Pour en finir avec Mère Teresa
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Pour en finir avec Mère Teresa
«Les saints, écrivait Georges Orwell en 1949, devraient toujours être jugés coupables, jusqu'à ce qu'on ait prouvé leur innocence.» La carrière de Mère Teresa suggère l'inverse. Alors que la plupart des personnalités publiques voient leur réputation jugée à la lumière de leurs actes, Mère Teresa, elle, voit ses actions évaluées à l'aune de sa réputation. Une réputation de sainte, généreuse, dévouée à la cause des pauvres et des damnés.
Deux exemples récents. En novembre 1995; la population irlandaise dut décider, par référendum, d'abroger l'interdiction du divorce. L'Irlande était le seul Etat européen à maintenir cette interdiction. Or le pays négociait alors avec les protestants d'Ulster. lesquels redoutaient qu'un accord avec Dublin ne débouche sur un plus grand contrôle de leurs vies par le clergé catholique. En partie pour les rassurer, la plupart des partis irlandais appelèrent à voter «oui» au référendum, Le scrutin promettait d'être très serré (en définitive, le «oui» l'emporta par 50,3 % des suffrages)» Mère»Teresa, qui n'est pas irlandaise, appela à voter «non»».
Quelques mois plus tard, elle accordait un entretien à un magazine américain, Ladies Home Journal', lu par des millions de femmes au foyer. Interrogée sur son amitié pour Lady Diana, princesse de Galles, et sur le divorce imminent dans la famille royale britannique, Mère Teresa n'hésita pas à expliquer, parlant du mariage: «C'est bien que ce soit fini. Personne n'était vraiment heureux.» On le voit, avec Mère Teresa, les pauvresses ont droit à des sermons sur la morale et sur l'obéissance, les princesses bénéficient de tous les pardons et de toutes les indulgences. Aucun journal ne releva ces déclarations contradictoires. Le faire eût terni l'image flatteuse de la «sainte médiatique». Pourtant, le contraste entre théorie et pratique en dit long sur Mère Teresa.
Voici quelques autres faits , complaisamment passés sous silence. En 1981, Mère Teresa se rendit à Haïti pour y accepter la Légion d'honneur, la plus haute distinction du pays. Elle la reçut des mains de la famille Duvalier, qu'elle remercia par un discours enthousiaste, expliquant que le dictateur Jean-Claude Duvalier ( Bébé Doc ) et sa femme Michèle non seulement «aimaient les pauvres», mais étaient «adorés d'eux».
Quelques années plus tard, en 1990, Mère Teresa se rendit en Albanie, pays dont ses parents étaient originaires (elle est née à Skopje, capitale de la Macédoine). Elle n'eut aucun scrupule à déposer une couronne de fleurs sur la tombe de l'ancien dirigeant stalinien, Enver Hodja, fondateur de l'un des régimes les plus répressifs des Balkans. Elle en déposa même une autre, à Tirana, au pied d'un monument «à la gloire de la Grande Albanie», qui comprend, aussi, le Kosovo (région de Serbie), l'Epire du Sud (situé au nord de la Grèce) et la zone ouest de la Macédoine (Etat indépendant). De nombreux Albanais se déclarèrent choqués de la voir s'afficher aux côtés de la veuve de l'ancien dictateur et ne rien dire sur les violations des droits de l'homme.
En 1992, Mère Teresa intervint lors du procès de M. Charles Keating, l'un des plus grands fraudeurs de l'histoire financière des Etats-Unis. Son escroquerie aux caisses d'épargne lui avait permis de mettre la main sur 252 millions de dollars, volés principalement à de petits épargnants. M. Keating, qui avait auparavant mené campagne contre la pornographie, avait offert à Mère Teresa 1 250 000 dollars ainsi que l'usage de son avion privé. En échange ,de quoi ,la «sainte médiatique» n'avait pas hésité à user de son prestige pour aider M. Keating. A tel point que lorsque Mère Teresa envoya une lettre réclamant la clémence» du tribunal pour un homme qui «a beaucoup fait pour aider les pauvres», l'un des procureurs répondit en lui demandant de restituer l'argent qui lui avait été versé (et qui provenait du vol). Toujours trop innocente pour pouvoir détecter la malhonnêteté des autres, elle refusa.
« MULTINATIONALE MISSIONNAIRE »
S'il est évident que Mère Teresa a du temps à consacrer aux riches et aux puissants, qu'en est-il de son souci proclamé pour les pauvres et pour les faibles? Le bilan n'est Pas aussi clair qu'on l'imagine. Des médecins britanniques et américains ont, par exemple, relevé le niveau très aléatoire des pratiques médicales dans les petites cliniques de Calcutta de Mère Teresa: pas d'antalgiques, des seringues lavées à l'eau froide, un régime alimentaire redoutable pour les patients et une attitude très fataliste à l'égard de la mort. Cela ne s'explique pas par le manque d'argent. Les comptes de son ordre religieux (catholique), les Missionnaires de la charité, ne sont pas publics, mais chacun sait que d'énormes sommes ont été recueillies, qui suffiraient largement à assurer le fonctionnement d'une clinique convenable de Calcutta, En revanche, Mère Teresa a évoqué sa fierté d'avoir ouvert 500 couvents dans 101 pays, «sans compter l’Inde». L'argent offert par les donateurs pour soulager la souffrance des pauvres aurait-il alors été utilisé par la «multinationale missionnaire» pour faire du prosélytisme religieux ?
Et en faveur de quelle théologie? Mère Teresa défend une version très intense et très simplifiée du fondamentalisme chrétien. Adoptant une approche traditionnelle du stoïcisme et de la résignation, elle assimile la souffrance des pauvres à un don de Dieu. Sur les murs de la morgue dont elle s'occupe à Calcutta, on peut d'ailleurs lire l'inscription: «Aujourd'hui, je vais au Ciel.» Assez logiquement, Mère Teresa critique avec fermeté tout projet politique qui lutte contre l'injustice et les inégalités, et a exprimé sa sympathie à l'égard des catholiques conservateurs d'Amérique latine et d'Europe.
Non seulement elle condamne fermement l'usage de contraceptifs, mais elle a proclamé qu'elle n'accepterait jamais de «confier un enfant à un parent adoptif ayant auparavant consenti à un avortement». D'ailleurs, dans le discours qu'elle a prononcé en 1979, au moment de recevoir le prix Nobel, elle a présenté l'interruption volontaire de grossesse comme le «principal danger menaçant la paix mondiale»... On ne sera donc pas surpris d'apprendre que Mère Teresa n'a cessé, au sein de l'Eglise, de prendre le parti du pape Jean Paul Il contre la «théologie de la libération» et autres «hérésies progressistes». Elle a d'ailleurs expliqué: « Il y a quelque chose de très beau à voir les pauvres accepter leur sort, le subir comme la passion du Christ. Le monde gagne beaucoup à leur souffrance.» Et puisque les pauvres seront toujours parmi nous, pourquoi en effet ne pas les utiliser pour illustrer des contes moraux?
