Sagesse du pluvian
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mikael
Cochonfucius
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Ange naturiste
image de l'auteur
Il ne se couvre point lorsque la saison change,
Tout au long de l’année, l’ange se montre nu
Devant quelques démons, devant des inconnus,
Devant tous les miroirs, quelle démarche étrange !
Le naturisme est-il admissible chez l’ange,
Ne contredit-il pas la loi de sa tribu,
Faut-il être indulgent si cet ange a trop bu
(Ou qu’avec Dieu sait quoi son âme se mélange) ;
Mais ce n’est pas à moi d’aligner des griefs ;
L’ange, qu’il soit au ciel ou dans un bas-relief,
Ce n’est qu’une illusion dont notre vision s’orne,
Comme le sont aussi les démons très obscurs,
Et cette vaine image à m’abuser se borne,
Mythe dans l’autrefois, néant dans le futur.
Cosmographie obscure
image de l'auteur
La nébuleuse aux cieux s’étale,
Imperceptible est sa clarté :
Même la galaxie est pâle
Qui produit des photons lactés.
Comète en forme de sandale,
On ne peut te voir graviter ;
Ta route est intersidérale,
Ton char n’est jamais arrêté.
Grand-oncle porphyrogénète,
Prêtez-moi donc vos instruments,
Je veux découvrir des planètes ;
Je veux sonder le firmament
Tout en buvant quelques canettes,
Innocent rafraîchissement.
Macrolézard
image de l'auteur
C’est le macrolézard, un animal moqueur !
Non pas un vieux dragon qui d’âge se patine,
Mais un seigneur subtil, une âme florentine
Qui par un grand sourire impose sa rigueur.
Bien vif est son esprit, bien robuste est son cœur ;
Jeune, il n’avait pas peur d’une version latine,
Ni du grand-père Hugo, non plus de Lamartine,
Les livres du passé lui sont douce liqueur.
Que nous offrira-t-il, en son heure de gloire,
Quelle forte potion peut-il nous faire boire,
En connaît-il le goût, ce lézard, notre ami ?
Avec nul dirigeant ma plume n’est sévère :
Toute ma politique est faite autour d’un verre,
Venez, macrolézard, je vous offre un demi.
Noble seigneur des oiseaux
image de l'auteur
Il quitte la montagne et survole les flots,
Planant loin des poissons, parmi les angelots ;
Plumage merveilleux, plus brillant qu’une armure,
Bec dont plus d’un rival redoute la blessure.
Il prend l’agneau candide au coeur de son enclos,
(Mais, s’il n’en trouve pas, il dévore un mulot) ;
Lui, seigneur des oiseaux et d’autres créatures,
Pour ses vastes bienfaits remercie la nature.
Qu’il est charmant à voir, qu’il a joyeuse mine !
Il fait battre son aile, et le jour s’illumine,
Son royaume est sur terre et surtout dans les cieux.
D’or léger et subtil ce monarque s’habille,
Liesse et loyauté en son noir regard brillent ;
Le sol a ses démons, les oiseaux ont leur dieu.
Ambicaprin
image de l'auteur
Voici l’ambicaprin, qui drague patiemment,
Atteignant chaque jour l’inaccessible cime,
Poussant sa favorite en ses retranchements,
Devenant un héros pour gagner son estime.
Jamais l’ambicaprin n’agit sournoisement,
S’il est des exceptions, elles sont rarissimes
Et ne se disent point. C’est un si fol amant,
Un vainqueur si charmant, un roi si magnanime !
S’il surgit, au grand jour, la biquette s’exclame :
« C’est toi ! je t’ai cherché, facétieux Arlequin,
Et je te trouve ici ! Allons ! Quel grand coquin !»
Il a noté déjà cent noms sur son programme ;
A-t-il assez de jours, a-t-il assez de nuits ?
Et sera-t-il un jour un séducteur séduit ?
