qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
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qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Une réflexion de Tom de Rome me fait me poser de sérieuses questions.
pour de nombreuses raisons personnelles, je me dis ex-catholique. Pourtant, je sais que je reste très proche de cette religion, globalement, et il m'arrive même parfois de communier, sans avoir la certitude de commettre un sacrilège.
Je ne désire pas qu'on revienne sur l'acte de Jaway, mais je voudrais comprendre.
La religion catholique se referme-t-elle à la suite du pape Benoit16? Pourquoi alors parle-t-on de catholiques "progressifs"?
Tom, Mario, Libremax, framfrasson, lugh, et tous ceux qui se réclament de cette religion, qu'en pensez-vous?
Car autour de moi, je vois surtout, si je peux me permettre, des cathos "mous" qui se contentent d'aller à l'église pour les mariages, les enterrements et les baptêmes, plus éventuellement à la messe de minuit ou une fois de temps en temps.
On les appelle des "non pratiquants". Mais sont-ils encore catholiques? Ont-ils davantage le droit de recevoir l'eucharistie que, par exemple (pardon de revenir sur cet exemple déjà vu) les divorcés-malgré-eux-et-remariés?
Pourquoi (je ne remets pas en cause le côté "sacré" du mariage) l'Église refuse-t-elle de pardonner cette faute, alors qu'elle pardonne au meurtrier?
Autrement dit: un homme qui tue sa femme sera pardonné, une femme qui choisit de divorcer sera condamnée.
n'est-ce pas deux poids et deux mesures comme aime à le répéter Framfrasson?
Et par pitié, ne venez pas me dire que la femme (ou l'homme) divorcé(e) ne doit pas se remarier. Donner un (autre) père (nourricier) à ses enfants, et avoir besoin d'aimer, est-ce pire qu'un assassinat? parce que c'est un "sacrilège"?
Sans oublier le fait que, dans un couple, le conjoint s'il ne s'est pas marié religieusement la première fois (il peut même avoir eu des dizaines de partenaires!) peut tranquillement se marier religieusement après deux ou trois divorces.
Ceux qui ont la chance d'avoir rencontrer dès le début l'homme où la femme de leur vie (même s'ils se chamaillent parfois) ne peuvent pas comprendre.
L'annulation du mariage, ce n'est pas une réponse satisfaisante, pour moi, c'est de l'hypocrisie, et un total manque de respect pour les enfants éventuels.
Qu'en pensez-vous?
pour de nombreuses raisons personnelles, je me dis ex-catholique. Pourtant, je sais que je reste très proche de cette religion, globalement, et il m'arrive même parfois de communier, sans avoir la certitude de commettre un sacrilège.
Je ne désire pas qu'on revienne sur l'acte de Jaway, mais je voudrais comprendre.
La religion catholique se referme-t-elle à la suite du pape Benoit16? Pourquoi alors parle-t-on de catholiques "progressifs"?
Tom, Mario, Libremax, framfrasson, lugh, et tous ceux qui se réclament de cette religion, qu'en pensez-vous?
Car autour de moi, je vois surtout, si je peux me permettre, des cathos "mous" qui se contentent d'aller à l'église pour les mariages, les enterrements et les baptêmes, plus éventuellement à la messe de minuit ou une fois de temps en temps.
On les appelle des "non pratiquants". Mais sont-ils encore catholiques? Ont-ils davantage le droit de recevoir l'eucharistie que, par exemple (pardon de revenir sur cet exemple déjà vu) les divorcés-malgré-eux-et-remariés?
Pourquoi (je ne remets pas en cause le côté "sacré" du mariage) l'Église refuse-t-elle de pardonner cette faute, alors qu'elle pardonne au meurtrier?
Autrement dit: un homme qui tue sa femme sera pardonné, une femme qui choisit de divorcer sera condamnée.
n'est-ce pas deux poids et deux mesures comme aime à le répéter Framfrasson?
Et par pitié, ne venez pas me dire que la femme (ou l'homme) divorcé(e) ne doit pas se remarier. Donner un (autre) père (nourricier) à ses enfants, et avoir besoin d'aimer, est-ce pire qu'un assassinat? parce que c'est un "sacrilège"?
Sans oublier le fait que, dans un couple, le conjoint s'il ne s'est pas marié religieusement la première fois (il peut même avoir eu des dizaines de partenaires!) peut tranquillement se marier religieusement après deux ou trois divorces.