Mais comment comprendre qu'une femme aux opinions presque médiévales soit également admirée par le monde des laïcs et par la communauté des dévots? L'une des explications est que de nombreux Occidentaux, pleins de mauvaise conscience à l'égard de la misère du tiers monde, sont trop heureux de déléguer le devoir de charité à quelqu'un d'autre. Et, ayant consenti à cette délégation-abandon, ils ne souhaitent pas examiner de trop près les motifs et les actes de ce représentant ambulant de leur conscience soulagée.
CONTRE L'AVORTEMENT ET LA CONTRACEPTION
Mère Teresa peut donc asséner avec tranquillité comme elle l'a fait plus d'une fois « qu'il n'y aura jamais trop de bébés parce qu'il n'y a jamais trop de fleurs ou d'étoiles », sans pour autant que les partisans de la planification familiale s'en offusquent. En septembre 1996, le Congrès américain lui a accordé le titre de « citoyen honoraire », une distinction que seuls avaient obtenue avant elle William Penn et son épouse (fondateurs de l'Etat de Pennsylvanie), Winston Churchill et Raoul Wallenberg. Au cours d'une saison électorale pourtant dominée par la question de l'avortement et par la mise en cause du pouvoir (au demeurant très exagéré) de la droite religieuse, le vote du Congrès fut unanime.
En janvier 1980, à Calcutta, Mère Teresa nous fit visiter le petite orphelinat qu'elle venait d'ouvrir. Même si cet établissement ne réduisait pas de manière radicale l'immensité des problèmes de la ville, le projet était attachant. Alors que la visite de l'orphelinat s'achevait, elle agita soudain le bras et m'expliqua: « Vous voyez c'est comme ça qu'au Bengale nous luttons contre l'avortement et la contraception. » L'aveu avait le mérite de la franchise: l'objet de l'activité de Mère Teresa, qui n'a jamais cherché à dissimuler son soutien à une idéologie dogmatique, tient en effet davantage du fondamentalisme conservateur que de préoccupations humanitaires.
Mères Teresa a toujours fait preuve d'ostentation dans le choix de ses protecteurs, à la fois riches, autoritaires et sans scrupules. Certains de ses défenseurs rappellent que Jésus lui-même était mal entouré. Métaphore pour métaphore, on peut aussi affirmer que le soutien d'une opinion publique sceptique et matérialiste continue, en dépit de tout, d'accorder à Mère Teresa est, en soi, un sorte de... petit miracle.
Deux exemples récents. En novembre 1995; la population irlandaise dut décider, par référendum, d'abroger l'interdiction du divorce. L'Irlande était le seul Etat européen à maintenir cette interdiction. Or le pays négociait alors avec les protestants d'Ulster. lesquels redoutaient qu'un accord avec Dublin ne débouche sur un plus grand contrôle de leurs vies par le clergé catholique. En partie pour les rassurer, la plupart des partis irlandais appelèrent à voter «oui» au référendum, Le scrutin promettait d'être très serré (en définitive, le «oui» l'emporta par 50,3 % des suffrages)» Mère»Teresa, qui n'est pas irlandaise, appela à voter «non»».
Quelques mois plus tard, elle accordait un entretien à un magazine américain, Ladies Home Journal', lu par des millions de femmes au foyer. Interrogée sur son amitié pour Lady Diana, princesse de Galles, et sur le divorce imminent dans la famille royale britannique, Mère Teresa n'hésita pas à expliquer, parlant du mariage: «C'est bien que ce soit fini. Personne n'était vraiment heureux.» On le voit, avec Mère Teresa, les pauvresses ont droit à des sermons sur la morale et sur l'obéissance, les princesses bénéficient de tous les pardons et de toutes les indulgences. Aucun journal ne releva ces déclarations contradictoires. Le faire eût terni l'image flatteuse de la «sainte médiatique». Pourtant, le contraste entre théorie et pratique en dit long sur Mère Teresa.
Voici quelques autres faits , complaisamment passés sous silence. En 1981, Mère Teresa se rendit à Haïti pour y accepter la Légion d'honneur, la plus haute distinction du pays. Elle la reçut des mains de la famille Duvalier, qu'elle remercia par un discours enthousiaste, expliquant que le dictateur Jean-Claude Duvalier ( Bébé Doc ) et sa femme Michèle non seulement «aimaient les pauvres», mais étaient «adorés d'eux».
Quelques années plus tard, en 1990, Mère Teresa se rendit en Albanie, pays dont ses parents étaient originaires (elle est née à Skopje, capitale de la Macédoine). Elle n'eut aucun scrupule à déposer une couronne de fleurs sur la tombe de l'ancien dirigeant stalinien, Enver Hodja, fondateur de l'un des régimes les plus répressifs des Balkans. Elle en déposa même une autre, à Tirana, au pied d'un monument «à la gloire de la Grande Albanie», qui comprend, aussi, le Kosovo (région de Serbie), l'Epire du Sud (situé au nord de la Grèce) et la zone ouest de la Macédoine (Etat indépendant). De nombreux Albanais se déclarèrent choqués de la voir s'afficher aux côtés de la veuve de l'ancien dictateur et ne rien dire sur les violations des droits de l'homme.
En 1992, Mère Teresa intervint lors du procès de M. Charles Keating, l'un des plus grands fraudeurs de l'histoire financière des Etats-Unis. Son escroquerie aux caisses d'épargne lui avait permis de mettre la main sur 252 millions de dollars, volés principalement à de petits épargnants. M. Keating, qui avait auparavant mené campagne contre la pornographie, avait offert à Mère Teresa 1 250 000 dollars ainsi que l'usage de son avion privé. En échange ,de quoi ,la «sainte médiatique» n'avait pas hésité à user de son prestige pour aider M. Keating. A tel point que lorsque Mère Teresa envoya une lettre réclamant la clémence» du tribunal pour un homme qui «a beaucoup fait pour aider les pauvres», l'un des procureurs répondit en lui demandant de restituer l'argent qui lui avait été versé (et qui provenait du vol). Toujours trop innocente pour pouvoir détecter la malhonnêteté des autres, elle refusa.
« MULTINATIONALE MISSIONNAIRE »
S'il est évident que Mère Teresa a du temps à consacrer aux riches et aux puissants, qu'en est-il de son souci proclamé pour les pauvres et pour les faibles? Le bilan n'est Pas aussi clair qu'on l'imagine. Des médecins britanniques et américains ont, par exemple, relevé le niveau très aléatoire des pratiques médicales dans les petites cliniques de Calcutta de Mère Teresa: pas d'antalgiques, des seringues lavées à l'eau froide, un régime alimentaire redoutable pour les patients et une attitude très fataliste à l'égard de la mort. Cela ne s'explique pas par le manque d'argent. Les comptes de son ordre religieux (catholique), les Missionnaires de la charité, ne sont pas publics, mais chacun sait que d'énormes sommes ont été recueillies, qui suffiraient largement à assurer le fonctionnement d'une clinique convenable de Calcutta, En revanche, Mère Teresa a évoqué sa fierté d'avoir ouvert 500 couvents dans 101 pays, «sans compter l’Inde». L'argent offert par les donateurs pour soulager la souffrance des pauvres aurait-il alors été utilisé par la «multinationale missionnaire» pour faire du prosélytisme religieux ?
