Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Magnus a écrit:
La loi de dépénalisation n'a pas pour but de tuer les âmes. L'âme de celui qui a reçu la mort douce ira tout droit au paradis, et celle du médecin qui l'a délivrée n'ira pas en enfer.
Je ne dis pas le contraire, mais il ne faut pas encourager l'euthanasie.
Si vous saviez le nombre de personne qui demande à leur médecin de leur enlever la vie à chaque fois qu'il souffre, vous seriez surpris et encore plus surpris de voir que ces même personnes une fois guéris sont soulagé d'être encore en vie.
Notre réflexe à rejeter la souffrance sans discernement est très souvent précipité.
Ce que Dieu permet en fait de souffrance est sa VOLONTÉ.
Léon14- Maître du Temps
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Léon14 a écrit:Si vous saviez le nombre de personne qui demande à leur médecin de leur enlever la vie à chaque fois qu'il souffre, vous seriez surpris et encore plus surpris de voir que ces même personnes une fois guéries sont soulagé d'être encore en vie.
L'euthanasie ne concerne que les personnes inguérissables.Notre réflexe à rejeter la souffrance sans discernement est très souvent précipité.
Ce que Dieu permet en fait de souffrance est sa VOLONTÉ.
Jésus disait : "Délivrez les captifs de leurs chaînes".
Je ne crois plus en un Dieu dont la volonté est que nous souffrions.
Si Dieu existe, je le vois plutôt non dans la souffrance mais dans notre capacité à surmonter nos souffrances, et à soulager celles d'autrui, ce qui est aussi le programme de l'Admd.
Vous auriez le courage d'aller dire à un très grand malade souffrant atrocement :
- Consolez-vous, c'est la volonté de Dieu." ?....
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Magnus a écrit:Léon14 a écrit:Si vous saviez le nombre de personne qui demande à leur médecin de leur enlever la vie à chaque fois qu'il souffre, vous seriez surpris et encore plus surpris de voir que ces même personnes une fois guéries sont soulagé d'être encore en vie.
L'euthanasie ne concerne que les personnes inguérissables.Notre réflexe à rejeter la souffrance sans discernement est très souvent précipité.
Ce que Dieu permet en fait de souffrance est sa VOLONTÉ.
Jésus disait : "Délivrez les captifs de leurs chaînes".
Je ne crois plus en un Dieu dont la volonté est que nous souffrions.
Si Dieu existe, je le vois plutôt non dans la souffrance mais dans notre capacité à surmonter nos souffrances, et à soulager celles d'autrui, ce qui est aussi le programme de l'Admd.
Vous auriez le courage d'aller dire à un très grand malade souffrant atrocement :
- Consolez-vous, c'est la volonté de Dieu." ?....
D'abord, pour celui qui a la Foi, il n'y aucune maladie qui est inguérissable.
Ensuite, le malade doit-être soulagé dans sa souffrance.
Ensuite, il faut approfondir la Foi du malade.
C'est naturel de choisir l'euthanasie, lorsqu'on n'a pas la Foi.
Je ne leur reproche pas, car sans vie surnaturelle, il est souvent presque impossible d'accepter la croix.
Le martyr nécessite une préparation spirituel intense et cela ne se résume pas toujours en une seule phrase.
Léon14- Maître du Temps
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Vous n'avez pas répondu à ma question :
Auriez-vous le courage d'aller dire à un très grand malade souffrant atrocement :
- Consolez-vous, c'est la volonté de Dieu." ?....
Auriez-vous le courage d'aller dire à un très grand malade souffrant atrocement :
- Consolez-vous, c'est la volonté de Dieu." ?....
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Magnus a écrit:Vous n'avez pas répondu à ma question :
Auriez-vous le courage d'aller dire à un très grand malade souffrant atrocement :
- Consolez-vous, c'est la volonté de Dieu." ?....
oui
mais, je le répète le martyr nécessite une préparation spirituel intense et cela ne se résume pas toujours en une seule phrase.
Léon14- Maître du Temps
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Hello Magnus,
Oui.
Cela semble logique, en effet.
Oui. Et si cette loi devait passer, je suppose qu’il y aurait des dossiers, des dossiers devant être étudiés au cas par cas…
… Encore que l’on puisse ne plus trouver de sens à vivre comme l’on vit lors de maladie débilitante, ou aliénante, se sentir si dépendant, si… inutile… que toute envie de vivre nous quitte… mais là nous entrons dans le domaine des douleurs morales, psychiques, et spirituelles… c’est vrai…
Oui.
