux drilles cherchent à étouffer la Vie et donc, forcément, ne pouvant y arriver, ils la dressent contre elle-même par la conflictualité . Leurs cimetières sont
ô combien plus vastes que leurs jardins! D'autant plus que le jardin est promis pour après. Plus tard, quand les Anges auront des dents. En attendant, souffrons… Or, l'idée de Dieu est totalement incompatible avec celle de la souffrance; ou il n'existe pas, ou c'est un monstre à abattre.
Le culte est un refuge inassumé de sectaires incapables d'approcher (encore moins, forcément, de saisir) le concept d'empathie autrement que par paraboles inapplicables ou dénaturées et enfermées dans des circonvolutions morales tautologiques. Elles se fixent sur des dogmes et des vérités qui se veulent un absolu en se prétendant détachées des contraintes du monde formel. Or, il n'est pas possible, d'aucune façon, de fonctionner avec des dogmes et d'en même temps développer son esprit critique et son jugement; c'est l'un, ou c'est l'autre.
La diversité symbolique construit de plus profondes civilisations que la fixité divine, lorsqu'elle est discursive, lancée dans de libres et vivantes dialectiques et non pas adulation figée; les idées évolutives
sont de plus efficaces civilisatrices que les visions éteignoires d'un monde constamment étriqué par nos religiosités circonscrites.
Maintenant, évidemment, tomber dans le terrible et dangereux piège de nos haines bien commodes et créer un ennemi global, LES croyants, serait un excès tout aussi déplorable.
Ne pas confondre un concept avec son porteur en ceci que l'on ne traite pas une personne comme on peut traiter ses idées. N'allons pas enfermer les croyants dans des goulags ou des camps de rééducation! Il faut, éthiquement et humainement offrir aux croyants le droit de vivre leur spiritualité dans son ordre de viabilité, c'est-à-dire, dans l'intimité et la discrétion de l'expérience mystique… en attendant qu'ils récupèrent leur esprit critique ;o) Mais leur donner du pouvoir politique et de l'influence dans la dimension sociale est d'une extrême dangerosité. La croyance et tout ce qu'elle contient :
morales, dogmes, émerveillements primaires et jugements primates, est réductiviste. Elle ne contient ni construction, ni déconstruction : elle est fixe, plastique, lettre morte. Par cette nature, elle tue la
pensée, méprise l'altérité et réduit autrui à des termes moraux ou des sentences morales.
Autrement, clairement et plus simplement dit, laissons la paix aux croyants, mais ne les laissons pas mettre en péril la nôtre.
Repousser les méfaits de ceux qui veulent imposer leur loi n'est jamais imposer sa loi; c'est rétablir la loi.
Refréner la dérive religieuse n'est jamais une dérive; contrer les effets néfastes de la pensée religieuse n'est jamais néfaste; combattre le fanatisme de la religiosité n'est jamais du fanatisme; contrer le crime, n'est pas un crime.
De même, combattre l'intégrisme religieux n'est pas de l'intégrisme. L'association des termes : «intégrisme» et «laïcité» est un non-sens, une formule sans queue ni tête, indéfendable.
Contrer les terribles conséquences de la religion sur la société en répandant l'humanisme, l'éducation, la science, la civilisation, comporte des paradoxes, oui; des orthodoxies, non. De l'intégrité, oui; de l'intégrisme, non.
L'Humanité évoluera et grandira laïque ou périra religieuse.
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Existe-t-il un intégrisme laïc?
Le croyant est-il opprimé par laséparation des pouvoirs de la religion et de l'État?
Interdire un tribunal religieux est-il une offense à la liberté?
Pour sortir des abstractions, posons donc la question avec le réalisme des faits : empêcher une bande de gourous d'autoriser des maris à battre leurs femmes à coups de tournevis et de paroles sacrées est-il un mal, une horreur?
Vu ainsi, on reprendra peut-être le sens des réalités en se rappelant où mène le pouvoir religieux.
Les religions, spiritualités, ésotérismes, sectes, et autres pensées circulaires érigent une morale et des vertus hors desquelles tout leur est condamnable. C'est leur spécialité.
Les retenir de condamner est-il si condamnable?
Les structures qui en découlent, tout comme leurs représentants, imposent une vérité hors de laquelle tout leur est mensonge et errance, ce qui est une profonde allergie à l'altérité. Rétablir, grâce à la laïcité, le droit d'exister d'autrui, est-il une offense à autrui? Poser la question, c'est y répondre.
