Sagesse du pluvian
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Vers le ponant
Lao-Tseu, s’éloignant des bourgs et des cités
Avec un buffle gris pour unique fortune
Vers l’Occident suivit les ornières communes ;
L’animal l’emmenait, nullement agité.
Il n’allait point quérir une divinité,
Il n’était point pressé de dettes importunes ;
Il savait qu’au lointain brille la même lune ;
Il partait sans angoisse et sans curiosité.
Un garde frontalier, le trouvant peu loquace,
Demanda qu’il laissât au papier une trace
De l’étrange savoir qu’il avait longtemps tu.
Dans le poste de garde, il s’en donna la peine
Jour après jour dictant (sa voix était sereine)
Un livre intitulé « La Voie et la Vertu ».
L'ondine s'aventure
L’ondine solitaire est partie à l’aurore ;
Nul ne sait avec quel mystérieux dessein
Elle quitte rivière et cascade et bassin
Pour gagner le sentier à l’étonnante flore.
Le monde des éclats du matin se colore ;
La mousse des sous-bois forme de verts coussins,
L’écorce du platane a d’étranges dessins,
Une racine au sol semble une mandragore.
De sinople et d’argent, tels sont les deux émaux
Dont les arbres, ce jour, ont orné leurs rameaux ;
Mais que leur veut, enfin, la naïade qui rôde ?
À midi, quand du ciel tombe un rayon de feu
Sorti d’on ne sait où, comme issu du ciel bleu,
Survient un jeune troll au regard d’émeraude.
Sagesse d'un évêque
L’abbé toujours du vin garder voulait ;
Et son valet venait le contredire
Qui, sans manquer, les restants avalait.
Pour s’accorder, les deux malheureux sires
À Dupanloup leur requête remirent,
Félix en vin s’y connaissant un peu.
Or, ils ont tort, selon lui, tous les deux,
Et, remettant leurs pendules à l’heure,
Dupanloup dit : L’homme doit, s’il se peut,
Boire en taverne, et non en sa demeure.
Errance obscure
Un barde vagabond va sur la terre pâle.
Noyé dans son silence, il compose sans bruit
Un chant pour la licorne aimable qui le suit
Et qui, frileusement, se protège d'un châle.
Le ciel est de velours et la lune est d'opale.
Devant le regard vert de Saturne qui luit,
Le barde et la licorne ont traversé la nuit ;
Sur les bords du chemin, quelques fleurs sépulcrales.
On entend murmurer les crapauds dans les prés :
Ils disent des sonnets, et leurs mots éthérés
Semblent, dans l'air obscur, des mots de tourterelles.
La licorne en dansant et le barde en marchant
Éprouvent une faim quasi surnaturelle ;
Mais ils ne peuvent point manger les fleurs des champs.
Insomnie au désert
L’ermite ne dort point quand le ciel devient sombre.
Il écoute le chant des acridiens sans nombre,
La rumeur des démons qui font et qui défont,
Et, sans pourtant dormir, tombe en rêves sans fond.
Il se perd dans le temps, il se perd dans l’espace ;
Il ne sait ce qui reste, il ne sait ce qui passe.
Il lui semble être, au sein d’un murmure de voix,
Un buveur au comptoir qui écoute et qui boit.
Si quelqu’un survenait, le traitant de prophète,
Il tournerait sa face inquiète et stupéfaite
Vers les astres ornant la profondeur des cieux,
Disant qu’il n’y a point de voyant en ces lieux.
Vient le naissant soleil, qui la noirceur dévore.
L’ermite boit l’eau froide et s’interroge encore :
Il ne dort toujours point, mais il rêve toujours,
Sans la moindre illusion, sans un soupçon d’amour.
À l’homme du désert, bien semblables nous sommes,
Les jeunes et les vieux, les femmes et les hommes :
Perdus entre regrets et vagues souvenirs,
Nous ne savons point voir ce qui peut advenir.
Beuverie au désert
Tous les soldats du roi, en puissant équipage,
Vieil ermite, ont franchi ton ruisseau familier ;
Ils grillent de la viande et font un fort tapage,
Fantassins et sapeurs, éclaireurs, cavaliers.
Ils n’iront aujourd’hui sur les lieux de carnages,
En désordre par terre ont laissé leurs souliers,
Ils boivent goulûment, ces joyeux personnages,
Et le bord du cours d’eau leur tient lieu de cellier.
Bientôt s’éteint en eux la moindre ardeur guerrière,
Le moindre goût d’entrer en actions meurtrières :
Ni même de frapper les antiques tambours.
Par sa sobriété, l’ermite les désarme,
Et de leur meilleur vin, ils lui offrent toujours.
Vers la fin, il leur dit : Je veux bien. Une larme.
