Le sens du "Jugement Dernier"
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Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Magnus a écrit:
Face à un Dieu que nous pouvons imaginer plus éblouissant et attirant que le fameux Ange ou la fameuse Lumière dans le couloir de ceux qui ont été cliniquement morts, comment donc lui dire non ? Pourtant, certains refuseront et seront damnés ? C'est de fait éthiquement insoutenable.
N'oublions pas que l'éthique est conventionnelle. Après tout, si nous parlons du choix ultime personnel, parler d'éthique comme règle morale n'a guère de sens : Ce qui déterminera le choix ne sera de toute façon pas d'ordre éthique, mais bien préférenciel.
Etre damné, finalement, qu'est-ce que ça pourrait être? Si on se base sur tout cela, on en sait au moins une chose : c'est la conséquence directe du refus de l'amour brûlant de Dieu. Personnellement, moi je vais plus loin : Etre damné, c'est ce refus. Refuser l'amour, c'est l'orgueil ; mais dans un état où la possession, la domination, l'auto-détermination, la solitude, n'ont aucun sens ou aucun autre sens que de tourner sur soi-même indéfiniment, c'est l'horreur : c'est l'enfer.
Comment dans ce cas pouvons-nous imaginer un seul instant qu'il puisse y avoir une seule âme damnée? Choisir entre la lumière amoureuse et la névrose orgueilleuse, y'a pas photo, c'est trop facile! Là, si on se réfère à l'Evangile ( je ne fais que résonner en chrétien ), on voit bien quand même que les avertissements sont nombreux, et on se rend compte par ailleurs que l'amour de Dieu est peut-être davantage que la lumière éblouissante d'un ange au bout d'un couloir, peuplée d'esprits souriants et bienveillants.
Cet amour, c'est aussi l'inverse de l'orgeuil : c'est la dépossession, la perte de tout privilège, la mise en commun de toute vie, la totale communauté pour l'éternité... Moi je ne suis pas sûr que toute âme soit prête à cela.
libremax- Aka Taulique
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Re: Le sens du "Jugement Dernier"
à ceux qui n'ont rien on ôtera même ce qu'ils n'ont pas : c'est clair . Au recyclage , pas besoin d'enfer ou de purgatoire ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Merci, libremax, de cette mise au point, il ne s'agira pas de jugement objectif , calculs à l'appui; autant pour moi.
Ensuite, ce sera le choix de l'âme de rejoindre Dieu ou non, et là, je vous rejoins complètement, je l'ai d'ailleurs écrit dans je ne sais plus quel message. Et cette approche m'interpelle au plus haut point, car, comme je l'ai écrit dans mon post " Aimez-vous Dieu", je ne suis pas sûr de pouvoir aimer et de vouloir rejoindre un être dans la création duquel apparaissent des humains capables de fracasser un bébé sous les yeux de sa mère, qu'on violera, en guise de dessert.
Est-ce de l'orgueil?
Peut-être, plusieurs personnes m'ont déjà laissé entendre que je suis orgueilleux.
Mais c'est un jugement, et un jugement culpabilisant, qui plus est.
A supposer même que ce soit de l'orgueil, je ne vois pas en quoi ça condamnerait ma réticence à rejoindre ce créateur, au vu de l'exemple que j'ai donné.
Ensuite, ce sera le choix de l'âme de rejoindre Dieu ou non, et là, je vous rejoins complètement, je l'ai d'ailleurs écrit dans je ne sais plus quel message. Et cette approche m'interpelle au plus haut point, car, comme je l'ai écrit dans mon post " Aimez-vous Dieu", je ne suis pas sûr de pouvoir aimer et de vouloir rejoindre un être dans la création duquel apparaissent des humains capables de fracasser un bébé sous les yeux de sa mère, qu'on violera, en guise de dessert.
Est-ce de l'orgueil?
Peut-être, plusieurs personnes m'ont déjà laissé entendre que je suis orgueilleux.
Mais c'est un jugement, et un jugement culpabilisant, qui plus est.
A supposer même que ce soit de l'orgueil, je ne vois pas en quoi ça condamnerait ma réticence à rejoindre ce créateur, au vu de l'exemple que j'ai donné.
Geveil- Akafer
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Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Gereve a écrit:A supposer même que ce soit de l'orgueil, je ne vois pas en quoi ça condamnerait ma réticence à rejoindre ce créateur, au vu de l'exemple que j'ai donné.
M'est avis que ce jour là, toute lumière sera faite sur ce qu'est la Création et sur ce qui la relie au Créateur : La compréhension que nous en avons en est sans aucun doute très partielle.
La réticence qui vous vient à l'esprit aujourd'hui, vient aussi d'un noble sentiment. Qui sait si ce n'est pas celui-là qui vous permettra de comprendre Dieu ?
"en quoi ça condamnerait ma réticence à rejoindre ce créateur, au vu de l'exemple que j'ai donné". votre question m'interpelle. Qu'est-ce qui pourrait pourrait éventuellement "condamner?"
