Mise en perspective de l'importance de l'homme...
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Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Mise en perspective de l’importance de l’Homme.
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La plupart de ce que l’on nous apprend depuis que l’on est tout petits, contient implicitement ou explicitement l’idée que tout ce que l’être humain fait - ou est - est important, voir capital. Qu’il a une position à part dans la création qui en fait un être de premier plan, dont le devenir ne peut que concerner l’Univers entier.
Il est conscient, il est créatif, il est intelligent, il est beau, il aime, il est tendre, il est donc merveilleux, plus que le reste… Il est endormi, il est passif, il est idiot, il est laid, il méprise, il est cruel, il est donc immonde, plus que le reste… Que ce soit en bien ou en mal, il est toujours hors du lot…
Je vous invite donc à vous isoler dans votre tête et à essayer de visualiser ce petit voyage.
Imaginez vous en train de regarder le néant (fastoche !). Un néant aux limites des notions de temps et d’espace. Une vaste, (ou infime comme vous préférez) étendue de Noir, grouillant de possibilités, au sein duquel rien de solide ni de tangible n’existe, comme un rêve. Ce néant, pas plus tangible que ce qui s’y passe « à l’intérieur », n’est qu’un tumulte hasardeux –disons indéterminé- de fluctuations, de possibilités invisibles d’existence qui « s’entrechoquent » - si cela à toujours un sens – se télescopent, s’effondrent, se dilatent, et vibrent à une cadence inouïes. Pas question de « voir » quelque chose ici, c’est le territoire de l’énergie pure, invisible et évanescente. C’est un monde de pures potentialités.
Au sein de ce tableau fantomatique, notre attention omnisciente est attirée sur un schéma particulier, un paterne d’énergie confinée, structurée, un nœud du champ des possibles. Je vous présente le quark. On en parle comme si il avait une existence séparée du reste, tangible, presque à pouvoir le toucher. Rien de tout cela en réalité. Il est plus semblable à une pensée diffuse sur un fond de conscience brumeuse. Il n’a pas de bord, de limite, au sens ou l’on a l’habitude de l’entendre, pas d’existence en propre, pas plus qu’une vague n’est dissociable de l’océan.
Autours de ce « semblant de forme », deux autres « semblant de forme » presque semblables, se mêlent, s’entremêlent, se démêlent à une cadence frénétique. On les distingue par commodité histoire d’avoir quelque chose de bien concret en support pour le langage. Cet imbroglio énergétique « quasi-composé » forme, lui aussi, ce que l’on pourrait une structure « organisée » : Je vous présente le proton. Pas plus tangible que ses « composants ».
D’autres structures du même ordre, se distinguant uniquement par leur mode oscillatoire, sont présentes à sa périphérie. Une périphérie qui, soit dit en passant, est tellement vaste à cette échelle qu’elle parait presque incommensurable. D’autre protons et neutrons, vaguelettes de vide intangible, se fondent encore en une sorte de nœud oscillatoire. A ce stade le nœud commence à être d’une complexité assez incroyable, suffisante pour donner l’illusion d’un tout organisé, distinguable, et limité : Voici le noyau atomique, pas moins évanescent que tout le reste.
Autours de « lui », toujours à une distance incommensurable à cette échelle, des « nœuds des possibles » cousines du quark, les électrons, baignent l’espace, vont et viennent en des schémas changeants et imprévisibles permettant de lier le devenir de certains noyaux. Abandonnez l’image obsolète des billes qui gravitent. L’atome est là en tant que concept, mais n’est pas vraiment « là » en tant que forme séparable du reste de son environnement. Et si il est possible de « voir » ces choses, c’est uniquement parce que d’autres petits paternes ondulatoires tout aussi évanescents et intangibles, les photons, baignant l’espace, informent continuellement l’environnement, y compris nos appareils de mesure et nos yeux, de « leur version » de « ce qui se passe » à un endroit donné.
On accélère la montée sur l’échelle des dimensions, viennent les molécules, « pseudo assemblages » d’atomes, de complexités et de structures variées, puis les « grosses » molécules, les chaînes protéiques, pouvant rassembler des milliers, voir des millions, d’atomes. L’ADN est sans doute l’une des plus complexes de celles-ci, une sorte d’armoire à information, contenant son propre schéma d’auto réplication.
Un saut d’échelle plus tard, une énorme chaîne d’ADN, embobinée, torsadée, forme un chromosome, chromosome qui, lui-même, est embobiné avec ses congénères dans une sorte de boule « dense » : le noyau cellulaire. Difficile d’estimer la quantité d’information contenue dans cette microscopique boule de matière-énergie, mais on peut toujours la qualifier d’incommensurable.