Ceux qui ont la chance d'avoir rencontrer dès le début l'homme où la femme de leur vie (même s'ils se chamaillent parfois) ne peuvent pas comprendre.
L'annulation du mariage, ce n'est pas une réponse satisfaisante, pour moi, c'est de l'hypocrisie, et un total manque de respect pour les enfants éventuels.
Qu'en pensez-vous?
Invité- Invité
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
D'abord, Benoît XVI n'a rien à voir là-dedans. La position de l'Eglise n'a pas varié sur le sujet délicat des divorcés remariés : l'état de ces personnes les éloigne de la communion mais pas de l'Eglise, elles y ont leur place malgré tout.
On peut regretter cet état sans juger, ou exclure, la personne.
Le meurtrier qui est repenti (et absous, c'est-à-dire que par l'intermédiaire du prêtre qui le confessait il a demandé pardon à Dieu) peut communier, dans la mesure où son coeur est apte à recevoir cette communion (un homme n'est pas réductible à ses actes, il a droit à la compassion, il est ouvert à la rédemption). Situation extrêmement difficile évidemment, et je parle sans connaître de cas précis.
Enfin, précision : un mariage nul l'est depuis le début, on peut demander la reconnaissance de cette nullité. Pas d'hypocrisie (là encore sans avoir approché de cas précis), sachant que cette nullité est basée sur des critères précis, tout à fait justifiés (en gros, il y avait une tare cachée dans cette union).
On peut regretter cet état sans juger, ou exclure, la personne.
Le meurtrier qui est repenti (et absous, c'est-à-dire que par l'intermédiaire du prêtre qui le confessait il a demandé pardon à Dieu) peut communier, dans la mesure où son coeur est apte à recevoir cette communion (un homme n'est pas réductible à ses actes, il a droit à la compassion, il est ouvert à la rédemption). Situation extrêmement difficile évidemment, et je parle sans connaître de cas précis.
Enfin, précision : un mariage nul l'est depuis le début, on peut demander la reconnaissance de cette nullité. Pas d'hypocrisie (là encore sans avoir approché de cas précis), sachant que cette nullité est basée sur des critères précis, tout à fait justifiés (en gros, il y avait une tare cachée dans cette union).
Oui mais pareil pour les deux. En fait ce n'est pas le terme "divorcé" qui gêne l'Eglise, puisque justement elle ne le reconnaît pas, c'est plutôt la vie commune avec un autre conjoint (que celui du mariage religieux) qui pose problème.Sans oublier le fait que, dans un couple, le conjoint s'il ne s'est pas marié religieusement la première fois peut tranquillement se marier religieusement après deux ou trois divorces.
Tom de Rome- Sorti de l'oeuf
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Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Faut pas exagérer, je n'ai jamais entendu dire que les divorcés étaient condamnés à la damnation éternelle.Myrrha a écrit:Autrement dit: un homme qui tue sa femme sera pardonné, une femme qui choisit de divorcer sera condamnée.
Simplement, puisque les divorcés ne reconnaissent pas le coté "éternel" du mariage religieux, il est illogique qu'ils cherchent à en faire un nouveau. Donc il est logique que l'Eglise refuse de les remarier...
Néanmoins, il est vrai que dans le cas ou un divorcé trouve un nouveau conjoint et s'il ne peut pas se remarier religieusement, il sera aux yeux de la religion "en état de péché permanent". Et là, c'est la religion qui est illogique.
La religion devrait donc créer un sacrement de "mariage seconde main", afin que des divorcés avec conjoint puissent régulariser leur situation. Ou créer un "mariage CDD" (de 5 ans minimum, pas comme les musulmans Chiites qui peuvent faire un mariage de 24 heures pour s'offrir une prostituée) de façon à ce qu'on puisse sanctifier une union sans pour autant être automatiquement dans un "contrat à vie".
Car l'effet secondaire de ce côté "éternel" c'est qu'un croyant "responsable" ne voudra pas conclure de mariage religieux et choisira l'union libre (qui paradoxalement, pose moins de problèmes à l'Eglise que des divorcés avec des nouveaux conjoints).
Bref, il y a un "vide juridique religieux" que l'Eglise ne veut pas combler. De ce fait, elle se retrouve de plus en plus décalée avec son époque. (sans parler du mariage gay).