Et en faveur de quelle théologie? Mère Teresa défend une version très intense et très simplifiée du fondamentalisme chrétien. Adoptant une approche traditionnelle du stoïcisme et de la résignation, elle assimile la souffrance des pauvres à un don de Dieu. Sur les murs de la morgue dont elle s'occupe à Calcutta, on peut d'ailleurs lire l'inscription: «Aujourd'hui, je vais au Ciel.» Assez logiquement, Mère Teresa critique avec fermeté tout projet politique qui lutte contre l'injustice et les inégalités, et a exprimé sa sympathie à l'égard des catholiques conservateurs d'Amérique latine et d'Europe.
Non seulement elle condamne fermement l'usage de contraceptifs, mais elle a proclamé qu'elle n'accepterait jamais de «confier un enfant à un parent adoptif ayant auparavant consenti à un avortement». D'ailleurs, dans le discours qu'elle a prononcé en 1979, au moment de recevoir le prix Nobel, elle a présenté l'interruption volontaire de grossesse comme le «principal danger menaçant la paix mondiale»... On ne sera donc pas surpris d'apprendre que Mère Teresa n'a cessé, au sein de l'Eglise, de prendre le parti du pape Jean Paul Il contre la «théologie de la libération» et autres «hérésies progressistes». Elle a d'ailleurs expliqué: « Il y a quelque chose de très beau à voir les pauvres accepter leur sort, le subir comme la passion du Christ. Le monde gagne beaucoup à leur souffrance.» Et puisque les pauvres seront toujours parmi nous, pourquoi en effet ne pas les utiliser pour illustrer des contes moraux?
Mais comment comprendre qu'une femme aux opinions presque médiévales soit également admirée par le monde des laïcs et par la communauté des dévots? L'une des explications est que de nombreux Occidentaux, pleins de mauvaise conscience à l'égard de la misère du tiers monde, sont trop heureux de déléguer le devoir de charité à quelqu'un d'autre. Et, ayant consenti à cette délégation-abandon, ils ne souhaitent pas examiner de trop près les motifs et les actes de ce représentant ambulant de leur conscience soulagée.
CONTRE L'AVORTEMENT ET LA CONTRACEPTION
Mère Teresa peut donc asséner avec tranquillité comme elle l'a fait plus d'une fois « qu'il n'y aura jamais trop de bébés parce qu'il n'y a jamais trop de fleurs ou d'étoiles », sans pour autant que les partisans de la planification familiale s'en offusquent. En septembre 1996, le Congrès américain lui a accordé le titre de « citoyen honoraire », une distinction que seuls avaient obtenue avant elle William Penn et son épouse (fondateurs de l'Etat de Pennsylvanie), Winston Churchill et Raoul Wallenberg. Au cours d'une saison électorale pourtant dominée par la question de l'avortement et par la mise en cause du pouvoir (au demeurant très exagéré) de la droite religieuse, le vote du Congrès fut unanime.
En janvier 1980, à Calcutta, Mère Teresa nous fit visiter le petite orphelinat qu'elle venait d'ouvrir. Même si cet établissement ne réduisait pas de manière radicale l'immensité des problèmes de la ville, le projet était attachant. Alors que la visite de l'orphelinat s'achevait, elle agita soudain le bras et m'expliqua: « Vous voyez c'est comme ça qu'au Bengale nous luttons contre l'avortement et la contraception. » L'aveu avait le mérite de la franchise: l'objet de l'activité de Mère Teresa, qui n'a jamais cherché à dissimuler son soutien à une idéologie dogmatique, tient en effet davantage du fondamentalisme conservateur que de préoccupations humanitaires.
Mères Teresa a toujours fait preuve d'ostentation dans le choix de ses protecteurs, à la fois riches, autoritaires et sans scrupules. Certains de ses défenseurs rappellent que Jésus lui-même était mal entouré. Métaphore pour métaphore, on peut aussi affirmer que le soutien d'une opinion publique sceptique et matérialiste continue, en dépit de tout, d'accorder à Mère Teresa est, en soi, un sorte de... petit miracle.
Source
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Merci de ce copier/coller, si on pouvait avoir ton opinion sur ce texte affligeant de crétinisme hautain ?
Lugh- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 358
Identité métaphysique : Catholique
Humeur : Variable
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Les faits sont là, c'est tout.Lugh a écrit:Merci de ce copier/coller, si on pouvait avoir ton opinion sur ce texte affligeant de crétinisme hautain ?
Rien de comparable n'a été écrit sur l'Abbé Pierre, par exemple.
Parce que l'Abbé Pierre n'était pas un imposteur, lui.
Mon avis sur ce "texte affligeant de crétinisme hautain" ? Je lui apporte plus de crédit qu'aux textes affligeants de crétinisme béat qui nourrissent la littérature catholique sur sainte Mère Térésa !
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Quelle puissante argumentation ! Dois-je en conclure que tu approuves à 100% les idées émises par l'auteur de cet article sur Mère Térésa? C'est tout de même étrange comme l'opinion des autres est pratique parfois pour éviter de construire une réflexion personnelle.Mon avis sur ce "texte affligeant de crétinisme hautain" ? Je lui apporte plus de crédit qu'aux textes affligeants de crétinisme béat qui nourrissent la littérature catholique sur sainte Mère Térésa !
Et donc débat clôt avant d'avoir commencé? Permets moi d'en douter. Il faudrait déjà que l'auteur connaisse un tant soit peu la différence entre perfection et sainteté .Les faits sont là, c'est tout.
Quelques points que je juge parfaitement crétins et que je soumets à ta sagacité :
1) "Mère Teresa défend une version très intense et très simplifiée du fondamentalisme chrétien." L'auteur sait-il seulement ce qu'est le fondamentalisme ? Parce que Mère Térésa était contre l'avortement et la théologie de la libération comme le reste de l'Eglise catholique, elle serait une "une femme aux opinions presque médiévales" ? Cela mériterait un semblant d'argumentation à tout le moins, non ?
2)
Cela c'est le crétinisme du "elle n'a pas résolu tous les problèmes de l'Inde". N'est-ce pas débile de critiquer un projet d'orphelinat parce que la fondatrice préfère savoir les enfants en vie dans un orphelinat qu'avortés faute de moyen / capacité à élever l'enfant? Quelle est la vision humanitaire de ce type ? "tuons les gosses, c'est plus hygiénique" Et que dire des enfants orphelins élevés grâce à elle ? Doivent-ils regretter qu'aveuglée par sa foi, elle elle leur ait permis de survivre à la misère?Même si cet établissement ne réduisait pas de manière radicale l'immensité des problèmes de la ville, le projet était attachant.
3)
Stupidité ou naïveté ? Que les fonds en faveur des pauvres soient collectés auprès des riches est une évidence. Que parmi les gros donateurs, il y ait des magnats de la finance ne me semble guère choquant. Que parmi ceux là, l'un d'entre eux soit arrêté pour escroquerie n'est guère étrange quand on connaît le système américain. Et que Mère Térésa écrive au procès afin d'y apporter un élément de clémence, non d'absence de culpabilité, n'est que justice. Si l'homme a fait des donations importantes des fonds spoliés, cela ne le blanchit pas mais c'est un élément à prendre en compte. Comme dans tout procès d'ailleurs. Pourquoi n'aurait-elle pas du écrire au juge? Aurait-il fallu qu'elle se taise de peur d'être "éclaboussée"? Etait-elle responsable des malversations?A tel point que lorsque Mère Teresa envoya une lettre réclamant la clémence» du tribunal pour un homme qui «a beaucoup fait pour aider les pauvres», l'un des procureurs répondit en lui demandant de restituer l'argent qui lui avait été versé (et qui provenait du vol). Toujours trop innocente pour pouvoir détecter la malhonnêteté des autres, elle refusa.