Hélas, si lors des colloques réunissant le personnel soignant, la règle des beaux discours humanistes n’est jamais enfreinte, dans les faits, c’est la loi de l’argent et de l’économie à tout crin qui est appliquée.
Les patients passent après.
Le personnel soignant est de plus en plus restreint, de moins en moins bien formé, et bien sûr très mal payé (je parle des aides soignants(es)…
… Oui, mais comme tout est question de dosage, lorsque manifestement un patient souffre trop, il n’est pas rare qu’une dose de morphine supplémentaire, ou un peu plus conséquente… règle le problème… sans que cela ne soit considéré comme étant de l’euthanasie… C’est hypocrite, mais au moins quelque chose est fait…
Oui. Ce serait plus clair.
Oui, en fait, pour moi, c’est ce qui est important.
Lors d’un suicide assisté, même si c’est un médecin qui lui procure la potion létale, c’est le patient et le patient seul qui fait le geste. A mon sens, c’est plus qu’un accord donné, c’est se responsabiliser complètement.
Le patient qui prend des mains du médecin la potion létale, peut encore à tout moment ne pas la boire, poser la fiole et s’en retourner, mais si il prend cette fiole, et si il la boit, il se responsabilise complètement vis-à-vis de cette mort qu’il a souhaitée, et qu’il se donne…
Un patient capable de faire ce geste, mais qui ne ferait rien si ce n’est donner son accord à ce que lui soit administré un poison, ferait porter le poids de la responsabilité de sa mort sur celui qui ferait le geste fatal à sa place.
C’est ainsi que je le ressens...
...Je peux tout à fait m’imaginer être membre d’Exit, et assister une personne qui veut mourir, mais il me serait tout à fait impossible de tenir moi-même la fiole contre la bouche du patient par exemple, et l’aider à l’avaler…
Mais une loi dépénalisant l’euthanasie, oui.
Comprends-tu mieux ma position ?
Imala
La demande doit de toute manière provenir du malade.
Oui.
Si donc les grands mélancoliques voient leur état s'améliorer grâce à ces nouveaux médicaments anti-dépresseurs, il y aura moins de demandes de leur part.
Cela semble logique, en effet.
Je pense que l'Admd est en train d'étudier le sujet.
Quant au "label incurable", ta remarque est intéressante : "ces gens", dis-tu, "ne meurent pas concrètement de leur dépression".
On notera donc la différence entre ces cas-là et des cas spectaculaires tels que celui de Mme Sébire, par ex,.
Oui. Et si cette loi devait passer, je suppose qu’il y aurait des dossiers, des dossiers devant être étudiés au cas par cas…
Tout est une question de douleurs, en euthanasie.
Supposons qu'un jour la médecine réussisse à vaincre la douleur physique, ou à la rendre supportable, l'euthanasie n'aura plus de raison d'être.
… Encore que l’on puisse ne plus trouver de sens à vivre comme l’on vit lors de maladie débilitante, ou aliénante, se sentir si dépendant, si… inutile… que toute envie de vivre nous quitte… mais là nous entrons dans le domaine des douleurs morales, psychiques, et spirituelles… c’est vrai…
Pour la douleur uniquement psychologique, il faut mettre l'accent sur la qualité de l'entourage aussi, notamment celle du personnel des maisons pour personnes âgées et des instituts psychiatriques.
Oui.
Hélas, si lors des colloques réunissant le personnel soignant, la règle des beaux discours humanistes n’est jamais enfreinte, dans les faits, c’est la loi de l’argent et de l’économie à tout crin qui est appliquée.
Les patients passent après.
Le personnel soignant est de plus en plus restreint, de moins en moins bien formé, et bien sûr très mal payé (je parle des aides soignants(es)…
L'Admd encourage aussi les unités de soins palliatifs pour qu'elles aient plus de moyens pour soulager davantage la douleur.
Le problème est que certains patients d'unités de soins palliatifs, arrivés à un certain stade où malheureusement on ne peut plus rien contre la douleur, demandent la mort douce.
Systématiquement, ces unités refusent.