N'oublions pas que le mariage religieux pratiqué par l'Eglise a été créé à une époque où les femmes ne pouvaient avoir aucune indépendance et où l'espérance de vie était inférieure à 50 ans.
Nous ne sommes plus à cette époque. Il y a de nouveaux modes de vie et le devoir de l'Eglise devrait être d'établir une hiérachie des bons comportements dans ces nouveaux modes, au lieu de rester boulonnée aux idéaux du moyen-âge et laisser ses ouailles face à des impasses spirituelles.
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Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Même non remarié, le divorcé était bon à jeter aux chiens ! Je me
souviens trop de ma première belle-mère, divorcée aux torts exclusifs du mari, ivrogne, fainéant et brutal . Très croyante, elle a dû se plier aux oukases de l' Eglise . Heureusement qu' un curé du genre hérétique l'a compris...La position de l' Eglise est indéfendable; laissons-là dans son Moyen-Age !
souviens trop de ma première belle-mère, divorcée aux torts exclusifs du mari, ivrogne, fainéant et brutal . Très croyante, elle a dû se plier aux oukases de l' Eglise . Heureusement qu' un curé du genre hérétique l'a compris...La position de l' Eglise est indéfendable; laissons-là dans son Moyen-Age !
bernard1933- Aka Tpat
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Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Je vais vous dire pourquoi le mariage est sacré et pour l'éternité:
parce que si un homme a eu plusieurs femmes ou réciproquement, lequel ou laquelle sera son conjoint pour l'éternité au Paradis? Vous voyez un peu les partouzes au Paradis ? Inconcevable pour la pureté de Dieu.
parce que si un homme a eu plusieurs femmes ou réciproquement, lequel ou laquelle sera son conjoint pour l'éternité au Paradis? Vous voyez un peu les partouzes au Paradis ? Inconcevable pour la pureté de Dieu.
Geveil- Akafer
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Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
En fait, je rappelle que le mariage religieux n'est pas ETERNEL...Gereve a écrit:Je vais vous dire pourquoi le mariage est sacré et pour l'éternité:
parce que si un homme a eu plusieurs femmes ou réciproquement, lequel ou laquelle sera son conjoint pour l'éternité au Paradis? Vous voyez un peu les partouzes au Paradis ? Inconcevable pour la pureté de Dieu.
La phrase importante du pacte de mariage :
"...jusqu'à ce que la mort vous sépare."
Donc, une fois mort et au Paradis, on est LIBRE et CELIBATAIRE !
Et ta question Gerève, se pose donc aussi pour les veufs et veuves : l'Eglise reconnait aux veufs le droit de se remarier. Donc un mec peut avoir 50 femmes... du moment qu'elles crèvent en le quittant...
:ptdr:
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Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Gerard, tu me donnes des angoisses ! J' en aurai donc deux...comme sur terre ! Comment ça va se passer là-haut ! Avec une italienne qui ne supporte pas le partage ( je fais du racisme primaire...) et gronde dès que mes yeux
s' attardent..., je crains le pire !
s' attardent..., je crains le pire !
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Myrrha a écrit:
La religion catholique se referme-t-elle à la suite du pape Benoit16? Pourquoi alors parle-t-on de catholiques "progressifs"? Tom, Mario, Libremax, framfrasson, lugh, et tous ceux qui se réclament de cette religion, qu'en pensez-vous?
Chère Myrrha,
il faut tenter de donner au mot "catholique" une définition la plus vraie possible. Vous ne la trouverez pas forcément dans le dictionnaire.
Un préalable: Etre catholique, c'est d'abord être chrétien, et tenir les Evangiles comme source première de sa foi. C'est ensuite, (on l'oublie souvent) être "apostolique", ou se réclamer de la transmission de l'enseignement des apôtres du Christ. Ce n'est pas anodin: ces deux points, les catholiques le partagent avec les orthodoxes, par exemple. C'est énorme.
"catholique" est un terme qui désigne en fait une Eglise. Il ne désigne les chrétiens qu'indirectement. Il faut donc définir ces "chrétiens catholiques" en terme d'appartenance à cette Eglise, et c'est tout. On ne saurait définir la "catholicité de quelqu'un" sur le fait qu'il est mieux/plus impliqué/plus honnête/plus sincère qu'un autre catholique. Il est certain que nous, catholiques, sommes convaincus que nous héritons de la tradition la plus cohérente avec l'Evangile et l'Eglise apostolique. Mais ce n'est pas une qualité de personnes individuelles. C'est un héritage communautaire.