Ce serait, peut-être, de préférer le jugement que vous vous êtes fait, et l'amertume qu'il vous laisse, à la découverte d'une compréhension différente, mais inconnue et ouvrant à un certain déboussolement...
libremax- Aka Taulique
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Re: Le sens du "Jugement Dernier"
libremax, je ne suis qu' un vieux bourguignon ! Je ne puis rien changer à l' ordre du monde ! Mais crois-bien que, si je le pouvais, je te nommerais Dieu , ou au moins pape ! Hélas...! Tu es pour moi un hérétique, et je t'en félicite ! Ecoute Benoît, il est en liaison directe avec son boss!
"L'enfer existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père", a exposé le pape Benoît XVI.
Hier soir lors d'une cérémonie en présence de plusieurs milliers de jeunes, le pape Benoît XVI a une fois encore invité à nous tenir ferme contre les ruses du diable. Le pape rappela que malheureusement, "dès ses origines l'humanité, séduite par les mensonges du Malin, s'est fermée à l'amour de Dieu, dans l'illusion d'une autosuffisance impossible (cfr Gn 3.1-7)" (ibid.). Il nous a donné une référence, Lumen Gentium (48) et nous sommes allés consulter ce texte de Vatican II.
Voici un court extrait du chapitre 48 cité par Benoît XVI et qui est probablement une invitation à approfondir le magistère de l'Eglise: (...) "C'est la même charité qui nous presse de vivre plus intensément pour lui, qui est mort et ressuscité pour nous (cf. II Cor. 5, 15). Aussi nous efforçons-nous de plaire au Seigneur (cf. II Cor. 5, 9) et revêtons-nous des armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable et, au jour mauvais, résister (cf. Eph. 6, 11-13). Mais comme nous ne connaissons ni le jour ni l'heure, il nous faut, selon l'avertissement du Seigneur, veiller assidûment afin qu'au terme de notre unique vie terrestre (cf. Hébr. 9, 27), nous méritions d'avoir avec lui accès au festin nuptial et d'être comptés parmi les bienheureux (cf. Mt. 25, 31-46), plutôt que d'être jetés, sur son ordre, dans le feu éternel (cf. Mt. 25, 41), comme il arriva aux serviteurs mauvais et paresseux (cf. Mt. 25, 26), dans les ténèbres extérieures où "il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Mt. 22, 13 et 25, 30). (Lumen Gentium 48)
Le pape Benoît XVI lors de la Messe du Ve Dimanche de Carême, Dimanche dernier, commentant la parabole de l'enfant prodigue soulignait: "Jésus est venu nous dire qu'il nous veut tous au paradis et que l'enfer, dont on parle si peu de nos jours, existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père". (Suivre l'Évangile, dit Benoît XVI, sans hésitations ni compromis) "
Et j' en rajoute une couche !
"Ce que j'appelle le courage d'avoir peur, c'est tout simplement le courage de croire à l'enfer. Et je dis que le refus de ce courage est un refus d'avoir confiance, donc un très grand danger d'y aller... en un sens le seul: s'il y a un point où la génération actuelle est en danger, c'est celui-là. Il arrive certes que de braves gens refusent de croire à l'enfer parce qu'ils ont bon cœur et se sentent prêts à sauver tout le monde. Comme nous le verrons plus loin, ce n'est pas grave si on garde conscience du danger, et si on ne remplace pas la confiance théologale par l'optimisme.
Ouvrez l'Évangile: il y est question de l'enfer une soixantaine de fois - vingt fois explicitement, quarante fois indirectement mais nettement (la géhenne - le feu éternel - les malédictions jointes aux béatitudes - le mauvais riche - la porte étroite - le jugement dernier, etc.). C'est indiscutable. (A moins de «démythologiser». Mais si les rites de cette opération sont souvent obscurs, le but en est clair et cette Variation essaie justement de le définir). Si nous écoutons le Christ comme Il veut être entendu, c'est-à-dire comme des enfants, nous ne trouverons dans ses paroles aucune garantie sur le grand nombre des élus.
L'Évangile suggère si bien le contraire que, pendant dix-huit siècles, la plupart des Pères et des théologiens (grecs et latins) ont enseigné couramment la doctrine du petit nombre des élus et ceux qui enseignaient cela étaient parfois des saints brûlants de charité. Depuis le XIXe siècle, l'enseignement bouge à ce sujet dans l'Eglise latine, à une telle vitesse que l'enfer apparaît aujourd'hui comme une invention du Moyen Age dont il n'y aurait pas trace dans l'Évangile bien interprété. Je comprends qu'on hésite devant le dogme de l'enfer, mais lire l'Évangile sans jamais s'y heurter, c'est un tour de force dont j'admire la virtuosité sans être capable de m'y risquer.
