Re: La plus grande religion du monde en 2011 : L'argent.

[Geveil]

Oui, Alice, cela aussi me révolte.

Lila, tu nous a dit dans plusieurs messages que tu tends à la simplicité volontaire, et je t'en salue.
Que je sois libre de m'exprimer dans cette société, justifie-t-il l'aliénation au dieu Fric ?

[bernard1933]

Qu' est-ce qu'un génie à l' heure du Dieu Fric ? Un émule d' Einstein ?
Non, un John Paulson, qui, en spéculant simplement, et en profitant au maximum des failles bancaires dont il est aussi complice, s' est mis en 2010 cinq milliards de dollars dans sa poche . Il avait fait mieux en 2007,trois fois plus, quinze milliards ! On sait ce qui s' est passé ensuite...Comment ne pas être révolté par autant d' indécence ? Mais il
paraît que le danger est ailleurs ! Pendant qu'on regarde vers cet ailleurs, on fait les poches du manant ! Dormez, bonnes gens...

[Lila]

Que je sois libre de m'exprimer dans cette société, justifie-t-il l'aliénation au dieu Fric ?

non, évidemment ! Mais je pense que le progrès de l'ensemble d'une société est très lent et inégalement réparti. Il ne faut pas perdre de vue les côtés positifs, sinon on devient pessimiste et auto-destructif.

[Geveil]

il paraît que le danger est ailleurs ! Pendant qu'on regarde vers cet ailleurs, on fait les poches du manant ! Dormez, bonnes gens...

Cré nom de dieu de cré nom de dieu, Bernard, c'est dans la section Islam qu'on le critique. Arrête ton cinéma ! Ne crois-tu pas que les vautours musulmans vont se servir de l'Islam pour en faire autant que John Paulson ?

[Magnus]

Ce sujet me fait de nouveau penser à Madame Dupneu.
Elle reçoit souvent la visite de ses petits-enfants d'une dizaine d'années, qui n'habitent qu'à cinq cent mètres de chez elle.
Que faire les après-midi de congés sinon aller se promener ?
Du tourisme dans les hyper-marchés !
Même si, ayant fait ses courses la veille, elle n'a rien à acheter.
Elle en revient évidemment toujours avec quelque chose.
- Je ne comptais rien acheter, juste me promener dans le magasin avec les enfants. Mais j'ai quand même rapporté ceci, ce n'était qu'à 2,99€. Et puis ceci, on n'en a pas vraiment besoin mais y'en avait trois pour le prix de deux.
L'hiver, ils y vont bien sûr en voiture. L'été, comme il fait beau, ils y vont à pied : soit une demi-heure aller-retour de vraie promenade et une bonne heure de tourisme dans l'hyper-marché.
C'est la version actuelle de l'ancien fameux "lèche-vitrines", sauf que les vitrines on se contentait de les lécher, tandis que dans les super-marchés on y entre, et donc, inévitablement, on finit par acheter.

Entendu un jour dans une chambre d'hôpital, la malade dit à son mari :
- Il y a deux heures que tu es assis, tu peux aller te promener un petit peu, je vais d'ailleurs faire une sieste.
- Tu es sûre, tu n'as pas besoin de moi ?
- Non, je t'assure, tu peux aller te promener : va faire un tour au Carrefour, y'a toujours moyen d'y trouver quelque chose à acheter.

Ou celle-ci :
- Je m'ennuie, aujourd'hui. Si on allait faire un tour ?
- Je veux bien. Où ?
- Dans une grande surface.
- Tu as des courses à faire ?
- Non, mais on trouvera bien quelque chose à acheter.

J'ai demandé à Mme Dupneu :
- Me direz-vous bien à quoi ça sert d'acheter trois produits dont vous n'avez pas besoin ?
- Ca ne sert à rien, me dit-elle, mais le troisième était gratuit, alors j'en ai profité. (sic)

[Jipé]

Magnus,
le (faux) plaisir d'acheter des choses inutiles correspond à un besoin de récompense que l'on s'accorde, faute de reconnaissance des autres par rapport à soi.
Je ne sais pas si je suis clair, mais en gros....je m'accorde ce que les autres ne me donnent pas/plus. (c'est très souvent se donner par du matériel, l'absence d'affectif. On peut acheter un objet, on ne peut pas acheter de l'amour...)