Cela fait grincer des dents à beaucoup de monde, y compris à beaucoup de catholiques, mais il faut avoir le courage - ou l'humilité de le reconnaître : L'Eglise catholique est celle qui suit le pape. Il n'y a pas d'église catholique qui ne le suive pas. Ne pas le suivre, c'est se mettre de facto en dehors du catholicisme. Pour autant, peut-être faut-il s'entendre sur le mot "suivre".
L'Eglise catholique reconnaît au pape son autorité ultime en matière de dogmatique, de morale et de coordination du clergé. Personne ne peut revenir sur ces attributions ; l'Eglise catholique est ainsi faite. Mais personne ne peut être obligé non plus d'adhérer en son âme et conscience à ce que déclare le pape, personne n'est tenu d'adhérer à sa vision de l'Eglise, à sa spiritualité. Les catholiques croient en Dieu, pas au pape. Le pape n'est que le chef des évêques qui sont les successeurs des apôtres, qui sont chargés de transmettre l'Evangile. Tout est ici résumé.
L'Eglise est une "communauté de vie". C'est un peuple qui réunit des quantités de tendances spirituelles, d'opinions différentes, de sensibilités diverses, de pratiques, cultures, usages particuliers, d'histoires différentes, de partis opposés. Comme dans toute communauté. Et comme dans toute communauté, ces personnes et ces groupes se réunissent autour de ce qu'ils ont malgré tout en commun. Le pape est le pape de toute l'Eglise, de tous les catholiques, toutes tendances confondues, c'est certain, mais il n'a pas non plus un droit de regard sur ce que pense ou vit chacun dans le secret de son âme. Le pape est -encore une fois- juste, le chef des évêques.
L'Eglise catholique, enfin, ne se limite pas à la seule obédience au pape.
Elle se définit, toujours en tant que communauté, par un rituel (disons, en gros, les sacrements), par une doctrine, (un bon repère est le catéchisme le de l'Eglise catholique), par son rapport avec la société civile, et par son Histoire. Mais là encore, personne ne peut être obligé de respecter à la lettre le rituel tel qu'il est prévu, ou d'adhérer à l'ensemble de la doctrine sous peine d'être excommunié.
Il ne faudrait pas s'imaginer que tout catholique progressiste attend fiévreusement le jour où la papauté se disloquerait. Il y a probablement eu, depuis tout temps, une opposition dans l'Eglise entre progressistes et conservateurs. Ce sont des courants d'idées qui sont coïncident en général avec d'autres opinions concernant l'éducation, la politique, la pratique de la charité, la vie spirituelle, ou tout simplement avec l'âge et le type d'expérience. Ces oppositions sont normales, et légitimes. On est toujours plus ou moins progressiste, on est toujours le progressiste d'un tel et le conservateur de tel autre. Il y a eu des papes plus ou moins progressistes, et des papes bien plus conservateurs que Benoît XVI. Ces deux tendances ne sont après tout que deux parmi tant d'autres à prendre en compte dans l'Eglise.
Nous avons cependant à faire Eglise ensemble.
Car autour de moi, je vois surtout, si je peux me permettre, des cathos "mous" qui se contentent d'aller à l'église pour les mariages, les enterrements et les baptêmes, plus éventuellement à la messe de minuit ou une fois de temps en temps.On les appelle des "non pratiquants". Mais sont-ils encore catholiques? Ont-ils davantage le droit de recevoir l'eucharistie que, par exemple (pardon de revenir sur cet exemple déjà vu) les divorcés-malgré-eux-et-remariés?
Tout dépend de quel point de vue vous vous placez. Je pourrais vous dire que personne au monde n'est sûrement réellement digne de recevoir l'Eucharisite tellement ce don est énorme. Je pourrais vous dire que tout le monde sans exception devrait pouvoir communier tellement ce don est merveilleux.
Ces non-pratiquants sont certainement, dans la quasi-totalité des cas, dans des situations qui ne devraient pas leur permettre de communier. Mais personne ne peut le leur empêcher, tout comme personne ne peut vous empêcher de le faire. Ce n'est marqué "divorcé-remarié" sur la tête de personne, ni "méprisant envers les exigences spirituelles de l'Evangile" ni "personne aigrie et gonflée d'orgueil" ni "progressiste anti-papiste", encore moins "athée qui communie quand même". Et pourtant !...
