La messe à l'ancienne vous y allez ?
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Tom de Rome
libremax
Hannetton
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La messe à l'ancienne vous y allez ?
Je suis allé dans une église ou on célèbre la messe à la façon d'avant vatican 2.Qui a déjà assisté à ce genre de messe ?Qu'en pense les catho ?
Que pensez vous de l'avant et de l'après Vatican 2 pour ce qui est de la messe du dimanche ?Et que pensez vous du libéralisme pro traditionnaux Benoiseizien ?
Ma réaction à moi est que la messe "moderne" me fera maintenant penser aux évangéliques.Ce genre de chansons des messes modernes , l'ambiance général , est ce que le mouvement évangéliste est au protestantisme.En fait ces mini réformes des année 60 sont aussi "lié" à cette même idéologie qui a donné le mouvement new age.Ce culte du bonheur et de la joie permanente.
La petite communauté qui vient dans cette église ou je vais, redécouvre le cérémonial.On ne repasse pas si facilement des chansons "dieu est ton pote" accompagné à la guitare, aux chanson de moines en latin ...
Que pensez vous de l'avant et de l'après Vatican 2 pour ce qui est de la messe du dimanche ?Et que pensez vous du libéralisme pro traditionnaux Benoiseizien ?
Ma réaction à moi est que la messe "moderne" me fera maintenant penser aux évangéliques.Ce genre de chansons des messes modernes , l'ambiance général , est ce que le mouvement évangéliste est au protestantisme.En fait ces mini réformes des année 60 sont aussi "lié" à cette même idéologie qui a donné le mouvement new age.Ce culte du bonheur et de la joie permanente.
La petite communauté qui vient dans cette église ou je vais, redécouvre le cérémonial.On ne repasse pas si facilement des chansons "dieu est ton pote" accompagné à la guitare, aux chanson de moines en latin ...
Hannetton- Affranchi des Paradoxes
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Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Le cérémonial a son utilité pour se déconnecter de nos soucis quotidiens et se plonger dans la vie spirituelle, je suis "pour".
Quand j'étais catholique, je préférais les messes en latin... parce que le fait de ne pas comprendre évite de réaliser à quel point les paroles sont souvent simplistes et leur répétition ennuyeuse. Le français nous ramène brutalement sur terre.
Le grégorien en latin est splendide, mais en français il tombe à plat: comment prendre au sérieux des paroles telles que "oh dieu, viens à mon aide, hâte toi de me secourir" que les moines répètent X fois par jour, surtout que l'aide en question n'arrive jamais (sauf par auto-suggestion) ! Par contre chanter cela en latin permet de se concentrer sur le message profond, celui qu'on a adopté et qui peut évoluer dans le temps, dont on ne se fatigue pas.
J'aimais bien aussi les messes "modernes" avec orchestre , chants et même danse, mais alors, cela devient un concert: on oublie la messe.
Quant aux shows où la carte de l'émotionnel est jouée à fond, style charismatique ou évangéliste, je déteste: c'est de la manipulation de masse.
Quand j'étais catholique, je préférais les messes en latin... parce que le fait de ne pas comprendre évite de réaliser à quel point les paroles sont souvent simplistes et leur répétition ennuyeuse. Le français nous ramène brutalement sur terre.
Le grégorien en latin est splendide, mais en français il tombe à plat: comment prendre au sérieux des paroles telles que "oh dieu, viens à mon aide, hâte toi de me secourir" que les moines répètent X fois par jour, surtout que l'aide en question n'arrive jamais (sauf par auto-suggestion) ! Par contre chanter cela en latin permet de se concentrer sur le message profond, celui qu'on a adopté et qui peut évoluer dans le temps, dont on ne se fatigue pas.
J'aimais bien aussi les messes "modernes" avec orchestre , chants et même danse, mais alors, cela devient un concert: on oublie la messe.
Quant aux shows où la carte de l'émotionnel est jouée à fond, style charismatique ou évangéliste, je déteste: c'est de la manipulation de masse.
Invité- Invité
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Ah oui, tiens.
oh dieu, viens à mon aide, hâte toi de me secourir
Moi j'aurais dit à peu près la même chose, avec le français.
Je ne parle pas le latin ; mes souvenirs et mes acquis de collège sont trop loin. Pour entendre une phrase dans son sens littéral puis spirituel, ma langue me convient tout à fait...
oh dieu, viens à mon aide, hâte toi de me secourir
se concentrer sur le message profond, celui qu'on a adopté et qui peut évoluer dans le temps, dont on ne se fatigue pas.
