Sagesse du pluvian
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mikael
Cochonfucius
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Métaphysicien de gueules
Dragon, de l’univers examinant les lois,
Cherchant, dans le cosmos, à trouver des repères ;
Il voudrait déchiffrer la musique des sphères,
Trouver le presque rien, voir le je ne sais quoi.
Il s’interroge aussi sur les bases du droit,
Sur l’étrange morale inculquée par son père ;
Il voudrait retrouver le dieu de sa grand-mère,
Mais ne sait pas s’y prendre, il n’est pas très adroit.
Lui qui, dans son enfance, aimait les pénitences,
Il ne sait plus très bien tolérer les offenses,
Chose à quoi son esprit s’efforce nuit et jour.
La lecture a rempli bien des longues journées,
Or, pour ce pur plaisir, il reste peu d’années,
Il sait bien qu’il possède un ticket sans retour.
Sanctuaire à l’abandon
L’église est peu remplie, elle est déserte, même ;
Nous n’y entendons plus les psaumes en latin.
À quoi sert au curé de se lever matin,
À quoi de réciter la prière qu’il aime ?
Ce prêtre ne craint pas la solitude extrême,
Ni d’être le servant d’un culte clandestin ;
Pas besoin d’être deux pour un petit festin
(Ou le maigre repas que l’on prend en carême).
Il aime les plaisirs qui sont bien de chez nous ;
C’est remplir le calice avec un bon vin doux
Et lire les propos des Pères de l’Église.
Ce bâtiment lui sert de petite maison :
Et son ange gardien dit, en toute saison,
D’aimables oraisons dedans cette nef grise.
Joie crocodilienne
Ce joyeux crocodile a parcouru la Terre ;
Il a vagabondé longtemps sous d’autres cieux,
Toujours y dévorant ce qu’on trouve de mieux.
C’est un subtil gourmet, pas un croco de guerre.
L’hippopotame a dit : Modérez-vous, compère,
Plus gros que votre ventre, on dit qu’ils sont, vos yeux,
Tant de gens vous ont vu vous goinfrer en tous lieux !
Il vaut mieux consommer des plats rudimentaires.
Le croco répondit : Vous avez bien raison,
De légumes croquants j’ai rempli ma maison,
De ces bons aliments qui du mal nous délivrent.
Conclusion de l’hippo : Si je parle avec vous,
C’est surtout dans l’espoir que nous boirons un coup,
On peut manger léger, pourvu qu’on soit bien ivre.
Livre captivant
J’ouvre ce petit livre, et la flamme en déborde.
Au labeur quotidien j’échappe sans remords ;
Mon esprit vagabond avec l’auteur s’accorde
Pour rire et pour danser, Rabelais n’est pas mort.
Je vois des marins fous qui des îles abordent,
Un fier naturaliste aux îles de Timor,
Un atoll merveilleux que de noirs récifs bordent
Où nage le requin, prends garde, s’il te mord.
Le livre reste ici sans que ma main le lâche,
J’y vois des combattants parfois forts, parfois lâches,
Et Merlin qui s’enquiert de l’immortalité.
Je me livre en pâture au sourire des filles,
Surtout celles qui sont sans tortuosité ;
J’arrête cet écrit, je sens qu’il part en vrille.
Trois couronnes d’azur
L’azur qui les recouvre est plus précieux que l’or,
Que les perles aussi, que le saphir ou l’ambre ;
Un magicien le fit, une nuit de novembre,
D’après une recette écrite en jargon mort.
Il ne prit nul argent après un tel effort,
Mais but un peu d’alcool en ma petite chambre,
Même, il a grignoté des sablés au gingembre
Et du poisson séché, venu des mers du Nord.
Il garda le secret de cet azur qui luit
À la clarté du jour, et même dans la nuit,
De ce bleu révélé par le Seigneur des Mondes.
Que fait-il à présent ? Il crée des univers,
Des planètes dansant autour d’un soleil vert
Et leurs clairs firmaments s’étendant sur les ondes.
Infinité de gueules
Valeur à l’extrême agrandie,
Sa taille défie les humains ;
Sa transfinitude brandie
Semble trouer le parchemin.
C’est le nombre des lendemains,
Des embrouilles, des maladies,
C’est la mesure du chemin
Des promenades étourdies.
C’est le plus riche et le plus fort,
Celui qui transcende la mort
Et nous aide à compter les astres.
C’est un concept ébouriffant
Qui fait plaisir aux bons enfants
Et peut conjurer les désastres.
Chronoscopie
J’aime le sablier, cette pure merveille,
La juste symétrie entre ses deux moitiés
Ainsi que tous ces grains qui tombent sans pitié.
(Mais qui est l’inventeur d’une chose pareille ?)