La laïcité n'est ni une vertu, ni un concept, ni une vérité, elle n'est rien en soi sinon un espace d'existence et ne s'impose pas; elle n'est que le refus des tyrannies, le rejet du délire, la recherche de
l'objectivité , d'une éthique applicable qui ne soit pas une «vérité», mais un outil civilisateur, qui ne se base pas sur des proverbes tout crus pondus il y a des milllénaires, mais sur un esprit critique aiguisé et conscient des réalités contemporaines.
Elle n'est pas un système, ni une religion, ni un regroupement, elle n'a pas de pape, d'iman, de rabbin ou de moine, de décideur, de gourou. Elle est un concensus social. La religiosité n'est jamais un concensus, puisqu'elle se présente comme indiscutable et issue d'une force «supérieure».
L'adoration de dieu est une bien subtile adoration de soi. L'on érige une réalité qui serait supérieure à autrui, et par son biais, l'on impose notre narcissisme au monde.
La religiosité étant le culte exalté de soi compensant un Moi morcelé, forcément, autrui y est hautement compromis. Elle ne tente de réaliser l'humain que par le biais de «vertus» cloisonnées en concepts irréductibles.
Le croyant ne peut pas vous parler de pertinence ou d'adéquation de votre comportement; il ne vous évaluera qu'en termes de «luxure» ou de «pureté», de «piété» ou d'«impiété», d'«orgueil» ou «d'humilité», de «péchés» ou de «vertus», qu'il nomme «valeurs» alors qu'elles n'en ont
aucune, ni sur le plan éthique, ni sur celui de la raison. Orgueil, humilité, luxure, pureté, n'ont pas de sens sur le plan de la raison formelle, ce ne sont que des moyens de réduire autrui à l'esclavage
d'une vision du monde qui met celui-ci en péril. Oscillant entre reproches et encensements, jugements et magnanimités, le croyant n'atteint jamais l'objectivité et rate la cible par cinquante lieues ou cinquante psychiatres.
Ne pouvant ainsi s'extirper de la morale, les religiosités n'atteignent jamais l'éthique.
Les religions ont-elles connu de grands artistes,de grands penseurs, de grands bâtisseurs? Bien sûr! Ô combien ces penseurs, artistes et bâtisseurs auraient été plus grands encore, plus utiles, plus
phénoménaux s'ils n'avaient été coincés dans les limites bétonnées de la pensée religieuse!
Les religions, sectes, gourous et autres joyeux drilles cherchent à étouffer la Vie et donc, forcément, ne pouvant y arriver, ils la dressent contre elle-même par la conflictualité . Leurs cimetières sont
ô combien plus vastes que leurs jardins! D'autant plus que le jardin est promis pour après. Plus tard, quand les Anges auront des dents. En attendant, souffrons… Or, l'idée de Dieu est totalement incompatible avec celle de la souffrance; ou il n'existe pas, ou c'est un monstre à abattre.
Le culte est un refuge inassumé de sectaires incapables d'approcher (encore moins, forcément, de saisir) le concept d'empathie autrement que par paraboles inapplicables ou dénaturées et enfermées dans des circonvolutions morales tautologiques. Elles se fixent sur des dogmes et des vérités qui se veulent un absolu en se prétendant détachées des contraintes du monde formel. Or, il n'est pas possible, d'aucune façon, de fonctionner avec des dogmes et d'en même temps développer son esprit critique et son jugement; c'est l'un, ou c'est l'autre.
La diversité symbolique construit de plus profondes civilisations que la fixité divine, lorsqu'elle est discursive, lancée dans de libres et vivantes dialectiques et non pas adulation figée; les idées évolutives
sont de plus efficaces civilisatrices que les visions éteignoires d'un monde constamment étriqué par nos religiosités circonscrites.
Maintenant, évidemment, tomber dans le terrible et dangereux piège de nos haines bien commodes et créer un ennemi global, LES croyants, serait un excès tout aussi déplorable.
Ne pas confondre un concept avec son porteur en ceci que l'on ne traite pas une personne comme on peut traiter ses idées. N'allons pas enfermer les croyants dans des goulags ou des camps de rééducation! Il faut, éthiquement et humainement offrir aux croyants le droit de vivre leur spiritualité dans son ordre de viabilité, c'est-à-dire, dans l'intimité et la discrétion de l'expérience mystique… en attendant qu'ils récupèrent leur esprit critique ;o) Mais leur donner du pouvoir politique et de l'influence dans la dimension sociale est d'une extrême dangerosité. La croyance et tout ce qu'elle contient :
morales, dogmes, émerveillements primaires et jugements primates, est réductiviste. Elle ne contient ni construction, ni déconstruction : elle est fixe, plastique, lettre morte. Par cette nature, elle tue la
pensée, méprise l'altérité et réduit autrui à des termes moraux ou des sentences morales.