Pourquoi (je ne remets pas en cause le côté "sacré" du mariage) l'Église refuse-t-elle de pardonner cette faute, alors qu'elle pardonne au meurtrier? Autrement dit: un homme qui tue sa femme sera pardonné, une femme qui choisit de divorcer sera condamnée. n'est-ce pas deux poids et deux mesures comme aime à le répéter Framfrasson?
Et pourtant non, il s'agit strictement de la même mesure, et c'est bien cela qui pose problème. Pour sortir de cette situation qui est tellement cruelle, j'ai bien peur qu'il faudrait inventer une autre "mesure" adaptée tout spécialement au cas des divorcés-remariés. Le problème est que pour l'instant, les solutions proposées sont de ce type, et c'est inévitablement inacceptable.
L'Eglise ne refuse pas de pardonner le remariage. Elle ne refuse aucun pardon. Mais pour l'accorder, quelle que soit la faute, elle donne des conditions: Il faut demander ce pardon, il faut reconnaître cette faute, et s'en repentir. Le meurtrier a hélas la possibilité de se repentir de sa faute, aussi grâve soit-elle, que le remarié n'a pas. Le remarié ne peut pas se repentir de son mariage: cela voudrait dire qu'il lui faut se séparer de son nouveau conjoint. Sans parler du fait qu'il lui faudrait reconnaître sincèrement que ce remariage était une faute.
Le problème n'est donc pas dans un refus de pardonner de la part de l'Eglise, mais bien dans celui de considérer le remariage comme faute.
Et par pitié, ne venez pas me dire que la femme (ou l'homme) divorcé(e) ne doit pas se remarier. Donner un (autre) père (nourricier) à ses enfants, et avoir besoin d'aimer, est-ce pire qu'un assassinat? parce que c'est un "sacrilège"? Sans oublier le fait que, dans un couple, le conjoint s'il ne s'est pas marié religieusement la première fois (il peut même avoir eu des dizaines de partenaires!) peut tranquillement se marier religieusement après deux ou trois divorces.
Chere Myrrha, au risque de passer pour un progressiste, je suis bien d'accord. Tout cela n'a rien de commun. Beaucoup de penseurs tentent de relayer l'absurde de toutes ces situations. Encore est-ce un terrain très délicat, dans lequel on peut vite se faire de fausses idées. Mettre sur le même niveau le mariage civil et le mariage religieux, par exemple. Ce n'est pas si simple que ça.
Je me pose sincèrement la question si l'Eglise ne devrait pas considérer que le mariage, qui cesse à la mort d'un conjoint, devrait pouvoir cesser en cas de situation insoluble vis à vis de la sécurité ou de la dignité de la personne.
L'annulation du mariage, ce n'est pas une réponse satisfaisante, pour moi, c'est de l'hypocrisie, et un total manque de respect pour les enfants éventuels.
Ce n'est ni de l'hypocrisie ni un manque de respect. C'est juste un recours, et un examen de conscience. L'hypocrite peut y trouver son compte, comme partout. Personne n'y est obligé, et encore moins de se plier au mensonge et aux abus.
C'est justement la possibilité de reconnaître humblement qu'on s'est trompé sur ses intentions ou celle de l'autre conjoint. Les parents qui en font la demande la préfèrent à l'hypocrisie d'une union illégitime. Est-ce manquer de respect aux enfants?
libremax- Aka Taulique
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Date d'inscription : 26/03/2008
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Et c'est ainsi que nous assistons parfois à des comportement assez étranges.Libremax a écrit:Le remarié ne peut pas se repentir de son mariage: cela voudrait dire qu'il lui faut se séparer de son nouveau conjoint. Sans parler du fait qu'il lui faudrait reconnaître sincèrement que ce remariage était une faute.
Le problème n'est donc pas dans un refus de pardonner de la part de l'Eglise, mais bien dans celui de considérer le remariage comme faute.
Un couple de ma connaissance, divorcé-remarié, tenant à rester dans les bonnes grâces de l'Eglise, avait été trouvé un prêtre qui leur avait conseillé de ne pas avoir de rapports sexuels.
Et ils ont (m'ont-ils dit) scrupuleusement suivi ce conseil.
