Contes zen
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Contes zen
Le maître se promène dans le potager en compagnie de trois disciples après une longue séance de méditation, quand tout à coup, le plus jeune se dirige vers les salades, et écrase sous sa semelle une limace. Le deuxième disciple, sourcils froncés lui dit :
"Tu as eu tord d'écraser cette limace, car quand bien même il s'agit d'un animal trés primaire, c'est néanmoins une forme de vie, et la vie est sacrée et doit donc être respectée. "
et se tournant vers le maître : " N'est-ce pas maître ? "
et le maître lui répond : " Oui, tu as raison. "
Le premier disciple, réagissant avec verdeur, lui rétorque :
" Sans doute cette limace est respectable, mais elle mange nos salades, et ces salades sont notre seule source d'alimentation en cette saison. J'ai donc bien agit en défendant une vie plus évoluée que celle de cette limace : la notre. "
et se tournant vers le maître : " N'est-ce pas maître ? "
et le maître lui répond : " Oui, tu as raison. "
Intervient alors le troisième disciple, plus mûr et plus avancé dans l'étude des processus mentaux :
"Mais maître, le deuxième disciple vous a dit une chose, et vous lui avez répondu qu'il avait raison. Puis le premier disciple vous a dit le contraire, et vous lui avez aussi dit qu'il avait raison. Or on ne peut pas donner raison à une chose et en même temps à son contraire !? "
et le maître lui répondit : " Oui, tu as raison. "
"Tu as eu tord d'écraser cette limace, car quand bien même il s'agit d'un animal trés primaire, c'est néanmoins une forme de vie, et la vie est sacrée et doit donc être respectée. "
et se tournant vers le maître : " N'est-ce pas maître ? "
et le maître lui répond : " Oui, tu as raison. "
Le premier disciple, réagissant avec verdeur, lui rétorque :
" Sans doute cette limace est respectable, mais elle mange nos salades, et ces salades sont notre seule source d'alimentation en cette saison. J'ai donc bien agit en défendant une vie plus évoluée que celle de cette limace : la notre. "
et se tournant vers le maître : " N'est-ce pas maître ? "
et le maître lui répond : " Oui, tu as raison. "
Intervient alors le troisième disciple, plus mûr et plus avancé dans l'étude des processus mentaux :
"Mais maître, le deuxième disciple vous a dit une chose, et vous lui avez répondu qu'il avait raison. Puis le premier disciple vous a dit le contraire, et vous lui avez aussi dit qu'il avait raison. Or on ne peut pas donner raison à une chose et en même temps à son contraire !? "
et le maître lui répondit : " Oui, tu as raison. "
Invité- Invité
Re: Contes zen
Celle ci est délicieuse:
Dans un monastère japonais, à la fin du Moyen-Age, vivait un vieux moine qui inspirait aux jeunes moines une sorte de terreur respectueuse, car rien ne semblait pouvoir troubler sa sérénité. bien qu'il répétât à toute occasion qu'il n'y a rien de mal dans une émotion, quelle qu'elle soit, à condition de ne pas se laisser emporter par elle, il restait calme et inaltérable. On ne pouvait ni l'irriter, ni l'effrayer, ni l'inquiéter.
un matin d'hiver, alors que la nuit obscurcissait encore tous les couloirs du monastère, les jeunes moines s'assemblèrent silencieusement dans l'ombre. Le vieux moine, ce matin-là, devait apporter la tasse de thé rituelle jusqu'à l'autel. A son passage, ils jaillirent brusquement de l'obscurité comme des fantômes hurleurs.
Le vieil homme continua sa marche paisiblement, sans faux pas, sans tressaillement. un peu plus loin dans le couloir se trouvait une petite table, il y posa doucement le thé, le couvrit d'un morceau de soie pour qu'aucune poussière ne pût y tomber. Puis il s'appuya contre un mur et poussa un grand cri de frayeur.