J’aime le consulter, à l’heure où je m’éveille
Pour soustraire un instant, peut-être, à mon métier ;
Et je laisse passer un sablier entier
Pendant qu’en mon jardin s’activent les abeilles.
J’ai peu d’activité dans mon humble manoir ;
Je ne suis pas pressé d’allumer l’écran noir,
Ni d’apporter du texte à la littérature.
Je ne suis pas astreint au dur travail des champs,
Sans aller au bureau, je touche un peu d’argent ;
Du cercle, ma journée n’est pas la quadrature !
L'oie de gueules
De cette oie rouge on fit belle peinture,
Ce dont l’auteur vivement fut vanté ;
Car il peignit un plumage enchanté
Dont, sûrement, jalouse est la nature.
À tel écu n’est besoin de dorure,
Contentons-nous de sa sobre beauté ;
Rien ne vaudra sa parfaite clarté,
Ces quelques vers lui servent de bordure.
L’oie fut magique, à ce que l’on croyait,
Et le chagrin du monde elle noyait
D’incantations dites bien savamment.
Non, ce n’est pas une volaille lourde,
Très élégants sont tous ses mouvements ;
Quant à l’humour, elle n’y est pas sourde.
Baron Tournesol
Le Baron Tournesol, quel érudit subtil !
Combien nous admirons son esprit qui serpente ;
Il sait faire surgir des phrases provocantes,
Il sait recondenser des concepts volatils.
« Je comprends votre idée, mes amis, nous dit-il,
Mais de la réfuter, permettez que je tente.»
À la logique, alors, son noir humour attente,
Balayant cette idée comme un décombre vil.
Tournesol, tu es noble, on va te sacrer roi,
S’il te faut un bouffon, tu peux compter sur moi :
Car nous partagerons ce rieur apanage. »
Contre la royauté ce maître est prévenu,
Malgré toute la gloire et les bons revenus :
S’il n’était point baron, il voudrait être page !
Armes d’Abel et de Caïn
Armes ne sont présents qu’on vit du ciel descendre,
Jamais de tels objets l’on n’use avec amour.
Le deuil les accompagne, assombrissant le jour,
Dont je vois les méfaits aux âmes se répandre.
Pour Abel et Caïn, de leurs armes s’éprendre,
Ce fut pour emprunter un chemin sans retour ;
Le serpent, nous dit-on, leur a joué ce tour,
Lui dont le froid esprit a de sombres méandres.
En vain, près de Caïn, son bel ange insistait
Qui son mortel projet fermement contestait,
Refusant que l’Enfer eût son âme en pâture.
Auprès du tendre Abel, les anges furent trois,
Rappelant du Seigneur la pacifique loi ;
Mais ils n’ont rien pu faire, ils étaient immatures.
Fleur des steppes
Ce n’est pas la fleur d’or, ni la fleur de la loi ;
Mais cette plante-là ne craint aucune bête.
C’est un fier végétal, c’est une fleur-poète
Dont les charmants sonnets disent on ne sait quoi.
Elle est plus amusante et plus forte que moi,
Et je le reconnais : je veux, pour être honnête,
Dire cette évidence à toute la planète
Qui peut la recevoir sans peine et sans émoi.
La grâce d’un vivant, c’est d’être ce qu’il est ;
Il est beau quelque part, même s’il se croit laid,
Il nous faut admirer la fleur aux couleurs vives.
Ne me reprochez point cette chanson naïve :
Les lecteurs inconnus qui ma chronique suivent
Ont toujours pris cela pour ce que ça valait.
Aigle d’inframonde
C’est l’aigle d’inframonde, un oiseau téméraire ;
Sans crainte, il peut lutter contre une déité,
Il est plein d’assurance, il n’est pas agité,
Il n’est pas profiteur, il n’a rien de vulgaire.
Du phénix infernal on le voit solidaire,
Lui qui le feu d’en bas voit sans se démonter ;
Comme il advient souvent, cet aigle est indompté,
Pline le décrit mieux que je ne peux le faire.
Alors, je l’aime bien, passereau que je suis,
Et si des idéaux moins nobles je poursuis,
Sa grandeur, sa fierté n’ont pour moi rien d’étrange.
Or, si vous rencontrez cet aigle égal aux Dieux,
Ou si vous entendez son rire glorieux,
Faites-lui parvenir ma modeste louange.
Papillon de mai
Il aime la prairie où ruminent les vaches,
Fières de recevoir ce brillant visiteur ;
Des elfes compagnon, des muses serviteur,
Il aime se montrer, jamais il ne se cache.
Aux ailes, des reflets, puis d’élégantes taches ;
Une chaude vaillance emplit son petit coeur.
Il accomplit, joyeux, son quotidien labeur
Et se met rarement en grève, que je sache.
Il apprécie pourtant la douce oisiveté,
Il préfère avant tout la franche liberté,
Ses amoureuses sont de magnifiques roses.