… Oui, mais comme tout est question de dosage, lorsque manifestement un patient souffre trop, il n’est pas rare qu’une dose de morphine supplémentaire, ou un peu plus conséquente… règle le problème… sans que cela ne soit considéré comme étant de l’euthanasie… C’est hypocrite, mais au moins quelque chose est fait…
L'Admd souhaiterait que dans une lutte commune contre la souffrance, les unités de soins palliatifs coopèrent aux demandes de mort douce.
Oui. Ce serait plus clair.
Pour ce qui est du suicide assisté style Exit en Suisse, je ne saisis pas très bien ta position.
Parce que d'une part tu dis qu'il faut attendre les grandes souffrances pour permettre les demandes d'euthanasie, alors qu'Exit a délivré la mort douce à des patients incurables qui avaient choisi de ne PAS attendre les grandes souffrances.
Le suicide assisté part du principe que c'est le patient lui-même qui doit faire le geste de délivrance. Ainsi, le médecin ne fait que procurer la potion létale, et ne passe pas à l'acte : c'est le patient qui le fait
Oui, en fait, pour moi, c’est ce qui est important.
Lors d’un suicide assisté, même si c’est un médecin qui lui procure la potion létale, c’est le patient et le patient seul qui fait le geste. A mon sens, c’est plus qu’un accord donné, c’est se responsabiliser complètement.
Le patient qui prend des mains du médecin la potion létale, peut encore à tout moment ne pas la boire, poser la fiole et s’en retourner, mais si il prend cette fiole, et si il la boit, il se responsabilise complètement vis-à-vis de cette mort qu’il a souhaitée, et qu’il se donne…
Un patient capable de faire ce geste, mais qui ne ferait rien si ce n’est donner son accord à ce que lui soit administré un poison, ferait porter le poids de la responsabilité de sa mort sur celui qui ferait le geste fatal à sa place.
C’est ainsi que je le ressens...
...Je peux tout à fait m’imaginer être membre d’Exit, et assister une personne qui veut mourir, mais il me serait tout à fait impossible de tenir moi-même la fiole contre la bouche du patient par exemple, et l’aider à l’avaler…
le suicide assisté ne permet pas aux personnes inconscientes ou paralysées d'obtenir la mort douce.
Mais une loi dépénalisant l’euthanasie, oui.
Comprends-tu mieux ma position ?
Imala
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Imala a écrit:le suicide assisté ne permet pas aux personnes inconscientes ou paralysées d'obtenir la mort douce.
Mais une loi dépénalisant l’euthanasie, oui.
Comprends-tu mieux ma position ?
Imala
La Belgique a dépénalisé l'euthanasie mais pénalise toujours le suicide assisté.
La Suisse a dépénalisé le suicide assisté, mais pénalise toujours l'euthanasie.
Je comprends mieux ta position, oui, et surtout l'accent que tu mets sur la responsabilité.
Je note au passage que tu soulignes toi-même l'hypocrisie de.
Pour ce qui est des dossiers, oui : chaque demande, dans la loi belge actuelle, est étudiée.
Il ne suffit pas de demander l'euthanasie pour la recevoir. Chaque cas est étudié.
Pour le reste de ton post, je n'ai rien de particulier à souligner ---sinon "la loi de l'argent et de l'économie"... .
@Plus.
La Suisse a dépénalisé le suicide assisté, mais pénalise toujours l'euthanasie.
Je comprends mieux ta position, oui, et surtout l'accent que tu mets sur la responsabilité.
Je note au passage que tu soulignes toi-même l'hypocrisie de.
Pour ce qui est des dossiers, oui : chaque demande, dans la loi belge actuelle, est étudiée.
Il ne suffit pas de demander l'euthanasie pour la recevoir. Chaque cas est étudié.
Pour le reste de ton post, je n'ai rien de particulier à souligner ---sinon "la loi de l'argent et de l'économie"... .
@Plus.
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Léon14 a écrit :
C'est lorsqu'on rejète une souffrance inévitable qu'elle nous détourne de Dieu. La plupart des gens ne comprennent pas l'utilité de la souffrance, alors il rejette la souffrance sans chercher à comprendre. Ensuite, la souffrance a pour utilité de nous rendre pure et non le contraire.
Vous feriez un parfait faux ami de Job !
La souffrance ne rend pur personne, elle aliène, elle débilite, elle ôte toute dignité, elle plonge l’homme dans un monde qui n’est plus un monde à échelle humaine.