Moi j'aurais dit à peu près la même chose, avec le français.
Je ne parle pas le latin ; mes souvenirs et mes acquis de collège sont trop loin. Pour entendre une phrase dans son sens littéral puis spirituel, ma langue me convient tout à fait...
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Je cite leela :
Je vais me mettre au latin, tiens. Et à l'alcool aussi, ça devrait bien aller ensemble (sans compter qu'in vino veritas).
Moi c'est ça qui m'énerve le dimanche. Tout comprendre, me rendre compte à quel point ce qui est dit est débile, c'est fatigant à la longue.le fait de ne pas comprendre évite de réaliser à quel point les paroles sont souvent simplistes et leur répétition ennuyeuse
Je vais me mettre au latin, tiens. Et à l'alcool aussi, ça devrait bien aller ensemble (sans compter qu'in vino veritas).
Tom de Rome- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 04/10/2009
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Citation:
Le vin du sacré calice
Se change en eau de boudin
Sans le latin, sans le latin
Et ses vertus faiblissent...
Quid est veritas? Est vinum quod adest.
Le vin du sacré calice
Se change en eau de boudin
Sans le latin, sans le latin
Et ses vertus faiblissent...
Quid est veritas? Est vinum quod adest.
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Pour mieux cacher le fait qu'on trouve que ce qui est dit est débile ou simpliste, il faudrait le traduire dans une langue qu'on comprend à peine?
C'est de l'esbroufe!
C'est de l'esbroufe!
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Non: le mieux serait que les prières ne soient ni débiles, ni simplistes, évidemment.libremax a écrit:Pour mieux cacher le fait qu'on trouve que ce qui est dit est débile ou simpliste, il faudrait le traduire dans une langue qu'on comprend à peine?
C'est de l'esbroufe!
Je trouve les enseignements et les prières de la religion catholique puérils, chaque fois que j'assiste encore à une messe, je suis sidérée par cet aspect. On dirait qu'ils s'adressent à des enfants de 6 ou 8 ans, idem chez les évangélistes, charismatiques, etc.
Invité- Invité
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
D'accord, vous les trouvez simplistes.
Tom les trouve débiles.
Assumons la chose, n'allons pas à la messe. Mais traduire les débilités en latin pour se donner l'illusion du profond et de l'intelligent, pardon, mais c'est du Molière, ça.
Moi je suis simpliste et débile ; je ne vais pas en plus jouer au latiniste pour donner le change à l'élite spirituelle...
Tom les trouve débiles.
Assumons la chose, n'allons pas à la messe. Mais traduire les débilités en latin pour se donner l'illusion du profond et de l'intelligent, pardon, mais c'est du Molière, ça.
Moi je suis simpliste et débile ; je ne vais pas en plus jouer au latiniste pour donner le change à l'élite spirituelle...
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Mon intervention était (très) ironique, tu auras lu trop vite, vitessemax.
Sur le fond, et pour être un peu sérieux, moi qui suis, pour tout domaine, de nature légitimiste, je pense qu'il faut respecter le Concile et ses conséquences.
Donc j'accepte bien la forme actuelle de la messe, qui est en outre la seule que je connaisse vraiment, si on excepte ma période foulards multicolores, à l'adolescence.
Cependant je comprends le respect qu'inspire le latin, langue que l'on entend à l'occasion dans ma paroisse. Le latin est solennel, c'est certain, une messe aussi, les deux ensemble s'accordent plutôt bien. Mais je ne suis pas styliste ! lol
Parfois, certaines messes peuvent sembler frivoles (trop de distractions, trop peu d'intériorisation), et le latin permet d'éloigner cette frivolité. Mais, par un effet de balancier, au prix de l'austérité...
Sur le fond, et pour être un peu sérieux, moi qui suis, pour tout domaine, de nature légitimiste, je pense qu'il faut respecter le Concile et ses conséquences.
Donc j'accepte bien la forme actuelle de la messe, qui est en outre la seule que je connaisse vraiment, si on excepte ma période foulards multicolores, à l'adolescence.
Cependant je comprends le respect qu'inspire le latin, langue que l'on entend à l'occasion dans ma paroisse. Le latin est solennel, c'est certain, une messe aussi, les deux ensemble s'accordent plutôt bien. Mais je ne suis pas styliste ! lol
Parfois, certaines messes peuvent sembler frivoles (trop de distractions, trop peu d'intériorisation), et le latin permet d'éloigner cette frivolité. Mais, par un effet de balancier, au prix de l'austérité...