Autours du noyau, on trouve des composés protéiques complexes, le cytoplasme et les différentes organites cellulaires, programmés par l’ADN pour le maintient de leur propre fonctionnement et réplication. Le tout formant une cellule, première pièce du grand puzzle de la « Vie » à première vue. Mais, à la lumière de ce qui précède, on pourrait se demander ou elle commence vraiment cette fameuse « Vie ».
Des millions de cellules se répliquent, s’associent et meurent, pour former un réseau que l’on pourrait presque qualifier de « social » : un organisme. La complexité de ce réseau permettant des fonctionnements globaux de plus en plus complexes et raffinés.
Le zoom arrière nous amène à la vision d’un tissus grisâtre (tiens ? de la couleur ?), siège d’un sempiternel orage électrochimique (électrons qui, rappelons-le, sont des entités intangibles) que l’on appelle plus familièrement « la pensée ». Nous sommes actuellement en train d’observer un fragment du cerveau, et de son inimaginable complexité. C’est ici que les passions, les illusions, les croyances, les joies et les souffrances, tout ce qui constitue la précarité de l’existence humaine, naissent et meurent. Le tout formant un « je suis » fermé, convaincu de la validité de son existence propre, tangible et isolée du reste : nous tous.
D’autres innombrables « je suis » se répliquent, s’associent entre eux, et meurent, pour former un réseau « social », réseau dans lequel aucun de ces « je suis » pris isolement n’est indispensable à la pérennité du réseau. En outre, le réseau se perpétue même quand l’intégralité de tous les « je suis » qui le constituaient à un moment donné sont morts et remplacés par d’autres. Ce réseau lui-même est une entité, une individualité, en lutte pour sa propre continuité.
Mais ne nous attardons pas arbitrairement à cette échelle, après tout c’est une échelle comme une autre. Donc le zoom arrière se poursuit et nous voyons, les villes, les continents (pas les pays, qui sont des entités virtuelles…) puis notre mère à tous : La Terre. Imposante et majestueuse, vu du ciel, on oublierait presque à quel point ça grouille et ça se débat à sa surface. Agrégat matérielle et énergétique, symphonie symbiotique de réactions chimiques et thermodynamique dont la complexité et la précision de l’équilibre qui y règne, ne peut que nous dépasser.
A quelque centaines de milliers de kilomètre à côté (tout près…) se trouve sont inséparable compagne gravitationnelle : la Lune, petit astre froid et stérile d’une inquiétante beauté, nous rappelant à quel point nous sommes éphémères.
Puis le voyage continue, la terre et la lune se confondent désormais en ce qui apparaît d’ici être une tête d’épingle, accompagné de huit autres têtes d’épingles de tailles et compositions variables : les planètes du système solaires séparées chacune par un immense vide, impliquées dans une danse inlassable, sous la chaleur colossale du monstre thermonucléaire qu’est le Soleil.
On recule encore et encore, encore et encore, le soleil, aussi majestueux qu’il soit n’est plus qu’un point incandescent, seul dans l’immensité, et les planètes qui l’entourent inexistantes tellement elles sont négligeables. D’autres points semblables apparaissent du néant à mesure que l’on remonte l’échelle des dimensions, séparés par des distance infranchissables D’abord il n’y en a qu’une (Proxima du centaure : l’étoile –qui n’est autre qu’un soleil comme le notre- la plus proche du système solaire. Proche ? Environ 5 années de parcours à la vitesse de la lumière, sachant que la lumière file à 300 000 kilomètres en une seule seconde, c’est vous dire le genre de distances impliquées dans le tableau du créateur) puis quelques autres,… puis des myriades…
Cette multitude composée de milliards de systèmes solaires comme le notre, et d’autres très différents, ainsi que d’amas gazeux nébuleux et d’astres tellement denses que même la lumière, aussi légère qu’elle soit, ne peut s’échapper de leur emprise gravitationnelle (les trous noirs) commence à se fondre en une masse scintillante diffuse et laiteuse pour laisser apparaître un bras spiral d’une taille inouïe. Et plus on recule, plus on distingue la forme générale dans lequel ce bras s’inscrit. Voici la Voie lactée, ses bras spiraux majestueux, et sont centre irradiant l’espace vide, sa largeur est de 100 000 années lumières, mais je doute que cette distance vous parle tellement c’est hors de portée. C’est « notre » galaxie qui d’ici semble former un tout indissociable.
Et on s’éloigne encore et encore, la Voie lactée n’est plus qu’un point lumineux, seul dans l’immensité, et les étoiles qui la composent inexistantes tellement elles sont négligeables. Soudain apparaît un autre point lumineux (la galaxie d’Andromède, qui selon les scientifiques percutera la voie lactée dans quelques milliards d’années). Puis d’autres,… puis des myriades. A un tel point que cette myriade de galaxies différentes ne semble plus former qu’une seule masse indivisible : Ce que la science appelle un « amas », sorte de boule compacte scintillante, agrégat de milliards de galaxies.
