Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Eh beh, même dans la mort tu voudrais avoir le pouvoir sur une vie qui n'est pas la tienne.
Relax, inutile d'y emporter des soucis sur lesques tu n'y pourras rien.
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casimir- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Comment appréhender l'ineluctable?
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
oui une fois morte, car vivante je n'exerce aucun pouvoir, je suis farouchement contre, chacun fait ce qu'il veut.
Il fera ce qu'il voudra, je lui ai juste désigné la femme qui s'occupera de mes enfants comme si c'était les siens.
Au fond je ne veux pas contrôler sa vie, j'ai peur que mes enfants tombent sur une méchante belle-mère.
Je l'ai dit à mon amie également, mais bon c'était dans un contexte particulier.
Il fera ce qu'il voudra, je lui ai juste désigné la femme qui s'occupera de mes enfants comme si c'était les siens.
Au fond je ne veux pas contrôler sa vie, j'ai peur que mes enfants tombent sur une méchante belle-mère.
Je l'ai dit à mon amie également, mais bon c'était dans un contexte particulier.
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
C'est une question de confiance, en soi, à la vie, aux autres...c'est pas une évidence en effet.
La crainte est autant dans l'inconnu de la vie que de la mort.
La crainte est autant dans l'inconnu de la vie que de la mort.
casimir- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Celle qui s'occupera de tes enfants, ça n'est pas la même chose que désigner celle qui te succèdera amoureusement (ça se comprends, je veux dire, que tu ne souhaites pas que n'importe qui élève tes enfants).
Je ne suis pas allée jusque là, mais j'ai laissé des consignes à mes proches, et pourtant je suis jeune ! (mais on ne sait jamais…)
Je ne suis pas allée jusque là, mais j'ai laissé des consignes à mes proches, et pourtant je suis jeune ! (mais on ne sait jamais…)
Magdalena- Jeune Padawan
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
oui c'est exactement ça, de toute façon je sais que mon mari ne m'aimeras pas au delà de ma mort, enfin j'espère pour lui, il aimera une autre, ça ne me dérange pas, le plus préoccupant ce sont mes enfants, je ne veux pas qu'il souffre de la présence d'une personne qui saura pas leur donner la tendresse dont ils auront besoin.
Je suis jeune aussi, mais ce n'est pas une garantie!
Je suis jeune aussi, mais ce n'est pas une garantie!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
C'est juste, il n'y a de garantie pour personne.
Le risque c'est aussi le sel de la vie.
Mais les enfants ont besoin d'être re-assuré tant qu'ils sont dans le "nid".
Un amour n'en chasse pas un autre, il n'y a pas d'exclusivité ni dans l'espace, ni dans le temps, ceux qu'on a aimé "vivent" en soi...enfin c'est comme ça que je le sent.
Le risque c'est aussi le sel de la vie.
Mais les enfants ont besoin d'être re-assuré tant qu'ils sont dans le "nid".
Un amour n'en chasse pas un autre, il n'y a pas d'exclusivité ni dans l'espace, ni dans le temps, ceux qu'on a aimé "vivent" en soi...enfin c'est comme ça que je le sent.
casimir- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
alterego, tu es vraiment la vraie maman !
Thierry, heureux de te revoir ! Le Jura ne semble pas t'avoir porté bonheur ! Avec l'énergie dont tu as toujours fait preuve et ta soif de vie, tu vas t'en sortir rapidement ! Ce sera pour une autre fois !
Thierry, heureux de te revoir ! Le Jura ne semble pas t'avoir porté bonheur ! Avec l'énergie dont tu as toujours fait preuve et ta soif de vie, tu vas t'en sortir rapidement ! Ce sera pour une autre fois !
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Thierry:
Donc, dis que tu espères mourir de mort violente, mais tu ne sais pas ce que te réserve la suite de ta vie...comme tout le monde, et c'est tant mieux!
c'est ce que tout le monde souhaite finalement... mais vu tes exploits ( escalades dans des éboulis, entre autres...), tu risques aussi de te retrouver tétraplégique ou en chaise roulante, ce que je ne te souhaite évidemment pas.Je mourrai brutalement
Donc, dis que tu espères mourir de mort violente, mais tu ne sais pas ce que te réserve la suite de ta vie...comme tout le monde, et c'est tant mieux!
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Cervantes
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
alterego a écrit:oui une fois morte, car vivante je n'exerce aucun pouvoir, je suis farouchement contre, chacun fait ce qu'il veut.