[Magnus]

Magnus,
le (faux) plaisir d'acheter des choses inutiles correspond à un besoin de récompense que l'on s'accorde, faute de reconnaissance des autres par rapport à soi.
Je ne sais pas si je suis clair, mais en gros....je m'accorde ce que les autres ne me donnent pas/plus. (c'est très souvent se donner par du matériel, l'absence d'affectif. On peut acheter un objet, on ne peut pas acheter de l'amour...)

C'est très vrai. Le comique Jerry Lewis s'était tout un moment acheté une nouvelle montre de luxe tous les jours. A la question de savoir s'il les collectionnait, il avait répondu : -Non, mais je traversais une période de manque affectif.
J'ai moi-même connu deux autres cas semblables :
une jeune femme qui courait s'acheter quelque chose chaque fois qu'elle était relationnellement contrariée; et un vieil homme manifestement sans aucune reconnaissance sociale qui s'achetait 1 nouveau livre par jour. Certes, c'était un grand lecteur, mais à ce rythme il n'avait même plus le temps de les lire tous.
Je connais aussi une vieille célibataire vivant avec son père de 88 ans. Elle change de salon tous les... trois mois.
Il est du reste conseillé à ceux qui décident de s'arrêter de fumer, de se motiver en s'achetant tous les mois quelque chose, n'importe quoi, correspondant au montant économisé par l'arrêt de leur achat mensuel de cigarettes ---par compensation.
Un psy m'a un jour confié, sans citer de noms bien entendu, qu'un de ses patients, fort aisé, avait arrêté les anxiolytiques pour les remplacer par l'achat régulier de diverses choses plus ou moins inutiles. Ca calmait ses angoisses, disait ce patient, mieux que n'importe quel médicament.

[JO]

je m'aperçois aussi que j'achète plus de livres que je ne peux en lire. Et je change mes meubles de place, compulsivement, mais j'ai appris ( par force) à ne plus m'endetter par de nouveaux achats .

[Geveil]

Alors, l'achat compulsif est-il
1- dans la nature humaine ?
2- un phénomène induit par le pouvoir marchand ?

1- d'après ce que j'ai pu lire, il existe des ethnies, des tribus où les gens échangent, mais n'éprouvent pas le besoin d'accumuler des choses.
Toutefois, si on transférait ces gens dans une de nos villes et qu'on leur donne beaucoup d'argent, ne céderaient-ils pas à la tentation?
Vous pouvez toujours donner votre opinion, mais j'aimerais aussi des informations issues de sources fiables ( Ethnologues, sociologues, etc )

De toutes façons, je ne suis ni contre l'argent qui est un moyen fantastique d'échanger à distance ou dans le temps, ni contre le plaisir d'acheter, mais évidemment pas de façon compulsive.

[Jipé]

L'achat compulsif est une pathologie comparable à la boulimie et donc non contrôlable sans une aide psychologique et des psychotropes.
C'est un stade au-dessus de l'achat/récompense, qui lui est conscient et pas addictif.

[Geveil]

Merci pour l'info, Jipé, mais est-ce une maladie de société ?

[Jipé]

Merci pour l'info, Jipé, mais est-ce une maladie de société ?

L'achat compulsif est facilité par la société, bien sûr....on achète là où il y a de la marchandise à acheter.
Si tu es au centre de l'Amazonie, tu auras moins d'occasions de le faire...
La question serait de savoir si le fait de l'isolement affectif de certaines personnes (en famille ou pas d'ailleurs), pousse à compenser par des achats afin d'obtenir des récompenses personnelles et d'apaiser ses angoisses, là je dirais plutôt oui.

[Geveil]

Moi aussi.
As tu des idées pour que ça change ?

[_La plume]

J'ai eu l'occasion de travailler quelque temps, heureusement pas longtemps, dans un centre commercial avec hypermarché, j'y ai découvert les coulisses, les techniques de marketing, ça m'a dégouté à jamais. Un des milieux les plus pourris qui existe ! Dallas et son univers impitoyable !

Ce sont les nouveaux temples, ça me fait penser aux méthodes des sectes.

Pour les employés d'abord, difficile voire impossible d'échapper au conditionnement, véritables "messes", séances de bourrage de crâne, vocabulaire à employer obligatoirement, primes aux résultats: primes pour les extensions de garanties, primes pour vente de carte de crédit permanent au nom du magasin, ou de cartes de fidélité, primes sur certains modèles d'appareil qui ont du mal à se vendre ... affichage mensuel du classement des meilleurs vendeurs ... donc ne jamais suivre les conseils d'un vendeur qui ne sont jamais désintéressés.
Le client non averti est une proie facile, il est complètement perdu devant le baratin qu'on lui assène.