Invité- Invité
Re: Contes zen
Bonjour,
Ben moi je préfère la première (sans mésestimer la deuxième) ! Même si, en changeant un peu le contexte, on pourrait en faire une histoire... (ouille, j'ai failli gaffer, ça aurait fait une histoire française :roll: ). Au fait, est-il dit qu'ils ont atteint le satori, pour le coup ? C'est parfois l'épilogue, je vais essayer de retrouver mon Suzuki.
à+
Ben moi je préfère la première (sans mésestimer la deuxième) ! Même si, en changeant un peu le contexte, on pourrait en faire une histoire... (ouille, j'ai failli gaffer, ça aurait fait une histoire française :roll: ). Au fait, est-il dit qu'ils ont atteint le satori, pour le coup ? C'est parfois l'épilogue, je vais essayer de retrouver mon Suzuki.
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 9506
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Contes zen
oui en effet, beaucoup de contes zen se terminent par le satori, heureusement pas tous ! C'est justement pour cela que j'apprécie le second: ça change ! mdrrrr
Pour le peu que j'en connaisse, je les diviserais en 3 catégories:
- ceux qui montrent des exemples de satori
- ceux qui sont "moralisateurs"
- et ceux qui s'apparentent plutôt à des koans, mais j'en ferai une rubrique à part.
Pour le peu que j'en connaisse, je les diviserais en 3 catégories:
- ceux qui montrent des exemples de satori
- ceux qui sont "moralisateurs"
- et ceux qui s'apparentent plutôt à des koans, mais j'en ferai une rubrique à part.
Invité- Invité
Re: Contes zen
Moi aussi, je préfère la seconde, parce qu'elle me rappelle une histoire vécue.
un grand danger... je me précipite au secours de l'enfant... je m'écroule après (la peur rétrospective, sans doute, et surtout l'urgence qui fait que l'on agit sans réfléchir)
Bien que ce conte soit sans doute le contraire : maîtriser sa réaction, son émotion et accomplir d'abord son devoir ...
En fait, c'est presque pareil, sauf que c'est "l'instinct" qui ma fait agir t non la maîtrise de moi!
un grand danger... je me précipite au secours de l'enfant... je m'écroule après (la peur rétrospective, sans doute, et surtout l'urgence qui fait que l'on agit sans réfléchir)
Bien que ce conte soit sans doute le contraire : maîtriser sa réaction, son émotion et accomplir d'abord son devoir ...
En fait, c'est presque pareil, sauf que c'est "l'instinct" qui ma fait agir t non la maîtrise de moi!
Invité- Invité
Re: Contes zen
Un samouraï se présenta devant le Maître zen Hakuin et lui demanda : "Y a-t-il réellement un paradis et un enfer ?"
-"Qui es-tu ?" demanda le Maître.
-"Je suis le samouraï..."
-"Toi, un guerrier ! s'exclama Hakuin. Mais regarde toi. Quel seigneur voudrait t'avoir à son service ? Tu as l'air d'un mendiant."
La colère s'empara du samouraï. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit :
"Ah bon, tu as même un sabre ?! Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête."
Hors de lui, le samouraï leva son sabre, prêt à frapper le Maître. A ce moment celui-ci dit :
-"Ici s'ouvre les portes de l'enfer."
Surpris par la tranquille assurance du moine, le samouraï rengaina son sabre et s'inclina.
-"Ici s'ouvre les portes du paradis", lui dit alors le Maître.
-"Qui es-tu ?" demanda le Maître.
-"Je suis le samouraï..."
-"Toi, un guerrier ! s'exclama Hakuin. Mais regarde toi. Quel seigneur voudrait t'avoir à son service ? Tu as l'air d'un mendiant."
La colère s'empara du samouraï. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit :
"Ah bon, tu as même un sabre ?! Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête."
Hors de lui, le samouraï leva son sabre, prêt à frapper le Maître. A ce moment celui-ci dit :
-"Ici s'ouvre les portes de l'enfer."
Surpris par la tranquille assurance du moine, le samouraï rengaina son sabre et s'inclina.
-"Ici s'ouvre les portes du paradis", lui dit alors le Maître.
Invité- Invité
Re: Contes zen
Hakuin ne souhaite pas discourir sur l'enfer, ni sur le paradis.