Quand à affirmer que l'auteur est un demeuré, j'avoue être tenté par ce jugement catégorique. Voici un autre débat : la guerre en Irak qu'en bon humaniste, il soutient mais comme il est très logique, il avait également rendu un éloge à Saddam Hussein des années auparavant :
Source. Le monsieur est donc évidemment qualifié pour donner des leçons en humanitaire, sujet qu'il maîtrise à fond.
Et pour méditer une de ces paroles : «Si tu juges les gens, tu n’as pas le temps de les aimer.»
Lugh- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 358
Identité métaphysique : Catholique
Humeur : Variable
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
A LUGH :
L'argumentation est dans les faits eux-mêmes, l'article cité est un argument en lui-même.
Que ceux qui désirent "contre-argumenter" le fassent.
Pour ma part, j'ai fourni ce texte en tant qu'info.
J'en ai fini une bonne fois pour toutes avec Mère Teresa.
Que ceux qui désirent "contre-argumenter" le fassent.
Pour ma part, j'ai fourni ce texte en tant qu'info.
J'en ai fini une bonne fois pour toutes avec Mère Teresa.
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
non, justement. Il dit bien que même si le projet n'était pas parfait, il avait le mérite d'exister. Il faut ensuite lire la suite: Alors que la visite de l'orphelinat s'achevait, elle agita soudain le bras et m'expliqua: « Vous voyez c'est comme ça qu'au Bengale nous luttons contre l'avortement et la contraception. » L'aveu avait le mérite de la franchise: l'objet de l'activité de Mère Teresa, qui n'a jamais cherché à dissimuler son soutien à une idéologie dogmatique, tient en effet davantage du fondamentalisme conservateur que de préoccupations humanitaires.Lugh a écrit:
2)Cela c'est le crétinisme du "elle n'a pas résolu tous les problèmes de l'Inde".Même si cet établissement ne réduisait pas de manière radicale l'immensité des problèmes de la ville, le projet était attachant.
Le projet de mère teresa n'était pas de s'occuper des enfants orphelins mais de lutter contre l'avortement. C'est cette motivation qui, pour un homme défendant le droit à l'avortement, est malsaine. Pour un défenseur du droit à l'avortement, il n'y a rien d'humanitaire dans la lutte contre l'avortement, au contraire même. C'est du fric de perdu.N'est-ce pas débile de critiquer un projet d'orphelinat parce que la fondatrice préfère savoir les enfants en vie dans un orphelinat qu'avortés faute de moyen / capacité à élever l'enfant? Quelle est la vision humanitaire de ce type ? "tuons les gosses, c'est plus hygiénique" Et que dire des enfants orphelins élevés grâce à elle ? Doivent-ils regretter qu'aveuglée par sa foi, elle elle leur ait permis de survivre à la misère?
c'est pour ça que vous prenez les gens pour des débiles et des demeurés? :snob:
Et pour méditer une de ces paroles : «Si tu juges les gens, tu n’as pas le temps de les aimer.»
Il y a d'autre points que nvous n'avez pas soulevé (comme l'argent servant à la construction de couvents). Doit on en déduire que vous n'avez rien à objecter, ou qu'il sont trop "débiles" pour en parler?
Invité- Invité
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Non. Le projet de mère teresa était de s'occuper des enfants orphelins et de lutter contre l'avortement. Que je sache il ne s'agissait pas d'un orphelinat fictif? Il a bien rempli son rôle d'orphelinat ? Les motivations de la fondatrice supprimeraient l'action humanitaire ?...Le projet de mère teresa n'était pas de s'occuper des enfants orphelins mais de lutter contre l'avortement.
Oui, pour lui. En quoi sa vision serait supérieure à celle de Mère Térésa ? Quelles sont les réalisations de ce défenseur d'un humanitaire pur? En quoi est-il qualifié pour décréter qui est humanitaire et qui ne l'est pas?C'est cette motivation qui, pour un homme défendant le droit à l'avortement, est malsaine. Pour un défenseur du droit à l'avortement, il n'y a rien d'humanitaire dans la lutte contre l'avortement, au contraire même. C'est du fric de perdu.
C'est pour ça que je ne suis pas saint moi. J'ai encore du chemin à faire pour aimer un type comme ça. J'en suis encore à la loi du talion. Mais vous avez raison, frère de me ramener vers la lumière du pardon, grâce vous soit rendue.c'est pour ça que vous prenez les gens pour des débiles et des demeurés?
J'ai soulevé 4 points et je ne vois pas l'intérêt de multiplier les sujets sans avoir de réponse dessus.Il y a d'autre points que vous n'avez pas soulevé (comme l'argent servant à la construction de couvents). Doit on en déduire que vous n'avez rien à objecter, ou qu'il sont trop "débiles" pour en parler?
Notez aussi que l'article est trop vague et peu précis pour servir de seule source à une discussion sur Mère Térésa or je réponds sur le sujet. Sur l'argent des couvents par exemple, il faudrait voir si les fonds ont un projet de destination indiqué (comme souvent dans l'humanitaire). Je ne vois rien de choquant à la construction de couvents si les donateurs le souhaitent...
De même pour le divorce de Lady Di, il faudrait connaître le contexte des paroles. On peut être contre le divorce (qui est dans les faits extrêmement délicat à gérer) et approuver une séparation de faits qui sont deux choses différentes. L'église par exemple ne reconnaît pas le divorce religieux mais préconise à l'épouse de quitter le domicile conjugal en cas de danger (le problème des femmes battues notamment). Il y a alors séparation et on peut être soulagé de cette rupture.
Lugh- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 358
Identité métaphysique : Catholique
Humeur : Variable
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Et que fait-elle ensuite, cette pauvre femme battue ou délaissée? Elle n'a plus le droit de se remarier, selon l'Eglise! Il lui reste la chasteté, chères soeurs! Tiens, une question? Je serais très curieux de savoir si beaucoup
se réfugient dans les couvents "pour épouser le Christ"!
se réfugient dans les couvents "pour épouser le Christ"!
bernard1933- Aka Tpat
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Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
non, mais ça rend l'acte beaucoup moins charitable pour qui est pour l'avortement. ça casse le mythe.Lugh a écrit:
Non. Le projet de mère teresa était de s'occuper des enfants orphelins et de lutter contre l'avortement. Que je sache il ne s'agissait pas d'un orphelinat fictif? Il a bien rempli son rôle d'orphelinat ? Les motivations de la fondatrice supprimeraient l'action humanitaire ?...
il donne son point de vue, voilà tout. Pour lui, comme pour moi, militer contre l'avortement, ce n'est pas faire de l'humanitaire.