Il a mille cousins, des insectes divers ;
Quand il était chenille, il se croyait un ver,
Mais il est bien heureux de sa métamorphose.
Nef du charpentier
Ici, nous n’avons pas la nef d’un dieu solaire ;
Mais un ange discret la suit en voletant.
Même, elle est accueillie par des poissons chantants,
Celle qui tient la barre est une jeune mère.
Les délicates fleurs, en la voyant, tremblèrent
De joie pour le présent, d’inquiétude pourtant
Quant à ce que vivrait cet enfant dans trente ans ;
Les fleurs le savent bien, la vie peut être amère.
Un récit d’autrefois nous instruit sur ce point :
Vous le savez par coeur, nous n’insisterons point,
Ce témoignage écrit d’une vie nonpareille.
La nef glisse sur l’eau sans émettre aucun son ;
Le fils du charpentier murmure une chanson,
Passant près d’un jardin, pour bénir une treille.
Porte Miraculeuse
Par cette porte, on sort de la ville agitée ;
On entre en un chemin qui erre au long des flots
Sans que jamais ne l’ait suivi nul matelot,
Et l’on y peut trouver la paix tant souhaitée.
La brise est favorable et l’âme en est flattée,
Le ciel est fort clément, la marche est un repos,
L’oiseau qui passe là tient de doctes propos,
Ça ne m’étonne pas, c’est l’oiseau de Protée.
C’est une étrange joie en langueur finissant,
Rude, fière et tragique en ce chemin glissant,
En ce rêve apaisé qu’un ange nous envie.
De ne le suivre pas, c’est sûr, nous aurions tort,
Vu qu’on le doit nommer le chemin de la vie,
Même si c’est aussi le sentier de la mort.
Sire Lapinot de Gueules
Il traverse un jardin où chantent les abeilles ;
Il danse le matin dans les prés verdoyants,
Son léger corps qui va comme l’herbe ondoyant
Ne saurait déranger le barde qui sommeille.
En guise de couronne, il porte ses oreilles,
Chapeau de cardinal, ornement rougeoyant
Qui souligne l’éclat de ses yeux foudroyants
Et donne un meilleur rythme à sa danse vermeille.
Lui obéit le comte, ainsi que le bailli ;
Il use à bon escient des impôts recueillis,
Sa table est bien garnie, sa porte n’est pas close.
Sa mémoire des jours ne garde pas le fiel
Mais les bons souvenirs dont elle fait son miel
Où l’on trouve souvent le parfum d’une rose.
Piaf-Tonnerre et ses amours
Piaf-Tonnerre autrefois s’engagea par amour,
Car en de certains jours il n’eut rien d’autre à faire ;
Ces amours, bien souvent, lui devinrent contraires,
Lui donnant de l’espoir et l’ôtant, tour à tour.
Il fit dedans les yeux d’une brune séjour,
Car elle avait le coeur et l’âme débonnaires,
Mais d’un plus grand bonheur elle fut adversaire
Et son feu s’éteignit au bout de quelques jours.
N’y vois rien d’étonnant, cette histoire est commune,
N’en faisons pas reproche à l’injuste fortune,
Car elle fait métier de perte et déraison.
Piaf-Tonnerre qui rêve à d’anciennes maîtresses
Voit au fond de la nuit les yeux de ces déesses,
Retrouvant les couleurs des anciennes saisons.
Parfum d’antan
La senteur d’une rose étonnamment m’alarme,
En laquelle il n’y a pourtant nul souvenir;
Ou bien peut-être si ? Ça va me revenir,
C’est un moment passé, de sourire ou de larmes.
C’était dans un jardin, près de la rue des Carmes,
Où jadis ont parlé deux coeurs sans avenir
Qui contre Cupidon n’ont su se prémunir ;
Cette amertume même avait un certain charme;
Nos vieux coeurs ne sont pas ce que nous prétendons,
Ce sont d’humbles jardins qui sont à l’abandon !
C’est un feu d’autrefois, dont ne reste que cendre.
Un tel coeur est poussé par la rigueur du vent,
Ça lui donne un élan pour aller de l’avant ;
Mais il suit un chemin qui ne fait que descendre.
Orpailleur de mai
Si tu ne le sais pas, l’orpailleur est retors !
Il peut analyser la poussière dorée;
Il excelle à filtrer cette source honorée
En se tenant tantôt sur l’un et l’autre bord.
Il est intelligent, ce chasseur de trésors
Auxquels il consacra son âme enamourée;
La chance est pour longtemps en son coeur figurée,
Il aime les métaux, qui sont de nobles corps.
Il mange ce qu’il veut, ce n’est pas un ascète ;
Il range une pépite au fond d’une cassette,
D’un minerai brillant qu’il ne sait pas nommer.
Si la rivière était recouverte de glace,
Il attendrait, patient, que le flux se déplace;
Le hasard sablonneux, c’est ce qu’il ose aimer.