Mais il veut bien montrer à quoi ressemblent ces deux notions.
C'est un des principes du bouddhisme zen: ne racontons pas seulement des histoires, faisons parler aussi les perceptions et les sensations.
Mais il veut bien montrer à quoi ressemblent ces deux notions.
C'est un des principes du bouddhisme zen: ne racontons pas seulement des histoires, faisons parler aussi les perceptions et les sensations.
Re: Contes zen
oui, en effet, c'est pour cela aussi que le zen m'attire fort: en éliminant les discours, il élimine aussi toutes les vaines querelles métaphysiques et religieuses, et les tergiversations diverses sur la véracité de tel ou tel précepte religieux.
Le bouddhisme tibétain est à l'extrême opposé: encombré d'enseignements de toutes sortes, il y a à boire et à manger, d'ailleurs beaucoup se perdent dans les méandres de l'intellect, cherchent à tout comprendre ou "savoir", mais il y a aussi le précepte de base qui dit que l'étude n'est qu'une des deux ailes qui permet à l'oiseau de voler, l'autre étant la pratique.
Je rejoins cette vision, parce qu'on ne peut pas faire abstraction de notre intellect: c'est illusoire, surtout dans notre civilisation où il est développé à l'excès. Vouloir le faire taire n'aboutit qu'à l'agiter davantage. C'est pour cela que la "méditation en mouvement" (vaisselle, taï chi, faire tout consciemment) est plus accessible que la méditation assise (zazen), sans objet.
Voici un autre "conte" qui explique bien ce qu'est cette façon de vivre l'instant présent en pleine conscience, dans le calme de l'esprit
On demanda un jour à un homme qui savait méditer comment il faisait pour être si recueilli en dépit de toutes ses occupations.
Il répondit :
"Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle."
Les gens l'interrompirent en lui disant:
"Nous faisons de même, mais que fais-tu de plus ?"
"Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle."
Les gens lui dirent encore une fois :
"C'est ce que nous faisons aussi."
"Non" leur répondit-il.
"Quand vous êtes assis, vous vous levez déjà.
Quand vous vous levez, vous courez déjà.
Quand vous courez, vous êtes déjà au but..."
Le bouddhisme tibétain est à l'extrême opposé: encombré d'enseignements de toutes sortes, il y a à boire et à manger, d'ailleurs beaucoup se perdent dans les méandres de l'intellect, cherchent à tout comprendre ou "savoir", mais il y a aussi le précepte de base qui dit que l'étude n'est qu'une des deux ailes qui permet à l'oiseau de voler, l'autre étant la pratique.
Je rejoins cette vision, parce qu'on ne peut pas faire abstraction de notre intellect: c'est illusoire, surtout dans notre civilisation où il est développé à l'excès. Vouloir le faire taire n'aboutit qu'à l'agiter davantage. C'est pour cela que la "méditation en mouvement" (vaisselle, taï chi, faire tout consciemment) est plus accessible que la méditation assise (zazen), sans objet.
Voici un autre "conte" qui explique bien ce qu'est cette façon de vivre l'instant présent en pleine conscience, dans le calme de l'esprit
On demanda un jour à un homme qui savait méditer comment il faisait pour être si recueilli en dépit de toutes ses occupations.
Il répondit :
"Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle."
Les gens l'interrompirent en lui disant:
"Nous faisons de même, mais que fais-tu de plus ?"
"Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle."
Les gens lui dirent encore une fois :
"C'est ce que nous faisons aussi."
"Non" leur répondit-il.
"Quand vous êtes assis, vous vous levez déjà.
Quand vous vous levez, vous courez déjà.
Quand vous courez, vous êtes déjà au but..."
Invité- Invité
Re: Contes zen
- Maitre, qu'arrive-t-il à un hommme éveillé aprés la mort ?
- je n'en sais rien.
- mais... vous n'êtes pas un homme éveillé ?
- si. mais je ne suis pas mort.
- je n'en sais rien.
- mais... vous n'êtes pas un homme éveillé ?