Tom de Rome- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 04/10/2009
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Tom de Rome a écrit:Mon intervention était (très) ironique, tu auras lu trop vite, vitessemax.
Flûte ; je suis vraiment simpliste et débile...!
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Non! je n'y vais pas spécialement!
Mais écouter la missa cuiusvis toni d'Ockeghem (j'adore) ou une messe de Mozart, je ne m'en lasse pas.
Même si je ne crache pas sur les "negro spirituals"
Les chants en français atteignent rarement cette pureté.
Mais là, c'est une question de goût personnel.
j'essaie de vous mettre un lien pour le plaisir
parfois, je comprends Brassens quand il dit
sans le latin,
sans le latin
la messe nous emmerde!
Mais comprendre ce qu'on dit, c'est bien aussi.
Mais écouter la missa cuiusvis toni d'Ockeghem (j'adore) ou une messe de Mozart, je ne m'en lasse pas.
Même si je ne crache pas sur les "negro spirituals"
Les chants en français atteignent rarement cette pureté.
Mais là, c'est une question de goût personnel.
j'essaie de vous mettre un lien pour le plaisir
parfois, je comprends Brassens quand il dit
sans le latin,
sans le latin
la messe nous emmerde!
Mais comprendre ce qu'on dit, c'est bien aussi.
Invité- Invité
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Le principal est de se rapprocher de Dieu, non pas seulement en assistant à la Messe, mais en vivant ce saint sacrifice. Alors, quel que soit le rituel, ce qui importe, n'est-il pas de se rapprocher de Dieu ?
Invité- Invité
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
D'un point de vue strictement artistique, je préfère de loin la messe à l'ancienne.
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
En ce qui concerne le point de vue strictement prophylactique, je préfère de beaucoup la messe moderne.
(Je plaisaaante)
(Je plaisaaante)
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
J' ai parfois de bonnes lectures...On m'a prêté le livre " La Blessure " de Jean-Pierre Dickès, édition Clovis . Entré au grand séminaire
d' Issy-les-Moulineaux en 1965 , St-Sulpice, il raconte les bouleversements qu' a amené le concile Vatican II . Sa conclusion : tout a " foutu le camp " !L' Eglise s' est fait harakiri; lui a troqué
l' ostensoir contre le stéthoscope.
Ce qui m' a surtout surpris et confirmé dans ce que je pensais, c' est le
pourcentage de prêtres, qui, déjà vers 1965, ne croyait pas à la présence réelle du Christ dans l' hostie . Le père Aubert, un professeur du séminaire, avait cette délicieuse formule : " Il y a présence réelle quand on y croit à un moment donné." ( page 53. Je donne la référence exacte , puisque je suis accusé de faire parler St Augustin...).
Alors, question-piège : combien de prêtres croient encore vraiment à cette invraisemblance ? Et si le prêtre a la grippe H1N1 , peut-il transmettre le virus à ses brebis en même temps que le Christ ?
Quand je vous dis que je suis un peu " tordu..."
d' Issy-les-Moulineaux en 1965 , St-Sulpice, il raconte les bouleversements qu' a amené le concile Vatican II . Sa conclusion : tout a " foutu le camp " !L' Eglise s' est fait harakiri; lui a troqué
l' ostensoir contre le stéthoscope.
Ce qui m' a surtout surpris et confirmé dans ce que je pensais, c' est le
pourcentage de prêtres, qui, déjà vers 1965, ne croyait pas à la présence réelle du Christ dans l' hostie . Le père Aubert, un professeur du séminaire, avait cette délicieuse formule : " Il y a présence réelle quand on y croit à un moment donné." ( page 53. Je donne la référence exacte , puisque je suis accusé de faire parler St Augustin...).
Alors, question-piège : combien de prêtres croient encore vraiment à cette invraisemblance ? Et si le prêtre a la grippe H1N1 , peut-il transmettre le virus à ses brebis en même temps que le Christ ?
Quand je vous dis que je suis un peu " tordu..."
bernard1933- Aka Tpat
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Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
On ne s'en sort que par le symbolisme, en tout cas, moi !
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
Je cite Bernard1933 :
Mais c'est justement tellement énorme, cette histoire ! Quitte à raconter des bobards, autant que ça soit à peu près vraisemblable ! Et la même chose pour beaucoup d'éléments de la Foi chrétienne !