Je crois volontiers au grand nombre des élus. Je veux partager cet espoir, jusqu'à demander à Dieu de sauver ceux qui s'engagent sur le chemin de la perdition. Mais cet espoir n'a de sens qu'à condition de reconnaître:
1. Que l'immense majorité des hommes s'engage apparemment dans le chemin de la perdition;
2. Que seule une miséricorde gratuite peut sauver au dernier moment la masse impressionnante de ceux qui jusqu'au bout semblent vivre en détournant leurs yeux de la porte étroite.
Et ceci nous ramène au point essentiel: il ne faut pas appuyer notre espérance sur l'éventualité du grand nombre des élus, ce qui revient en fait à remplacer la vivacité de l'espérance par le sommeil d'un optimisme confortable. Si presque tous sont sauvés, si l'on s'en fait une certitude, on se dit: Il y a peu de chances que j'aille en enfer. Ce n'est pas de la confiance, c'est du calcul!
Il est donc essentiel de fonder notre confiance sur l'absence même de toute garantie au sujet du nombre des élus ou des réprouvés. Dieu ne nous rassurera pas du tout à ce sujet, il faut prendre au sérieux les menaces des prophètes et des saints - en espérant et en suppliant afin que le grand nombre soit sauvé («Que deviendront les pécheurs ?» clamait s. Dominique des nuits entières).
Le Courage d'avoir peur Éd. du Cerf, Coll. Foi vivante, 1994, p. 181-184
Même Dan va se mettre à trembler !
"L'enfer existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père", a exposé le pape Benoît XVI.
Hier soir lors d'une cérémonie en présence de plusieurs milliers de jeunes, le pape Benoît XVI a une fois encore invité à nous tenir ferme contre les ruses du diable. Le pape rappela que malheureusement, "dès ses origines l'humanité, séduite par les mensonges du Malin, s'est fermée à l'amour de Dieu, dans l'illusion d'une autosuffisance impossible (cfr Gn 3.1-7)" (ibid.). Il nous a donné une référence, Lumen Gentium (48) et nous sommes allés consulter ce texte de Vatican II.
Voici un court extrait du chapitre 48 cité par Benoît XVI et qui est probablement une invitation à approfondir le magistère de l'Eglise: (...) "C'est la même charité qui nous presse de vivre plus intensément pour lui, qui est mort et ressuscité pour nous (cf. II Cor. 5, 15). Aussi nous efforçons-nous de plaire au Seigneur (cf. II Cor. 5, 9) et revêtons-nous des armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable et, au jour mauvais, résister (cf. Eph. 6, 11-13). Mais comme nous ne connaissons ni le jour ni l'heure, il nous faut, selon l'avertissement du Seigneur, veiller assidûment afin qu'au terme de notre unique vie terrestre (cf. Hébr. 9, 27), nous méritions d'avoir avec lui accès au festin nuptial et d'être comptés parmi les bienheureux (cf. Mt. 25, 31-46), plutôt que d'être jetés, sur son ordre, dans le feu éternel (cf. Mt. 25, 41), comme il arriva aux serviteurs mauvais et paresseux (cf. Mt. 25, 26), dans les ténèbres extérieures où "il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Mt. 22, 13 et 25, 30). (Lumen Gentium 48)
Le pape Benoît XVI lors de la Messe du Ve Dimanche de Carême, Dimanche dernier, commentant la parabole de l'enfant prodigue soulignait: "Jésus est venu nous dire qu'il nous veut tous au paradis et que l'enfer, dont on parle si peu de nos jours, existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père". (Suivre l'Évangile, dit Benoît XVI, sans hésitations ni compromis) "
Et j' en rajoute une couche !
"Ce que j'appelle le courage d'avoir peur, c'est tout simplement le courage de croire à l'enfer. Et je dis que le refus de ce courage est un refus d'avoir confiance, donc un très grand danger d'y aller... en un sens le seul: s'il y a un point où la génération actuelle est en danger, c'est celui-là. Il arrive certes que de braves gens refusent de croire à l'enfer parce qu'ils ont bon cœur et se sentent prêts à sauver tout le monde. Comme nous le verrons plus loin, ce n'est pas grave si on garde conscience du danger, et si on ne remplace pas la confiance théologale par l'optimisme.
Ouvrez l'Évangile: il y est question de l'enfer une soixantaine de fois - vingt fois explicitement, quarante fois indirectement mais nettement (la géhenne - le feu éternel - les malédictions jointes aux béatitudes - le mauvais riche - la porte étroite - le jugement dernier, etc.). C'est indiscutable. (A moins de «démythologiser». Mais si les rites de cette opération sont souvent obscurs, le but en est clair et cette Variation essaie justement de le définir). Si nous écoutons le Christ comme Il veut être entendu, c'est-à-dire comme des enfants, nous ne trouverons dans ses paroles aucune garantie sur le grand nombre des élus.