Elle a toujours été un mystère… le livre de Job justement, qui a le mérite d’en faire un sujet de réflexion, n’explique pas l’énigme de la souffrance injuste, ni ne résout le problème du mal, et en aucun cas ne laisse entendre que la souffrance à une utilité quelconque, mais encore moins celle de nous rendre pur.
Ce que Dieu permet en fait de souffrance est sa VOLONTÉ.
Et d’où tenez-vous ça ?
Votre Dieu est le Dieu de la théocratie., représentatif d’une culture patriarcale et paternaliste… A vous en croire, nous serions des marionnettes entre ses mains, et n’aurions d’autre choix que la soumission et l’obéissance aveugle.
En ce qui me concerne, ce n’est pas ce que m’apprend l’Evangile : Dieu n’est ni la Cause Première, ni un dominateur céleste qui se soumet tout, mais Quelqu’un qui se manifeste indissolublement uni à l’homme et à sa libération.
Le martyr nécessite une préparation spirituel intense et cela ne se résume pas toujours en une seule phrase.
Que vient faire le martyre dans un débat sur l’euthanasie ?
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Magnus, mon opinion sur l'euthanasie est très simple et ne s'embarrasse pas de considérations jésuistiques:
- C'est le malade lui-même qui décide; sa vie lui appartient et il doit pouvoir en disposer comme il l'entend. C'est sa dernière liberté!
- S'il peut le faire lui-même, pas de problème. Encore faut-il qu'il puisse se procurer les moyens de le faire le plus "gentiment" possible. Ce n'est pas évident. Actuellement: interdiction formelle de renseigner les gens sur les produits létaux et les méthodes douces.
- S'il est dans l'impossibilité de le faire, ce qui est la plupart du temps le cas, il faut s'assurer que sa décision est mûrement réfléchie et non le résultat d'une dépression ou d'un trop gros chagrin, d'où l'importance du testament de vie dans lequel on précise ses volontés, document qu'on contresigne régulièrement
( le mien date du 25 Juillet 2000 et je le contresigne chaque année ). Ce testament de vie est toujours révocable, bien entendu.
- La personne qui participe à l'euthanasie le fait en toute liberté;
ses opinions religieuses et morales doivent être absolument respectées. Le médecin est libre d'accepter ou de refuser, mais il doit le dire clairement, de façon à pouvoir recourir à un autre médecin ( comme pour l'IVG ).
Je ne comprends pas l'acharnement de certains de vouloir imposer leur point de vue. Les abus? L'argument est usé! On l'a vu pour la pillule et l'IVG! Et je suis le premier à défendre la vie jusqu'à plus soif si le malade choisit de souffrir et de vivre sa déchéance. C'est si beau le martyre!
- C'est le malade lui-même qui décide; sa vie lui appartient et il doit pouvoir en disposer comme il l'entend. C'est sa dernière liberté!
- S'il peut le faire lui-même, pas de problème. Encore faut-il qu'il puisse se procurer les moyens de le faire le plus "gentiment" possible. Ce n'est pas évident. Actuellement: interdiction formelle de renseigner les gens sur les produits létaux et les méthodes douces.
- S'il est dans l'impossibilité de le faire, ce qui est la plupart du temps le cas, il faut s'assurer que sa décision est mûrement réfléchie et non le résultat d'une dépression ou d'un trop gros chagrin, d'où l'importance du testament de vie dans lequel on précise ses volontés, document qu'on contresigne régulièrement
( le mien date du 25 Juillet 2000 et je le contresigne chaque année ). Ce testament de vie est toujours révocable, bien entendu.
- La personne qui participe à l'euthanasie le fait en toute liberté;
ses opinions religieuses et morales doivent être absolument respectées. Le médecin est libre d'accepter ou de refuser, mais il doit le dire clairement, de façon à pouvoir recourir à un autre médecin ( comme pour l'IVG ).
Je ne comprends pas l'acharnement de certains de vouloir imposer leur point de vue. Les abus? L'argument est usé! On l'a vu pour la pillule et l'IVG! Et je suis le premier à défendre la vie jusqu'à plus soif si le malade choisit de souffrir et de vivre sa déchéance. C'est si beau le martyre!
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Imala a écrit:
Vous feriez un parfait faux ami de Job !
La souffrance ne rend pur personne, elle aliène, elle débilite, elle ôte toute dignité, elle plonge l’homme dans un monde qui n’est plus un monde à échelle humaine.