Si tout cela est faux, comment des mensonges aussi grossiers ont-ils pu avoir tant de succès ?
C'est une vraie question.
La divinité de Jésus, la virginité de Marie, la Trinité, la nature de l'hostie ... tout cela n'était pas nécessaire pour construire une religion qui tienne la route et qui apporte quelque chose à l'humanité.
Dans le cas présent, dire simplement qu'"on fait comme si ce pain était le corps du Christ" était possible. Ca n'aurait pas été honteux, et ça aurait évité ce genre d'attaques.
Alors pourquoi s'embêter ? Pourquoi prêter le flanc aux attaques ?
Stratégiquement parlant, c'est complètement débile, pour le coup ... Mais c'est peut-être aussi parce que ce n'est pas une stratégie, ce n'est pas un coup marketing, une magouille électoraliste ... C'est un énoncé sincère.
Et on ne le balaie pas d'un revers de la main, ou alors il faut prendre ceux qui y croient pour de gros crétins (ce que fait Onfray, d'ailleurs ; mais passons).
Paradoxalement, la présence réelle du Christ dans l'hostie est tellement invraisemblable qu'elle est peut-être vraie, selon le principe "un romancier quelconque aurait trouvé mieux".
Et alors, il démontre quoi, le Tom ? Rien. Ma prétention, en ce 5 décembre, ne va pas jusque là.
J'essaie simplement de clarifier la situation :
1. Ou bien l'Eglise est une réunion de débiles.
2. Ou bien ce que dit l'Eglise est sûrement compliqué à comprendre et peut-être vrai.
Ce n'est pas moi qui te répondrai.la présence réelle du Christ dans l' hostie ...combien de prêtres croient encore vraiment à cette invraisemblance ?
Mais c'est justement tellement énorme, cette histoire ! Quitte à raconter des bobards, autant que ça soit à peu près vraisemblable ! Et la même chose pour beaucoup d'éléments de la Foi chrétienne !
Si tout cela est faux, comment des mensonges aussi grossiers ont-ils pu avoir tant de succès ?
C'est une vraie question.
La divinité de Jésus, la virginité de Marie, la Trinité, la nature de l'hostie ... tout cela n'était pas nécessaire pour construire une religion qui tienne la route et qui apporte quelque chose à l'humanité.
Dans le cas présent, dire simplement qu'"on fait comme si ce pain était le corps du Christ" était possible. Ca n'aurait pas été honteux, et ça aurait évité ce genre d'attaques.
Alors pourquoi s'embêter ? Pourquoi prêter le flanc aux attaques ?
Stratégiquement parlant, c'est complètement débile, pour le coup ... Mais c'est peut-être aussi parce que ce n'est pas une stratégie, ce n'est pas un coup marketing, une magouille électoraliste ... C'est un énoncé sincère.
Et on ne le balaie pas d'un revers de la main, ou alors il faut prendre ceux qui y croient pour de gros crétins (ce que fait Onfray, d'ailleurs ; mais passons).
Paradoxalement, la présence réelle du Christ dans l'hostie est tellement invraisemblable qu'elle est peut-être vraie, selon le principe "un romancier quelconque aurait trouvé mieux".
Et alors, il démontre quoi, le Tom ? Rien. Ma prétention, en ce 5 décembre, ne va pas jusque là.
J'essaie simplement de clarifier la situation :
1. Ou bien l'Eglise est une réunion de débiles.
2. Ou bien ce que dit l'Eglise est sûrement compliqué à comprendre et peut-être vrai.
Tom de Rome- Sorti de l'oeuf
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Date d'inscription : 04/10/2009
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
De deux choses l' une ? J' en doute ! Et j' exclus la première !
Et je m' en réfère à l' encyclique Mysterium Fidei de Paul VI , 1965.
" En effet, sous les espèces dont nous parlons, il n'y a plus ce qui s'y trouvait auparavant, mais quelque chose de tout différent; et cela non seulement en dépendance du jugement que porte la foi de l'Église, mais par le fait de la réalité objective elle-même; car une fois la nature ou substance du pain et du vin changée en corps et sang du Christ, il ne subsiste du pain et du vin rien que les seules espèces, sous lesquelles le Christ tout entier est présent en sa réalité physique, et même corporelle, bien que selon un mode de présence différent de celui selon lequel les corps occupent tel ou tel endroit.