Sans même faire chambre à part.
De l'aveu même du mari :
- C'est très très très difficile... .
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
le motif "manquait de maturité" même s'il est exact, et éventuellement "reconnu humblement" me semble tout de même difficile à faire comprendre à un enfant qu'on a conçu "en y croyant" si vous voyez ce que je veux dire.libremax a écrit:C'est justement la possibilité de reconnaître humblement qu'on s'est trompé sur ses intentions ou celle de l'autre conjoint. Les parents qui en font la demande la préfèrent à l'hypocrisie d'une union illégitime. Est-ce manquer de respect aux enfants?
merci d'exprimer clairement ce que je ressens.Je me pose sincèrement la question si l'Eglise ne devrait pas considérer que le mariage, qui cesse à la mort d'un conjoint, devrait pouvoir cesser en cas de situation insoluble vis à vis de la sécurité ou de la dignité de la personne.
Invité- Invité
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
pour un chrétien qui réfléchit un peu, et qui se sent à la fois coupable et "obligé" de divorcer, l'excommunion est une condamnation. Je n'ai pas parler d'une condamnation à la damnation éternelle, (qui n'a rien à voir) mais de cette interdiction de recevoir ce que tout catho qui se respecte considère comme le plus important. En être exclu, c'est être mis au ban de la société, rejeté de l'Église catholique. C'est peut-être fondamentaliste comme pensée, je ne sais pas, mais ça explique le désarroi de beaucoup de gens qui n'ont pas forcément envie de vivreGérard a écrit:Faut pas exagérer, je n'ai jamais entendu dire que les divorcés étaient condamnés à la damnation éternelle.
en frère et soeur avec l'homme ou la femme qu'ils aiment!
Car l'effet secondaire de ce côté "éternel" c'est qu'un croyant "responsable" ne voudra pas conclure de mariage religieux et choisira l'union libre (qui paradoxalement, pose moins de problèmes à l'Eglise que des divorcés avec des nouveaux conjoints).
Je n'y avais pas pensé, mais effectivement!
Quoique quand on se marie, on n'imagine rarement que son conjoint va devenir violent et nous menacer de mort!
Invité- Invité
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
En 2007 un sondage réalisé par le CASA pour Le Monde des religions :
" 51% des français se déclarent catholiques, or l’écrasante majorité d’entre eux prie peu – 8% tous les jours – et n’assiste que rarement à la messe dominicale – 8%.
33% ne savent pas que la Pentecôte est la fête correspondant à la descente de l’Esprit saint sur les apôtres. Enfin, 81% des catholiques français sont favorables au mariage des prêtres.
7% de ces catholiques déclarent que Dieu n’existe pas ; 17% qu’il n’existe probablement pas et 32% ne savent pas s’il existe !
52% des catholiques… croient en Dieu !
Sur les 52% qui croient que Dieu existe (”C’est probable” :26 % et “c’est sûr” : 26 %), 79% se le représentent comme une force, une énergie, un esprit tandis que 18% se le représentent comme une personne.
26% des catholiques pensent qu’il n’y a rien après la mort tandis que 53% pensent qu’il y a quelque chose mais ne savent pas quoi. 10% seulement croient en la doctrine officielle de la résurrection des morts tandis que 8% se donnent une seconde chance dans la réincarnation.
En revanche, 64% croient aux miracles, 58% à la résurrection du Christ, 39% à la virginité de Marie, 37% à la sainte trinité, 33% au diable.
Le mariage des prêtres, un peu plus de détails : 35% y sont très favorables et 41% plutôt favorables, 28% sont très favorables et 51% favorables à l’ordination des femmes."
" 51% des français se déclarent catholiques, or l’écrasante majorité d’entre eux prie peu – 8% tous les jours – et n’assiste que rarement à la messe dominicale – 8%.
33% ne savent pas que la Pentecôte est la fête correspondant à la descente de l’Esprit saint sur les apôtres. Enfin, 81% des catholiques français sont favorables au mariage des prêtres.
7% de ces catholiques déclarent que Dieu n’existe pas ; 17% qu’il n’existe probablement pas et 32% ne savent pas s’il existe !
52% des catholiques… croient en Dieu !
Sur les 52% qui croient que Dieu existe (”C’est probable” :26 % et “c’est sûr” : 26 %), 79% se le représentent comme une force, une énergie, un esprit tandis que 18% se le représentent comme une personne.