Il fera ce qu'il voudra, je lui ai juste désigné la femme qui s'occupera de mes enfants comme si c'était les siens.
Au fond je ne veux pas contrôler sa vie, j'ai peur que mes enfants tombent sur une méchante belle-mère.
Je l'ai dit à mon amie également, mais bon c'était dans un contexte particulier.
Je comprends ça, Alterego, ma maman qui avait une maladie cardiaque, savait qu'elle ne vivrait pas très longtemps. 3 ans avant son décès, elle avait émit le désir que mon père se remarie avec une de ses connaissance qu'elle apréciait beaucoup. Elle nous a dit "Elle s'occupera bien de vous". Malheureusement, mon père ne l'a pas choisie, (question de physique)
Contrairement à Casimir je trouve cela généreux, et surtout très judicieux de ta part.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Thierry :
Des écorchures partout et une grosse douleur en bas du dos, incapable de me remettre debout. J'ai attendu un peu. J'ai mis cinq heures à rejoindre la bagnole.
Je mourrai brutalement Mais ça va :)
C' est ce que j'appelle tirer le diable par la queue...
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 15/03/2010
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Jipé a écrit:Thierry:c'est ce que tout le monde souhaite finalement... mais vu tes exploits ( escalades dans des éboulis, entre autres...), tu risques aussi de te retrouver tétraplégique ou en chaise roulante, ce que je ne te souhaite évidemment pas.Je mourrai brutalement
Donc, dis que tu espères mourir de mort violente, mais tu ne sais pas ce que te réserve la suite de ta vie...comme tout le monde, et c'est tant mieux!
C'est effectivement une possibilité...Tout comme le fait de mourir très lentement à 100 ans dans un état de délabrement avancé. Disons alors que j'ai une vie qui contient la possibilité de mourir brutalement. Pour le reste, on verra bien.
Thierry- Maître du Temps
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Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
c'est ce que j'appellerais du fatalisme...pourquoi pas ?Thierry a écrit:Jipé a écrit:Thierry:c'est ce que tout le monde souhaite finalement... mais vu tes exploits ( escalades dans des éboulis, entre autres...), tu risques aussi de te retrouver tétraplégique ou en chaise roulante, ce que je ne te souhaite évidemment pas.Je mourrai brutalement
Donc, dis que tu espères mourir de mort violente, mais tu ne sais pas ce que te réserve la suite de ta vie...comme tout le monde, et c'est tant mieux!
C'est effectivement une possibilité...Tout comme le fait de mourir très lentement à 100 ans dans un état de délabrement avancé. Disons alors que j'ai une vie qui contient la possibilité de mourir brutalement. Pour le reste, on verra bien.
Une seule chose me gêne un peu quand même, c'est que lorsqu'on a une famille et si on l'aime, on devrait s'en sentir un peu responsable. Ne pas la mettre dans une situation affective, matérielle éventuellement, difficile. Or, je me suis toujours demandé, si les sportifs de haut niveau, en sachant que même s'ils prennent un maximum de précautions, augmentent considérablement le pourcentage de problèmes graves, voire mortels dans leur passion.
Donc, ne sont-ils pas tout simplement dans un très grand égoïsme, que leur satisfaction personnelle passe avant leur responsabilité familiale ?
Je ne parle pas spécialement de toi Thierry...