Elle a toujours été un mystère… le livre de Job justement, qui a le mérite d’en faire un sujet de réflexion, n’explique pas l’énigme de la souffrance injuste, ni ne résout le problème du mal, et en aucun cas ne laisse entendre que la souffrance à une utilité quelconque, mais encore moins celle de nous rendre pur.
Job a pourtant accepté son sort qui était très douloureux. Ensuite, vous oubliez pas que c'est Dieu qui a permis à Satan d'éprouver Job.
Imala a écrit:Et d’où tenez-vous ça ?Ce que Dieu permet en fait de souffrance est sa VOLONTÉ.
Votre Dieu est le Dieu de la théocratie., représentatif d’une culture patriarcale et paternaliste… A vous en croire, nous serions des marionnettes entre ses mains, et n’aurions d’autre choix que la soumission et l’obéissance aveugle. En ce qui me concerne, ce n’est pas ce que m’apprend l’Evangile : Dieu n’est ni la Cause Première, ni un dominateur céleste qui se soumet tout, mais Quelqu’un qui se manifeste indissolublement uni à l’homme et à sa libération.
Ce que Dieu permet est toujours sa volonté. Dieu a un pouvoir absolu sur tous les événements de notre vie, même la souffrance. Croire le contraire serait de nier que Dieu est tout puissant. Croyez-vous qu'il ignore notre souffrance et qu'il n'a pas le pouvoir de la retirer ? Vous devriez prier un peu plus.
Imala a écrit:Le martyr nécessite une préparation spirituel intense et cela ne se résume pas toujours en une seule phrase.
Que vient faire le martyre dans un débat sur l’euthanasie ?
La souffrance est une conséquence du péché. Nous devenons tous un jour ou l'autre un martyr du péché.
Léon14- Maître du Temps
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
salut, cher Bernardbernard1933 a écrit:
, d'où l'importance du testament de vie dans lequel on précise ses volontés, document qu'on contresigne régulièrement
( le mien date du 25 Juillet 2000 et je le contresigne chaque année ). Ce testament de vie est toujours révocable, bien entendu.
vu que je viens de devenir vieille, ce que tu dis m'intéresse, tu peux m'en parler (en mp?)s'il te plaîtJe ne comprends pas l'acharnement de certains de vouloir imposer leur point de vue. Les abus? L'argument est usé! On l'a vu pour la pilule et l'IVG! Et je suis le premier à défendre la vie jusqu'à plus soif si le malade choisit de souffrir et de vivre sa déchéance. C'est si beau le martyre!
chacun a le droit de penser ce qu'il veut "pour soi"
sans remettre en cause tout ce que j'ai dit avant, on peut, sans se sentir martyr(e) accepter certaines souffrances, comme celle de l'accouchement, par exemple, vu qu'on l'oublie très vite!
mais ce n'est pas pour cela que je trouve 'nulle" la péridurale!
on en revient toujours à ce problème majeur qu'est la liberté individuelle
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
on appelle la ça la tolérance, mais visiblement ça n'est pas donné à tout le monde !ElBilqîs a écrit: chacun a le droit de penser ce qu'il veut "pour soi"
sans remettre en cause tout ce que j'ai dit avant, on peut, sans se sentir martyr(e) accepter certaines souffrances, comme celle de l'accouchement, par exemple, vu qu'on l'oublie très vite!
mais ce n'est pas pour cela que je trouve 'nulle" la péridurale!
on en revient toujours à ce problème majeur qu'est la liberté individuelle
:shock:
Invité- Invité
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
:sicroll: He oui, malheureusement, c'est justement parce que tu vas "plus loin" que tu as des arguments !Magnus a écrit:Oui, c'est un bouleversement de notre société, mais à noter cependant que pour ceux qui ont répondu à notre sondage j'ai d'abord présenté, en gros, les arguments de l'Admd, et ceux de la loi de dépénalisation telle qu'elle existe actuellement.Gerard a écrit:
C'est une affaire de sensibilité personelle, mais au moins je n'y vois pas de contradiction logique : " celui qui veut mourir en a le droit et a le droit d'être aidé à le faire, quelques soient ses raisons ou son état de santé ". Ok !
Tu avoueras que c'est quand même un gros bouleversement de notre société. Et je pense que ceux qui ont voté à notre sondage n'ont pas envisagé les choses à ce niveau... (par exemple Imala..)
....
Puis, maintenant, je me suis permis d'aller un peu plus loin qu'eux.