- si. mais je ne suis pas mort.
Invité- Invité
Re: Contes zen
En ce temps là vivait aux environs de Heian Kyo, dans un temple perdu dans la forêt, un moine connu pour sa grande sagesse, nommé Shichiri Kojun. Ce soir-là, le saint homme était seul. Il récitait des sutras au pied d'une statue du Bouddha.Soudain, la porte du temple s'ouvre à la volée. Un homme d'un aspect effrayant, grossièrement vêtu, fait irruption dans la salle de prières. Il met sur la gorge de Shichiri sa longue épée effilée :
"Moine ! hurle-t-il, donne-moi l'argent ds offrandes, ou je te coupe la tête et la fait rouler au pied des autels !"
Shichiri était installé en Siddhanasa (la posture parfaite), le dos droit, les genoux repliés, il garda la position, et pas un muscle de son visage ne tressaillit :
"Prend l'argent qui est dans le vase des offrandes, dit-il, ne me dérange pas dans mes prières." Et il reprit la récitation des sutras.
Le voleur se dirigea vers l'endroit indiqué et commença à remplir ses poches. Dans sa hâte, il faisait tinter les pièces, et parfois un juron lui échappait, quand l'une d'elles roulait sur le sol. Il faut reconnaître qu'il était embarrassé par sa grande épée.
Au bout d'un moment, sans tourner la tête, le moine dit :
"Ne prends pas tout l'argent, je dois payer demain matin l'impôt du temple."
Le voleur, impressionné par la fermeté de la voix et le sang-froid imperturbable du moine, laissa en maugréant un peu d'argent au fond du vase des offrandes.
Il s'en allait avec son butin lorsque le moine dit encore :
"Quand on reçoit un présent, on doit remercier; fais-le !"
Le voleur subjugué marmonna un vague merci, et disparut.
Un an plus tard, le voleur fut arrêté. Il avoua entre autres méfaits le vol commit au temple, crime qui était puni de mort. Confronté au moine, il l'entendit avec stupeur déclarer :
"Moi Shichiri, je déclare que cet homme n'a pas profané le temple, je lui ai donné une grande partie de l'argent des offrandes, et il m'a remercié, tout est en ordre."
Le voleur fut condamné à cinq ans de prison, seulement. Quand il fut libre, il vint trouver Shichiri dans le temple perdu dans la forêt, et il devint son disciple. Au long des années, les visiteurs et les pèlerins admiraient sa profonde piété.
"Moine ! hurle-t-il, donne-moi l'argent ds offrandes, ou je te coupe la tête et la fait rouler au pied des autels !"
Shichiri était installé en Siddhanasa (la posture parfaite), le dos droit, les genoux repliés, il garda la position, et pas un muscle de son visage ne tressaillit :
"Prend l'argent qui est dans le vase des offrandes, dit-il, ne me dérange pas dans mes prières." Et il reprit la récitation des sutras.
Le voleur se dirigea vers l'endroit indiqué et commença à remplir ses poches. Dans sa hâte, il faisait tinter les pièces, et parfois un juron lui échappait, quand l'une d'elles roulait sur le sol. Il faut reconnaître qu'il était embarrassé par sa grande épée.
Au bout d'un moment, sans tourner la tête, le moine dit :
"Ne prends pas tout l'argent, je dois payer demain matin l'impôt du temple."
Le voleur, impressionné par la fermeté de la voix et le sang-froid imperturbable du moine, laissa en maugréant un peu d'argent au fond du vase des offrandes.
Il s'en allait avec son butin lorsque le moine dit encore :
"Quand on reçoit un présent, on doit remercier; fais-le !"
Le voleur subjugué marmonna un vague merci, et disparut.
Un an plus tard, le voleur fut arrêté. Il avoua entre autres méfaits le vol commit au temple, crime qui était puni de mort. Confronté au moine, il l'entendit avec stupeur déclarer :
"Moi Shichiri, je déclare que cet homme n'a pas profané le temple, je lui ai donné une grande partie de l'argent des offrandes, et il m'a remercié, tout est en ordre."