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Cervantes
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Tout à fait en phase avec toi Jipé. C'est pour cette raison que le jour où on a appris qu'on allait avoir notre premier enfant, j'ai arrêté l'alpinisme. J'ai attendu quinze ans pour m'y remettre sérieusement. Notre dernier enfant va avoir 18 ans. Ca ne signifie pas qu'il n'a plus besoin de moi mais il est en âge, et depuis longtemps, de comprendre ce que représente cette forme de vie, d'autant plus qu'il est engagé dans une voie similaire. Si je venais à disparaître, l'assurance vie que j'ai, protègerait ma famille de tous besoins. Je la paye assez cher pour ça...Affectivement, le drame serait évidemment effroyable. Mais entre une vie "bridée" jusqu'à la mort et l'exploitation de mon potentiel, ma famille sait que la question ne se pose plus désormais. Ils savent que je suis extrêmement attentif et que je ne me lance pas dans n'importe quoi, n'importe comment. Cette pression, je la ressens comme un garde-fou...Je sais, pour l'avoir vécu, autrefois, à quel point l'engagement peut te projeter dans une euphorie à double tranchant. Autant, elle sera un moteur incommensurable, autant elle peut devenir un piège. La limite est parfois étroite. Beaucoup des alpinistes dont j'ai suivi le parcours durant ma vie sont morts en montagne. Personne n'aurait imaginé qu'un jour Patrick Béraulht tomberait...Et je suis un montagnard insignifiant au regard de son talent. De voir tomber les élites te ramène à l'humilité. Maintenant, quand il s'agit des risques liés à l'existence elle-même, il est vrai que d'aller en montagne rajoute aux risques inhérents à la route, au fait de manger des aliments contenant des produits dont on ignore les effets, au stress lié à notre travail, et plus que tout à l'infinie désolation d'une vie vide de tout ce qui, à mes yeux, en constitue la beauté. Je vais par conséquent aussi en montagne pour ne pas risquer de mourir un jour avec ce choc effroyable d'une vie gâchée. J'ai donné la vie à mes enfants mais je ne leur ai pas donné ma vie. C'était une nécessité et un choix assumé pendant leur enfance et leur adolescence. Et un immense bonheur. Je n'attendrai pas qu'ils s'en aillent pour prendre conscience qu'il n'y a plus rien. En reprenant mon propre parcours, je les libère aussi d'un enchaînement au leur. Ils savent que de les voir quitter la maison sera un grand bonheur dans le sens où ça sera aussi pour nous la validation de notre accompagnement. Ils savent que ma vie sera toujours suffisamment riche, spirituellement parlant, pour que ça ne soit pas une douleur. Ce sont des heures de discussion en famille tout ça. Rien n'est fait sans une complète compréhension de tous.
Thierry- Maître du Temps
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Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Hélas non ! Le repos, c'est le repos de quelqu'un et dans une dépouille mortelle il n'y a plus personne. En mourant, tu retourneras au néant, mais de même que tu es sorti du néant, un autre, à l'instant de ta mort, sortira du néant, c'est comme si c'était toi, mais avec une amnésie totale. Donc, désolé Bernard, mais pas de repos éternel.gaston21 a écrit: Je la vois se rapprocher sans aucune appréhension, presque comme l'approche du vrai repos.
Sauf, si, comme le prétendent les croyants, une âme pourvue de ton identité ( Acte de naissance, etc...) perdure éternellement, auquel cas, cette âme, consciente d'être celle de Bernard pourra peut-être dire " ouf !" à moins qu'elle n'aille en enfer ............
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Très bon poème, Tibouc, mais
Hélas non, Tibouc ( Voir ma réponse à Bernard )Tibouc a écrit:
Profitant du repos dans sa tombe paisible,
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
- Spoiler:
- Content de te relire, Thierry, et tu écris admirablement bien, par exemple cette phrase :
.En reprenant mon propre parcours, je les libère aussi d'un enchaînement au leur
En ce qui me concerne, j'ai toujours eu peur de la mort, au point qu'en train, par exemple, j'avais du mal à m'empêcher d'imaginer un accident. Maintenant, me voir vieillir, avec les cheveux, les dents, la vue, l'ouïe, le zizi, les couilles, la peau, les objets que je tiens, moi même si je loupe une marche, qui tombent me fait tellement horreur que j'en arrive à imaginer mon suicide. Mais je n'ai pas le courage physique de me suicider.
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Ben dis donc……. Pas très gai tout ça dis-moi ?Gereve :
En ce qui me concerne, j'ai toujours eu peur de la mort, au point qu'en train, par exemple, j'avais du mal à m'empêcher d'imaginer un accident. Maintenant, me voir vieillir, avec les cheveux, les dents, la vue, l'ouïe, le zizi, les couilles, la peau, les objets que je tiens, moi même si je loupe une marche, qui tombent me fait tellement horreur que j'en arrive à imaginer mon suicide. Mais je n'ai pas le courage physique de me suicider.
Bien sûr que la vieillesse est souvent mal vécut. Néanmoins, elle n’est qu’une étape de la vie comme toutes les autres étapes de la vie. Mais elle est souvent vécue comme un naufrage. Pourtant à bien y regarder, toutes les étapes de notre vie sont un combat contre l’entropie. Les forces de vie s’opposant aux forces du néant.