L'Évangile suggère si bien le contraire que, pendant dix-huit siècles, la plupart des Pères et des théologiens (grecs et latins) ont enseigné couramment la doctrine du petit nombre des élus et ceux qui enseignaient cela étaient parfois des saints brûlants de charité. Depuis le XIXe siècle, l'enseignement bouge à ce sujet dans l'Eglise latine, à une telle vitesse que l'enfer apparaît aujourd'hui comme une invention du Moyen Age dont il n'y aurait pas trace dans l'Évangile bien interprété. Je comprends qu'on hésite devant le dogme de l'enfer, mais lire l'Évangile sans jamais s'y heurter, c'est un tour de force dont j'admire la virtuosité sans être capable de m'y risquer.
Je crois volontiers au grand nombre des élus. Je veux partager cet espoir, jusqu'à demander à Dieu de sauver ceux qui s'engagent sur le chemin de la perdition. Mais cet espoir n'a de sens qu'à condition de reconnaître:
1. Que l'immense majorité des hommes s'engage apparemment dans le chemin de la perdition;
2. Que seule une miséricorde gratuite peut sauver au dernier moment la masse impressionnante de ceux qui jusqu'au bout semblent vivre en détournant leurs yeux de la porte étroite.
Et ceci nous ramène au point essentiel: il ne faut pas appuyer notre espérance sur l'éventualité du grand nombre des élus, ce qui revient en fait à remplacer la vivacité de l'espérance par le sommeil d'un optimisme confortable. Si presque tous sont sauvés, si l'on s'en fait une certitude, on se dit: Il y a peu de chances que j'aille en enfer. Ce n'est pas de la confiance, c'est du calcul!
Il est donc essentiel de fonder notre confiance sur l'absence même de toute garantie au sujet du nombre des élus ou des réprouvés. Dieu ne nous rassurera pas du tout à ce sujet, il faut prendre au sérieux les menaces des prophètes et des saints - en espérant et en suppliant afin que le grand nombre soit sauvé («Que deviendront les pécheurs ?» clamait s. Dominique des nuits entières).
Le Courage d'avoir peur Éd. du Cerf, Coll. Foi vivante, 1994, p. 181-184
Même Dan va se mettre à trembler !
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
"L'enfer existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père"
C'est ce que je suggérais plus haut.
Le pape ancre tout cela dans l'Evangile et la Tradition, c'est sa tâche et il le fait bien.
Où ai-je dit quoi que ce soit qui contredise le pape?
C'est ce que je suggérais plus haut.
Le pape ancre tout cela dans l'Evangile et la Tradition, c'est sa tâche et il le fait bien.
Où ai-je dit quoi que ce soit qui contredise le pape?
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
libremax, que tu le veuilles ou non, les religions se sont imposées par la peur. Je t' en parle en connaissance de cause .
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Et alors?
La peur de l'ennemi, la peur de la douleur, la peur de la souffrance, de la peine, la peur de l'ennui, tout ça n'a-t-il pas été le moteur de tous les progrès humains aussi?
Ce que le pape et Molinié exposent ici avec clarté, c'est qu'il faut pouvoir oser "affronter sa peur", c'est le premier courage. C'est sur ce courage d'avoir peur que se bâtit la confiance. En soi et en l'autre.
Si on refuse la peur au point de tout nier, c'est la politique de l'autruche, non?
La peur de l'ennemi, la peur de la douleur, la peur de la souffrance, de la peine, la peur de l'ennui, tout ça n'a-t-il pas été le moteur de tous les progrès humains aussi?
Ce que le pape et Molinié exposent ici avec clarté, c'est qu'il faut pouvoir oser "affronter sa peur", c'est le premier courage. C'est sur ce courage d'avoir peur que se bâtit la confiance. En soi et en l'autre.
Si on refuse la peur au point de tout nier, c'est la politique de l'autruche, non?
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
libremax a écrit:Et alors?
La peur de l'ennemi, la peur de la douleur, la peur de la souffrance, de la peine, la peur de l'ennui, tout ça n'a-t-il pas été le moteur de tous les progrès humains aussi?
Ce que le pape et Molinié exposent ici avec clarté, c'est qu'il faut pouvoir oser "affronter sa peur", c'est le premier courage. C'est sur ce courage d'avoir peur que se bâtit la confiance. En soi et en l'autre.
Si on refuse la peur au point de tout nier, c'est la politique de l'autruche, non?
Bof, tu oublies les âmes torves
L'envie de l'ennemi engendre la guerre
L'envie de la douleur ou de la souffrance engendre du plaisir
L'envie de faire de la peine ..engendre à l'inverse de la douleur
L'envie de l'ennui ..ça existe et il m'apaise lorsque je m'y plonge ...
Je suis du côté de Bernard - la peur engendre la crainte -
J'espère qu'il ne bât pas son chien ..
Invité- Invité
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Je n'oublie pas. Il y a de tout ici bas, et je ne peux imaginer au delà qu'avec des idées sans doute bien petites.
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Disons que parfois avec des mots différemment employés on peut arriver à cerner 1 idée ..
mais les bipèdes s'embrouillent toujours l'esprit ..avec oui mais ..
cf. la réflexion acerbe de Leleu de ce matin .. je la copie colle si je la retrouve ..