Oui, pour lui. En quoi sa vision serait supérieure à celle de Mère Térésa ? Quelles sont les réalisations de ce défenseur d'un humanitaire pur? En quoi est-il qualifié pour décréter qui est humanitaire et qui ne l'est pas?
un type comme ça.... parce que tu le connais? Tu juges sur un sujet?
C'est pour ça que je ne suis pas saint moi. J'ai encore du chemin à faire pour aimer un type comme ça. J'en suis encore à la loi du talion. Mais vous avez raison, frère de me ramener vers la lumière du pardon, grâce vous soit rendue.
Quand à l'ironie de ton post, ça ne te disculpe pas.
tu en as eu de ma part.
J'ai soulevé 4 points et je ne vois pas l'intérêt de multiplier les sujets sans avoir de réponse dessus.
Quand on donne une association, ce n'est pas évident de savoir où va l'argent (c'est parfois même impossible). Et quand bien même, certains ont peut être donné à l'association sans pour autant cautionner le fait que cet argent soit utilisé pour créer des couvents (ce qui ne les a pas empêcher de donner parce que l'argent servait aussi pour autre chose)Sur l'argent des couvents par exemple, il faudrait voir si les fonds ont un projet de destination indiqué (comme souvent dans l'humanitaire). Je ne vois rien de choquant à la construction de couvents si les donateurs le souhaitent...
là encore, inutile de dire que ce type est débile parce qu'il est pour le divorce.De même pour le divorce de Lady Di, il faudrait connaître le contexte des paroles. On peut être contre le divorce (qui est dans les faits extrêmement délicat à gérer) et approuver une séparation de faits qui sont deux choses différentes. L'église par exemple ne reconnaît pas le divorce religieux mais préconise à l'épouse de quitter le domicile conjugal en cas de danger (le problème des femmes battues notamment). Il y a alors séparation et on peut être soulagé de cette rupture.
Invité- Invité
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Charitable? Tiens, j'ai toujours cru que la charité était une vertu chrétienne, moi. L'acte posé (construction et développement d'un orphelinat) reste bon. Quand à la perception de l'acte sur des critères de charité j'avoue que le point de vue athée me laisse froid. De même quand un athée se prononce sur la sainteté de tel ou tel personne, c'est simplement ridicule. Ici, peut-on contester le qualificatif humanitaire d'une telle action ? Je ne pense pas ou alors nous n'en avons pas la même définition.non, mais ça rend l'acte beaucoup moins charitable pour qui est pour l'avortement. ça casse le mythe.
Encore une fois, le militantisme réel ou supposé de Mère Térésa n'invalide en rien ses réalisations concrètes. Ce n'est pas comme si elle n'avait fait que prononcer des discours sur la place publique...il donne son point de vue, voilà tout. Pour lui, comme pour moi, militer contre l'avortement, ce n'est pas faire de l'humanitaire.
Je connais ce qu'il publie, oui. Un brin de recherche ? Ou le lien de mon post plus haut...un type comme ça.... parce que tu le connais? Tu juges sur un sujet?
Oui sur un point et je ne t'en remercierai jamais assez. Mais dixit Magnus, il en a fini une bonne fois pour toutes avec Mère Teresa. Je ne vais quand même pas m'échiner à démonter point par point un argumentaire que personne n'est prêt à soutenir.tu en as eu de ma part.
C'est ce que j'ai dit. On reste dans le peut-être car nous n'avons pas d'éléments plus précis : l'article n'en donne pas. De peur d'être accusé d'ironie, je ne dirai pas qu'il ne fait pas son travail de journaliste sérieusement.Quand on donne une association, ce n'est pas évident de savoir où va l'argent (c'est parfois même impossible). Et quand bien même, certains ont peut être donné à l'association sans pour autant cautionner le fait que cet argent soit utilisé pour créer des couvents (ce qui ne les a pas empêcher de donner parce que l'argent servait aussi pour autre chose)
Ouch. Pouvez-vous pointer les expressions verbeuses et les formules grammaticales maladroitement tournées qui ont pu laisser percevoir une telle réflexion de mon cerveau confus ? Je n'ai rien dit de tel.là encore, inutile de dire que ce type est débile parce qu'il est pour le divorce.
C'est un crétin certes mais pour d'autres raisons. Aïe, le mal me reprend, j'ai encore jugé le brave homme qui ne pensait pas à mal en publiant son texte. Je dois avoir une dent contre ce genre de pseudo-intellectuel qui ne fournit aucun travail de documentation un peu sérieux ni aucune constance dans ses réflexions et prend la posture de la subtilité en allant contre-courant pour donner l'illusion de l'effort. Mais au fond, je suis sûr que c'est un type bien ou du moins brave. Enfin disons qu'il ose. Voilà, c'est un type qui ose, c'est un compliment ça, non? Enfin d'après Audiard :yahoo:
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pour en finir avec Mère Teresa
« Vous voyez c'est comme ça qu'au Bengale nous luttons contre l'avortement et la contraception. »
Merci pour ces paroles de Mère Teresa.
Cette belle phrase indique juste qu'être contre l'avortement sans proposer de solutions alternatives aux mères désespérées, ça n'a pas de sens.
Par contre, ce qui a du sens, la vie de Mère Teresa, c'est de défendre la Vie, proposer et mettre en oeuvre des solutions pour protéger et sauver les plus petits et les plus faibles (orphelins, foetus,...).
On peut être pour ou contre l'avortement, pour ou contre les catholiques. La moindre des choses c'est d'avoir deux sous de jugeote et d'être capable de reconnaître la cohérence d'une vie, et d'une vie donnée au service des autres.
Si je résume l'article, l'auteur reproche à Mère Teresa d'être catholique et d'agir en cohérence avec sa Foi, parceque ça choque sa petite conscience étriquée d'athée.
FramFrasson- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Perso, ce qui me choque le plus c'est ceci :
"Des médecins britanniques et américains ont, par exemple, relevé le niveau très aléatoire des pratiques médicales dans les petites cliniques de Calcutta de Mère Teresa: pas d'antalgiques, des seringues lavées à l'eau froide, un régime alimentaire redoutable pour les patients et une attitude très fataliste à l'égard de la mort. Cela ne s'explique pas par le manque d'argent. Les comptes de son ordre religieux (catholique), les Missionnaires de la charité, ne sont pas publics, mais chacun sait que d'énormes sommes ont été recueillies, qui suffiraient largement à assurer le fonctionnement d'une clinique convenable de Calcutta. En revanche, Mère Teresa a évoqué sa fierté d'avoir ouvert 500 couvents dans 101 pays, «sans compter l’Inde». L'argent offert par les donateurs pour soulager la souffrance des pauvres aurait-il alors été utilisé par la «multinationale missionnaire» pour faire du prosélytisme religieux ?"
Vous trouvez ça normal ?...
"Des médecins britanniques et américains ont, par exemple, relevé le niveau très aléatoire des pratiques médicales dans les petites cliniques de Calcutta de Mère Teresa: pas d'antalgiques, des seringues lavées à l'eau froide, un régime alimentaire redoutable pour les patients et une attitude très fataliste à l'égard de la mort. Cela ne s'explique pas par le manque d'argent. Les comptes de son ordre religieux (catholique), les Missionnaires de la charité, ne sont pas publics, mais chacun sait que d'énormes sommes ont été recueillies, qui suffiraient largement à assurer le fonctionnement d'une clinique convenable de Calcutta. En revanche, Mère Teresa a évoqué sa fierté d'avoir ouvert 500 couvents dans 101 pays, «sans compter l’Inde». L'argent offert par les donateurs pour soulager la souffrance des pauvres aurait-il alors été utilisé par la «multinationale missionnaire» pour faire du prosélytisme religieux ?"