Et on s’éloigne encore et encore, l’amas n’est plus qu’un point lumineux, seul dans l’immensité, et les galaxies qui le composent inexistantes tellement elles sont négligeables. Soudain apparaît un autre point lumineux. Puis d’autres,… puis des myriades. A un tel point que cette myriade d’amas différents ne semble plus former qu’une seule masse indivisible : Ce que la science appelle un «superamas ».
Et on s’éloigne encore et encore, le superamas n’est plus qu’un point lumineux, seul dans l’immensité, et les amas qui le compose inexistants tellement ils sont négligeables. Soudain apparaît un autre point lumineux. Puis d’autres, puis des myriades….
…
Et on s’éloigne encore et encore, encore et encore. Tous cela laisse peu à peu place à l’image d’un treillis irrégulier.
Puis à celle d’un fond diffus tendant à avoir l’apparence de l’homogénéité la plus parfaite.
Qui cède lui-même la place à un néant aux limites des notions de temps et d’espace. Une vaste, (ou infime comme vous préférez) étendue de Noir, grouillant de possibilités, au sein duquel rien de solide ni de tangible n’existe, comme un rêve. Ce néant, pas plus tangible que ce qui s’y passe « à l’intérieur », n’est qu’un tumulte hasardeux –disons indéterminé- de fluctuations, de possibilités invisibles d’existence qui « s’entrechoquent » - si cela à toujours un sens – se télescopent, s’effondrent, se dilatent, et vibrent à une cadence inouïes. Pas question de « voir » quelque chose ici, c’est le territoire de l’énergie pure, invisible et évanescente. Un monde de pures potentialités.
Pure potentialité. C’est aussi ce que nous sommes. Pas plus, pas moins que tout le reste. Pas plus négligeable, pas plus important. D’ailleurs il n’y a pas de reste. Comprenez ! Tout ne fait qu’Un, intangible, comme un rêve, grouillant de possibilités. L’image que nous avons de nous-même en tant qu’entités ayant des existences par elles-même, isolées du reste, est Fausse, malgré les apparences. Ce que nous sommes, c’est l’existence elle-même, inséparable, indivisible, omniprésente, intangible comme un rêve,
ABSOLUE.
Cela donne le vertige ? Qu’en pensez vous ?
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La plupart de ce que l’on nous apprend depuis que l’on est tout petits, contient implicitement ou explicitement l’idée que tout ce que l’être humain fait - ou est - est important, voir capital. Qu’il a une position à part dans la création qui en fait un être de premier plan, dont le devenir ne peut que concerner l’Univers entier.
Il est conscient, il est créatif, il est intelligent, il est beau, il aime, il est tendre, il est donc merveilleux, plus que le reste… Il est endormi, il est passif, il est idiot, il est laid, il méprise, il est cruel, il est donc immonde, plus que le reste… Que ce soit en bien ou en mal, il est toujours hors du lot…
Je vous invite donc à vous isoler dans votre tête et à essayer de visualiser ce petit voyage.
Imaginez vous en train de regarder le néant (fastoche !). Un néant aux limites des notions de temps et d’espace. Une vaste, (ou infime comme vous préférez) étendue de Noir, grouillant de possibilités, au sein duquel rien de solide ni de tangible n’existe, comme un rêve. Ce néant, pas plus tangible que ce qui s’y passe « à l’intérieur », n’est qu’un tumulte hasardeux –disons indéterminé- de fluctuations, de possibilités invisibles d’existence qui « s’entrechoquent » - si cela à toujours un sens – se télescopent, s’effondrent, se dilatent, et vibrent à une cadence inouïes. Pas question de « voir » quelque chose ici, c’est le territoire de l’énergie pure, invisible et évanescente. C’est un monde de pures potentialités.
Au sein de ce tableau fantomatique, notre attention omnisciente est attirée sur un schéma particulier, un paterne d’énergie confinée, structurée, un nœud du champ des possibles. Je vous présente le quark. On en parle comme si il avait une existence séparée du reste, tangible, presque à pouvoir le toucher. Rien de tout cela en réalité. Il est plus semblable à une pensée diffuse sur un fond de conscience brumeuse. Il n’a pas de bord, de limite, au sens ou l’on a l’habitude de l’entendre, pas d’existence en propre, pas plus qu’une vague n’est dissociable de l’océan.
Autours de ce « semblant de forme », deux autres « semblant de forme » presque semblables, se mêlent, s’entremêlent, se démêlent à une cadence frénétique. On les distingue par commodité histoire d’avoir quelque chose de bien concret en support pour le langage. Cet imbroglio énergétique « quasi-composé » forme, lui aussi, ce que l’on pourrait une structure « organisée » : Je vous présente le proton. Pas plus tangible que ses « composants ».