Donc, s'ils votent "oui" pour la dépénalisation, ils ne sont pas en train de voter "oui" pour moi, car je vais plus loin que l'actuelle loi.
.
Car en l'état actuel du projet de loi française ou de la loi Belge, l'Etat se met à faire de la morale à juger les gens pour définir s'ils méritent qu'on les aide à mourir. C'est donc de la philosophie, de la morale, de la religion d'Etat.
Donc pour moi, il n'y a que deux positions défendables :
1 - On aide à mourir tous ceux qui le demandent en vertu du droit à disposer de soi.
2 - On refuse toute aide à mourir en vertu du fait que toute volonté de mourir correspond à un dysfonctionnement psychologique altérant le libre-arbitre et qui nécessite donc d'être soigné.
Etant donné que le projet de loi ne correspond à aucune de ces deux positions et que l'état de la loi actuelle en France correspond au point n°2, je ne vois pas l'intérêt de faire une nouvelle loi. (si ce n'est d'autoriser le "non-lieu" pour des médecins jugés dont la démarche aura été reconnue comme légitime).
...
_________________
" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Salut Imala !
Mais toi quelle est ta position ? Tu as voté OUI au sondage, pourtant tu dis :
En plus, tu rechanges d'avis à la ligne suivante :
Tu disais que pour toi le facteur légitimant d'aider quelqu'un à mourir était L'IMPOTENCE de celui qui veut mourir.
Donc, un cancéreux sur qui "on a tout tenté" reste néanmoins valide et peut se suicider tout seul. A l'inverse, un paraplégique dont le pronostic vital n'est pas en danger, mais qui n'a aucun moyen de se suicider devrait pouvoir être aidé à mourir s'il le souhaite.
C'est ça ta position, ou pas ?
Toi tu te bases uniquement sur les problèmes d'invalidité qui empêchent de disposer de soi. Mais la loi prévue ne s'intéresse pas du tout à cet aspect des choses et toi tu dis même être opposée à l'idée de Magnus concernant "l'autorisation générale".
Alors pourquoi voter OUI ? Tu as autant de raisons de voter NON, tu ne crois pas ?
:sicroll: Quand je disais "avoir le droit de demander à mourir", je sous-entendais évidemment "le droit que la demande soit acceptée". Parce que si c'est juste le fait "d'avoir le droit de demander", il existe déjà, sauf que la réponse est non à chaque fois.Imala a écrit:Gerard a écrit: Ha bon ?! Donc tu estimes que "la femme défigurée" n'avait pas le droit de demander à mourir, puisqu'elle n'était pas totalement impotente ?
Petite précision : j’ai quelques difficultés avec la manière dont tu poses cette question, je vais donc nuancer ma réponse : au su de ce qu’elle vivait, cette femme avait tout à fait le droit de demander à mourir… tout en se préparant à comprendre que l’on puisse ne pas accèder à cette demande.
.
Elle est pourtant trés claire et correspond à mon vote : je suis opposé au projet de loi d'euthanasie et je veux garder la loi actuelle.Imala a écrit:...Quelle est réellement ta position Gerard ? Pardonne-moi, je n’ai pas le courage de tout relire… et au vu de tes derniers posts, je n’en ai pas une vision très claire…
Mais toi quelle est ta position ? Tu as voté OUI au sondage, pourtant tu dis :
Alors donc c'est NON ? Fallait pas voter OUI dans ce cas.Imala a écrit:Gerard a écrit: Et surtout cela implique donc que tu es OPPOSEE au projet de loi d'euthanasie qui voudrait qu'on aide à mourrir les souffrants incurables VALIDES qui en font la demande.
Jusqu’à un certain point, oui :
En plus, tu rechanges d'avis à la ligne suivante :
C'est quoi cette histoire de "tout a été tenté" ?Imala a écrit:Jusqu’à un certain point, oui :
Par exemple, si je devais souffrir d’un cancer du poumon, je serais atteinte d’une maladie incurable ; admettons que, le sachant, je veuille mourir, je ne pourrais bénéficier de cette loi que lorsque l’on m’aurait prodigué tous les soins nécessaires, et que l’on saurait que tout a été tenté, et qu’il n’y a plus rien à faire.
Tu disais que pour toi le facteur légitimant d'aider quelqu'un à mourir était L'IMPOTENCE de celui qui veut mourir.