Les clients, il faut tout faire pour les attirer, les retenir, les fidéliser, les rendre dépendants, leur faire dépenser toujours plus pour des articles dont ils n'ont pas besoin, donc créer le besoin, à grand renfort de pubs débiles, abêtissantes, (pour que la ménagère moyenne s'identifie), de pseudo promos (bons de remise à utiliser avant la fin de la semaine pour un minimum de ... euros d'achats, deux articles vendus le 3ème offert et ça marche ! ).

Il faut les voir débouler à l'ouverture, catalogue en main à la chasse aux promos, comme des malades ! Certains ne peuvent se passer d'y venir tous les jours, quand ce n'est pas plusieurs fois par jour, car il n'y a que dans ces nouveaux temples du consumérisme, qu'ils se sentent vivre "Je consomme donc je suis".

[Jipé]

Moi aussi.
As tu des idées pour que ça change ?

crois-tu que mes idées pourraient faire changer la société ?

[_Varuna]

Salutations,

Il existe dans le monde, une chose qui controle nos vie aujourd'hui et que nous aurions beaucoup de mal à remettre en question. Une chose qui nous tien beaucoup à coeur, parfois même, plus que la vie elle même, tel un dieu qui controle tout, ce faux dieu est : L'argent.

Aujourd'hui cette soumission n'est même plus constaté, car elle est occulté par une addiction aux services et objets de consommation, que les civils vivent comme une normalité. Pour comprendre ça position face à l'argent, une remise en question du systeme et par conséquent de soi même, est nécessaire. Aveuglé par des modes vestimentaire et musicale, pervertis par le sexe et la drogue, prétencieux dans ca science, sectarisé par les médias, formaté a la culture de l'égo, les civils dérive dans un torrent d'absurdité et de violence psychologique. L'argent, pour qui les civils ont un grand respect, surtout quand il est le salaire d'un labeur, ce voit comme le pillier de chaque vie humaine en 2011.

Deux questions fondamentales, pour débuter la discution :

1] Avons-nous conscience que chaque êtres (croyant ou non) sur terre est, ou deviendra, un sbyre du faux dieu argent ?

La manipulations (sur plusieurs générations) est telle que personne ne constate réellement sa soumission à l'argent.

2] Quel sont les solutions pour délivrer l'humanité du grand opprésseur qu'est l'argent ?

[Jipé]

Oui tu as raison...
Tu devrais commencer par vendre ton ordinateur et envoyer l'argent à ceux qui crèvent de faim. Comme ça tu pourras joindre le geste à ta parole...

[_Varuna]

Merci pour ta réponse !

Malheureusement vendre mon pc rendrai mon inscription inutile, sans doute ce que tu veut souligner d'ailleur. Enfin bon, au lieu de vendre, j'opterai pour l'utilisé afin d'amelioré la situation par exemple en participant a un forum pour en discuté dans un premier temps. Et puis ce qui crevent de faim on leur donne pas de l'argent a manger. Car nos seul besoin en tant qu'humain c'est l'air, la nourriturre et l'eau.

[Jipé]

Non non, je ne souhaite pas que tu te désinscrives, je te laisse un peu de temps...

Et puis ce qui crevent de faim on leur donne pas de l'argent a manger. Car nos seul besoin en tant qu'humain c'est l'air, la nourriturre et l'eau.

oui tu as raison, envoie leur un verre d'eau alors

[_L'Olivier]

Oui tu as raison...
Tu devrais commencer par vendre ton ordinateur et envoyer l'argent à ceux qui crèvent de faim. Comme ça tu pourras joindre le geste à ta parole...

J'en ai besoin d'un nouveau.
Je te rachètes le tien 20 € si tu veux.
L'Olivier

[_L'Olivier]

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L'Olivier

[Invité]

L'argent nous fait vivre alors on est obligé d'être ses sbires pour survivre.
Il donne le pouvoir sa tombe bien l'homme est avare.
Sans lui on a rien car il achète tout même la raison, c'est une vrais addiction.
L'argent choute ce monde on est tous des drogués. Au passage Varuna j'aime bien ta façon de penser.

[_L'Olivier]

Vaut mieux ....
Etre riche d'avoir ?
ou
riche d'être ?

L'Olivier

[Invité]

Riche d'être pour moi. Riche d'avoir surement pour certain.

[_L'Olivier]

Alors pourquoi ne veux tu pas être ?
L'Olivier