Un rapace au printemps
Planant sur mon jardin de son vol de vainqueur,
Il se montre serein dans le jour qui s’allonge ;
La Nuit ouvre ses bras, bientôt, pour qu’il y plonge
Et mêle au bruit du vent celui de son vieux coeur.
Cet oiseau n’entend pas le rossignol moqueur,
Ni ne voit le goupil aux habits de mensonge ;
Et dans l’obscurité de l’espace et du songe,
Volent ses souvenirs, et se taisent en choeur.
Si j’évoque ce roi qui dans l’air se balance,
C’est qu’il danse pour moi la valse du silence
Sur ses ailes d’azur qui ne font pas de bruit ;
Aussi, me regardant de sa pupille brune,
Il chante par hasard, et tout autour, la nuit
Lance, pour lui répondre, un rire de la lune.
L’oiseau Torpon et l’oiseau Torchon
Ils n’ont pas l’esprit bien ouvert,
Ces deux oiseaux que, par mégarde,
Le duc recruta comme gardes
(Ou bien, serait-ce un choix pervers?)
Je les entendis avant-hier
Chantant les airs d’un mauvais barde ;
Si les emportait la Camarde,
Petit serait le fait divers.
Mangeant le grain que leur apporte
Chaque jour la duchesse accorte,
Je crois qu’ils en sont amoureux.
Rêvez-y donc, oiseaux moroses,
Si cela peut vous rendre heureux ;
Vous n’aurez jamais cette rose.
Dynastie épiscopale
Il est évêque aux bois, comme le fut son père ;
Les animaux lui sont soumis, d’âme et de corps.
Il aide les vivants, accompagne les morts,
Il ne laisse personne au fond de la misère.
Au coeur de la forêt sont de profonds mystères
Que l’ermite analyse au prix de grands efforts,
Moins bien que lui, pourtant: cet évêque est plus fort,
Qui libre du péché mène des jours prospères.
D’ailleurs, ses quelques torts lui seront pardonnés,
Ce dont je ne suis pas jaloux, ni étonné,
Car à tant de bienfaits ce prélat s’évertue !
Il triomphe de tout, sans effort apparent,
C’est un évêque au bois, c’est un cerf, il est grand,
Tout au moins, jusqu’à tant qu’un chasseur ne le tue.
Astronomie Spéculative
L’aspect du ciel nocturne, est-ce vaine apparence ?
Ces rouages d’horloge à l’immuable sort,
Et tous ces corps pesants qui planent sans effort,
Quel est leur contenu, quelle est leur consistance ?
Le lointain ou le proche ont peu de différence,
Mercure est-il subtil ? Jupiter est-il fort ?
Ces habitants du ciel ne craignent pas la mort,
Qui à ceux de la Terre ont peu de ressemblance.
Ils n’ont pas de chemise, ils n’ont pas de maison.
Sont-ils pourvus d’un but ? Sont-ils là sans raison ?
Nul n’a jamais compris ce qui leur fait envie.
Que retirerons-nous de ces astres sans fruit ?
Peut-être, un cousinage, une forme de vie
Qui sans être perçue nous sourit dans la nuit.
Ornithoduc
Voici l’ornithoduc, dans sa grande noblesse.
Son pas est élégant, le jour comme la nuit,
Et même s’il a faim, jamais il n’est réduit
À prendre sur le sol ce que les autres laissent.
La forêt retentit des poèmes qu’il tresse,
Plus d’un commentateur par ses mots fut séduit ;
Il est surtout joyeux à la saison des fruits
Qui le peut soulager de la faim qui le presse.
Venez à lui, lecteurs, apportez avec vous
Des bouteilles de vin, soit du fort, soit du doux,
Car souvent l’on a pu le vaincre par cette arme.
C’est notre ornithoduc, il n’a pas de tourments;
Sa petite existence est un enchantement,
Et même, une duchesse est tombée sous son charme.
Dieu sans emploi
Il n’a pas de cosmos, il n’a pas de troupeau ;
Il n’est ni dieu des flots, ni démon des épaves,
Ni dieu des bons flacons, ni démon de la cave,
Ni dieu des lupanars, ni démon des tripots.
Il n’a pas de servants revêtus d’oripeaux,
Pas de bol qu’on remplit, pas de verre qu’on lave ;
C’est un dieu sans emploi, je le trouve bien brave,
Plus vif qu’une limace et plus beau qu’un crapaud.
En son humble maison dont jamais nul n’approche,
Nous ne l’entendons pas proférer de reproches ;
Il fuit la transcendance et tout ce saint-frusquin.
Il me plaît de parler de ce dieu sans royaume,
Car j’aime les vivants, mais surtout les fantômes
Et les corbeaux tordus qu’on voit dans mes bouquins.
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