Seigneur Tridextre
image de l'auteur
C’est le Seigneur Tridextre, un roi de Poésie,
Qui, devenu ermite, habite la forêt
Où la clarté du ciel est toujours obscurcie,
Il vit loin de la ville et n’en a pas regret.
Il ne regrette pas les jours de frénésie,
Ni le noir grouillement des conseillers secrets,
Ni les plats du palais, capiteuse ambroisie ;
Le monarque a lâché tout cela, par décret.
Il n’est point vagabond, tel l’Ulysse d’Homère ;
Il n’a qu’un vieux costume à la mince épaisseur
Et le royal foulard que lui offrit sa mère.
La forêt multiplie les instants de douceur
Dans laquelle, jadis, il vint, avec sa soeur,
Ayant séché les cours de l’école primaire.
Sagesse du paresseux
image de l'auteur
Le paresseux géant vide un verre, sans bruit,
Et la vie, tout d’un coup, lui devient moins amère ;
La bouteille en son coeur éveille des chimères
Que charme la saveur du bon alcool de fruits.
Il arbore un sourire, et, dans son oeil qui luit,
Nous voyons resplendir l’ivresse coutumière :
L’animal que nourrit cette douce lumière
Accepte les bonheurs du jour et de la nuit.
Donc imiterons-nous le repos de la bête ?
Oui, c’est un peu l’idée que nous avions en tête,
Goûtant paisiblement cet innocent plaisir.
Paresseux en boisson peut trouver assurance,
Dont la composition est de bonne espérance ;
Il ne veut contredire à son propre désir.
Michel le scribe
Il possède pour lui notre alphabet de France
Dont les subtilités sont mille petits riens,
C’est un trésor sans nom, un fort étrange bien,
Un appareil magique, éloigné d’ignorance.
Mais l’archange Michel est loin des imprudences,
Je le connais un peu, son prénom est le mien,
Or, son état civil, ne sais où il se tient :
Les racines du ciel, quelle est leur provenance ?
Croire au gentil Michel, c’est un acte de foi !
J’installe son portrait à Bordeaux, sous mon toit,
Pour que tous mes lecteurs en rendent témoignage.
Des lecteurs, aujourd’hui, en est-il, en voit-on !
Le plus subtil d’entre eux, c’est mon cousin Platon,
Maître d’écosystème, expert en mille usages.
Overrated
Si c’est un ange, il a l’esprit tranchant,
Et qui de jour en jour prend accroissance,
Ne doutons pas de sa divine essence
Qui va toujours les vertus empêchant.
Il sait comment effacer les méchants
Ce très jeune homme à la forte semence,
Un vrai Seigneur, dont la moisson s’avance,
Dont va la main ces herbes arrachant ;
Il ne permet à la ronce ou l’épine
De prévaloir sur la bonne racine ;
Car sa logique est d’un homme d’en haut,
Il rend fertile une terre infertile,
Ne sachant point si la chose est utile,
Ce président, un homme sans défaut.
Re: Sagesse du pluvian
C'est le maître de poésie de ce forum.
On peut bien lui rendre ce modeste hommage,
Car inlassablement et avec grand courage
Hé oui, ne cessant de chanter en décorum.
Odes et versets, alexandrins et quatrains,
Ne défaillant jamais, même au plus près du gouffre.
Faisant fi de la grande faucheuse et de son souffre,
Une main sur le cœur et un bon pied marin.
C'est ainsi contre vents et marées qu'il enchante.
Il compose, il propose, le forum en dispose,
Une œuvre futile mais fertile et élégante.
Suspend nous à tes mots qui ne sont jamais prose ...
... mais pure poésie
On peut bien lui rendre ce modeste hommage,
Car inlassablement et avec grand courage
Hé oui, ne cessant de chanter en décorum.
Odes et versets, alexandrins et quatrains,
Ne défaillant jamais, même au plus près du gouffre.
Faisant fi de la grande faucheuse et de son souffre,
Une main sur le cœur et un bon pied marin.