Seulement, lorsqu’on est jeune, ce sont les forces de vie qui prédominent, alors qu’après, c’est l’inverse. Mais cela fait partie d’un processus naturel et plutôt que de ne pas l’accepter, en pleurant sur son passé, il faut au contraire l’intégrer en ne tirant pas le store avant que la nuit ne soit tombée.
Car si l’âge amène son lot de désagréments, il est aussi facteur d’évolution. Nos rapports au temps, aux échanges, à la réflexion peuvent être plus positifs, car moins soumis aux dictats de la vie sociale. Le temps de la réflexion, surtout, peut nous permettre qu’acquérir le sentiment d’acceptation sereine, permettant au corps et à l’esprit d’être en adéquation avec la vie.
Certains pensant à leur vieillesse croient que bien vieillir c’est avoir du fric, des relations, des activités, ce qui n’est pas mauvais en soi, bien sûr, mais cela n’est que le côté apparent des choses, l’extérieur, et s’il n’y a que ça, c’est l’échec. Avant tout, c’est en notre for intérieur que tout va se jouer. C’est en nous que vieillir bien ou mal va s’établir. C’est par notre capacité de mettre sur la balance le positif et le négatif de notre condition, que notre victoire sur l’entropie aura des chances d’être effective.
Il faut voir le grand âge comme l’étape ultime de l’ascension d’une montagne et de l’arrivée au sommet; L’alpiniste est fourbu, épuisé, à bout de souffle, mais tout imprégné d’une joie indicible à contempler ce qui s’offre à sa vue.
PS : tiens, j’aurais dû poster dans « Positivons »
Invité- Invité
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Merci Hitori, de ton message positif mais
Il faut alors que je supprime les miroirs.Hitori a écrit: Il faut voir le grand âge comme l’étape ultime de l’ascension d’une montagne et de l’arrivée au sommet; L’alpiniste est fourbu, épuisé, à bout de souffle, mais tout imprégné d’une joie indicible à contempler ce qui s’offre à sa vue.
Geveil- Akafer
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Identité métaphysique : universelle
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
moi aussi ! Le sommet de la montagne individuelle , actuellement , se situe autour de la cinquantaine . Après, il faut négocier la redescente , par paliers acceptables et, ce qui s'offre à la vue n'est pas exaltant .
Il faut apprendre à vivre avec un véhicule usé, avec l'affection condescendante des cons qui croient que l'esprit décroit à proportion du corps , alors que ça peut être le contraire . La vivacité fait place à la réflexion, la mémoire immédiate décline, mais elle se creuse et s'affine, s'élargit, répond à la demande , mais plus instantanément . Il faut faire avec la désertification affective et vivre le présent avec appétit .
On sait que la mort peut survenir au prochain battement de coeur : ça donne un sens aigü de l'important et du négligeable .Mais la peur ? animale, oui, peut-être , mais de l'avant mort, du passage difficile .
Il faut apprendre à vivre avec un véhicule usé, avec l'affection condescendante des cons qui croient que l'esprit décroit à proportion du corps , alors que ça peut être le contraire . La vivacité fait place à la réflexion, la mémoire immédiate décline, mais elle se creuse et s'affine, s'élargit, répond à la demande , mais plus instantanément . Il faut faire avec la désertification affective et vivre le présent avec appétit .
On sait que la mort peut survenir au prochain battement de coeur : ça donne un sens aigü de l'important et du négligeable .Mais la peur ? animale, oui, peut-être , mais de l'avant mort, du passage difficile .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Gereve a écrit:Merci Hitori, de ton message positif maisIl faut alors que je supprime les miroirs.Hitori a écrit: Il faut voir le grand âge comme l’étape ultime de l’ascension d’une montagne et de l’arrivée au sommet; L’alpiniste est fourbu, épuisé, à bout de souffle, mais tout imprégné d’une joie indicible à contempler ce qui s’offre à sa vue.
Le miroir ne renvoie que l'extérieur. C'est ton "intérieur" qu'il faut regarder Gereve et pour ma part, ce que je perçois de toi, est tout sauf une dégradation.
Thierry- Maître du Temps
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Localisation : Savoie
Identité métaphysique : celle qui vous plaira
Humeur : celle qui me convient
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Oui JO.
Merci, Thierry, je me demande si je ne suis pas en pleine dépression, dépression des vieux, connue des gérontologues, ce qui serait alors bel et bien une forme de dégradation du cerveau.
Merci, Thierry, je me demande si je ne suis pas en pleine dépression, dépression des vieux, connue des gérontologues, ce qui serait alors bel et bien une forme de dégradation du cerveau.
