Chansons arabes
+7
Ladysan
Lila
_Le Grand Absent
freefox
democrite
alterego
yacoub
11 participants
Page 4 sur 5
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Chansons arabes
ladysan,
je vis en France, rien ne m'empêche de rejeter les livres mais je ne le fait pas, tu sais pourquoi?
parce que j'y croit vraiment, je l'ai choisi en mon âme et conscience, de voir comment vous en parler sur ce forum m'attriste parfois car vous juger sans savoir.
aujourd'hui ce n'est ni le coran ni l'islam qui fait du mal à ces enfants mais des êtres humains dont la religion est soit chrétienne soit juive.
je vis en France, rien ne m'empêche de rejeter les livres mais je ne le fait pas, tu sais pourquoi?
parce que j'y croit vraiment, je l'ai choisi en mon âme et conscience, de voir comment vous en parler sur ce forum m'attriste parfois car vous juger sans savoir.
aujourd'hui ce n'est ni le coran ni l'islam qui fait du mal à ces enfants mais des êtres humains dont la religion est soit chrétienne soit juive.
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Chansons arabes
alterego a écrit:ladysan,
aujourd'hui ce n'est ni le coran ni l'islam qui fait du mal à ces enfants mais des êtres humains dont la religion est soit chrétienne soit juive.
étrange Loubna ce ton catégorique
Oui Loubna, mais aussi des musulmans envers d'autres musulmans ! non ?
Vas dire cela aux Pakistanais par exemple, qui subissent la folie des débiles intégristes a grands coups d'attentats !
democrite- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1837
Localisation : Pas loin.........
Identité métaphysique : athée en attendant ...
Humeur : Réciproque
Date d'inscription : 17/02/2011
Re: Chansons arabes
et qui a dit que ces intégristes étaient musulmans?????
à ma connaissance un musulman n'a même pas le droit d'écraser une fourmis!
à ma connaissance un musulman n'a même pas le droit d'écraser une fourmis!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Chansons arabes
Alors, les Arabes ? Vous la faites, cette page ?
_Le Grand Absent- EXCLU DU FORUM
- Nombre de messages : 1925
Identité métaphysique : athée
Humeur : bonne
Date d'inscription : 19/06/2008
Re: Chansons arabes
alterego a écrit:ladysan,
je vis en France, rien ne m'empêche de rejeter les livres mais je ne le fait pas, tu sais pourquoi?
parce que j'y croit vraiment, je l'ai choisi en mon âme et conscience, de voir comment vous en parler sur ce forum m'attriste parfois car vous juger sans savoir.
aujourd'hui ce n'est ni le coran ni l'islam qui fait du mal à ces enfants mais des êtres humains dont la religion est soit chrétienne soit juive.
Je n'avais pas l'intention de t'attrister Loubna, et je sais que tu y crois sincèrement.
Je ne visais pas particulièrement ta religion, mais toutes les religions. je ne suis pas contre les croyants, qu'en général je crois de bonne foi, mais contre tous les dogmes qui les endorment pour mieux les diriger.
Cette phrase est très parlante.à ma connaissance un musulman n'a même pas le droit d'écraser une fourmis!
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 4769
Localisation : Belgique (Wallonie)
Identité métaphysique : Aucune
Humeur : De toutes les couleurs
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: Chansons arabes
Autant que je sache, la seule religion qui applique réellement ça est le Jaïnisme.alterego a écrit:à ma connaissance un musulman n'a même pas le droit d'écraser une fourmis!
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Chansons arabes
Je ne sais pas si un musulman n'a pas le droit d'écraser une fourmi mais le Coran lui ordonne de ne pas prendre d'amis chez les Juifs et les chrétiens et de leur faire la guerre.
_Le Grand Absent- EXCLU DU FORUM
- Nombre de messages : 1925
Identité métaphysique : athée
Humeur : bonne
Date d'inscription : 19/06/2008
Re: Chansons arabes
En Afrique du nord, la musique est notée comme en France et on enseigne le solfège et la théorie de la même façon.Spin a écrit:
Au fait, pour revenir un peu au sujet, j'ai cru comprendre que la musique arabe ne peut pas s'écrire avec la notation habituelle, bien normalisée, parce qu'elle comporte des intervalles de quart de tons...
à+
On enseigne aussi l'histoire de la musique classique
Au grand dam des imams qui veulent supprimer cette matière.