Autrement, clairement et plus simplement dit, laissons la paix aux croyants, mais ne les laissons pas mettre en péril la nôtre.
Repousser les méfaits de ceux qui veulent imposer leur loi n'est jamais imposer sa loi; c'est rétablir la loi.
Refréner la dérive religieuse n'est jamais une dérive; contrer les effets néfastes de la pensée religieuse n'est jamais néfaste; combattre le fanatisme de la religiosité n'est jamais du fanatisme; contrer le crime, n'est pas un crime.
De même, combattre l'intégrisme religieux n'est pas de l'intégrisme. L'association des termes : «intégrisme» et «laïcité» est un non-sens, une formule sans queue ni tête, indéfendable.
Contrer les terribles conséquences de la religion sur la société en répandant l'humanisme, l'éducation, la science, la civilisation, comporte des paradoxes, oui; des orthodoxies, non. De l'intégrité, oui; de l'intégrisme, non.
L'Humanité évoluera et grandira laïque ou périra religieuse.
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jlouisalpha- Aka Maitre Capello
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Identité métaphysique : Athée !
Humeur : sereine
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Existe-t-il un intégrisme laïc ?
jlouisalpha a écrit: http://atheisme.ca/articles/samael/integrismeLaique_fr.html
Existe-t-il un intégrisme laïc?
quand ce sont des athées qui utilise la laïcité pour leurs causes anti religieuse , oui
jlouisalpha a écrit:
Le croyant est-il opprimé par la séparation des pouvoirs de la religion et de l'État?
les croyants vote démocratiquement pour l'état , mais si les croyants doivent caché leur conviction , alors oui c'est une oppréssion par la censure
jlouisalpha a écrit:
Interdire un tribunal religieux est-il une offense à la liberté?
les prisons laics , des tribunaux laics sont une offense a la liberté ?
jlouisalpha a écrit:
Pour sortir des abstractions, posons donc la question avec le réalisme des faits : empêcher une bande de gourous d'autoriser des maris à battre leurs femmes à coups de tournevis et de paroles sacrées est-il un mal, une horreur?
sortons des abstractions , concrétement , c'est un mensonge, jamais aucun prophète n'a demandé
"battre leurs femmes à coups de tournevis" , c'est l'extremisme laic qui vous pousse a cette surenchère de mensonge ?
jlouisalpha a écrit:
Vu ainsi, on reprendra peut-être le sens des réalités en se rappelant où mène le pouvoir religieux.
vu ainsi , la pseudo réalité laic devient un fantasme de l'athéisme militant et extremiste
jlouisalpha a écrit:
Les religions, spiritualités, ésotérismes, sectes, et autres pensées circulaires érigent une morale et des vertus hors desquelles tout leur est condamnable. C'est leur spécialité.
n'avoir aucune morale ou aucune vertus ? vous trouvez cela bien !
jlouisalpha a écrit:
Les retenir de condamner est-il si condamnable?
si vous preferez rester dans l'immoralité vous pouvez nous condamner , mais ne venez pas vous plaindre le jour ou vos enfant ou vos voisins , vous ferons des misères
jlouisalpha a écrit:
Les structures qui en découlent, tout comme leurs représentants, imposent une vérité hors de laquelle tout leur est mensonge et errance, ce qui est une profonde allergie à l'altérité. Rétablir, grâce à la laïcité, le droit d'exister d'autrui, est-il une offense à autrui? Poser la question, c'est y répondre.
puisque la réponse est dans la question , vous imposer vous aussi "une vérité hors de laquelle tout leur est mensonge et errance"
jlouisalpha a écrit:
La laïcité n'est ni une vertu, ni un concept, ni une vérité, elle n'est rien en soi sinon un espace d'existence et ne s'impose pas; elle n'est que le refus des tyrannies, le rejet du délire, la recherche de
l'objectivité , d'une éthique applicable qui ne soit pas une «vérité», mais un outil civilisateur, qui ne se base pas sur des proverbes tout crus pondus il y a des milllénaires, mais sur un esprit critique aiguisé et conscient des réalités contemporaines.