Lune trouble
Dupanloup, tu montrais du respect pour les rites,
(Un culte, aurait-on dit, venant du plus lointain
Qu’il ne nous en souvînt), cherchant dès le matin
Ta compagne du jour, femme grande ou petite.
Toutes, tu leur disais des choses souvent dites :
Soit le noble jargon de tes livres latins,
Soit de petits extraits d’un texte libertin ;
Mais toujours célébrant la gloire d’Aphrodite.
Dupanloup, nous n’avons pas autant d’amoureuses,
Notre sévère époque est bien plus rigoureuse
Et bien plus sobre aussi est notre faible chair.
Dupanloup, de plaisir ayant gorgé ton âme,
Tu voudrais retourner au temple qui t’est cher,
Mais ton corps n’en peut plus, et voici qu’il se pâme !
Pour l'arbre et le vent
Pour l'arbre et le vent,
J'écrivis longtemps :
Pour leurs amours folles,
Pour le temps qui vole.
Pour le blanc bouleau
Dont la feuille vibre
Au gré des longs flots
De la brise libre ;
Pour l'odeur des pins
Évoquant l'ivresse,
Pour l'eau qui sans fin
Sa complainte tresse.
Le vent invisible
Séduit l'arbre vert ;
Et l'arbre sensible
Aime l'être d'air.
Songes-y, lectrice :
Nous sommes du vent
Qui doucement glisse,
Glisse au fil du temps.
.
Jeu de cache-cache
Un grand savant, de Dieu, fit la preuve explicite.
Dieu, lui apparaissant, dit : Je te félicite !
Tu m'as trouvé, c'est à ton tour de te cacher.
Dans cent millions d'années, je commence à chercher.
Re: Sagesse du pluvian
La rosée du matin commande d'être heureux ;
Le soleil qui n'a point repris toute sa force
Anime la terrasse en caressant l'écorce
Des marronniers au tronc antique et vigoureux.
Aucun souci au coeur, aucun nuage aux cieux :
Il est tôt, ce n'est point le temps où l'on s'efforce,
Tout juste on parlera du travail qui s'amorce
Et qui, bien entendu, sera fait pour le mieux.
Puis la journée défile et le jardin se dore ;
Le vin coule, bien frais, d'une petite amphore
Et tout va, doucement : rien ne sert de courir.
Au soir, le barde entend les cris des hirondelles
Qui semblent affirmer que la journée fut belle,
Quand, au ponant du ciel, le soleil va mourir.
Dupanloup voit une ondine
Le père Dupanloup, non loin d'une rivière,
Faisait une excursion, profitant de l'été.
Une femme apparut : ça le fit sursauter.
Or, c'était une ondine, et pour lui, la première.
Elle se tenait là, ni modeste ni fière,
Ne dissimulant point son étrange beauté.
L'évêque se sentit de désir transporté :
On lisait dans ses yeux sa muette prière.
Belle, venez vers moi, vous pourriez trouver pire,
Si vous me recevez, si vous daignez m'élire,
Jamais n'aurez tenu un si charmant oiseau.
Monseigneur, ce n'est point que me manque l'envie,
Ou que du haut clergé je me montre ennemie ;
Mais j'aime un petit troll, qui est vraiment plus beau.
Sombre jardin
Approchez, mes enfants, le barde va vous dire
Un conte qui provient de son étrange humeur.
C’est le dit du jardin. Il est sombre, endormeur,
Comme un gouffre où le vent se lamente et soupire.
La chauve-souris vient quand le jour se retire ;
À l’heure où les vergers baignent dans la douceur,
Les buissons de ce parc se tordent de douleur,
Tout comme au souvenir d’un atroce martyre.
J’y vois pourtant des fleurs, et cela n’est pas rien !
Découvrir en ce lieu quelque chose de bien,
Voilà de quoi bercer et consoler mon âme.
Il est vrai que ces fleurs ont pour suc un poison
Qui emballe le coeur et détruit la raison ;
Le soir, en cet enclos, plus d’un oiseau se pâme.
Danse des mots
Rimeur suis, fier de rimer,
Ma plume ne sait chômer ;
Chaque jour, je la convie
À vous raconter ma vie.
Dionysos plus qu’Apollon
Me fournit en sanglots longs ;
J’ai les plus sages des muses
(Qui de mythes ne s’abusent)
Et j’abreuve mon cheval
De nectar, violent régal :
C’est pourquoi la brave bête
Danse comme aux jours de fête.