C'est ainsi contre vents et marées qu'il enchante.
Il compose, il propose, le forum en dispose,
Une œuvre futile mais fertile et élégante.
Suspend nous à tes mots qui ne sont jamais prose ...
... mais pure poésie
Bean- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6964
Localisation : Bretagne
Identité métaphysique : Farceur
Humeur : Joyeux
Date d'inscription : 16/04/2012
Abel-Loup et Loup-Caïn
Aux frères ennemis la vie n’est que tristesse,
Car, ainsi qu’un torrent, la haine suit son cours,
Implacable mégère au vigoureux discours,
Ce n’est pas un cadeau qu’une telle maîtresse.
Et leurs anges gardiens voudraient, avec finesse,
Rétablir dans les coeurs le fraternel amour,
Convaincus que le mal ne dure pas toujours
Et que les temps futurs sont emplis de promesses.
Mais de se détester ils ont fait le serment,
Renonçant au bonheur, acceptant les tourments
Et toujours se privant des doux plaisirs du monde.
Un archange des loups voudrait trancher le cas,
Peut-être en les plongeant aux salutaires ondes
De ce fleuve Jourdain, qu’ils ne connaissent pas.
Maître Bouc en son azur
Maître Bouc, exerçant son modeste cerveau,
Découvre, ici et là, une herbe assez parfaite ;
La vertu d’herboriste est celle du poète,
De celui qui sourit à son reflet dans l’eau.
Or, le rhapsode, en plus, aime le vin nouveau
Que sert Burdigala dans ses caves secrètes :
Le vin peut transformer un ermite en prophète,
Tout en le rapprochant de la nuit du tombeau.
Maître Bouc, quant à lui, préfère la fontaine,
Plutôt qu’un sombre puits dont est l’onde incertaine,
Les versificateurs pourtant n’y boivent pas.
Ces quelques mots tracés dans l’ombre de la treille
M’ont mis en appétit pour un léger repas ;
Je délaisse la plume, et je prends la bouteille.
Grande Licorne-Bélier
La licorne-bélier peut manger dans la main
De son jeune berger ; son geste est plein de grâce,
Car il est délicat, ce monstre à double face,
Et c’est presque en dansant qu’il poursuit son chemin.
On trouve son portrait sur de blancs parchemins ;
Sa généalogie, je n’en ai nulle trace,
Car il est, sous le ciel, des savoirs qui s’effacent,
Des notions qui s’en vont, du jour au lendemain.
Si c’est un animal issu d’un sortilège,
Peut-être, il sait parler, par un grand privilège ;
Peut-être, il se souvient de ceux dont il descend.
Si sa grand-mère était la licorne invisible,
Ça nous expliquerait ses manières paisibles,
Son regard amical et son charme innocent.
Sagesse du loup blanc
Le loup blanc, reflétant le monde en ses grands yeux,
Dissimule au public sa sagesse immortelle ;
Car celle des humains, en général, n’est telle
Qu’ils veuillent partager ce don venu des cieux.
Ce carnassier comprend que se taire vaut mieux
Que d’offrir aux passants des sentences trop belles,
De parfaites idées, d’impressionnants modèles ;
Un prophète, souvent, ne devient pas bien vieux.
Son savoir personnel, il le garde en soi-même :
Il admire le feu du ciel le plus suprême
Qui produit en son âme un éternel printemps.
Cette créature est de finesse pourvue,
Mais, bien soigneusement, se dérobe à la vue
Des nuisibles humains, connus depuis longtemps.
Ambitourterelle
Quand vous rencontrerez une ambitourterelle,
Ne devenez jamais son tourtereau filant ;
La vie est si rapide, et l’amour est si lent,
Seuls savent les mourants que cette vie fut belle.
Ce qu’elle a de plus noble : elle est toujours nouvelle,
Jamais ne revenant sur son propre bilan.