Donc, un cancéreux sur qui "on a tout tenté" reste néanmoins valide et peut se suicider tout seul. A l'inverse, un paraplégique dont le pronostic vital n'est pas en danger, mais qui n'a aucun moyen de se suicider devrait pouvoir être aidé à mourir s'il le souhaite.
C'est ça ta position, ou pas ?
Beh tu le vois bien : Magnus se base sur la liberté à disposer de soi, à l'aspect inéluctable de la mort annoncée du malade, et à la souffrance. Et il envisage une "autorisation générale de l'assistance au suicide" quelles qu'en soient les motivations.Imala a écrit:Ne me sous-estimerais-tu pas un peu Gerard ? Qu’est-ce qui te fait dire ce que tu dis ici ?Gerard a écrit: Tu avoueras que c'est quand même un gros bouleversement de notre société. Et je pense que ceux qui ont voté à notre sondage n'ont pas envisagé les choses à ce niveau... (par exemple Imala..)
Toi tu te bases uniquement sur les problèmes d'invalidité qui empêchent de disposer de soi. Mais la loi prévue ne s'intéresse pas du tout à cet aspect des choses et toi tu dis même être opposée à l'idée de Magnus concernant "l'autorisation générale".
Alors pourquoi voter OUI ? Tu as autant de raisons de voter NON, tu ne crois pas ?
_________________
" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Je rappelle qu'il est toujours possible en cours de route d'annuler son vote et de re-voter en conséquence.
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Personnellement, je suis pour l'euthanasie de la dépénalisation.
Invité- Invité
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Thiébault a écrit:Personnellement, je suis pour l'euthanasie de la dépénalisation.
Félicitations pour la formule.
Elle est fort bien trouvée.
Pour la forme.
Pour le fond, tu es pour la mort du libre-choix.
Voilà une décision digne des meilleurs intégristes chrétiens.
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
C'est quoi intégriste chrétien ?Voilà une décision digne des meilleurs intégristes chrétiens.
Quelqu'un qui n'est pas d'accord avec toi ?
Respecter la Vie n'a rien d'un intégrisme.
FramFrasson- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
FramFrasson a écrit:C'est quoi intégriste chrétien ?Voilà une décision digne des meilleurs intégristes chrétiens.
Quelqu'un qui n'est pas d'accord avec toi ?
Respecter la Vie n'a rien d'un intégrisme.
Tu l'ignores sans doute, mais la loi de dépénalisation belge laisse LE LIBRE CHOIX.
Cette loi respecte aussi bien TES convictions que les MIENNES.
Mais Thiébeault veut tuer le libre-choix, donc il respecte uniquement ceux qui ont ses opinions, en la matière.
Essaye de comprendre que toute la nuance est dans le LIBRE CHOIX de cette loi.
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Je n'ignore rien de ce que tu dis, j'ai même déjà répondu à la question du libre-choix dans mon message du 26 Aoû - 19:32.
Je réfute ta définition d'intégriste, à ce compte là, toute personne qui a un peu de morale et n'est pas anarchiste est intégriste.
Je réfute ta définition d'intégriste, à ce compte là, toute personne qui a un peu de morale et n'est pas anarchiste est intégriste.
FramFrasson- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 10/06/2008
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
FramFrasson a écrit:Je n'ignore rien de ce que tu dis, j'ai même déjà répondu à la question du libre-choix dans mon message du 26 Aoû - 19:32.
Je réfute ta définition d'intégriste, à ce compte là, toute personne qui a un peu de morale et n'est pas anarchiste est intégriste.
Ok, suis allé revoir ton post.
Les intégristes sont souvent liberticides quant aux libertés individuelles, tout simplement.
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
@ Toutes et à tous,
Je rappelle qu'il vous est toujours possible de voter sans qu'il soit obligatoire d'argumenter votre vote.
(Mais bien sûr, vous pouvez aussi l'argumenter.)
@Plus.
Je rappelle qu'il vous est toujours possible de voter sans qu'il soit obligatoire d'argumenter votre vote.
(Mais bien sûr, vous pouvez aussi l'argumenter.)
@Plus.
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
POUR la solution qui consiste à mettre fin à ses jours de sa propre volonté,
POUR que les psychiatres n'interfèrent pas à ce moment-là dans ce libre choix, ni même après si la tentative rate,
mais
CONTRE la dépénalisation de l'Euthanasie
car ce choix doit rester la libre volonté de l'individu acquise par ses propres moyens, et non pas être un don que l'Etat attribue au citoyen.