@Loubna,
L'islam explique qu'on peut tuer un musulman de façon halal dans trois cas
dans le cadre de la loi du talion
l'adultère marié
l'apostat de l'islam
Pour les non-musulmans, non gens du livre, ils ont le choix soit de la conversion soit de la mort
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
oui yacoub, tu as raison sur tout ce que tu dis,
demain je change de religion!
pffffffffffffffffffffff
si le mensonge devait être personnifié il s’appellerait yacoub!!
demain je change de religion!
pffffffffffffffffffffff
si le mensonge devait être personnifié il s’appellerait yacoub!!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Chansons arabes
La menteuse c'est toi
Si l'islam était pacifique, ça se saurait.
Si l'islam était pacifique, ça se saurait.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
avant de me traiter de menteuse (le mensonge est pire que la fornication dans la religion musulmane!) va répondre à mes questions et arrête de fuir les vrais débats!!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Chansons arabes
Quel débat avec une personne d'aussi mauvaise foi qui croit encore que Mahomet n'était ni pédophile ni guerrier et qu'il était aussi bon que Jésus.
- L'islam et la musique :
L'islam et la musique
par Ali Khedher
En 1926, l'écrivain égyptien non-voyant Taha Hussein fait exploser une véritable bombe en rejetant l'idée selon laquelle la période préislamique fut qualifiée d' "époque de l'ignorance".
En fait, les textes islamiques critiquent violemment cette période et les récits des chroniqueurs ne nous ont apporté que de petites histoires et quelques poèmes, pourtant l'écriture arabe existait bel et bien et depuis plus de mille ans avant l'islam. Les recherches archéologiques ont fourni des éléments montrant, depuis plus de trois mille ans, la place des Arabes au proche-Orient. Des textes cunéiformes assyro-babyloniens, qui remontent à plus de 800 ans av. J.-C., parlent des royaumes et des reines des Aribi (Arabes). Les villes, habitées entièrement ou majoritairement par les Arabes, comme Pétra, Philippopolis, Palmyre, Hatra, Doura Europos, Bostra, Hauran, Maïn, Saba, Teima, Al-Hira et des dizaines d'autres ont laissé des souvenirs éclatants ; ce qui ne laisse aucun doute sur l'existence d'une civilisation arabe. Comment ce monde, construit sur (et entre) les civilisations antiques de la Mésopotamie et de l'Egypte, aurait-il versé dans cette "ignorance" ? Comment cette société arabe où se développent les premières écritures, la poésie, les observations scientifiques de l'univers, les questions métaphysiques, une réflexion sur la vie (dont les traces écrites existent depuis trois mille ans av. J.-C.), ce monde partagé entre zoroastriens, hébreux, chrétiens, philosophes, polythéistes dont les cultes s'exprimaient déjà par l'art (sculpture, peinture, musique, chant, danse), comment ce monde, subitement, serait-il devenu "ignorant" ?
Cette civilisation, les écrits des historiens et géographes, comme Eratosthène (IIIe s.), Ptolémée (IIe s. apr. J.-C.), Pline l'Ancien (Ier s. apr. J.-C.), Strabon (Ier s. av. J.-C.) et d'autres, la confirment, et même les textes bibliques (pourtant partiaux quant à ce qui sort du nationalisme hébreux) ne nient pas cette vérité. D'autres historiens contemporains considèrent même que cette civilisation existait avant les anciennes civilisations gréco-romaine, byzantine et perse.
Dans l'introduction à son "Histoire naturelle", Pline l'Ancien découvre trois régions : l'Arabie Pétrée (du nord-ouest du Sinaï à la Transjordanie), l'Arabie Déserte (y compris le désert de Syrie), l'Arabie Heureuse (au nord de la péninsule). Dans ces régions, on peut diviser les Arabes en nomades du désert et en citadins. Les nomades n'avaient pas de lieu fixe et vivaient principalement de l'élevage ; la razzia (ou pillage éclair) faisait aussi partie de leurs activités. Par contre, les citadins comme les Sabéens, les Nabatéens, les Palmyréniens, les Ghassanides, les Hirittes et autres royaumes, contrôlaient de vastes territoires et vivaient, en paix ou en guerre, soit indépendants, soit agissant comme protecteurs pour le compte des grands empire de l'époque (Perse, Romain, Byzantin, etc.). Ces citadins travaillaient principalement dans le commerce, de l'Inde à la Méditerranée. Leurs caravanes convoyaient l'encens, la gomme la myrrhe, la soie, la résine, les pierres fines, toutes marchandises précieuses venant du Yémen ou du Hedjaz, et la chose écrite. Elles étaient souvent accompagnées et protégées par les tribus arabes du Nord.