Jamais ne rappelant les faits obnubilants,
Toujours reconnaissant n’être pas éternelle.
Le poète l’ignore, et, tranquille et dispos,
Par des mots ténébreux se prépare au repos.
Ne gardant pas en lui cette crainte accroupie
Envers qui mon lecteur n’aurait que du dédain.
J’ai composé cela, j’écrirai mieux demain,
Charmantes sont parfois les ruses de la vie.
L'oiseau de juin
Il assourdit son chant pour parler d’autre chose,
Cet oiseau que l’on voit tourner autour des fleurs :
Son appel surprenant évoque une douleur
Qui tantôt se réveille et tantôt fait la pause.
Sa demeure, un palais dont les portes sont closes,
Avec douze valets d’une étrange pâleur ;
Les murs de chaque pièce ont perdu leurs couleurs,
Mais aux vastes jardins sont de tardives roses.
La plainte de l’oiseau sonne comme un cristal
Qui recevrait les coups d’un outil de métal ;
On dirait le refrain d’une chanson blafarde.
Le poète, à l’entendre, est un peu stupéfait,
Nous le voyons pensif, et son esprit s’attarde
Sur la mélancolie de ce bonheur défait.
La Dame Robinsonne
La Dame Robinsonne occupe un grand îlot,
Contente de laisser sa solitude éclore,
Aimant le crépuscule, et préférant l’aurore,
Le silence du ciel, le murmure des flots.
Dame de cour, jadis, au milieu des complots,
Elle en cultive un peu le souvenir, encore
Et retrouve l’écho des discussions sonores,
Des rires contenus, des soupirs, des sanglots.
Au coeur de l’océan, rien de tel ne s’enfante,
Jamais il n’est question d’intrigues triomphantes,
Le seul qui peut troubler cet ordre, c’est le vent.
Ce poème qui dit la solitude humaine
Raconte aussi les jours sans amour et sans haine,
Et le jardin qui dort dans le soleil levant.
Au hasard d’un lézard
C’est presque le phénix des hôtes de ces lieux,
Ce bizarre lézard qui grimpe à la tonnelle ;
C’est un bel invité de la saison nouvelle,
C’est un plaisant reptile, un favori des cieux.
Jadis, il apportait les messages des dieux,
Investi du pouvoir de leur grâce immortelle ;
Il descendait du ciel de lumière éternelle
Pour que notre bas monde, enfin, se portât mieux.
Ce messager céleste éloigne la misère,
Il nous fait oublier que nos vies sont amères ;
D’un accueil souriant faites-lui la faveur.
Quelques vivants sont là, si joyeux, quoi qu’on fasse,
Que nous en oublions notre condition basse :
Un lézard de hasard sera notre sauveur.
Monstrueux jongleur
Aux ruines du palais, la musique est charmante,
Et d’y passer la nuit le public est tenté ;
Un vieux compositeur ne cesse d’inventer
Des airs bien entraînants que les courtisans chantent.
Leurs fantômes sont là, dans les pierres dormantes,
Celui du barde dit quelques mots enchantés,
C’est un curieux endroit que ce manoir hanté,
Un jongleur inconnu montre une danse lente.
Quelques chauves-souris surviennent maintes fois,
Et la salutation de leur petite voix
Traverse sans souci l’obscurité profonde.
Vous verriez tout cela, si rêver vous vouliez,
Ce songe, par exemple, et d’autres par milliers,
Auprès d’un château mort, non loin d’un inframonde.
Seigneur griffon d’or
C’est le Seigneur Griffon, puissante créature,
Ange majestueux, du haut du ciel jeté,
Dont le pelage d’or est de toute beauté,
Dont est dure la griffe et forte l’ossature.
Car ce monstre volant, à la noble figure,
Par les vices du temps ne sera point tenté,
Son corps et son esprit sont en bonne santé,
Ses ailes dans le vent sont de belle envergure.