"Je doute sincèrement de votre compréhension du français.'' dixit Leleu.. ce me semble 1 tantinet présomptieux mais bon c'est Leleu alors prosternons nous ..
mais les bipèdes s'embrouillent toujours l'esprit ..avec oui mais ..
cf. la réflexion acerbe de Leleu de ce matin .. je la copie colle si je la retrouve ..
"Je doute sincèrement de votre compréhension du français.'' dixit Leleu.. ce me semble 1 tantinet présomptieux mais bon c'est Leleu alors prosternons nous ..
Invité- Invité
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Leleu est tout, sauf prétentieux, contrairement à d'autres... Je le trouve très posé et réfléchi. De mon point de vue, certes...LiLitH a écrit:
cf. la réflexion acerbe de Leleu de ce matin .. je la copie colle si je la retrouve ..
"Je doute sincèrement de votre compréhension du français.'' dixit Leleu.. ce me semble 1 tantinet présomptieux mais bon c'est Leleu alors prosternons nous ..
Highlander- Affranchi des Paradoxes
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Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Tu as envie que je t'arrache des touffes de poils, chat ?
C'est ainsi que l'homme s'énerve en montrant les crocs ..
Mais tu as raison, j'ai utilisé le terme, en l'occurrence ''présomptieux'' et non pas prétentieux (nous ne sommes plus à 1 synonyme près à l'heure de la décadence de la rime )...
Te demander oh Chat !
Dois je donc présenter des excuses ?
Queue nennie ne vouloir faire le mal
ni à 1 chat ni à 1 chimpanzé zélé
aussi allergique sois je,
courber l'échine je veux
et de ce pas m'incliner
humblement
devant sa seigneurie Leleu ..
Allez avoue chat, que tu en pinces pour son cerveau de chercheur .. jaloux va !
C'est ainsi que l'homme s'énerve en montrant les crocs ..
Mais tu as raison, j'ai utilisé le terme, en l'occurrence ''présomptieux'' et non pas prétentieux (nous ne sommes plus à 1 synonyme près à l'heure de la décadence de la rime )...
Te demander oh Chat !
Dois je donc présenter des excuses ?
Queue nennie ne vouloir faire le mal
ni à 1 chat ni à 1 chimpanzé zélé
aussi allergique sois je,
courber l'échine je veux
et de ce pas m'incliner
humblement
devant sa seigneurie Leleu ..
Allez avoue chat, que tu en pinces pour son cerveau de chercheur .. jaloux va !
Invité- Invité
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
donc tu ne peut pas me dire si la fin du monde selon la bible est un fait qui doit forcément avoir lieu?Les textes chrétiens sur la fin du monde sont tellement imagés et utilisent tant de symboles que la plus grande partie des exégètes d'aujourd'hui ne veut y voir que l'évocation de choses abstraites. Le malheur est que, entretemps, la civilisation occidentale moderne a oublié la signification de ces symboles et plus aucun exégète spécialiste n'est d'accord sur ce qu'ils enseignent.
pourquoi le voir dans ces extrêmes totalement opposées?Mais même en voyant Dieu comme un "Père fouettard", je suppose qu'il doit quand même "aimer ce qu'il fait", non ? Il doit aussi "aimer ceux qui respectent tous ses commandements", non ?
pourquoi tu ne le vois pas comme un juste?nous aimants mais en même tant dur envers les moins reconnaissants d'entre nous?
non mais tout le monde doit mourir, chaque création a une fin, même les objets ont une fin, notre terre a une fin, Dieu veut nous montrer à travers cette notion de fin et de limite qu'a chaque être chaque chose, qu'Il est Lui le tout puissant qui demeure éternelle! et n'oublie pas que la fin du monde c'est la fin d'une étape et que l'étape suivante c'est le paradis et l'enfer donc l'histoire de l'humanité continue mais il y a un changement de cadre.Alors, pourquoi voudrait-il ne pas avoir d'avantage de "serviteurs" ? Dieu en a-t-il marre de tout le monde ? S'est-il lassé de son joujou nommé "création" ?...
Neutral Dieu a le droit de se comporter comme un enfant gâté, mais je l'imaginais quand même avec plus de suite dans les idées...
Invité- Invité
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
loubnaen86 a écrit:donc tu ne peut pas me dire si la fin du monde selon la bible est un fait qui doit forcément avoir lieu?Les textes chrétiens sur la fin du monde sont tellement imagés et utilisent tant de symboles que la plus grande partie des exégètes d'aujourd'hui ne veut y voir que l'évocation de choses abstraites. Le malheur est que, entretemps, la civilisation occidentale moderne a oublié la signification de ces symboles et plus aucun exégète spécialiste n'est d'accord sur ce qu'ils enseignent.
La compréhension de la Bible ne doit pas s'arrêter à ce qu'en disent les exégètes.