Vous trouvez ça normal ?...
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Moi aussi ça me choque. On pourrait en rire si le sujet était moins grave mais qu'un pédant prétentieux vienne donner des leçons de morale à une personne qui a consacrée sa vie pour sauver les autres, c'est effectivement très choquant.
Le reproche là quel est-il ? Il ne connait rien des comptes de Mère Teresa ni des problèmes de l'Inde en 1960 visiblement et conclut (sans démonstration) que le niveau de prestation médicale ne lui convient pas... Mère Teresa aurait peut être pu faire une clinique 4 étoiles pour faire propre, mais elle était sur le terrain, elle, avec bien plus de gens à sauver que ce crétin n'imagine.
L'ouverture des autres couvents que l' "auteur" semble condamner a surtout permis d'atténuer des catastrophes humanitaires, parfois bien avant tout le monde (Yemen,...).
Si on résume ce grand penseur, il aurait fallu donner de la brioche à une poignée d'indiens et laisser crever les autres pays.
Quel dommage qu'il ne soit pas venu sur le terrain dis donc. Ah non c'est vrai il cirait les pompes a Saddam Hussein, on ne peut pas être partout.
Le reproche là quel est-il ? Il ne connait rien des comptes de Mère Teresa ni des problèmes de l'Inde en 1960 visiblement et conclut (sans démonstration) que le niveau de prestation médicale ne lui convient pas... Mère Teresa aurait peut être pu faire une clinique 4 étoiles pour faire propre, mais elle était sur le terrain, elle, avec bien plus de gens à sauver que ce crétin n'imagine.
L'ouverture des autres couvents que l' "auteur" semble condamner a surtout permis d'atténuer des catastrophes humanitaires, parfois bien avant tout le monde (Yemen,...).
Si on résume ce grand penseur, il aurait fallu donner de la brioche à une poignée d'indiens et laisser crever les autres pays.
Quel dommage qu'il ne soit pas venu sur le terrain dis donc. Ah non c'est vrai il cirait les pompes a Saddam Hussein, on ne peut pas être partout.
FramFrasson- Affranchi des Paradoxes
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Re: Pour en finir avec Mère Teresa
@Magnus : On peut toujours discuter de la bonne utilisation des fonds dans le domaine humanitaire. Mais ce n'est pas si évident que cela d'avoir un avis tranché. Vaut-il mieux une dizaine de bandages mal ficelés ou un seul mais posé avec toutes les conditions sanitaires de nos cliniques ? De même, vaut-il mieux donner un quignon de pain à 1000 personnes ou un vrai repas à 50 ? Si tu as la réponse, fais moi signe.
Mais les "y a qu'à", "il suffisait de" pour parler de ce genre de sujet complexe sont la marque d'un esprit borné. Je vous prie de croire que mon accusation de crétinisme forcené est réfléchi. Que sait-il l'humaniste bon teint pro-guerre et pro-saddam de la situation sanitaire dans les faubourgs miséreux de Calcutta? Sait-il quel est le niveau des formations du personnel soignant ? le déficit en matériel, en infrastructure, en formation du public ? "y a qu'à" construire un grand hôpital avec l'argent. Je vais être grossier une dernière fois : t'as raison, ducon.
Mais les "y a qu'à", "il suffisait de" pour parler de ce genre de sujet complexe sont la marque d'un esprit borné. Je vous prie de croire que mon accusation de crétinisme forcené est réfléchi. Que sait-il l'humaniste bon teint pro-guerre et pro-saddam de la situation sanitaire dans les faubourgs miséreux de Calcutta? Sait-il quel est le niveau des formations du personnel soignant ? le déficit en matériel, en infrastructure, en formation du public ? "y a qu'à" construire un grand hôpital avec l'argent. Je vais être grossier une dernière fois : t'as raison, ducon.
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Pourquoi? L'athéisme ne permet pas d'être charitable? c'est une qualité réservée aux croyants? Vous me voyez dire: "oh ça c'est l'avis d'un catho, je m'en moque!"Quand à la perception de l'acte sur des critères de charité j'avoue que le point de vue athée me laisse froid.
Oui on peut. Quand on voit que l'argent va dans la création de couvent plutôt qu'ailleurs, on peut critiquer. Après je dois reconnaitre qu'il y a un manque de preuves sur le sujet. Mais tous les journalistes ne font pas dans l'enquête approfondie. Certain se contentent d'effleurer la surface des choses. Ils ont au moins le mérite de poser les bonnes questions. ça s'appelle faire de la provocation. Je n'ai rien contre.
Ici, peut-on contester le qualificatif humanitaire d'une telle action ? Je ne pense pas ou alors nous n'en avons pas la même définition.
je pensais que tu parlais de magnus. Mais là ok.Je connais ce qu'il publie, oui. Un brin de recherche ? Ou le lien de mon post plus haut...
Invité- Invité
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
En référence à cette femme nommée "Mère Teresa" cette soi-disant "super sainte" béatifiée le 20 octobre 2003 ( :louer: ) les émotions des catholiques de ce forum ne font pas honneur au caractère objectif de leurs messages.
C'est le moins que l'on puisse en dire.
.
C'est le moins que l'on puisse en dire.
.
jlouisalpha- Aka Maitre Capello
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Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Il serait intellectuellement honnête de replacer mes propos dans leur contexte. Je venais de vous préciser que la charité est une vertu chrétienne. En ce sens, un athée peut être bon, gentil, généreux, ce que vous voulez mais charitable vraisemblablement pas. Et donc l'avis d'un athée sur des critères de charité (donc chrétien) sont aussi ridicules que son avis sur la sainteté d'une personne. Un peu comme si moi je vous proposais un classement du top 10 des athées.Pourquoi? L'athéisme ne permet pas d'être charitable? c'est une qualité réservée aux croyants? Vous me voyez dire: "oh ça c'est l'avis d'un catho, je m'en moque!"
Là encore, replacer mes propos dans le contexte. Nous parlions de la construction de l'orphelinat.Oui on peut. Quand on voit que l'argent va dans la création de couvent plutôt qu'ailleurs, on peut critiquer.
Le problème de la provocation gratuite est sa compatibilité totale avec le crétinisme. Après si on déplace le sujet en forum" blagues" ou "insolite", je n'ai rien contre. Mais comment penser que dans ce haut temple de la libre pensée, nous ne soulevions pas l'imprécision de l'article et dès lors sa vacuité. Vous parlez fort joliment d'effleurer la surface, moi j'appellerai cela survoler le problème sans prendre le temps de s'y arrêter et donc... passer à côté.Après je dois reconnaitre qu'il y a un manque de preuves sur le sujet. Mais tous les journalistes ne font pas dans l'enquête approfondie. Certain se contentent d'effleurer la surface des choses. Ils ont au moins le mérite de poser les bonnes questions. ça s'appelle faire de la provocation. Je n'ai rien contre.