Atteindre l’horizon, voilà quel est son jeu,
Aller jeter un oeil sur le jardin de Dieu
Aux beaux fruits rayonnants, aux terrasses fleuries.
Pour la consolation de ce griffon rêveur,
Dieu lui propose un verre, il trinque en son honneur,
Et le diable s’invite en cette beuverie.
Cygne d’étang
Exhibant sa blancheur à la saison nouvelle,
Il couve du regard le terroir qu’il chérit ;
Car ce n’est nullement un cygne de Paris,
Mais du plus bel étang, celui des demoiselles.
Envers cet emplumé, la vie n’est pas cruelle,
Il s’abreuve au ruisseau qui jamais ne tarit,
Puis il pêche la carpe, et point ne dépérit ;
Ce n’est pas un bestiau qui mange à la gamelle.
Il remercie le ciel à chaque jour nouveau,
La douceur de la brise et la fraîcheur de l’eau,
Bien satisfait d’avoir ce que son coeur demande.
Vivre comme cela, ne jamais trop penser,
Laisser les jours s’enfuir et les poissons danser,
C’est ce que le bon sens du cygne recommande.
Voracité d’une coccinelle
Se nourrit-elle de lumière
Ou de fine poussière d’or ?
Elle apporte plutôt la mort
À la foule puceronnière.
Boit-elle des litres de bière
Ou des alcools plus ou moins forts ?
Elle abreuve plutôt son corps
De fine rosée printanière.
Ce breuvage la rafraîchit ;
Et de l’herbage elle surgit
Pour s’envoler à l’aventure.
Vers le firmament s’élevant,
La coccinelle dans le vent
Semble régner sur la nature.
Seigneur Aquatique
Le seigneur aquatique est des épaves maître ;
Un océan le sait, les siècles le sauront,
C’est un vaillant guerrier, vainqueur sur tous les fronts,
Car le moindre combat fait son triomphe naître.
Il a mille barons, dont pas un ne fut traître :
Puissant est le rameau quand solide est le tronc.
Les nobles des grands fonds ne sont pas des larrons,
À la royale cour, ils sont fiers de paraître.
Ils ont de beaux poissons, par immenses troupeaux,
Une gloire embellit leur écailleuse peau,
Un espadon d’argent les bénit de sa lance.
Ils dorment à présent, ne faisons pas de bruit,
Car ils aiment songer dans le plus pur silence,
Dans leur éternité, dans la mer, dans la nuit.
Sirène hauturière
La sirène est rêveuse et n’est pas endormie :
«Sirène, réponds-nous, que pouvons-nous pour toi ?»
La belle nous ignore, on n’entend point sa voix,
Il serait malaisé de s’en faire une amie.
«Sirène, saurais-tu soigner nos maladies ?»
De telle créature un silence a son poids,
Elle veut être seule, et nul ne sait pourquoi ;
Cette dame, pourtant, n’est pas une étourdie.
Mais peut-être, elle attend que vienne un fils de roi,
De ces princes charmants qu’on ne voit qu’une fois,
De ceux qui ont pour eux la grâce et la puissance.
Donc, nous repartirons aux liquides chemins,
Sauf si par aventure et par un coup de chance
Nous reçoit le triton, notre cousin germain.
Trois oiseaux d’or
Les âmes des oiseaux, de poésie éprises,
Sur l’antique recueil aiment bien se pencher,
Qu’elles vont déchiffrant à l’ombre d’un rocher,
Vieux livre contenant de plaisantes surprises.
La page que soulève et que tourne la brise.
Porte une encre de sable, agréable au toucher ;
Une énigme parfois, dont on aime chercher
Le fin mot qu’obscurcit la métaphore grise.
La solitude à trois est un bienfait pour eux ;
De nul autre trésor ils ne sont désireux
Que du livre où ils font d’étranges découvertes.
La versification n’est pas un art perdu,
Un témoignage en est par ces oiseaux rendu,
En leur plumage d’or qu’ornent des ailes vertes.
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