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
C'est l'automne . Il faut une bonne dose d'inconscience pour vieillir dans la joie : ça se décide . J'écarte les évidences auxquelles je ne peux rien. C'est dans cette marge étroite que la liberté se réfugie: choisir ce qui permet d'être encore, vivant, aimant . L'amour, c'est essentiel . De la famille, oui, mais l'amitié, l'échange entre pairs, vieux et moins jeunes et même jeunes, est importante, pour échapper aux sollicitudes familiales aliénantes . J'ai ma vie, à moi, merci, tout va bien ...
Après des années confinées dans le divorce diffile de ma fille,je me suis retrouvée isolée . Cet été, j'ai ouvert ma maison, eu la joie de connaitre et d'accueillir des étrangers au cercle familial .Je me suis inscrite sur des sites de rencontres - si, si- et je corresponds avec des hommes et des femmes de mon âge. Pas besoin de se voir : c'est du compagnonnage . On échange ce qu'on ne dit pas à un éventuel vieux compagnon ... ni aux enfants . Il ne faut pas avoir honte . Il n'y a pas que l'érotisme dans la vie du net ...
Après des années confinées dans le divorce diffile de ma fille,je me suis retrouvée isolée . Cet été, j'ai ouvert ma maison, eu la joie de connaitre et d'accueillir des étrangers au cercle familial .Je me suis inscrite sur des sites de rencontres - si, si- et je corresponds avec des hommes et des femmes de mon âge. Pas besoin de se voir : c'est du compagnonnage . On échange ce qu'on ne dit pas à un éventuel vieux compagnon ... ni aux enfants . Il ne faut pas avoir honte . Il n'y a pas que l'érotisme dans la vie du net ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : france du sud
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
Oui, si tu restes focalisé sur l’apparence des choses, mais ma métaphore, comme l’a très bien compris Thierry, ne s’adressait pas au corps physique mais à l’esprit.Gereve :
Il faut alors que je supprime les miroirs
Et comme l’a justement soulignée Jo, le corps et l’esprit ne sont pas irrémédiablement liés. Le corps décline, mais pas obligatoirement l’esprit. Ce que l’on « voit », c’est avec notre œil intérieur que l’on peut le faire et le spectacle, quoi qu’on en dise, peut se révéler positif.
L’expérience accumulée au cours d’une vie est là et permet de comprendre beaucoup plus de choses que lorsque nous étions de jeunes Padawans. Les choses s’épurent et se clarifient. Les passions s’apaisent et on rentre dans un âge d’ordre et de silence, ce qui ne veut pas dire de résignation. C’est le moment du bilan et de la mise en ordre, mais sans se focaliser sur les regrets. Nos choix de vie ont été ce qu’ils ont été et rien ne sert de culpabiliser.
Il faut garder son âme d’enfant, qui s’émerveillait de tout et de rien, cet enfant que nous ne cessons jamais d’être, cet enfant qui est le « père » de l’homme (la femme) que nous sommes devenus. C’est cette capacité d’émerveillement qui est le moteur de la vie.
Et quand bien même, lorsque je me regarde dans la glace, au lieu de pleurer sur la beauté perdue, je regarde les rides qui sont la trace de mon histoire, de mes joies et de mes peines et je me dis : « P’tain, t’es encore beau gosse quand même, ces sillons te vont bien et te donnent plus de charme »
De toute façon, je préfère regarder le verre à moitié plein qu’à moitié vide et profiter pleinement de ce que la vie m’offre, avec les moyens qui sont les miens, plutôt que me lamenter sur mon sort en pleurant mes jeunes années. La mort viendra à son heure et ce n’est pas un souci pour moi, ayant compris depuis longtemps que le moment de ma naissance me condamnait à mort et sans la souhaiter, je l’accepterais comme une amie venant me chercher pour m’accompagner à franchir la « porte ».
Invité- Invité
Re: Votre propre mort, l'appréhendez-vous ?
La vie est injuste , qui embellit les hommes et dégrade les femmes .
Avoir été jolie et ne plus l'être demande une bonne dose d'humour . Les laides ont moins de mal, habituées depuis toujours à compenser par l'esprit ce que la beauté ne leur donne pas .
Avoir été jolie et ne plus l'être demande une bonne dose d'humour . Les laides ont moins de mal, habituées depuis toujours à compenser par l'esprit ce que la beauté ne leur donne pas .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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