Sur le point que vous soulevez, la doctrine de l'Eglise est claire : l'Apocalypse évoque, en termes imagés et ouverts sur d'autres lectures possibles, la fin des temps, la fin du monde.
libremax- Aka Taulique
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Re: Le sens du "Jugement Dernier"
si j'ai bien compris le texte peut être interprété de différentes façon?comment est ce possible, excuse moi j'ai un peu de mal, car pour moi si le texte parle de fin de monde à travers la description de la bête ou tout autre ça n'a qu'un sens, mais j'y pense j'ai vu un jour une vidée où justement la bête serait l'islam, dans une autre c'est jean Paul II.
et toi qu'en penses tu?t'y croit à la fin des temps?
et toi qu'en penses tu?t'y croit à la fin des temps?
Invité- Invité
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Oui, le texte peut être interprété de plusieurs manières : personne n'oblige personne à le comprendre d'une seule et même manière. Les textes bibliques sont toujours considérés comme devant parler avant tout au coeur de chacun, et tout individu peut saisir un sens qui va le toucher de manière personnelle.
Cela dit, la doctrine chrétienne va toujours "cadrer" cette compréhension dans le contexte de la tradition et de la foi chrétienne.
Lire littéralement l'Apocalypse, c'est à dire y voir par exemple la venue de bêtes monstrueuses cornues, déchaînant des cataclysmes, précédées de grands anges à trompettes et de foules en délire, c'est se couper totalement de la tradition hébraïque qui utilise, depuis ses origines, les images et les symboles pour évoquer de manière puissante et concrète des évènements qui ont une ampleur avant tout spirituelle.
En ce qui concerne les apocalypses, nul ne peut dire avec précision ce que chacun de ses éléments signifie. Mais cette compréhension s'affine quand les évènements se rapprochent. Ce sont des textes qui sont destinés avant tout à soutenir les croyants dans l'épreuve, et Dieu sait si celles-ci leurs sont nombreuses.
Ainsi il sera toujours possible de voir dans telle partie de l'Apocalypse tel ennemi de la foi. Pour de nombreux chrétiens, l'Islam est effectivement un ennemi écrasant, qui peut aisément être identifié dans le texte.
Je crois à la fin des temps, oui: les temps ne cessent jamais de finir, d'ailleurs, avant qu'il n'en viennent de nouveaux: Temps du Messie, temps de l'Eglise toute-puissante, temps de la persécution, temps de l'athéisme... Le temps de l'Islam viendra probablement.
Je suppose la fin du Monde, qui sera la fin de la fin des temps.
Cela dit, la doctrine chrétienne va toujours "cadrer" cette compréhension dans le contexte de la tradition et de la foi chrétienne.
Lire littéralement l'Apocalypse, c'est à dire y voir par exemple la venue de bêtes monstrueuses cornues, déchaînant des cataclysmes, précédées de grands anges à trompettes et de foules en délire, c'est se couper totalement de la tradition hébraïque qui utilise, depuis ses origines, les images et les symboles pour évoquer de manière puissante et concrète des évènements qui ont une ampleur avant tout spirituelle.
En ce qui concerne les apocalypses, nul ne peut dire avec précision ce que chacun de ses éléments signifie. Mais cette compréhension s'affine quand les évènements se rapprochent. Ce sont des textes qui sont destinés avant tout à soutenir les croyants dans l'épreuve, et Dieu sait si celles-ci leurs sont nombreuses.
Ainsi il sera toujours possible de voir dans telle partie de l'Apocalypse tel ennemi de la foi. Pour de nombreux chrétiens, l'Islam est effectivement un ennemi écrasant, qui peut aisément être identifié dans le texte.
Je crois à la fin des temps, oui: les temps ne cessent jamais de finir, d'ailleurs, avant qu'il n'en viennent de nouveaux: Temps du Messie, temps de l'Eglise toute-puissante, temps de la persécution, temps de l'athéisme... Le temps de l'Islam viendra probablement.
Je suppose la fin du Monde, qui sera la fin de la fin des temps.
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
c'est à double tranchant quand même.Oui, le texte peut être interprété de plusieurs manières : personne n'oblige personne à le comprendre d'une seule et même manière. Les textes bibliques sont toujours considérés comme devant parler avant tout au coeur de chacun, et tout individu peut saisir un sens qui va le toucher de manière personnelle.
J'ai rencontré pas mal de convertis à l'islam qui m'ont déclaré avoir quitté le catholicisme car ils ne trouvaient pas de réponse à leur question.
Je trouve ça dommage qu'il n'y est pas de réponse précise à des choses qui sont quand même importantes pour un croyant, c'est bien sûr mon avis personnel, et je comprend que des croyants soient justement séduits par cette religion car elle offre la possibilité d'avoir plusieurs façons d'interprétations, mais le soucis c'est que le sens premier est perdu.
tu ne penses pas que le rôle de l'église serait de faire un travail de recherche et d'essayer d'être le plus précis possible?
Justement pour l'apocalypse, pourquoi ce serait juste une image?