Le voleur fut condamné à cinq ans de prison, seulement. Quand il fut libre, il vint trouver Shichiri dans le temple perdu dans la forêt, et il devint son disciple. Au long des années, les visiteurs et les pèlerins admiraient sa profonde piété.
Invité- Invité
Re: Contes zen
Cette histoire du voleur du temple ressemble beaucoup à celle des chandeliers de Jean Valjean. Le curé a déclaré les lui avoir donnés.
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: Contes zen
Cette sagesse du moine me rappelle celle de notre bon chanoine Kir
( l'inventeur, paraît-il, de l'apéritif du même nom !), maire de Dijon de la Libération à quelques mois avant sa mort, en Avril 1968 .
Toutes les autorités de la ville s'étaient enfuies avant l'arrivée des Allemands, en Juin 1940 . Conseiller ou adjoint à la mairie, il est resté et a attendu l' envahisseur dans le cabinet du maire . Les Allemands sont arrivés en trombe ! Premières paroles de Kir : " Quand on est poli, on frappe avant d'entrer !
Autre bon mot : Alors qu'il était député, à un député communiste
qui l'interpelait sur sa croyance en Dieu, il a répondu : " Et mon cul, tu l'as pas vu, et pourtant, il existe !"
Voilà un bon argument que je laisse volontiers a mes amis croyants...
( l'inventeur, paraît-il, de l'apéritif du même nom !), maire de Dijon de la Libération à quelques mois avant sa mort, en Avril 1968 .
Toutes les autorités de la ville s'étaient enfuies avant l'arrivée des Allemands, en Juin 1940 . Conseiller ou adjoint à la mairie, il est resté et a attendu l' envahisseur dans le cabinet du maire . Les Allemands sont arrivés en trombe ! Premières paroles de Kir : " Quand on est poli, on frappe avant d'entrer !
Autre bon mot : Alors qu'il était député, à un député communiste
qui l'interpelait sur sa croyance en Dieu, il a répondu : " Et mon cul, tu l'as pas vu, et pourtant, il existe !"
Voilà un bon argument que je laisse volontiers a mes amis croyants...
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Contes zen
c'est un bel exemple de réaction non violente "active" (à ne pas confondre avec de la simple passivité). Si cet exemple est présent dans plusieurs traditions, c'est encore mieux ! Ca prouve qu'elle est universelle...
Invité- Invité
Re: Contes zen
J'aime bien celle là, qu'on pourrait titre "tel est pris qui croyait prendre" ! :ptdr:
Dans un petit temple perdu
dans la montagne,
quatre moines faisaient zazen.
Ils avaient décidé de faire une session
de méditation dans le silence absolu.
Le premier soir, pendant le zazen,
la bougie s'éteignit, plongeant le dojo
dans l'obscurité profonde.
Le moine le plus nouveau dit à mi-voix :
"La bougie vient de s'éteindre !"
Le deuxième répondit :
"Tu ne dois pas parler,
c'est une session de silence total."
Le troisième ajouta :
"Pourquoi parlez-vous ? Nous devons
nous taire et être silencieux!"
Le quatrième, qui était le responsable
de la session, conclut :
"Vous êtes tous stupides et mauvais,
il n'y a que moi qui n'ai pas parlé!"
Dans un petit temple perdu
dans la montagne,
quatre moines faisaient zazen.
Ils avaient décidé de faire une session
de méditation dans le silence absolu.
Le premier soir, pendant le zazen,
la bougie s'éteignit, plongeant le dojo
dans l'obscurité profonde.
Le moine le plus nouveau dit à mi-voix :
"La bougie vient de s'éteindre !"
Le deuxième répondit :
"Tu ne dois pas parler,
c'est une session de silence total."
Le troisième ajouta :
"Pourquoi parlez-vous ? Nous devons
nous taire et être silencieux!"
Le quatrième, qui était le responsable
de la session, conclut :
"Vous êtes tous stupides et mauvais,
il n'y a que moi qui n'ai pas parlé!"