Mon frère, auriez-vous oublié les paroles du Christ ? Les tièdes, moi je les crache. :louer:En référence à cette femme nommée "Mère Teresa" cette soi-disant "super sainte" béatifiée le 20 octobre 2003 ( ) les émotions des catholiques de ce forum ne font pas honneur au caractère objectif de leurs messages.
C'est le moins que l'on puisse en dire.
Je ne vois pas l'intérêt de montrer un intérêt faussement respectueux pour des délires de névrosé en mal de reconnaissance.
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
D'après Robert
charité: vertu qui porte à vouloir et à faire du bien aux autres.
Après il est vrai qu'il y a aussi la définition chrétienne: Amour de dieu et de son prochain. Mais là on est quand même concerné par la deuxième partie.
Pour ce qui est de la création de l'orphelinat, on peut toujours critiquer certaines des motivations. Certes c'est toujours mieux de militer contre l'avortement ET de créer des orphelinats pour les gamins qui vont naitre, que de militer seulement contre l'avortement sans rien faire d'autre, mais il n'empêche que ça casse le mythe de la femme sans arrière pensée autre que d'aider les pauvres. Il y avait d'autre motivation derrière, beaucoup moins charitables pour un type pour l'avortement. Dans un autre genre, on a les gens qui donnent pour se faire bien voir. C'est mieux que rien, mais la motivation est exécrable.
Quant à la provocation, elle fut utile. La preuve, on en discute. Après on peut toujours penser qu'il y avait d'autre moyen de provoquer le débat. Mais quoiqu'il en soit, toute provocation, même "crétine", a toujours une part utile. Et puis ce n'est pas le rôle des provocateurs d'approfondir le débat. Ils ne font donc jamais dans la subtilité.
charité: vertu qui porte à vouloir et à faire du bien aux autres.
Après il est vrai qu'il y a aussi la définition chrétienne: Amour de dieu et de son prochain. Mais là on est quand même concerné par la deuxième partie.
Pour ce qui est de la création de l'orphelinat, on peut toujours critiquer certaines des motivations. Certes c'est toujours mieux de militer contre l'avortement ET de créer des orphelinats pour les gamins qui vont naitre, que de militer seulement contre l'avortement sans rien faire d'autre, mais il n'empêche que ça casse le mythe de la femme sans arrière pensée autre que d'aider les pauvres. Il y avait d'autre motivation derrière, beaucoup moins charitables pour un type pour l'avortement. Dans un autre genre, on a les gens qui donnent pour se faire bien voir. C'est mieux que rien, mais la motivation est exécrable.
Quant à la provocation, elle fut utile. La preuve, on en discute. Après on peut toujours penser qu'il y avait d'autre moyen de provoquer le débat. Mais quoiqu'il en soit, toute provocation, même "crétine", a toujours une part utile. Et puis ce n'est pas le rôle des provocateurs d'approfondir le débat. Ils ne font donc jamais dans la subtilité.
Invité- Invité
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Lugh a écrit:Mon frère, auriez-vous oublié les paroles du Christ ? Les tièdes, moi je les crache. :louer:En référence à cette femme nommée "Mère Teresa" cette soi-disant "super sainte" béatifiée le 20 octobre 2003 ( ) les émotions des catholiques de ce forum ne font pas honneur au caractère objectif de leurs messages.
C'est le moins que l'on puisse en dire.
Je ne vois pas l'intérêt de montrer un intérêt faussement respectueux pour des délires de névrosé en mal de reconnaissance.
Encore une démonstration magistrale de l'ouverture d'esprit et de la profonde amabilité d'un catholique pur et dur. :whistle:
Il n'en reste cependant pas moins vrai qu'à une critique objective gênante pour eux, ils ne savent que répondre avec une arrogance déplacée teintée d'ironie qui souligne leur habituelle hypocrisie.
:yeux:
.
jlouisalpha- Aka Maitre Capello
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Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Aider les pauvres c'est aussi leur permettre de naître. Je ne vois pas en quoi cela discrédite Mère Teresa d'être en cohérence avec sa Foi.mais il n'empêche que ça casse le mythe de la femme sans arrière pensée autre que d'aider les pauvres.
La lutte pour la Vie, sous toutes ses formes, a toujours fait partie intégrante de son action et de ses discours, elle n'en a jamais rien caché, bien au contraire.
Mais toutes les personnes sauvées ne comptent pas devant le crime d'être en désaccord avec Christopher Hitchens et autres extrémistes athées. Quelle belle ouverture d'esprit que voilà.
Dans un tout autre genre alors. Faut pas en connaître beaucoup sur Mere Teresa pour faire ce genre d'allusions.Dans un autre genre, on a les gens qui donnent pour se faire bien voir.
Je n'ai pas vu l'ombre d'un semblant de début d'objectivité dans le texte cité. C'est de la provocation pure, apparemment il y a des amateurs, soit, mais pour la critique objective faudrait commencer à rappeler quelques chiffres.Il n'en reste cependant pas moins vrai qu'à une critique objective gênante pour eux, ils ne savent que répondre avec une arrogance déplacée teintée d'ironie qui souligne leur habituelle hypocrisie.
Si c'était un gars d'une ONG travaillant depuis 50 ans auprès des plus pauvres et ayant fait plus avec moins de moyens qui se permettait ce genre d'articles, je serai le premier à lire avec attention. Le problème c'est qu'une telle personne n'existe pas. A la place, on a un sous-écrivaillon qui balance un brûlot infondé pour vendre quelques bouquins anti-cléricaux à des gros pigeons, pardon des "libres" "penseurs".
Pour l'arrogance, même avec beaucoup d'efforts, j'aurai du mal à égaler ceux qui se permettent de critiquer Mère Teresa bien au chaud dans leurs salons, du haut de leur inexpérience notoire en humanitaire.
Pour l'hypocrisie, je sais pas, je fais ce que je peux pour être direct je trouve.
Les smileys c'est parce que t'as du mal à faire des phrases ?
FramFrasson- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 10/06/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Je ne vais pas ergoter plus avant, il me semblait compréhensible que dans mon message, je parlais de la charité en tant que vertu chrétienne et non du sens commun dérivé. Mais soit, je n'ai peut-être pas été assez clair.Après il est vrai qu'il y a aussi la définition chrétienne: Amour de dieu et de son prochain. Mais là on est quand même concerné par la deuxième partie.
D'accord, mais qui peut dire cela sans rougir? Pour critiquer un acte mauvais, pas besoin d'être exemplaire, on est d'accord je pense. Mais pour critiquer un acte bon du fait de ses motivations comme vous le dites, il faut au moins faire le maximum, non ? Il faut avoir une vie entière dédiée à faire le bien, à poser des actes bons. Qui peut prétendre à cela ? L'auteur de l'article ? Vous ? Moi ? Ou bien plutôt Mère Térésa?C'est mieux que rien, mais la motivation est exécrable.
Quoi que vous pensiez de ces motivations, pour elle c'était la recherche du bien. Ce qui est admirable chez cette femme, c'est de dévouer sa vie à faire le bien et à traduire en acte ce qu'elle juge bon. Cette attitude là est beaucoup plus rare et précieuse que celle des donneurs de leçons. Peu de gens offre ainsi leur vie au service des autres.