Dieu du pampre, je t’invoque
De ces mots sans équivoque :
Par le langage des pierres,
Par le seau qui sert de verre,
Par les pluvians enchantés,
Par le pelgrane envoûté,
Par Saint Denis et sa tête,
Par les lendemains de fête,
Par les noirs corbeaux tordus,
Par l’alligator fondu,
Par le malheureux qui glisse
Quand il offre des saucisses,
Par les oncles des crapauds
Retirés dans leur tripot,
Par l’ivresse d’un archange,
Par un bonhomme de fange,
Par les troquets de Paris
(Plusieurs sont mes favoris),
Par les fiers buveurs en troupe,
Par la bienheureuse coupe
Et le charpentier divin
Qui prend l’eau et fait du vin.
Plume d'antan
De Louise est la plume forte et douce,
Et chaque fois, bien ajusté, le trait.
Belle on la voit sur ses divers portraits,
Nymphe des bois qui danse sur la mousse.
Or notre siècle un peu moins de chants pousse,
Métier auquel maint auteur se soustrait ,
Et des anciens cultivant les extraits,
Vers le passé ce long chemin rebrousse.
Tes doux écrits, nous aimons les revoir ;
Nous en tirons un aimable savoir
Et de tes jours le charmant témoignage ;
Mais une fois prise cette leçon,
Je veux t’offrir ma petite chanson,
De sympathie et d’estime le gage.
Orgie souterraine
Explorant l’inframonde, à mille pieds sous terre,
J’y vois des animaux s’amusant diablement ;
De plusieurs jeux nouveaux posant les fondements,
Ils semblent se livrer une amusante guerre.
D’aucuns, qui sait comment, font un bruit de tonnerre ;
D’autres changent leur corps en bizarre élément
Capable de produire un bel ébranlement
Dans ces étroits couloirs plusieurs fois millénaires.
J’hésite à m’introduire en la troupe mêlée,
Craignant que ma raison ne s’en trouve ébranlée ;
Je m’éloigne plutôt du gouffre inframondain
Pour retrouver le ciel, le vent, la forêt verte
Et surtout le ruisseau et sa plage déserte
Où le barde, parfois, se prend pour un ondin.
Honneur à Stéphane
Mallarmé, nous chantons ta gloire,
Car tu es très fort (le sais-tu ?)
Et tu composes des grimoires
Ou des sonnets assez pointus ;
Car tu pratiques la science
Des énoncés spirituels
Où s’accomplit ta patience
En de très subtils rituels.
Nadar a fixé ton visage
Sur le papier, où il se tient
En l’absence de paysage
Et semble dire « Tout va bien ».
Maint lecteur à tes mots se trouble
Et veut savoir ce que tu dis ;
Si son acharnement redouble,
S’il cherche, s’il approfondit
Et s’il fréquente les bons sites
Où ton travail est commenté,
Voilà du plaisir fort licite
Qui peut durer tout un été.
Pays sans boussole et sans carte,
Mais j’aime y promener mes pas :
On glisse, on s’étonne, on s’écarte,
On voit ce qui n’existe pas.
Mallarmé, je te dois l’extase
D’itinéraires sans chemins ;
Tes beaux écrits forment la base
De mon cosmos de parchemin.
Qu’on s’en étonne ou qu’on en rie,
Qu’on te trouve un fol ascendant :
Mon jugement point ne varie,
Ce que tu fais, c’est transcendant !
Fin d'une dynastie
Les voisins de l’Empire, étant ses ennemis,
Se sont ligués entre eux pour sa grande infortune :
Ils en avaient assez de se trouver soumis
À la loi du tribut, cette charge importune.
Occupant la campagne, asservissant les villes,
Quand les meilleurs soldats sont tombés sous leurs coups,
Ils ont apprivoisé les peuplades civiles
En offrant leur butin, sans faire de jaloux.
L’empereur s’est caché, ses ministres aussi.
Des nobles d’autrefois, plus un ne revendique
Même un petit lambeau de pouvoir politique.
Pour le Dieu des combats, ce n’est pas un souci,
Il trône dans son temple avec un fier sourire ;
Le chaos lui plaît mieux qu’un immuable Empire.
Dans l'atmosphère
Le père Dupanloup, voyageant en ballon,
Promenait noblement sa gloire majuscule
Que venait rehausser l’éclat du crépuscule
Qui de rouge marquait la crête et le vallon.
Son vagabond parcours n’avait point de jalons ;
Car, dans les airs, chacun sans obstacles circule,
C’est le souffle des vents qui la route calcule,
Bâtissant un chemin qui peut être fort long.
Or, une précaution s’avère salutaire :
C’est de ne jamais rien laisser traîner à terre,
Sinon, l’aéronef s’en trouve ralenti.
Je sais qu’une chanson (faite par des andouilles)
Prétend que Dupanloup de la sorte s’embrouille :
Mais, selon les experts, ce couplet a menti.
Bardes folâtres
Toute terre est pour nous Pays de Poésie :
Les clairières s’ouvrant au coeur de la forêt,
Le sombre cimetière en la nuit obscurcie,
Le parc où Du Bellay cultivait ses Regrets.