26% des catholiques pensent qu’il n’y a rien après la mort tandis que 53% pensent qu’il y a quelque chose mais ne savent pas quoi. 10% seulement croient en la doctrine officielle de la résurrection des morts tandis que 8% se donnent une seconde chance dans la réincarnation.
En revanche, 64% croient aux miracles, 58% à la résurrection du Christ, 39% à la virginité de Marie, 37% à la sainte trinité, 33% au diable.
Le mariage des prêtres, un peu plus de détails : 35% y sont très favorables et 41% plutôt favorables, 28% sont très favorables et 51% favorables à l’ordination des femmes."
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : c'est selon avec qui
Date d'inscription : 17/07/2009
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
En 2007 un sondage réalisé par le CASA pour Le Monde des religions :
que faut-il en conclure?
que près de la moitié des catholiques sont des hypocrites, des menteurs?
qu'on peut se croire (ou se déclarer) catholique sans avoir aucune idée de ce à quoi ça les engage?
que les vrais catholiques sont ceux qui vont à la messe tous les dimanches (ça compte, le samedi?)
que les fêtes religieuses comme la Pentecôte, ne devraient plus être fériées puisqu'elles n'ont aucune autre signification qu'un jour de congé même pour 1/3 des catholiques?
Que la foi n'est plus ce qu'elle était? et que la prière, comme la confession est devenue presqu'obsolète?
On peut faire dire tout ce qu'on veut aux chiffres, sauf ce qu'il y a dans le coeur (non, Dan, je ne parle pas du muscle) des croyants!
Invité- Invité
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Par conséquent, 48% des catholiques sont athées.52% des catholiques… croient en Dieu !
On peut se demander quel est leur intérêt à se déclarer catholiques, ce serait une question à creuser.
Que penserait-on d'un militant Cdh (parti chrétien belge) qui déclarerait :
-Je suis Cdh mais je suis communiste.
Ou d'un boucher qui dirait :
-Je suis boucher mais je ne vends que des fruits et légumes.
Ou :
-Je suis hétérosexuel, mais je n'aime que les hommes.
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(Jean Anouilh)
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Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Les 48% se divisent en 31% "n'en sait rien" et 17% (quand même) de certitude négative.
"Catholique" est alors une simple identité culturelle.
"Catholique" est alors une simple identité culturelle.
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
En effet c'est surprenant !
Je pense que par rapport à ce sondage, il y a des gens qui se déclarent encore catholiques par tradition à partir du moment où ils ont été baptisés mais ne se posent pas plus de questions, ou alors qui n'osent pas répondre sans religion ?
Je pense que par rapport à ce sondage, il y a des gens qui se déclarent encore catholiques par tradition à partir du moment où ils ont été baptisés mais ne se posent pas plus de questions, ou alors qui n'osent pas répondre sans religion ?
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : hérétique
Humeur : c'est selon avec qui
Date d'inscription : 17/07/2009
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
[quote="Gerard"]
Donc l'Eglise ne croit pas en L'après vie !
Une fois mort, on n'a plus aucun droit, même si on a beaucoup aimé !
L'Eglise ne croit pas en la vie éternelle!
Je me disais, aussi !
.
Gereve a écrit: En fait, je rappelle que le mariage religieux n'est pas ETERNEL...
La phrase importante du pacte de mariage :
"...jusqu'à ce que la mort vous sépare."
Donc, une fois mort et au Paradis, on est LIBRE et CELIBATAIRE !...
Donc l'Eglise ne croit pas en L'après vie !
Une fois mort, on n'a plus aucun droit, même si on a beaucoup aimé !
L'Eglise ne croit pas en la vie éternelle!
Je me disais, aussi !
.
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 3483
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
combien y en a-t-il sur le forum? Un bon nombre il me semble!Par conséquent, 48% des catholiques sont athées.
Invité- Invité
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Dans ce cas-là, on est franc et on répond :Cochonfucius a écrit:Les 48% se divisent en 31% "n'en sait rien" et 17% (quand même) de certitude négative.
"Catholique" est alors une simple identité culturelle.
- Je suis de culture catholique mais je ne crois pas en Dieu, donc je ne suis pas catholique, merci de me rayer de vos statistiques sur le nombre de catholiques en France.
(c'est vrai, quoi...)