Je n'ai pas à être reconnaissant à l'Etat d'une chose que je suis en mesure de m'accorder moi seul.
POUR que les psychiatres n'interfèrent pas à ce moment-là dans ce libre choix, ni même après si la tentative rate,
mais
CONTRE la dépénalisation de l'Euthanasie
car ce choix doit rester la libre volonté de l'individu acquise par ses propres moyens, et non pas être un don que l'Etat attribue au citoyen.
Je n'ai pas à être reconnaissant à l'Etat d'une chose que je suis en mesure de m'accorder moi seul.
Invité- Invité
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Escape a écrit:POUR la solution qui consiste à mettre fin à ses jours de sa propre volonté,
POUR que les psychiatres n'interfèrent pas à ce moment-là dans ce libre choix, ni même après si la tentative rate,
mais
CONTRE la dépénalisation de l'Euthanasie
car ce choix doit rester la libre volonté de l'individu acquise par ses propres moyens, et non pas être un don que l'Etat attribue au citoyen.
Je n'ai pas à être reconnaissant à l'Etat d'une chose que je suis en mesure de m'accorder moi seul.
Ta réponse, Escape, est pour moi une énigme.
En effet, seule une dépénalisation de l'IVV (Interruption volontaire de vie) te permettrait, le jour de l'adieu venu, de partir rapidement et en douceur vers des cieux plus cléments, ceux de l'éternelle jeunesse.
Aurais-tu donc l'héroïsme de t'en aller via l'une ou l'autre de ces méhodes barbares qui de surcroît risquerait de se clore par un échec duquel personne ne te délivrera puisque tu dis non à l'euthanasie ?
En effet, seule une dépénalisation de l'IVV (Interruption volontaire de vie) te permettrait, le jour de l'adieu venu, de partir rapidement et en douceur vers des cieux plus cléments, ceux de l'éternelle jeunesse.
Aurais-tu donc l'héroïsme de t'en aller via l'une ou l'autre de ces méhodes barbares qui de surcroît risquerait de se clore par un échec duquel personne ne te délivrera puisque tu dis non à l'euthanasie ?
Re: Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Mieux vaut ne pas partir en douceur, mais par ses propres moyens, que partir avec le consentement de l'Etat et de la société, mais aidé.
Les deux seules difficultés sont, d'une part :
1°) les gens qui ne sont pas en état de mettre d'eux-même fin à leur jour, mais qui néanmoins le souhaitent.
2°) les gens qui ratent leur suicide et se retrouvent dans un état pire qu'avant, avec de surcroît les psychiatres à la clef, pour ne voir dans leur acte qu'un fait pathologique.
Si vraiment le désir de mettre fin à ses jours est suffisamment grand, on trouve toujours la volonté de le faire (exemple : Caton d'Utique qui s'est fortifié par la lecture de Platon).
Ne peut constituer une raison d'arrêter son acte que la crainte de se manquer. Je te concède qu'il y a là une faiblesse, qui justifierait une dépénalisation. Mais le danger de la dépénalisation de l'euthanasie est qu'elle ferait apparaître comme une prérogative de l'Etat concédée au citoyen ce qui ne peut être moralement qu'un acte individualiste. Et se créerait un ordre moral pro-euthanasie en plus de l'ordre moral anti-euthanasie qui existe actuellement.
Les deux seules difficultés sont, d'une part :
1°) les gens qui ne sont pas en état de mettre d'eux-même fin à leur jour, mais qui néanmoins le souhaitent.
2°) les gens qui ratent leur suicide et se retrouvent dans un état pire qu'avant, avec de surcroît les psychiatres à la clef, pour ne voir dans leur acte qu'un fait pathologique.
Si vraiment le désir de mettre fin à ses jours est suffisamment grand, on trouve toujours la volonté de le faire (exemple : Caton d'Utique qui s'est fortifié par la lecture de Platon).
Ne peut constituer une raison d'arrêter son acte que la crainte de se manquer. Je te concède qu'il y a là une faiblesse, qui justifierait une dépénalisation. Mais le danger de la dépénalisation de l'euthanasie est qu'elle ferait apparaître comme une prérogative de l'Etat concédée au citoyen ce qui ne peut être moralement qu'un acte individualiste. Et se créerait un ordre moral pro-euthanasie en plus de l'ordre moral anti-euthanasie qui existe actuellement.
Invité- Invité
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