Pays de Fantaisie, et non de Frénésie !
Sans haine, sans lourdeur, sans le moindre secret,
Nourris de petits plats, non de vaine ambroisie ;
Heureux de raconter le monde vu de près
Ou de redécouvrir le lieu natal d’Homère ;
Ainsi se forme un livre à la mince épaisseur
Où l’ondine répond à l’antique chimère,
Livre commémorant des instants de douceur
Dans cette herbe où jadis (t’en souvient-il, ma soeur ?)
Un tigre minuscule avait perdu sa mère.
Inscription temporaire
Comme traçant des traits sur la vitre embuée,
Le barde assemble ici des vers, devant tes yeux ;
Et tout dans la maison se fait silencieux
Comme peut l’être, au ciel, une blanche nuée.
La signification vite distribuée
Entre deux mots banals et quatre mots joyeux,
La construction du thème avance pour le mieux,
Qui de son sens profond n’est point infatuée.
Sonnet de rien du tout, caprice d’un matin,
Qu’aurait pu composer une ondine, un lutin
Ou bien un petit troll trouvé dans une fable.
Texte qui ne dit rien, donc jamais il ne ment ;
Juste de quoi meubler le silence, un moment,
En lui substituant un babil ineffable.
Plumes diverses
Ceux qui lisent Gotlib, les pluvians chanteront ;
Ceux qui sont vaniteux promèneront leur gloire ;
Ceux qui sont triomphants clameront leur victoire ;
Les Babyloniens leurs hauts murs vanteront ;
Les poètes obscurs des mystères diront ;
Les savants débattront de croire ou ne pas croire ;
Les Rabelaisiens commanderont à boire ;
Les imaginatifs sur les murs écriront ;
Les parleurs hésitants ne sauront point quoi dire,
Désabusés qu’ils sont des larmes et du rire ;
Les purs indiqueront où se trouve le bien.
Les amoureux feront l’immortelle louange
De l’amour, du bonheur, des saisons, de leur ange ;
Moi, qui suis paresseux, je ne vous chante rien.
Lune festive
La lune bleue au ciel est on ne peut plus sage ;
Pendant qu’un sablier une veille comptait,
Je la vis ce matin, qui lentement montait
Surpassant, pour finir, les tours de quinze étages.
De la festivité c’est l’antique présage ;
Le barde-chamelier, qui au désert chantait,
À son peuple fidèle un livre présentait
Dans lequel fut inscrit ce savant témoignage.
Buvons donc un godet à cette lune sainte !
Et buvons à la loi, sur le fond du ciel peinte
En taches de lumière, en astres voyageurs,
En corps majestueux, qui dans leur longue marche
Font avancer parfois une planète, une arche
Où vivent sûrement quelques autres buveurs.
Une étoile inconnue
Ce phénomène n'est pas clair,
Le journaliste en reste blême.
Terrible est la chaleur dans l'air
Où s'infiltre un effroi suprême.
Le chien blanc (qui ne comprend pas)
Appréhende un nouveau voyage ;
Le capitaine dit, tout bas :
« Ces jeux ne sont plus de mon âge ».
Gloire du professeur, un jour,
La croisière la plus lointaine,
Le plus aventureux parcours
De toute notre histoire humaine !
Fin juillet
Le doux juillet se termine en beauté,
Portant au ciel une clarté nouvelle,
Et l’on y voit danser une hirondelle
Revendiquant des airs la primauté.
Petit oiseau volant de tous côtés,
Que la saison ne te soit point cruelle !
Dans ce jardin, que la vie te soit belle,
Que le plaisir ne te soit point ôté.
Ai-je des mots pour nommer les couleurs
De ce feuillage et de ces mille fleurs
Dont la nature a couvert cette plaine ?
Dire ne puis ce décor chatoyant,
Cette fraîcheur, ce refuge attrayant
Où tout le jour murmure une fontaine.
Fraîcheur estivale
L’air, qui était trop chaud, est redevenu doux.
Les livres du bureau recueillent la poussière,
De temps en temps j’absorbe une gorgée de bière ;
En haut du marronnier danse un écureuil roux.
Les fourmis, dans le jour, s’aventurent partout,
Transportant leur fardeau, noires dans la lumière,
Sans aucun clignement de leur oeil sans paupière,
Heureuses d’accomplir leur corvée jusqu’au bout.
Je suis reconnaissant au plafond de nuages
Et à son compagnon, le vent frais et joyeux
Qui les fait progresser au ciel, devant mes yeux ;
Quoi de plus verdoyant que cette herbe sauvage,
Quoi de plus gazouillant que les oiseaux des cieux ?
La brise fait danser, dans les airs, le feuillage.
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