non , la laicité c'est juste une loi , et la loi sur la laicité ne dit pas tout cela , ce sont vos fantasmes d'extremiste laic
jlouisalpha a écrit:
Elle n'est pas un système, ni une religion, ni un regroupement, elle n'a pas de pape, d'iman, de rabbin ou de moine, de décideur, de gourou. Elle est un concensus social. La religiosité n'est jamais un concensus, puisqu'elle se présente comme indiscutable et issue d'une force «supérieure».
donc la laicité est elle discutable , pourtant une loi c'est un texte figé ? je ne vois pas se qu'on peut discuter , quand vous desobeissez a une loi vous etes hors la loi , il ni a pas de discussions sinon ce n'est plus une loi
la religiosité est indiscutable , au contraire il y a de nombreux passage dans les religions écrites qui ne sont pas des lois
jlouisalpha a écrit:
L'adoration de dieu est une bien subtile adoration de soi. L'on érige une réalité qui serait supérieure à autrui, et par son biais, l'on impose notre narcissisme au monde.
Le narcissisme désigne communément l'amour qu'une personne vit pour elle-même , vous prefereriez que les croyants soit dépressif , et impose leurs dépréssions au monde ...
jlouisalpha a écrit:
La religiosité étant le culte exalté de soi compensant un Moi morcelé, forcément, autrui y est hautement compromis. Elle ne tente de réaliser l'humain que par le biais de «vertus» cloisonnées en concepts irréductibles.
des "vertus" qui bénéficient a "autrui" , "autrui" n'est donc pas "compromis"
jlouisalpha a écrit:
Le croyant ne peut pas vous parler de pertinence ou d'adéquation de votre comportement; il ne vous évaluera qu'en termes de «luxure» ou de «pureté», de «piété» ou d'«impiété», d'«orgueil» ou «d'humilité», de «péchés» ou de «vertus», qu'il nomme «valeurs» alors qu'elles n'en ont
aucune, ni sur le plan éthique, ni sur celui de la raison. Orgueil, humilité, luxure, pureté, n'ont pas de sens sur le plan de la raison formelle, ce ne sont que des moyens de réduire autrui à l'esclavage
d'une vision du monde qui met celui-ci en péril. Oscillant entre reproches et encensements, jugements et magnanimités, le croyant n'atteint jamais l'objectivité et rate la cible par cinquante lieues ou cinquante psychiatres.
"reduire autrui a l'esclavage" , il vas faloir interdir l'esclavage alors ... ha non c'est déja interdit , pourtant les religions n'ont pas été interdite ...
jlouisalpha a écrit:
Ne pouvant ainsi s'extirper de la morale, les religiosités n'atteignent jamais l'éthique.
une morale , mais pas d'ethique !
je pensais que s'etait plutot le contraire
une morale , une éthique ...
jlouisalpha a écrit:
Les religions ont-elles connu de grands artistes,de grands penseurs, de grands bâtisseurs? Bien sûr! Ô combien ces penseurs, artistes et bâtisseurs auraient été plus grands encore, plus utiles, plus
phénoménaux s'ils n'avaient été coincés dans les limites bétonnées de la pensée religieuse!
a moins que se soit le contraire , il n'aurait jamais pus etre aussi grands , utiles ou phènoménaux , sans la pensée religieuse
jlouisalpha a écrit:
Les religions, sectes, gourous et autres joyeux drilles cherchent à étouffer la Vie et donc, forcément, ne pouvant y arriver, ils la dressent contre elle-même par la conflictualité . Leurs cimetières sont
ô combien plus vastes que leurs jardins! D'autant plus que le jardin est promis pour après. Plus tard, quand les Anges auront des dents. En attendant, souffrons… Or, l'idée de Dieu est totalement incompatible avec celle de la souffrance; ou il n'existe pas, ou c'est un monstre à abattre.
pour les religions c'est Dieu qui a donner la vie , ce n'es donc pas pour l'étouffer qu'il l'a donner , la soufrance et le bonheur vont de pair , si la soufrance n'éxistait pas on ne pourait pas apprécier le bonheur , après la vie se Dieu ne donne plus la souffrance , vous voulez abattre le Dieu du bonheur
jlouisalpha a écrit:
Le culte est un refuge inassumé de sectaires incapables d'approcher (encore moins, forcément, de saisir) le concept d'empathie autrement que par paraboles inapplicables ou dénaturées et enfermées dans des circonvolutions morales tautologiques. Elles se fixent sur des dogmes et des vérités qui se veulent un absolu en se prétendant détachées des contraintes du monde formel. Or, il n'est pas possible, d'aucune façon, de fonctionner avec des dogmes et d'en même temps développer son esprit critique et son jugement; c'est l'un, ou c'est l'autre.