On sait que Dieu est Le tout puissant, il peut très bien rendre réelle cette image non?tout est possible pour Dieu. Il faut faire très attention, je pense que vous choisissez la bonne option en restant vague, car ça fait de la bible un livre de fiction alors qu'il est censé parler de réalité.
Invité- Invité
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
je ne pense pas que vous choisissez! excuse moi je ne me suis pas relise.je pense que vous choisissez la bonne option
Invité- Invité
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Chère Loubna,
on se convertit toujours à une religion parce qu'on ne trouve pas réponse à ses questions, me semble-t-il !
C'est bien sûr le rôle de l'Eglise de donner des réponses au chrétien. Mais il est vrai que le christianisme est en crise; il a du mal à accepter qu'une institution ait une autorité en matière d'interprétation. Et nombre de chrétiens (catholiques ou non) finissent par ne plus savoir ce que les textes signifient, tellement ils entendent de sons de cloches différents et discordants, d'autant plus que les chrétiens ne sont pas les seuls à donner de leurs voix.
Les spiritualités de tous genres se dépêchent de donner leurs propres interprétations, comme toutes celles qui se reconnaissent dans le New Age.
Et pourtant, l'Eglise donne bel et bien une interprétation précise, héritée de la Tradition, qui évolue mais qui reste fidèle aux inspirations de ses fondateurs. Il ne faut pas se tromper sur le sens premier de l'Apocalypse. Le sens littéral n'est jamais systématiquement le sens premier. Ceux qui ont écrit les textes prophétiques et apocalyptiques ont eu une visée beaucoup plus large et beaucoup plus profonde que les penseurs qui en ont radicalisé la lecture beaucoup plus tard.
Cela ne veut pas dire que l'Eglise permet à tout le monde d'interpréter l'Apocalypse n'importe comment. Cela veut dire que les figures décrites dans l'Apocalypse désignent des réalités spirituelles, qui sont tout à fait reconnaissables, mais peuvent se concrétiser de manières très diverses.
L'Eglise n'a pas à "faire de travail de recherche" : à vrai dire, elle l'a fait depuis longtemps, et elle ne cesse de le faire. Elle met en relation l'Apocalypse avec les Evangiles, avec les méditations des Apôtres et de St Paul. La précision qu'elle donne sur l'interprétation d'un tel texte ne peut se réduire à affirmer ce qui adviendra à la fin du monde. Ce serait tronquer et taillader la richesse de l'Apocalypse.
Elle n'est pas "juste une image". Elle est un récit qui utilise des analogies, parce que c'est ainsi que s'exprimaient les Prophètes d'Israël, pour éviter justement qu'on enferme leur message dans des données trop matérielles, trop politiques. C'est, hélas! le travers que maintiennent malgré tout les fondamentalistes, qui se coupent du mode d'expression judéo-chrétien.
Ce n'est pas pour autant que l'interprétation de l'Apocalypse sera "vague". Elle se fera sur d'autres plans que le matériel, c'est tout. Elle doit permettre de décrire des évènements d'ordre spirituel. L'Apocalypse ne parle pas de bête monstrueuse que Dieu "rendrait réelle". Il s'agit de fléaux déchaînés par des Anges, qui sont bien de purs esprits, et de "bêtes" qui surgissent sur notre terre, parce qu'elles sont adorées par les Hommes, parce que les Hommes s'égarent. Il ne faut pas être écrivain de fiction pour réaliser que ce qui est décrit est une figuration de la perdition des Hommes qui en traînent dans leur abomination la Création toute entière.
on se convertit toujours à une religion parce qu'on ne trouve pas réponse à ses questions, me semble-t-il !
C'est bien sûr le rôle de l'Eglise de donner des réponses au chrétien. Mais il est vrai que le christianisme est en crise; il a du mal à accepter qu'une institution ait une autorité en matière d'interprétation. Et nombre de chrétiens (catholiques ou non) finissent par ne plus savoir ce que les textes signifient, tellement ils entendent de sons de cloches différents et discordants, d'autant plus que les chrétiens ne sont pas les seuls à donner de leurs voix.
Les spiritualités de tous genres se dépêchent de donner leurs propres interprétations, comme toutes celles qui se reconnaissent dans le New Age.
Et pourtant, l'Eglise donne bel et bien une interprétation précise, héritée de la Tradition, qui évolue mais qui reste fidèle aux inspirations de ses fondateurs. Il ne faut pas se tromper sur le sens premier de l'Apocalypse. Le sens littéral n'est jamais systématiquement le sens premier. Ceux qui ont écrit les textes prophétiques et apocalyptiques ont eu une visée beaucoup plus large et beaucoup plus profonde que les penseurs qui en ont radicalisé la lecture beaucoup plus tard.
Cela ne veut pas dire que l'Eglise permet à tout le monde d'interpréter l'Apocalypse n'importe comment. Cela veut dire que les figures décrites dans l'Apocalypse désignent des réalités spirituelles, qui sont tout à fait reconnaissables, mais peuvent se concrétiser de manières très diverses.