La provocation crétine est très utile et l'absence de recherche de la part d'un journaliste tout à fait nécessaire. Sinon comment veux-tu déclarer la guerre à un pays comme l'Irak ? Il faut bien des journalistes dénonçant des armes massives pour provoquer un débat et enclencher une guerre. Peu importe qu'elles existent bien entendu ! Si on devait s'embarrasser de la recherche de la vérité dans le journalisme, on n'irait pas loin. Sur ce texte ou sur ses déclarations pro-guerre, l'auteur est effectivement un idiot utile donc mon qualificatif initial de crétin était incomplet, mea culpa.Quant à la provocation, elle fut utile. La preuve, on en discute. Après on peut toujours penser qu'il y avait d'autre moyen de provoquer le débat. Mais quoiqu'il en soit, toute provocation, même "crétine", a toujours une part utile.
"Critique objective". Ce terme désigne-t-il chez les athées l'absence de raisonnement sous forme de pantalonnade grotesque tel que l'article sus-cité ? Je ne suis pas très au fait du vocabulaire athée, excusez moi.Il n'en reste cependant pas moins vrai qu'à une critique objective gênante pour eux, ils ne savent que répondre avec une arrogance déplacée teintée d'ironie qui souligne leur habituelle hypocrisie.
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
FramFrasson a écrit:Je n'ai pas vu l'ombre d'un semblant de début d'objectivité dans le texte cité. C'est de la provocation pure, apparemment il y a des amateurs, soit, mais pour la critique objective faudrait commencer à rappeler quelques chiffres.Il n'en reste cependant pas moins vrai qu'à une critique objective gênante pour eux, ils ne savent que répondre avec une arrogance déplacée teintée d'ironie qui souligne leur habituelle hypocrisie.
Si c'était un gars d'une ONG travaillant depuis 50 ans auprès des plus pauvres et ayant fait plus avec moins de moyens qui se permettait ce genre d'articles, je serai le premier à lire avec attention. Le problème c'est qu'une telle personne n'existe pas. A la place, on a un sous-écrivaillon qui balance un brûlot infondé pour vendre quelques bouquins anti-cléricaux à des gros pigeons, pardon des "libres" "penseurs".
Pour l'arrogance, même avec beaucoup d'efforts, j'aurai du mal à égaler ceux qui se permettent de critiquer Mère Teresa bien au chaud dans leurs salons, du haut de leur inexpérience notoire en humanitaire.
Pour l'hypocrisie, je sais pas, je fais ce que je peux pour être direct je trouve.
Les smileys c'est parce que t'as du mal à faire des phrases ?
Vous tombez assez et même très mal avec l'affirmation rapide que j'ai surlignée en gras et que vous avez produite sans me connaître. Car j'ai souvent exercé ma profession dans le cadre de "Médecins sans frontières", et ce dès la création de cet organisme.
D'autre part, je constate une fois de plus que les catholiques n'ont aucun complexe pour insulter gaiement leurs antagonistes.
Cependant, j'ai remarqué une chose curieuse, à savoir :
Le style d'écriture arrogante, la redondance des insultes répétitives, l'ironie paternaliste et les railleries ont une furieuse tendance à se ressembler lorsque l'on observe les messages de Thiébault, ceux de Lugh et finalement les vôtres FramFrasson...
S'agit-il de clones ???
.
jlouisalpha- Aka Maitre Capello
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Localisation : Au Québec
Identité métaphysique : Athée !
Humeur : sereine
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Le style d'écriture arrogante, la redondance des insultes répétitives, l'ironie paternaliste et les railleries ont une furieuse tendance à se ressembler lorsque l'on observe les messages de Thiébault, ceux de Lugh et finalement les vôtres FramFrasson...
Ce doit être la Communion des Saints.
Wooden Ali- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : ça va mieux !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
Permettez moi de m'immiscer dans cette joute, non à propos de mère Teresa, mais à propos de la phrase suivante:
l
Ne généralisons pas, il y a tout de même pas mal de catho en France et nous ne les connaissons pas tous, non? Maintenant, peut-être en avez-vous fréquenté suffisamment pour que votre opinion ait ( C'est ait ou aie ? )valeur de résultat d'enquête?
Ceci dit, j'aime assez ce forum, de temps en temps, on y apprend des choses, comme ces renseignements sur mère Teresa, par exemple et on y argumente de façon claire et respectueuse. C'est pourquoi les "clones" me dérangent, et je pense que la meilleure façon de ne plus les voir, serait tout simplement de ne jamais leur répondre. Qu'en pensez-vous ?
l
jlouisalpha a écrit:D'autre part, je constate une fois de plus que les catholiques n'ont aucun complexe pour insulter gaiement leurs antagonistes. .
Ne généralisons pas, il y a tout de même pas mal de catho en France et nous ne les connaissons pas tous, non? Maintenant, peut-être en avez-vous fréquenté suffisamment pour que votre opinion ait ( C'est ait ou aie ? )valeur de résultat d'enquête?
Ceci dit, j'aime assez ce forum, de temps en temps, on y apprend des choses, comme ces renseignements sur mère Teresa, par exemple et on y argumente de façon claire et respectueuse. C'est pourquoi les "clones" me dérangent, et je pense que la meilleure façon de ne plus les voir, serait tout simplement de ne jamais leur répondre. Qu'en pensez-vous ?
Geveil- Akafer
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Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Pour en finir avec Mère Teresa
@jlouisalpha, Wooden Ali et Gérève :
Vous avez tous les 3 des interventions sur ce sujet qui se ressemblent, est-ce que je dois vous assimiler à des clones?
Railler ce genre d'article et leurs auteurs est une nécessité intellectuellement salutaire et profitable à tous. A moins que qqn ici, pense encore que l'article est pertinent et la critique présentée d'une quelconque valeur ? Dans ce cas, où sont vos arguments ? Il n'y a que Tony dont j''apprécie les interventions, à répondre, mais même en étant bon avocat, il peinera à défendre un "client" comme celui là.
Vous avez tous les 3 des interventions sur ce sujet qui se ressemblent, est-ce que je dois vous assimiler à des clones?
Je n'insulte personne et certainement pas les membres de ce forum. Je constate que l'auteur de l'article est un crétin et je pense l'avoir démontré. J'en veux pour preuve le hors sujet auquel, hérauts de la pensée, vous en êtes réduits. Pas une de tes interventions jlouisalpha ne correspond au sujet, tu troll simplement sur tes apriori catholiques. Si tu n'étais pas modérateur, celui-ci serait même en droit d'intervenir :yahoo:D'autre part, je constate une fois de plus que les catholiques n'ont aucun complexe pour insulter gaiement leurs antagonistes.
Railler ce genre d'article et leurs auteurs est une nécessité intellectuellement salutaire et profitable à tous. A moins que qqn ici, pense encore que l'article est pertinent et la critique présentée d'une quelconque valeur ? Dans ce cas, où sont vos arguments ? Il n'y a que Tony dont j''apprécie les interventions, à répondre, mais même en étant bon avocat, il peinera à défendre un "client" comme celui là.
Lugh- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : Catholique
Humeur : Variable
Date d'inscription : 21/05/2008
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