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Si "être catholique" est avoir été baptisé, alors, je suis en core catholique. Je suis donc (en ordre chronologique) catholique-agnostique-bouddhiste :ptdr:
Invité- Invité
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
La plume a écrit:En effet c'est surprenant !
Je pense que par rapport à ce sondage, il y a des gens qui se déclarent encore catholiques par tradition à partir du moment où ils ont été baptisés mais ne se posent pas plus de questions, ou alors qui n'osent pas répondre sans religion ?
...Et dans ce cas-ci, on répond :
- J'ai été baptisé, mais je m'en fous.
(Re-c'est-vrai-quoi...)
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Opaline a écrit
Gerard a écrit:Gereve a écrit: En fait, je rappelle que le mariage religieux n'est pas ETERNEL...
La phrase importante du pacte de mariage :
"...jusqu'à ce que la mort vous sépare."
Donc, une fois mort et au Paradis, on est LIBRE et CELIBATAIRE !...
Donc l'Eglise ne croit pas en L'après vie !
Une fois mort, on n'a plus aucun droit, même si on a beaucoup aimé !
L'Eglise ne croit pas en la vie éternelle!
Je me disais, aussi !
.
Mais non,Gereve plaisantait, bien sûr! C'est le survivant qui est célibataire et libre de se remarier!
Quant à ce qui se passera au Paradis, nous le saurons peut-être quand nous y serons! En attendant, mieux vaut vivre de son mieux!
Invité- Invité
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
Pour Myrrha (sur l'absence de mariage éternel):
Mt 22:25- Or il y avait chez nous sept frères. Le premier se maria, puis mourut sans postérité, laissant sa femme à son frère.
Mt 22:26- Pareillement le deuxième, puis le troisième, jusqu'au septième.
Mt 22:27- Finalement, après eux tous, la femme mourut.
Mt 22:28- A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l'auront eue. "
Mt 22:29- Jésus leur répondit : " Vous êtes dans l'erreur, en ne connaissant ni les Écritures ni la puissance de Dieu.
Mt 22:30- A la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans le ciel.
Source:
http://www.biblia-cerf.com/BJ/mt22.html
ce qui fait que le Vatican permet le remariage pour les veufs et les veuves.
Mt 22:25- Or il y avait chez nous sept frères. Le premier se maria, puis mourut sans postérité, laissant sa femme à son frère.
Mt 22:26- Pareillement le deuxième, puis le troisième, jusqu'au septième.
Mt 22:27- Finalement, après eux tous, la femme mourut.
Mt 22:28- A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l'auront eue. "
Mt 22:29- Jésus leur répondit : " Vous êtes dans l'erreur, en ne connaissant ni les Écritures ni la puissance de Dieu.
Mt 22:30- A la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans le ciel.
Source:
http://www.biblia-cerf.com/BJ/mt22.html
ce qui fait que le Vatican permet le remariage pour les veufs et les veuves.
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
[quote="Opaline"]
En fait, on dirait plutôt que c'est à "l'amour éternel" que l'Eglise ne croit pas. Sinon elle n'autoriserait pas les veufs et veuves à se remarier.
...
Si, l'Eglise croit à l'aprés-vie, mais elle a prévu qu'on y fasse la nouba sans être dérangé par son conjoint.Gerard a écrit:Gereve a écrit: En fait, je rappelle que le mariage religieux n'est pas ETERNEL...
La phrase importante du pacte de mariage :
"...[b]jusqu'à ce que la mort vous sépare."
Donc, une fois mort et au Paradis, on est LIBRE et CELIBATAIRE !...
Donc l'Eglise ne croit pas en L'après vie !
En fait, on dirait plutôt que c'est à "l'amour éternel" que l'Eglise ne croit pas. Sinon elle n'autoriserait pas les veufs et veuves à se remarier.
...
_________________
" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
Re: qu'est-ce qu'être catholique aujourd'hui?
ah, oui, pourquoi pas? Français, donc catho par tradition millénaire, comme mangeur de baguette (et d'escargots) et porteur de béret.Cochonfucius a écrit:Les 48% se divisent en 31% "n'en sait rien" et 17% (quand même) de certitude négative.
"Catholique" est alors une simple identité culturelle.
L'idée n'est pas inintéressante. Ce serait alors plutôt une sorte de "tradition française" . Étrange, tout de même, non?
Invité- Invité
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