Invité- Invité
Re: Contes zen
un ascète était assis en zazen dans une grotte. mais le vent s'engouffrait et fouettait l'homme qui ne parvenait pas à se concentrer. alors, il alla s'assoir près du lac. bientôt les poissons qui sautaient en l'éclaboussant vinrent troubler sa méditation, alors l'ascète se déplaça encore.
plus loin, il était assis sous un arbre. mais le bruit des poissons qui sautaient continuaient de le perturber. alors il les les tua et les mangea. ensuite il reprit zazen. mais le chant des oiseaux le sortit brusquement de sa méditation. alors il les tua et les mangea.
assis, enfin seul, l'ascète ne pouvait plus méditer, torturé par son indigestion.
plus loin, il était assis sous un arbre. mais le bruit des poissons qui sautaient continuaient de le perturber. alors il les les tua et les mangea. ensuite il reprit zazen. mais le chant des oiseaux le sortit brusquement de sa méditation. alors il les tua et les mangea.
assis, enfin seul, l'ascète ne pouvait plus méditer, torturé par son indigestion.
Invité- Invité
Re: Contes zen
Il était une fois,un moine,qui vivait dans une région montagneuse.Il avait perdu toute notion de lieu et de temps,seul assis sur son nuage il se demandait ce qu'il pourrait bien faire à présent,car pour lui,tout était devenu clair,limpide il avait franchit la limite de toutes connaissances le vide absolu,il ne pensait plus ne dormait plus ne révait plus.
Soudain,un bruit de pas derrière lui le sortit de sa méditation,il se leva et se rendit compte qu'il n'était plus sur terre,mais dans les cieux.L'ange qui s'approchait de lui souriant lui dit alors:"Bonjour O moine,je vois que tu as franchi toutes les dimensions qui te séparais de moi!"
~~J'ai bien entendu tes pas,mais tu n'as pas de pieds?
~Je n'ai pas non plus de main,ni de tete...
~~O seigneur!ton etre est si pur,ta présence émane un tel amour!une telle paix!...
~Cet oeil,parfaitement pur,ce n'est que ton subconscient O moine...
Après cette vision mirifique,l'homme se sentit dégringoler à une vitesse inoui vers le bas et se retrouva à moitié étourdi par le choc au beau milieu d'une meule de foin!...
Soudain,un bruit de pas derrière lui le sortit de sa méditation,il se leva et se rendit compte qu'il n'était plus sur terre,mais dans les cieux.L'ange qui s'approchait de lui souriant lui dit alors:"Bonjour O moine,je vois que tu as franchi toutes les dimensions qui te séparais de moi!"
~~J'ai bien entendu tes pas,mais tu n'as pas de pieds?
~Je n'ai pas non plus de main,ni de tete...
~~O seigneur!ton etre est si pur,ta présence émane un tel amour!une telle paix!...
~Cet oeil,parfaitement pur,ce n'est que ton subconscient O moine...
Après cette vision mirifique,l'homme se sentit dégringoler à une vitesse inoui vers le bas et se retrouva à moitié étourdi par le choc au beau milieu d'une meule de foin!...
Invité- Invité
Re: Contes zen
merci beaucoup à vous ! :yahoo:
Un élève en méditation vint voir son professeur et lui dit: "ma méditation est horrible! Je suis tellement distrait, ou mes jambes me font mal, ou je m'endors constamment, c'est vraiment épouvantable!"
"Ca passera", lui dit son professeur.
Une semaine plus tard l'élève revint voir son professeur: "ma méditation est magnifique! Je me sens en pleine conscience, paisible, vivant! C'est magnifique!"
"Ca passera", lui répondit le professeur.
Un élève en méditation vint voir son professeur et lui dit: "ma méditation est horrible! Je suis tellement distrait, ou mes jambes me font mal, ou je m'endors constamment, c'est vraiment épouvantable!"
"Ca passera", lui dit son professeur.
Une semaine plus tard l'élève revint voir son professeur: "ma méditation est magnifique! Je me sens en pleine conscience, paisible, vivant! C'est magnifique!"
"Ca passera", lui répondit le professeur.
Invité- Invité
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