L'Eglise n'a pas à "faire de travail de recherche" : à vrai dire, elle l'a fait depuis longtemps, et elle ne cesse de le faire. Elle met en relation l'Apocalypse avec les Evangiles, avec les méditations des Apôtres et de St Paul. La précision qu'elle donne sur l'interprétation d'un tel texte ne peut se réduire à affirmer ce qui adviendra à la fin du monde. Ce serait tronquer et taillader la richesse de l'Apocalypse.
Elle n'est pas "juste une image". Elle est un récit qui utilise des analogies, parce que c'est ainsi que s'exprimaient les Prophètes d'Israël, pour éviter justement qu'on enferme leur message dans des données trop matérielles, trop politiques. C'est, hélas! le travers que maintiennent malgré tout les fondamentalistes, qui se coupent du mode d'expression judéo-chrétien.
Ce n'est pas pour autant que l'interprétation de l'Apocalypse sera "vague". Elle se fera sur d'autres plans que le matériel, c'est tout. Elle doit permettre de décrire des évènements d'ordre spirituel. L'Apocalypse ne parle pas de bête monstrueuse que Dieu "rendrait réelle". Il s'agit de fléaux déchaînés par des Anges, qui sont bien de purs esprits, et de "bêtes" qui surgissent sur notre terre, parce qu'elles sont adorées par les Hommes, parce que les Hommes s'égarent. Il ne faut pas être écrivain de fiction pour réaliser que ce qui est décrit est une figuration de la perdition des Hommes qui en traînent dans leur abomination la Création toute entière.
libremax- Aka Taulique
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Humeur : bonne, tiens!
Date d'inscription : 26/03/2008
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Mon apocalypse personnelle ne va pas tarder...et ça ne me préoccupe pas. Ce qui m' inquiète, c'est le choix de l' apocalypse ! Il y en a tellement :la syriaque, la grecque, celle d' Abraham, d' Elie, et toutes les autres, de quoi avoir la diarrhée dont a parlé ailleurs Lilith...
Il faut faire peur ! C' est l' argument de vente des religions ! On te passe à la casserole dès que " tu as plié tes gaules ", mais ce n' est pas assez ! Il y aura le grand jour du Jugement, au son des Trompettes !
Tout le monde au rapport ! Les braves gens sous la pierre, un coup
d' épaule et hop, à l'air libre . mais moi et mes cendres dispersées au vent ?
Il faut faire peur ! C' est l' argument de vente des religions ! On te passe à la casserole dès que " tu as plié tes gaules ", mais ce n' est pas assez ! Il y aura le grand jour du Jugement, au son des Trompettes !
Tout le monde au rapport ! Les braves gens sous la pierre, un coup
d' épaule et hop, à l'air libre . mais moi et mes cendres dispersées au vent ?
bernard1933- Aka Tpat
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Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
bonjour à tous,
je relance le sujet... rectifications :
Le jugement dernier serait selon le dernier livre biblique rien d'autre qu'une période de 1000 ans qui verrait les morts revenir à la vie, par Jésus Christ (Fils de Dieu) en tant que Roi.
La terrre serait alors restauré peu à peu comme le jardin d'Eden perdu par nos premiers parents (Adam & Eve).
A mesure que les morts reviennent à la vie et retrouve la majorité de leur proche disparus et d'autres qu'ils n'ont pas connu, ils apprennent à faire la volonté de Dieu. Toute opposition délibérée conduirait à la mort définitive du sujet rescussité.
C'est à dire qu'il y a selon la Bible une resurection de Vie (vie eternelle) ou de Jugement (retranchement).
Voilà comment on entend le jugement selon le dernier livre biblique.
je relance le sujet... rectifications :
Le jugement dernier serait selon le dernier livre biblique rien d'autre qu'une période de 1000 ans qui verrait les morts revenir à la vie, par Jésus Christ (Fils de Dieu) en tant que Roi.
La terrre serait alors restauré peu à peu comme le jardin d'Eden perdu par nos premiers parents (Adam & Eve).
A mesure que les morts reviennent à la vie et retrouve la majorité de leur proche disparus et d'autres qu'ils n'ont pas connu, ils apprennent à faire la volonté de Dieu. Toute opposition délibérée conduirait à la mort définitive du sujet rescussité.
C'est à dire qu'il y a selon la Bible une resurection de Vie (vie eternelle) ou de Jugement (retranchement).
Voilà comment on entend le jugement selon le dernier livre biblique.
sypqys- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 13/08/2010
Re: Le sens du "Jugement Dernier"
Explique comment tu vois que des morts puissent revenir
physiquement à la vie ? en rassemblant leurs ossements et en sortant de leur tombe ? le retour des morts vvivants ! et selon toi cela ce passerait sur terre ?
physiquement à la vie ? en rassemblant leurs ossements et en sortant de leur tombe ? le retour des morts vvivants ! et selon toi cela ce passerait sur terre ?
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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