D’autres structures du même ordre, se distinguant uniquement par leur mode oscillatoire, sont présentes à sa périphérie. Une périphérie qui, soit dit en passant, est tellement vaste à cette échelle qu’elle parait presque incommensurable. D’autre protons et neutrons, vaguelettes de vide intangible, se fondent encore en une sorte de nœud oscillatoire. A ce stade le nœud commence à être d’une complexité assez incroyable, suffisante pour donner l’illusion d’un tout organisé, distinguable, et limité : Voici le noyau atomique, pas moins évanescent que tout le reste.
Autours de « lui », toujours à une distance incommensurable à cette échelle, des « nœuds des possibles » cousines du quark, les électrons, baignent l’espace, vont et viennent en des schémas changeants et imprévisibles permettant de lier le devenir de certains noyaux. Abandonnez l’image obsolète des billes qui gravitent. L’atome est là en tant que concept, mais n’est pas vraiment « là » en tant que forme séparable du reste de son environnement. Et si il est possible de « voir » ces choses, c’est uniquement parce que d’autres petits paternes ondulatoires tout aussi évanescents et intangibles, les photons, baignant l’espace, informent continuellement l’environnement, y compris nos appareils de mesure et nos yeux, de « leur version » de « ce qui se passe » à un endroit donné.
On accélère la montée sur l’échelle des dimensions, viennent les molécules, « pseudo assemblages » d’atomes, de complexités et de structures variées, puis les « grosses » molécules, les chaînes protéiques, pouvant rassembler des milliers, voir des millions, d’atomes. L’ADN est sans doute l’une des plus complexes de celles-ci, une sorte d’armoire à information, contenant son propre schéma d’auto réplication.
Un saut d’échelle plus tard, une énorme chaîne d’ADN, embobinée, torsadée, forme un chromosome, chromosome qui, lui-même, est embobiné avec ses congénères dans une sorte de boule « dense » : le noyau cellulaire. Difficile d’estimer la quantité d’information contenue dans cette microscopique boule de matière-énergie, mais on peut toujours la qualifier d’incommensurable.
Autours du noyau, on trouve des composés protéiques complexes, le cytoplasme et les différentes organites cellulaires, programmés par l’ADN pour le maintient de leur propre fonctionnement et réplication. Le tout formant une cellule, première pièce du grand puzzle de la « Vie » à première vue. Mais, à la lumière de ce qui précède, on pourrait se demander ou elle commence vraiment cette fameuse « Vie ».
Des millions de cellules se répliquent, s’associent et meurent, pour former un réseau que l’on pourrait presque qualifier de « social » : un organisme. La complexité de ce réseau permettant des fonctionnements globaux de plus en plus complexes et raffinés.
Le zoom arrière nous amène à la vision d’un tissus grisâtre (tiens ? de la couleur ?), siège d’un sempiternel orage électrochimique (électrons qui, rappelons-le, sont des entités intangibles) que l’on appelle plus familièrement « la pensée ». Nous sommes actuellement en train d’observer un fragment du cerveau, et de son inimaginable complexité. C’est ici que les passions, les illusions, les croyances, les joies et les souffrances, tout ce qui constitue la précarité de l’existence humaine, naissent et meurent. Le tout formant un « je suis » fermé, convaincu de la validité de son existence propre, tangible et isolée du reste : nous tous.
D’autres innombrables « je suis » se répliquent, s’associent entre eux, et meurent, pour former un réseau « social », réseau dans lequel aucun de ces « je suis » pris isolement n’est indispensable à la pérennité du réseau. En outre, le réseau se perpétue même quand l’intégralité de tous les « je suis » qui le constituaient à un moment donné sont morts et remplacés par d’autres. Ce réseau lui-même est une entité, une individualité, en lutte pour sa propre continuité.
Mais ne nous attardons pas arbitrairement à cette échelle, après tout c’est une échelle comme une autre. Donc le zoom arrière se poursuit et nous voyons, les villes, les continents (pas les pays, qui sont des entités virtuelles…) puis notre mère à tous : La Terre. Imposante et majestueuse, vu du ciel, on oublierait presque à quel point ça grouille et ça se débat à sa surface. Agrégat matérielle et énergétique, symphonie symbiotique de réactions chimiques et thermodynamique dont la complexité et la précision de l’équilibre qui y règne, ne peut que nous dépasser.
A quelque centaines de milliers de kilomètre à côté (tout près…) se trouve sont inséparable compagne gravitationnelle : la Lune, petit astre froid et stérile d’une inquiétante beauté, nous rappelant à quel point nous sommes éphémères.
Puis le voyage continue, la terre et la lune se confondent désormais en ce qui apparaît d’ici être une tête d’épingle, accompagné de huit autres têtes d’épingles de tailles et compositions variables : les planètes du système solaires séparées chacune par un immense vide, impliquées dans une danse inlassable, sous la chaleur colossale du monstre thermonucléaire qu’est le Soleil.