La présence culturelle des empires mentionnés ci-dessus a enrichi considérablement les traditions culturelles propres aux Arabes. Grâce à ces contacts et échanges, mais aussi à l'ouverture sur les mondes, à un esprit particulièrement inventif, les Arabes ont poussé très loin l'évolution de leur culture. En ces temps, la poésie, la musique, la danse devinrent le symbole d'une prospérité qui permit à l'esprit de s'affirmer.
A la fin du VIe s. et au début du VIIe s., juste avant l'apparition de l'islam, la plupart des Arabes étaient donc juifs, chrétiens et païens, leurs villes vivaient dans une certaine opulence ; la Mecque était un grand centre commercial, religieux et culturel. C'est la tribu des Quraysh (prépondérante parmi les Arabes de la région) qui était maîtresse de la Mecque depuis le Ve s.
Au niveau politique, elle était parfaitement et démocratiquement structurée. Abd Al-Mutalib, grand-père du Prophète, était l'un des principaux responsables de la ville. Ceux-ci organisaient deux foires annuelles qui leur permettaient de contrôler les échanges et de gérer l'enceinte sacrée entourant la Ka'ba, au centre de la cité, pour tirer profit des pèlerinages polythéistes accompagnant les foires. La Ka'ba était (avant la récupération musulmane) un temple orné de plus de 300 sculptures (idoles), elle servait de lieu de culte aux païens. Les visiteurs des foires n'étaient pas uniquement arabes ; ils étaient aussi perses, romains, byzantins et autres.
Les Mecquois contrôlaient la route caravanière (la route des aromates) et organisaient chaque année deux grands voyages commerciaux vers le Sud et vers le Nord. Plus de 1 500 chameaux (ce qui était grand pour l'époque) s'ébranlaient à chaque voyage ? A cette prospérité économique s'ajoutait une vie culturelle intense. Au temps des foires, de grandes animations musicales et de danse s'organisaient, les rencontres et les concours poétiques faisaient partie du calendrier. Les grands poèmes du Souk A'kath (les Mu'allaquates) étaient chantés et suspendus sur les murs du temple.
Les chanteuses et chanteurs arabes, perses, byzantins, avec leurs instruments, et en particulier le oud (luth), se produisaient dans toute la ville, sur les places des marchés, chez les nobles (leurs mécènes), et dans les cabarets.
L'orientaliste Georges Farmer ("The History of Arabian Music", p. 10-12) écrit qu'en plus de leur système musical, les Arabes utilisaient le système de Pythagore ; que nombreux étaient les rois, princes et nobles qui pratiquaient la musique et le chant ; que la musique jouait un rôle déterminant chez ceux qui prophétisaient et qu'à cette période, le harem clos n'existant pas, la liberté de la femme était égale à celle de l'homme. Parmi les dizaines de noms connus, on peut mentionner le nom d'Al-Khanssa qui chantait ses poèmes avec accompagnement musical, ainsi que la mère de Hatem Al-Taay. Le grand poète Al-A'sha, dont l'un des poèmes est devenu mu'alaqua, était connu sous le nom de "Sanajet al-arabe" (Harpiste des Arabes), et parcourait chaque partie de la péninsule pour chanter et jouer de son instrument. Des dizaines d'autres faisaient comme lui ; cette tradition sera reprise par des poètes chanteurs espagnols et français qu'on appellera plus tard les troubadours.
En réalité, les Arabes de cette époque (sauf les monothéistes) avaient compris qu'il n'y avait pas de vie (sous forme de survivance individuelle) après la mort, donc ils se sont intéressés à vivre leur présent, à aimer, à danser, à écouter de la musique et à chanter, sans oublier le vin (qu'ils produisaient et faisaient aussi venir de très loin). Grâce à la prospérité économique et à un mode de vie hautement culturel, la poésie et le chant existaient dans chaque maison. C'est dans cette ambiance que le Prophète Mohamed est né en 570.
Que s'est-il donc passé ?