D'où le souci qu'eurent les Pères d'avertir les fidèles de ne pas se fier, dans la considération de ce Sacrement très vénérable, aux sens, qui signalent les caractéristiques du pain et du vin, mais aux paroles du Christ, qui ont le pouvoir de changer, transformer, de "convertir jusqu'aux éléments" le pain et le vin, au corps et au sang du Seigneur. En vérité, comme les Pères le répètent souvent, la puissance qui opère ce prodige est la puissance même de Dieu Tout-Puissant, qui au commencement du temps a créé l'univers à partir de rien. " Instruit de ces vérités, dit saint Cyrille de Jérusalem au terme de son discours sur les mystères de la foi, et pénétré d'une foi vigoureuse, pour laquelle ce qui semble du pain n'en est pas, malgré la sensation du goût, mais est le Corps du Christ, et ce qui semble du vin n'en est pas, en dépit de la saveur éprouvée, mais est le Sang du Christ... fortifie ton cœur en mangeant ce pain comme une nourriture spirituelle et donne la joie au visage de ton âme "
Ca, c' est de la magie, non ?
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, dit-on...
Et je m' en réfère à l' encyclique Mysterium Fidei de Paul VI , 1965.
" En effet, sous les espèces dont nous parlons, il n'y a plus ce qui s'y trouvait auparavant, mais quelque chose de tout différent; et cela non seulement en dépendance du jugement que porte la foi de l'Église, mais par le fait de la réalité objective elle-même; car une fois la nature ou substance du pain et du vin changée en corps et sang du Christ, il ne subsiste du pain et du vin rien que les seules espèces, sous lesquelles le Christ tout entier est présent en sa réalité physique, et même corporelle, bien que selon un mode de présence différent de celui selon lequel les corps occupent tel ou tel endroit.
D'où le souci qu'eurent les Pères d'avertir les fidèles de ne pas se fier, dans la considération de ce Sacrement très vénérable, aux sens, qui signalent les caractéristiques du pain et du vin, mais aux paroles du Christ, qui ont le pouvoir de changer, transformer, de "convertir jusqu'aux éléments" le pain et le vin, au corps et au sang du Seigneur. En vérité, comme les Pères le répètent souvent, la puissance qui opère ce prodige est la puissance même de Dieu Tout-Puissant, qui au commencement du temps a créé l'univers à partir de rien. " Instruit de ces vérités, dit saint Cyrille de Jérusalem au terme de son discours sur les mystères de la foi, et pénétré d'une foi vigoureuse, pour laquelle ce qui semble du pain n'en est pas, malgré la sensation du goût, mais est le Corps du Christ, et ce qui semble du vin n'en est pas, en dépit de la saveur éprouvée, mais est le Sang du Christ... fortifie ton cœur en mangeant ce pain comme une nourriture spirituelle et donne la joie au visage de ton âme "
Ca, c' est de la magie, non ?
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, dit-on...
bernard1933- Aka Tpat
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Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: La messe à l'ancienne vous y allez ?
la querelle des anciens et des modernes n'est pas près de finir!
Je me souviens, quand j'étais toute petite fille, dans le village de mes grands parents, il y avait les hommes d'un côté, ( quand ils n'attendaient pas au bistrot!)les femmes de l'autre, pas voilées, mais tout de même avec un "mantille" sur la tête, ou un "fichu" noué sous le menton.
On s'y ennuyait tout autant ou on y était attentif comme aujourd'hui, peut-être étions nous plus portés par la musique sacrée? nous ne comprenions pas le mot à mot en latin, mais nous savions très bien de quoi il s'agissait ....
C'est sûr, du point de vue musical, on ne fait vraiment pas mieux aujourd'hui!
Du point de vue de "l'ambiance", ce n'est ni le "hier" ni l' "aujourd'hui" qui font la différence mais les personnes présentes!
Je me souviens, quand j'étais toute petite fille, dans le village de mes grands parents, il y avait les hommes d'un côté, ( quand ils n'attendaient pas au bistrot!)les femmes de l'autre, pas voilées, mais tout de même avec un "mantille" sur la tête, ou un "fichu" noué sous le menton.
On s'y ennuyait tout autant ou on y était attentif comme aujourd'hui, peut-être étions nous plus portés par la musique sacrée? nous ne comprenions pas le mot à mot en latin, mais nous savions très bien de quoi il s'agissait ....
C'est sûr, du point de vue musical, on ne fait vraiment pas mieux aujourd'hui!
Du point de vue de "l'ambiance", ce n'est ni le "hier" ni l' "aujourd'hui" qui font la différence mais les personnes présentes!
Invité- Invité
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