On recule encore et encore, encore et encore, le soleil, aussi majestueux qu’il soit n’est plus qu’un point incandescent, seul dans l’immensité, et les planètes qui l’entourent inexistantes tellement elles sont négligeables. D’autres points semblables apparaissent du néant à mesure que l’on remonte l’échelle des dimensions, séparés par des distance infranchissables D’abord il n’y en a qu’une (Proxima du centaure : l’étoile –qui n’est autre qu’un soleil comme le notre- la plus proche du système solaire. Proche ? Environ 5 années de parcours à la vitesse de la lumière, sachant que la lumière file à 300 000 kilomètres en une seule seconde, c’est vous dire le genre de distances impliquées dans le tableau du créateur) puis quelques autres,… puis des myriades…
Cette multitude composée de milliards de systèmes solaires comme le notre, et d’autres très différents, ainsi que d’amas gazeux nébuleux et d’astres tellement denses que même la lumière, aussi légère qu’elle soit, ne peut s’échapper de leur emprise gravitationnelle (les trous noirs) commence à se fondre en une masse scintillante diffuse et laiteuse pour laisser apparaître un bras spiral d’une taille inouïe. Et plus on recule, plus on distingue la forme générale dans lequel ce bras s’inscrit. Voici la Voie lactée, ses bras spiraux majestueux, et sont centre irradiant l’espace vide, sa largeur est de 100 000 années lumières, mais je doute que cette distance vous parle tellement c’est hors de portée. C’est « notre » galaxie qui d’ici semble former un tout indissociable.
Et on s’éloigne encore et encore, la Voie lactée n’est plus qu’un point lumineux, seul dans l’immensité, et les étoiles qui la composent inexistantes tellement elles sont négligeables. Soudain apparaît un autre point lumineux (la galaxie d’Andromède, qui selon les scientifiques percutera la voie lactée dans quelques milliards d’années). Puis d’autres,… puis des myriades. A un tel point que cette myriade de galaxies différentes ne semble plus former qu’une seule masse indivisible : Ce que la science appelle un « amas », sorte de boule compacte scintillante, agrégat de milliards de galaxies.
Et on s’éloigne encore et encore, l’amas n’est plus qu’un point lumineux, seul dans l’immensité, et les galaxies qui le composent inexistantes tellement elles sont négligeables. Soudain apparaît un autre point lumineux. Puis d’autres,… puis des myriades. A un tel point que cette myriade d’amas différents ne semble plus former qu’une seule masse indivisible : Ce que la science appelle un «superamas ».
Et on s’éloigne encore et encore, le superamas n’est plus qu’un point lumineux, seul dans l’immensité, et les amas qui le compose inexistants tellement ils sont négligeables. Soudain apparaît un autre point lumineux. Puis d’autres, puis des myriades….
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Et on s’éloigne encore et encore, encore et encore. Tous cela laisse peu à peu place à l’image d’un treillis irrégulier.
Puis à celle d’un fond diffus tendant à avoir l’apparence de l’homogénéité la plus parfaite.
Qui cède lui-même la place à un néant aux limites des notions de temps et d’espace. Une vaste, (ou infime comme vous préférez) étendue de Noir, grouillant de possibilités, au sein duquel rien de solide ni de tangible n’existe, comme un rêve. Ce néant, pas plus tangible que ce qui s’y passe « à l’intérieur », n’est qu’un tumulte hasardeux –disons indéterminé- de fluctuations, de possibilités invisibles d’existence qui « s’entrechoquent » - si cela à toujours un sens – se télescopent, s’effondrent, se dilatent, et vibrent à une cadence inouïes. Pas question de « voir » quelque chose ici, c’est le territoire de l’énergie pure, invisible et évanescente. Un monde de pures potentialités.
Pure potentialité. C’est aussi ce que nous sommes. Pas plus, pas moins que tout le reste. Pas plus négligeable, pas plus important. D’ailleurs il n’y a pas de reste. Comprenez ! Tout ne fait qu’Un, intangible, comme un rêve, grouillant de possibilités. L’image que nous avons de nous-même en tant qu’entités ayant des existences par elles-même, isolées du reste, est Fausse, malgré les apparences. Ce que nous sommes, c’est l’existence elle-même, inséparable, indivisible, omniprésente, intangible comme un rêve,
ABSOLUE.
Cela donne le vertige ? Qu’en pensez vous ?
bferrand- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 225
Localisation : Rouen
Identité métaphysique : quelle importance ?
Humeur : tempérée
Date d'inscription : 12/01/2010
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Cela donne le vertige ? Qu’en pensez vous ?