Abd Allah, le père de Mohamed, meurt avant sa naissance. Sa mère décède quand il a six ans. Mohamed voit survenir, en 578, la mort de son grand-père, son protecteur, le puissant Abd Al-Muttalib ; il a huit ans. C'est Abu Talib, son oncle et chef de clan des Hashimites, qui l'adopte. Mais Abu Talib, pour des raisons financières, n'est plus capable de continuer à assumer ses responsabilités dans la ville. Le pouvoir économique des proches de Mohamed se trouve diminué énormément. Son grand-père étant bigame, c'est vers la tribu de l'autre épouse, ses demi oncles, que ce pouvoir se déplace : Al-Abbas, les Bani Umayya, la branche la plus riche et la plus puissante des Quraysh, mais aussi la plus cultivée dont le grand chef était Abu Sufyan (né vers 565). Mohamed vit alors la pauvreté et la perte du pouvoir. Tout laisse à supposer, contrairement à la légende populaire, qu'il est déjà lettré et assez brillant. Il commence à voyager et à travailler, dès l'adolescence, dans le commerce. A l'âge de 25 ans, il se marie avec une dame veuve et très riche (Khadija) pour qui il travaillait et il continue à faire prospérer ses affaires. En 610, Mohamed ressent que Dieu se manifeste par l'intermédiaire de l'ange Gabriel : c'est la Révélation. Après trois ou quatre ans de silence, il annonce publiquement l'islam. Dans les grandes foires de la Mecque, c'est en prose rimée, comme tous les prophètes de l'époque, qu'il déclame le message divin. Les visiteurs ne s'y intéressent pas, ils préfèrent écouter la poésie et les récits des poètes chanteurs que les paroles de Dieu. Parmi ces ménestrels, Al-Nadhr Ibn al-Hareth connaît un succès certain et attire tout le public. Ce dernier (selon le chroniqueur Al-Mas'udi) a appris à chanter et à jouer du oud à Al-Hira en Irak (Etat arabe sous protectorat perse). Il raconte dans ses chants les épopées des anciens empires et les grandes histoires d'amour. Donc le message du Prophète ne passe pas ; c'est la solidarité collective des Mecquois et leur culture arabe qui empêchent les progrès de l'islam.
En 619, Mohamed perd d'abord Khadija, sa femme et soutien financier, et ensuite Abu Talib, son oncle et soutien politique. C'est une nouvelle situation dans laquelle le Prophète se trouve très affaibli. Il comprend alors que sa réussite dépend des rapports de force, autrement dit qu'il lui faut trouver des alliés. Ses contacts avec les tribus de Al-Taïf (ville au sud de la Mecque) ont échoué. Mais le Prophète trouve des alliés à Yethreb, ville habitée par les Arabes juifs des Bani Quryza, des Bani al-Nadhir et des bani Qaynuqa et les Arabes idolâtres des tribus des Khazradj et des Aws. Les monothéistes contrôlent la vie économique et administrative (politique) de la ville et menacent l'existence des polythéistes Mais les deux tribus des Khazradj et des Aws ne s'entendent pas. Il leur faut un personnage capable de les unifier pour affronter les Juifs. Mohamed accepte ce rôle. En 622, il émigre avec ses compagnons (à peine une centaine) vers Yethreb. Il réussit à unifier les deux tribus en les faisant entrer dans l'islam.
Au début, il vit en paix avec les juifs ; plus tard, il les combat et les chasse de la ville qui devient alors Médine. D'autres contacts ont lieu : il s'agit des bédouins qui adoptent l'islam, renoncent au nomadisme et se sédentarisent à Médine. Celle-ci devient la capitale des musulmans, une place importante de regroupement humain et un centre militaire. C'est en cette période qu'est instituée la guerre pour la gloire de Dieu (djihad). Le Prophète, dont la puissance militaire n'a pas d'égale en Arabie, organise des expéditions contre les caravanes mecquoises, puis de petites guerres contre les Quraysh, les juifs et d'autres.
Cependant, tous les moyens étaient utilisés pour détruire la culture arabe. Les sourates du Coran et du hadith interdisent la sculpture, la peinture, la musique et attaquent violemment les poètes.
Dans la sourate 26, connue sous le nom Les Poètes, versets 224-226, comme dans la sourate 31 appelée Luqman, versets 6 et 7, le texte sacré critique violemment les poètes chanteurs arabes et leur promet un châtiment douloureux.
Cette interdiction de la musique est exprimée aussi par la bouche du Prophète à travers ses hadiths dont certains parlent de châtiment pour ceux qui sifflent et battent les mains pour faire de la musique.
D'ailleurs, chez les musulmans, le sifflement est considéré comme l'œuvre du diable. Al-Ghazali, dans son livre intitulé Ihya ulum al-din, mentionne certains de ces hadiths (voir vol.2, p. 246)
Iblis fut le premier à moduler la lamentation et le premier qui a chanté ;
Chaque personne qui élève la voix pour chanter, Allah lui envoie deux diables sur ses épaules pour le frapper de leurs talons jusqu'à ce qu'il se taise.