vous avez tort , lisez les évangiles , Jesus est le roi de la critique des dogmes mal interpètré
jlouisalpha a écrit:
La diversité symbolique construit de plus profondes civilisations que la fixité divine, lorsqu'elle est discursive, lancée dans de libres et vivantes dialectiques et non pas adulation figée; les idées évolutives
sont de plus efficaces civilisatrices que les visions éteignoires d'un monde constamment étriqué par nos religiosités circonscrites.
mais dans pratiquement toute les civilisations il y a du Divin , ce n'est donc pas incompatible et néfastes
jlouisalpha a écrit:
Maintenant, évidemment, tomber dans le terrible et dangereux piège de nos haines bien commodes et créer un ennemi global, LES croyants, serait un excès tout aussi déplorable.
le piège est dans le concept , la laicité est un concepte anti religieux et donc anti croyants
jlouisalpha a écrit:
Ne pas confondre un concept avec son porteur en ceci que l'on ne traite pas une personne comme on peut traiter ses idées. N'allons pas enfermer les croyants dans des goulags ou des camps de rééducation! Il faut, éthiquement et humainement offrir aux croyants le droit de vivre leur spiritualité dans son ordre de viabilité, c'est-à-dire, dans l'intimité et la discrétion de l'expérience mystique… en attendant qu'ils récupèrent leur esprit critique ;o) Mais leur donner du pouvoir politique et de l'influence dans la dimension sociale est d'une extrême dangerosité. La croyance et tout ce qu'elle contient :
morales, dogmes, émerveillements primaires et jugements primates, est réductiviste. Elle ne contient ni construction, ni déconstruction : elle est fixe, plastique, lettre morte. Par cette nature, elle tue la
pensée, méprise l'altérité et réduit autrui à des termes moraux ou des sentences morales.
et voila ... vous etes tombé dans votre propre piège ...
"Mais leur donner du pouvoir politique et de l'influence dans la dimension sociale est d'une extrême dangerosité."
les croyants sont dangereux ...
jlouisalpha a écrit:
Autrement, clairement et plus simplement dit, laissons la paix aux croyants, mais ne les laissons pas mettre en péril la nôtre.
vus les critiques que vous faites au croyants , ce n'est pas un signe de paix
jlouisalpha a écrit:
Repousser les méfaits de ceux qui veulent imposer leur loi n'est jamais imposer sa loi; c'est rétablir la loi.
c'est qui "ceux" ? les laïcs ?
jlouisalpha a écrit:
Refréner la dérive religieuse n'est jamais une dérive; contrer les effets néfastes de la pensée religieuse n'est jamais néfaste; combattre le fanatisme de la religiosité n'est jamais du fanatisme; contrer le crime, n'est pas un crime.
il n'y a pas besoin de la laicité pour cela , ce n'est pas la loi sur la laicité qui se charge de cela des "dérives ou crimes" , j'espère que meme les dérives et crimes "non religieux" vous inquiète autant
jlouisalpha a écrit:
De même, combattre l'intégrisme religieux n'est pas de l'intégrisme. L'association des termes : «intégrisme» et «laïcité» est un non-sens, une formule sans queue ni tête, indéfendable.
"l'intégrisme" peux s'appliqué a tout notion qui est utilisé dans sont "intégralité" , la laicité intégrale ou intégriste c'est l'application aveugle, sans exeption de la loi , si une loi fait plus de mal que de bien elle peut devenir intègriste
jlouisalpha a écrit:
Contrer les terribles conséquences de la religion sur la société en répandant l'humanisme, l'éducation, la science, la civilisation, comporte des paradoxes, oui; des orthodoxies, non. De l'intégrité, oui; de l'intégrisme, non.
il n'y a pas de bonnes conséquences de la religion sur la société ? sa c'est une vision intégriste
jlouisalpha a écrit:
L'Humanité évoluera et grandira laïque ou périra religieuse.
encore une belle conclusion intégriste , il y a plusieurs beau pays Europeen et démocratique qui ont une religion d'etat
(Angleterre, Pays de Galles et Irlande du Nord Malte, Monaco et Saint-Marin Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède Grèce. Écosse)
fred- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : Deiste oeucuméniste
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Date d'inscription : 13/04/2008
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