On pourrait appeler cela : << Exercice progressif d'annulation de l'importance de quoi que ce soit, par le recul sur la nature de l'existant >>.
Effectivement, à la fin il ne reste plus rien, mais est-ce bien pertinent ? Mon existence, si sotte qu'elle soit, n'est-elle pas justement pour cette raison la seule chose qui compte ?
Invité- Invité
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
cela donne surtout la preuve que seul notre orgueil nous permet de croire qu'on est importants.Cela donne le vertige ? Qu’en pensez vous ?
nous sommes rien a l'échelle de l'univers et tellement persuadés que nous sommes des dieux..
un peu d'humilité nous ferrait du bien...
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6506
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
ton existence est bien la seule chose qui compte, mais ton existence n'est pas uniquement ton corps que tu considère comme individuel, ton existence n'est pas sotte, ton existence c'est tout l'univers qui n'est rien de physique et que tu devrai considérer comme toi même. aider le reste à aimer (de ton point de vue individuel) revient à t'aider toi même...Escape a écrit:Mon existence, si sotte qu'elle soit, n'est-elle pas justement pour cette raison la seule chose qui compte ?
par exemple si tu détruit une foret, sans la remplacer par quelque chose de plus stable et élaboré, tu détruit une partie de toi même pour mettre un truc moins bien à la place, c'est de l'automutilation!...
Dernière édition par yoann17 le Lun 22 Fév 2010 - 13:28, édité 1 fois
yoann17- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : la branche du milieu
Identité métaphysique : universaliste
Humeur : cRooa..
Date d'inscription : 01/02/2010
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Mon existence, c'est-à-dire la tienne, est tout ce qui compte, elle est le plus important au monde et le moins important au monde à la fois.
Invité- Invité
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Bferrand, quoique ton texte soit hors du commun et donne effectivement le vertige, je ne vois pas du tout, en toute logique en quoi il met l'homme en perspective......... Selon moi, l'homme est aussi grand que les super-amas car sans un Bferrand pour en parler, qu'y aurait-il ?
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
that's the question !
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
notre existence est le plus important si l'on juge que tout est important... elle est le moins important si on juges que tout n'a pas d'importance... en tous cas elle "est", donc pour ma part je la juge importante...si je ne la trouvai pas importante, je chercherai à la quitté sur le champs...Escape a écrit:Mon existence, c'est-à-dire la tienne, est tout ce qui compte, elle est le plus important au monde et le moins important au monde à la fois.
mais es-ce vraiment possible de quitter l'existence?je ne crois pas, mais je ne suis pas convaincu parce que j'ai un problème de définition, les mots pour le dire objectivement ne me parraissent pas vraiment exister puisque l'objectivité est relative, c'est une sorte de perception, de sentiment général que l'on a une fois que tout à été relativisé, quand chaque chose à une infinité de significations, soit aucune signification réellement objective dans le monde physique, mais une signification dans la conscience, c'est vraiment pas évident à décrire!...
Dernière édition par yoann17 le Lun 22 Fév 2010 - 14:37, édité 3 fois
yoann17- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 104
Localisation : la branche du milieu
Identité métaphysique : universaliste
Humeur : cRooa..
Date d'inscription : 01/02/2010
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
bferrand, tu me donnes le vertige ! Mais c' est ainsi que je conçois
la Réalité, sans limite, fantastique , organisée malgré une complexité
pratiquement infinie, et toute en énergie , en énergie, en conscience ?
En définitive, c' est ma notion de Dieu ! Et celui-là, je ne le blasphème pas !
la Réalité, sans limite, fantastique , organisée malgré une complexité
pratiquement infinie, et toute en énergie , en énergie, en conscience ?
En définitive, c' est ma notion de Dieu ! Et celui-là, je ne le blasphème pas !
bernard1933- Aka Tpat
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Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Eh oui ! C’est bien cela la question. Effectivement pour dire cela il en faut la conscience. La pierre ne le fait pas, la plante et l’animal non plus, reste l’Homme le seul témoin !...sans un Bferrand pour en parler, qu'y aurait-il ?
Orgueil certes, mais il y a de quoi. C’est tout de même pas rien, au milieu de cette vertigineuse pensée, de pouvoir se constater en être conscient. Qui donc dans l’infini se voit et pense le tout ? Dieu et l’Homme, la Lumière et son Reflet ! Alors Dieu et l’Homme une seule et même Histoire ? Oui puisqu’il ne s’agit que de conscience, le Père se réfléchit dans son Fils et le Fils dans son Père. L’éternelle Création est un perpétuel miroir à deux faces, une conscience en action entre Absolu abstrait et Fini concret, entre macro et micro. Et cette conscience EST l’Energie primordiale, la matière noire des scientifiques, l’Ether des Philosophes.
Leleu- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 16/12/2008
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Leleu, nos conceptions sont proches...
bernard1933- Aka Tpat
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Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
tout devient simple quen on accepte l'omniscience d'un dieu...
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6506
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Pas sûr ... On peut concevoir un dieu qui prend conscience, en même temps que l'homme ...On ne parle jamais de l'inconscient, ce fabuleux réservoir créateur, qui nous pilote malgré nous , hors volonté consciente , qui est proprement, le champ du divin .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
c'est rigolo, je ne vois personne dans ce fil qui aurait évoqué un Dieu omniscient... sauf toiathéesouhaits a écrit:tout devient simple quen on accepte l'omniscience d'un dieu...
Invité- Invité
Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
c'etait une intervention de leuleu dans un autre fil...leela a écrit:c'est rigolo, je ne vois personne dans ce fil qui aurait évoqué un Dieu omniscient... sauf toiathéesouhaits a écrit:tout devient simple quen on accepte l'omniscience d'un dieu...
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Yoann à modifié en gras, Leleu a écrit:Eh oui ! C’est bien cela la question. Effectivement pour dire cela il en faut l'intelligence, (une élaboration d'amour supérieur au reste, mais assez instable pour la moment) non pas la conscience....sans un Bferrand pour en parler, qu'y aurait-il ?
Et puis à quoi bon, si c'est pour détruire tout... / science sans conscience
La pierre ne le fait pas, la plante et l’animal non plus, reste l’Homme le seul témoin !
mais le reste est de l'amour bien plus stable et le reste à bien conscience du monde également, il est en interaction comme nous, témoin...si il ne te dit rien, ne te parle pas, c'est parce que tu ne sais pas l'écouter, ou que tu refuses d'admettre que tu l'écoutes!
Orgueil certes, mais il y a de quoi. C’est tout de même pas rien, au milieu de cette vertigineuse pensée, de pouvoir se constater en être conscient. Qui donc dans l’infini se voit et pense le tout ? Dieu! ou tout qui se considère comme tout, mais pas l’Homme égoiste qui ne voit pas et ne pense pas "le tout" mais "son tout" intelligent.
la Lumière et son Reflet ! Alors Dieu et l’Homme une seule et même Histoire ?Oui et Non puisqu’il s’agit de conscience et d'intelligence et qu'a la limite l'homme à tendance à remplacer l'intelligence par la conscience, finalement il n'est pas conscient de sa conscience et n'est donc pas entier par rapport à Dieu et lui mème, l'homme commun n'est qu'une partie de Dieu...Dieu et le monde une seule et mème histoire! ... La conscience EST l’Energie primordiale, la matière noire des scientifiques, l’Ether des Philosophes... à mon avis peut être l'énergie magnétique en toutes choses...
yoann17- Affranchi des Paradoxes
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Soyez gentil de faire vos propres textes, yoann17, ceci vous éviterez de charcuter ceux des autres. Extrayez, citez tant que vous le souhaitez mais ne détournez mes propos à l’usage de votre point de vue que, de plus, je ne partage absolument pas.
Mon texte est celui là pas un autre :
Gereve disait :
Orgueil certes, mais il y a de quoi. C’est tout de même pas rien, au milieu de cette vertigineuse pensée, de pouvoir se constater en être conscient. Qui donc dans l’infini se voit et pense le tout ? Dieu et l’Homme, la Lumière et son Reflet ! Alors Dieu et l’Homme une seule et même Histoire ? Oui puisqu’il ne s’agit que de conscience, le Père se réfléchit dans son Fils et le Fils dans son Père. L’éternelle Création est un perpétuel miroir à deux faces, une conscience en action entre Absolu abstrait et Fini concret, entre macro et micro. Et cette conscience EST l’Energie primordiale, la matière noire des scientifiques, l’Ether des Philosophes."
Mon texte est celui là pas un autre :
Gereve disait :
"Eh oui ! C’est bien cela la question. Effectivement pour dire cela il en faut la conscience. La pierre ne le fait pas, la plante et l’animal non plus, reste l’Homme le seul témoin !...sans un Bferrand pour en parler, qu'y aurait-il ?
Orgueil certes, mais il y a de quoi. C’est tout de même pas rien, au milieu de cette vertigineuse pensée, de pouvoir se constater en être conscient. Qui donc dans l’infini se voit et pense le tout ? Dieu et l’Homme, la Lumière et son Reflet ! Alors Dieu et l’Homme une seule et même Histoire ? Oui puisqu’il ne s’agit que de conscience, le Père se réfléchit dans son Fils et le Fils dans son Père. L’éternelle Création est un perpétuel miroir à deux faces, une conscience en action entre Absolu abstrait et Fini concret, entre macro et micro. Et cette conscience EST l’Energie primordiale, la matière noire des scientifiques, l’Ether des Philosophes."
Leleu- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Salut athéesouhaitsathéesouhaits a écrit:c'etait une intervention de leuleu dans un autre fil...leela a écrit:c'est rigolo, je ne vois personne dans ce fil qui aurait évoqué un Dieu omniscient... sauf toiathéesouhaits a écrit:tout devient simple quen on accepte l'omniscience d'un dieu...
Je vous réponds ici parce que là-bas dans l’autre fil le sujet a quelque peu perdu de sa substance initiale, pourtant un excellent sujet.
Je ne parle pas d’un Dieu mais de Dieu. Le concevant je ne vois pas comment il me serait possible de le penser autrement qu’omniscient. Où serait les sciences qui lui manqueraient, d’où viendraient-elles ? Je disais omniscient pour appuyer la conscience dont je qualifie Dieu. L’omniscience est la conscience manifestée de Dieu en perspective de laquelle se trouve l’Homme.
Maintenant la question, pas si facile que çà, l’Homme est-il le moyen ou la fin pour Dieu ?
Leleu- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Excellente question, et la réponse est " les deux mon capitaine".
C'est un chemin vers Dieu, vers les "épousailles" donc un moyen et une fin en tant que début d'un autre monde.
Autrement dit, pour reprendre le titre d'un film, Dieu a besoin de hommes pour vivre et réciproquement, pour exister, les hommes ont besoin de Dieu en tant qu'origine du monde.
C'est un chemin vers Dieu, vers les "épousailles" donc un moyen et une fin en tant que début d'un autre monde.
Autrement dit, pour reprendre le titre d'un film, Dieu a besoin de hommes pour vivre et réciproquement, pour exister, les hommes ont besoin de Dieu en tant qu'origine du monde.
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
et bien d'accord, je ne le referai plus ni pour vous ni pour d'autres, c'est vrai que cela forme un mélange très confus...désolé, je voulai gagner du temps (copier collé "quote="x"", c'est un peu plus long...)...Je pense aussi m'y être mal pris....Leleu a écrit:Soyez gentil de faire vos propres textes, yoann17, ceci vous éviterez de charcuter ceux des autres. Extrayez, citez tant que vous le souhaitez mais ne détournez mes propos à l’usage de votre point de vue que, de plus, je ne partage absolument pas.
yoann17- Affranchi des Paradoxes
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Gereve a écrit:Bferrand, quoique ton texte soit hors du commun et donne effectivement le vertige, je ne vois pas du tout, en toute logique en quoi il met l'homme en perspective......... Selon moi, l'homme est aussi grand que les super-amas car sans un Bferrand pour en parler, qu'y aurait-il ?
Il y aurait ce qu'il y a, mais personne n'en parlerait... Je pense que c'est un peu réducteur de dire que le cosmos dépend de la conscience humaine pour exister. Effectivement, il dépend d'une conscience, mais cette conscience ne se réduit en rien à la conscience humaine (et encore moins à la raison humaine, que je distingue de la conscience). En fait le cosmos lui-même EST conscience (c'est à dire un processus, pas un état).
Pure potentialité manifestée d'objectivation d'expérience(s). Le fait de parler de tout cela (un acte de raison en somme) est une des possibilités qui se présente, mais selon moi ce n'est pas une nécessité pour le cosmos, qui s'est bien passé de toute forme de vie (localement) consciente à ses début. Cela ne l'a pas empêché de faire son petit mic-mac (Big-bang, synthèse des atomes, des corps composés, des galaxies...)
bferrand- Affranchi des Paradoxes
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
bferrand, je constate que tu partages mon point de vue . Le Cosmos est conscience ..
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
"L'Homme n'est rien. Mais, parfois, le "rien" perce"
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Puisque je suis "gémeau" autant en profiter pour se congratuler soi-même.
Paul Valery
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meulan- Affranchi des Paradoxes
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
"ça pense, dans l'univers" concluait Raymond Ruyer dans la gnose de Princeton .L'homme pense, mais n'est sans doute pas le seul, bien que la parole et les moyens techniques et physiques dont il est doté, donnent à cette faculté une prééminence intellectuelle et un pouvoir matériel dangereux .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Mise en perspective de l'importance de l'homme...
Gereve a écrit:Dieu a besoin de l'homme pour vivre.
Je vais peut-être pas être bien compris, mais pour moi Dieu (ou l'Existence) n'a besoin de rien d'autre que de lui-même. Pour la simple et bonne raison que rien d'autre que lui n'existe !
Mais cela amène une autre question :
Que suis-je ? Et que crois-je être ?
Cela me rappelle une citation d'Aurobindo :
La pensée "je suis tout Cela" est valide, mais il ne doit pas être oublié que "tout le reste/les autres aussi sont tout Cela"
Yoann17, tu sembles avoir exactement compris ou je voulais en venir !
bferrand- Affranchi des Paradoxes
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