Dans le livre Sahih Al-tirmithi (vol. 1, p. 241), on trouve que le Prophète a maudit le chant et les chanteurs.
En plus, le Prophète n'a pas hésité à légitimer l'acte de verser le sang des poètes chanteurs. Parmi ceux-là, Al-Nadhr Ibn Al-Hareth : il fut capturé et assassiné par les soldats de Mohamed en mars 624. Quelques années plus tard, il ordonne la mort de trois chanteuses : Sarah, Qarina et Arnab (voir la chronique d'Al-Tabari, vol. 3, p. 116-118).
En 630, il dirige une armée de 10 000 soldats et entre, presque sans combat, à la Mecque (c'était une ville de commerce respectée par tous ceux qui l'utilisaient, elle n'avait pas de vrais soldats).
Il détruit toutes les sculptures autour et à l'intérieur du sanctuaire parce qu'elles représentent les divinités des païens.
Pour s'assurer que cette ville n'aura plus d'influence culturelle, il interdit le chant et la musique ainsi que la poésie, sauf celle qui le flatte ou flatte l'islam.
En même temps, il chasse les poètes de la ville et permet de verser le sang de certains poètes comme Ka'ab et Bujair (fils du grand poète Zuhair ibn Abi Salma, auteur d'une mu'laqua).
Au bout de quelques semaines, Bujair, épuisé, se rend et se convertit ; son frère résiste beaucoup plus longtemps mais, harcelé, ne pouvant faire confiance à personne, il se rend lui aussi et achète sa liberté par ses odes à Mohamed.
Il devient impossible aux artistes et aux intellectuels de dire ce qu'ils pensent.
La Mecque devient une petite bourgade sans aucune importance politique ni commerciale ni culturelle.
Mohamed meurt en 632, la lutte pour le pouvoir commence, trois de ses quatre successeurs (connus sous le nom Al-Khalafa al-Rashidun ou les orthodoxes) sont assassinés.
Ces quatre successeurs continuent cette même politique, d'un islam dur et strict.
Le premier calife, Abu Bakr, considérait comme parfaitement naturel que la musique soit définie comme un "plaisir non autorisé".
Plus grave : Al Tabari rapporte que ce même Abu Bakr a donné son approbation à Muhajir (gouverneur du Yémen) pour couper les mains et arracher les dents des deux chanteuses Thabja al-Hadramiyya et Hind bint Yamin pour qu'elles cessent de jouer ou de chanter.
Cette position à l'égard de la musique a été confirmée par les quatre grandes écoles qui dominent la vie musulmane. Il s'agit des écoles Malékite, Hanafitte, Shafi'itte et Hanbalitte. Encore aujourd'hui, un "chef" religieux intégriste algérien, Ali Belhaj, déclare : "Je n'écoute pas de musique parce que la Charia l'interdit".
Que s'est-il donc passé ? C'est phrase par phrase, mot par mot au long de dizaines de grands ouvrages qu'il faut reconstituer le drame.
C'est en refusant d'accepter comme une évidence, comme une chose correcte, comme la seule chose à faire, un assassinat (que les enfants intègrent comme juste, en apprenant l'épisode par cœur, en récitant le texte sacré) que la vérité se dessine au prix d'un dépassement du tabou. Comme dans toutes les histoires humaines, on retrouve le vieil antagonisme "culture forte ou pouvoir fort". Il est intéressant de se poser cette question inutile : où en serait le monde aujourd'hui, quelle musique pratiquerions-nous si, au VIIe s., un ordre militaire qui rêvait de conquêtes n'avait pas dévasté une culture millénaire ?
Il est tout aussi intéressant mais très utile de se demander pourquoi le processus de destruction devrait continuer ? Au nom de quoi, au nom de qui ?
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
réponds aux questions que je t'ai posé à propos d'aicha (aa)!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
Un rapport d'alerte me signale et à juste titre que :yacoub a écrit:Pour le plaisir, je vais traduire ce poème de Ilya Abou Madi, poète libanais chrétien naturalisé américain.
1) tu ne traduis rien du tout
2) que la traduction n'est rien d'autre quel le plagiat d'un poème de Paul Verlaine
Source
Ce n'est pas la première remarque à propos de fausses/mauvaises traductions.
N'ayant pas les capacités de traduire et n'ayant pas le temps de vérifier tout ce que tu postes ici, je te demande instamment d'apporter un soin scrupuleux à vérifier les sources et le contenu de ce que tu publies ici.
Cela pour l'intérêt des lecteurs comme pour le tien, je ne pense pas qu'une réputation de manque total de crédibilité t'agréerait.
En tous les cas, cela ne conviendrait pas au forum.
_________________
Hello Invité ! Le du 01 novembre 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant ICI , pour participer au sondage !
Re: Chansons arabes
Bulle a écrit:Un rapport d'alerte me signale et à juste titre que :yacoub a écrit:Pour le plaisir, je vais traduire ce poème de Ilya Abou Madi, poète libanais chrétien naturalisé américain.
1) tu ne traduis rien du tout
2) que la traduction n'est rien d'autre quel le plagiat d'un poème de Paul Verlaine
Source
Ce n'est pas la première remarque à propos de fausses/mauvaises traductions.
N'ayant pas les capacités de traduire et n'ayant pas le temps de vérifier tout ce que tu postes ici, je te demande instamment d'apporter un soin scrupuleux à vérifier les sources et le contenu de ce que tu publies ici.
Cela pour l'intérêt des lecteurs comme pour le tien, je ne pense pas qu'une réputation de manque total de crédibilité t'agréerait.
En tous les cas, cela ne conviendrait pas au forum.
C'était ironique avec Loubna qui prétend que je ne connais pas l'arabe, j'ai refilé un poème de Verlaine de la meine veine philosophique que celui du poète libanais maronite Abou Madi
Dans ce poème chanté par Abd el Halim Hafez, il dit:
Jesuis venu je ne sais pas comment mais je suis là
Comment ai je vu ma route je ne sais pas, Lastou Adri
Ce "Je ne sais pas" socratique revient très souvent dans le poème.
Je suis celui qui donne le plus de liens sur ce site et je donne les titres des livres où je prend mes sources, seulement la mauvaise foi de certains est grande.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
c'est facile de crier à l'ironie, si je devais suivre chacun de tes liens je me rendrais certainement compte qu'ils sont creux et sans intérêt!!
ça ne pardonne pas le fait que tu es fait passé le texte pour ta propre traduction croyant que la musulmane que je suis ne ferais pas la différence entre une traduction et un vrai poème!
ça ne pardonne pas le fait que tu es fait passé le texte pour ta propre traduction croyant que la musulmane que je suis ne ferais pas la différence entre une traduction et un vrai poème!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Chansons arabes
C'est pour ça que tu es une de mes plus fidèles lectrices.
C'est vrai qu'avec moi, tu apprends aussi l'orthographe.
la musulmane que je suis ne ferait pas la différence
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
c'est ce que je dis, tu es bien trop haineux de la langue arabe, et parfait en orthographe que je ne crois pas que tu ais pu être musulman ou arabe!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Chansons arabes
Tu es trop géniale, tu crois qu'un homme a rencontré Allah, Adam, Abraham, Noé, Moïse et Jésus et tu ne me crois pas quand je te dis que je n'ai rien contre la langue arabe.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
toi tu n'as rien d'un prophète Aoudhou billah!!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Chansons arabes
alterego a écrit:toi tu n'as rien d'un prophète Aoudhou billah!!
Tu sais très bien que Mahomet a dit :
Je suis le premier et le dernier des prophètes.
Si quelqu'un vient à vous et dit qu'il est prophète, ce ne peut être qu'un menteur, emparez vous de lui et égorgez le de façon halal.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
ça c'est surtout toi qui le dit!!
alterego- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1825
Localisation : Sud Sud
Identité métaphysique : Raisonnable
Humeur : Désastreuse
Date d'inscription : 04/03/2011
Re: Chansons arabes
Spin connait mieux l'histoire de l'islam que toi sinon dis nous que sont devenus Musaylima, Sajah et Tulayha Al-Asadi.
Sajah était une femme ce qui n'a pas empêché le calife Abou Bakr de donner ordre au général Khalid Ibn Al Walid de tuer ces 3 êtres humains uniquement parce que comme Mahomet lui même ils se prétendaient prophètes et recevaient des révélations de l'ange Gabriel.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Chansons arabes
Une chanson hostile aux religions en arabe clair
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 5292
Localisation : france
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ironique
Date d'inscription : 26/11/2010
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Les chansons érotiques.
» Sagesse du pluvian
» Les 13 corans arabes
» Les musulmans non arabes
» Les médias arabes
» Sagesse du pluvian
» Les 13 corans arabes
» Les musulmans non arabes
» Les médias arabes
Page 4 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum