Sagesse du pluvian
+2
mikael
Cochonfucius
6 participants
Page 11 sur 40
Page 11 sur 40 • 1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 25 ... 40
Bûcheron plantigrade
image de l'auteur
Compère l’ours brandit à bout de bras
Son instrument, qui plaisir lui procure ;
Il peut couper la branche la plus dure,
Il tranche net, l’arbre vous le dira.
Au fond des bois où nul ne pénétra
Sauf ce bel ours à riante figure,
Au fond des bois, dans la lumière obscure,
Parmi les os de ceux qu’il dévora,
Ce plantigrade et ses reflets d’albâtre
D’une vestale ont fait une idolâtre ;
Pour la tanière, elle a laissé le temple,
Et plus ne prie le dieu qu’elle a quitté,
Mais le grand ours, content de l’abriter,
Qui de ses yeux de braise la contemple.
Printemps du maître Schlingo
image de l'auteur
L’hippopotame en mai par amour se consume,
Il nous dit « Me voici tout à fait allumé »,
Le beau Charlie Schlingo le voit se consumer
Et voudrait le soigner avec des coups d’enclume.
Il marche sur les mains, car telle est sa coutume,
Chose qu’en aucun cas l’hippo ne peut mimer ;
Et ce fou, contemplant l’animal désarmé,
Demande gentiment : «Vieux, qu’est-ce qui t’allume ?»
Pour cette flamme éteindre, il te faut toujours boire
Du nectar enchanté qui brouille ta mémoire,
Ou marcher sur les mains, ou lire des sonnets.
Et l’hippopotamette, on n’a pas besoin d’elle,
Crois-moi, brave bestiau, ces dames sont cruelles,
Tu te porteras mieux si tu le reconnais.
Fringale de poule
image de l'auteur
La poule dévorant les vermisseaux d’avril
À sagesse ne songe et non plus à folie ;
Blanche est sa déjection sur la dalle polie
Où se dresse parfois son coq noble et viril.
La cour est maintenue à l’abri des périls
Par un vaillant molosse à la toison pâlie ;
Et le prudent fermier rarement le délie
Car il en a gardé un effroi puéril.
La poule se nourrit de beaux insectes frêles
Qui cherchent leur chemin parmi les herbes grêles
Ou qui se vont enfouir au plus glauque des bois.
Or, j’aime cette cour où surgit, par surprise,
Un enfant du dieu Pan qui sonne du hautbois
Dont le son lancinant s’envole dans la brise.
Coq sylvestre
image de l'auteur
Le coq sylvestre avance en un discret sentier,
S’il est pris de fringale, il ronge des écorces,
Les saveurs du printemps lui donnent de la force,
Et s’il lance son cri, ce n’est pas à moitié.
Car ce coq vagabond, ce courageux routier
A déjà traversé la Sardaigne et la Corse,
Il peut en être fier, il peut bomber le torse,
Il remplit bien son rôle, il connaît son métier.
Regarde son oeil noir où brille une étincelle !
Pareille flamme peut enflammer une oiselle,
Faire naître en son cœur un langoureux frisson ;
Surtout quand elle entend cet appel formidable :
Au plus profond des bois résonne la chanson
Du seigneur coq errant, vainqueur de tous les diables.
Chimère azurée
image de l'auteur
La chimère azurée, au plumage éclatant,
Vit dans une forêt où les taillis sont denses ;
À la voir, on dirait un petit lion qui danse,
Ceux qui l’ont rencontrée en sont assez contents.
Elle occupe ce lieu depuis la nuit des temps ;
Elle ne bronche pas, si son horloge avance,
Chaque jour, sans faillir, ses plaisirs recommencent,
L’âge se voit un peu, ce n’est pas important.
La chimère azurée n’est pas un piaf qui crie,
Ce n’est pas un démon qui d’autres démons prie :
Son silence est profond, l’été comme l’hiver.
Ce monstre est exemplaire, il a peu de mémoire,
Il ne désire pas être inscrit dans l’histoire,
Il peut se résumer à ces quatorze vers.
Roi celte mélomane
image de l'auteur
Ce vieux roi se languit des chants de Cornouailles,
Ceux que le Barzaz Breiz a fréquemment cités ;
Le peintre qui, ce jour, vient orner sa muraille,
Tout en les trouvant beaux, ne peut les imiter.
Le monarque aime aussi la clameur des sonnailles
Et la danse des pins nouvellement plantés,
La sieste au chaud du jour sur des bottes de paille,
Les harpes, les sabots, le vin et la gaîté.
Quand, au seuil de l'hiver, le toit du palais fume,
Le roi songe au passé, sa vieille âme s'embrume,
Malgré le bon bouffon dont le coeur est léger ;
Alors, il va marcher dans Quimper, dans sa ville,
Récitant sa prière ainsi qu’un vieux berger
Dont le chemin, dit-on, n'a pas été facile.
Dame du nectar
image de l'auteur
La dame des grands crus, quittant son auréole,
Trinque avec le serpent auprès d’un mur ancien ;
Le reptile en question, fidèle comme un chien,
À la dame adressa ces subtiles paroles :
«Du jardin de jadis nous ne regrettons rien,
Car ce fut un temps mort, ce fut une vie molle ;
Nous ne regrettons pas notre jeunesse folle,
Ni ce qui fut le mal, ni ce qui fut le bien. »
«Cependant, dit la dame, on nous mit à la porte.»
«Mais c’est ce qui pouvait nous arriver de mieux.»
La dame ne veut plus débattre de la sorte,
En silence elle boit la coupe de vin vieux,
Elle goûte au nectar que Dieu le père approuve
Et que lui ont vendu les enfants de la louve.
Oiseau-patriarche
image de l'auteur
Devenu vieux, l’oiseau vit son enfance,
Il prend refuge en son propre passé ;
Les tendres liens ne sont pas tous cassés,
Il garde amour de son ancienne France.
France est maison, Armorique est errance,
De Celtes sont souvenirs entassés ;
Un jour d’école, on le croit effacé,
Il en revient à Quimper souvenance.
Mère ou servante, une dame bretonne
Me dit toujours des contes qui m’étonnent,
Sans craindre trop la noirceur de l’oubli.
Le centre ville est orné de quinconces,
Dans les faubourgs, c’est la terre des ronces,
Ce monde est juste, il n’a pas un faux pli.
Passage d’un aigle de gueules
image de l'auteur
Survolant le village aux odeurs de grillade,
C’est, crois-je reconnaître, un aigle d’autrefois ;
Esquissant un sourire, à sa santé je bois
Un vieux vin vendangé par les douces dryades.
On dirait, cet oiseau, qu’il me lance une oeillade,
Veut-il donc affirmer qu’il est de bonne foi,
Ou veut-il consoler le peuple en désarroi ?
Quelle est ton intention, parle-nous, camarade.
Il regarde voler des moineaux, ces pierrots
Qui volent des morceaux de pain petits et gros,
Il aime bien les voir divaguer à leur guise.
Le monarque du ciel s’éloigne tout à coup,
Et le coq de la cour en aigle se déguise,
Je crois qu’il peut, de même, imiter Dupanloup.
Prélat sans souci
image de l'auteur
Face au public qui n’attend rien de toi,
Tu parles bien, tu livres ta pensée,
La tête haute, ou quelquefois baissée,
Tu es conteur (plaisantin, selon moi).
Face au public qui t’entend sans émoi,
Tu n’as jamais une voix offensée ;
Dans ton vieux coeur, ta patience amassée
Calme ton âme et te laisse tout coi.
Comme ils sont clairs, les rayons de ta vue,
Ton âme chante et s’en retrouve émue,
Tu nous transmets les paroles d’antan.
Dans le jardin, je vois ton franc visage
Qui montre bien que ton coeur est content,
Sage prélat, maître du témoignage.
Taverne des Trolls
image de l'auteur
Une auberge modeste où la servante est belle,
Le tabouret du bar, la table ornée de fleurs,
C'est le plaisir des trolls à la vive couleur
Célébrant chaque jour la cervoise immortelle.
Intact est leur amour de la bière nouvelle
Quand avec le printemps commence la chaleur,
Cette boisson leur fait oublier leurs douleurs,
La saveur du breuvage adoucit leur cervelle.
Apprivoisant l'esprit et renforçant le corps,
Un élixir pareil n'est pas fait pour les porcs ;
Il charme au quotidien les dieux et les déesses.
Il ne faut seulement que s'éloigner un peu
Pour que notre vessie relâche un litre ou deux,
Dont notre âme n'est pas entièrement maîtresse.
Ange maudit
image de l'auteur
Ce vieil ange maudit rit comme une baleine,
Nul ne le voit faiblir, ni tomber en langueur,
Car son nouveau statut l’a rempli de vigueur
Et l’état de démon ne lui fait nulle peine.
Je le vois voltiger dans la nuit incertaine ;
Un ange du climat ne craint point la rigueur,
Planer, c’est un plaisir, ce n’est pas un labeur,
L’air est pur au-dessus des vallons et des plaines.
Ces ailes enchantées ont si souvent battu
Qu’elles ont renforcé leur magique vertu ;
Il ne fait pas pitié, ce monstre, il fait envie.
Ignorant les soucis, survivant sans efforts,
L’ange-démon ne sait que penser de la vie,
On peut encore moins lui parler de la mort.
Grande licorne de sinople
image de l'auteur
Elle vient au jardin manger des roses blanches,
Sans dédaigner, non plus, la bonne herbe du pré ;
Sur les petits fraisiers, gourmande, elle se penche,
Vérifiant que les fruits sont mûrs et empourprés.
D’autres jours, elle va dans les flots de la Manche
Que survole à minuit l’oiseau d’ivoire ambré,
D’un geste négligent, elle brise une branche
De corail qui poussait sur un récif doré.
Licorne de sinople, ô ma muse sereine,
Ton âme, en ce moment, de sonnets n’est pas pleine,
Tu ne te plonges pas dans des romans d’amour.
Tu danses dans les bois, parmi les feuilles jaunes,
Adorant le dieu Pan et consolant les faunes ;
Car ils n’existent plus, mais ils rêvent toujours.
Porc d’azur
image de l'auteur
Il se sent rassuré par sa bedaine ronde,
Il n’aura plus l’idée de maigrir, désormais,
Ce brave porc d’azur sourit plus que jamais
Qui sur bons aliments sa corpulence fonde.
Pas de plus beau bestiau sur la terre ou dans l’onde,
Sa présence, toujours, fait son petit effet,
Ce vieux cochon en a, dit-on, dans le buffet,
C’est un noble animal, c’est un homme du monde.
Gentil porc, quels seront tes plaisirs de vieillard?
Vas-tu vivre ta vie comme un rude gaillard,
Un pourceau d’Epicure, un héros qu’on imite ?
Des mythes d’autrefois je ne suis abusé ;
Te dire mes plaisirs, c’est un peu malaisé,
Je n’en prends guère plus que n’en trouve un ermite.
Âne à logique
image de l'auteur
Il réfléchit sur l’herbe, il médite debout,
Mais cet âne pensant n’écrit pas une ligne ;
Il n’est pas citoyen de l’empire des signes,
Il pense sans parler, comme le marabout.
Il songe à des bouquins relus de bout en bout.,
Celui dont le pelage a la blancheur du cygne ;
Il n’a jamais été de ceux qui se résignent,
Son processus mental est pur, et sans tabou.
Car la logique est grande, une âme en est comblée,
Des structures sans nom sont par elle assemblées,
Heureux sont les mortels qui savent l’accueillir,
Nous admirons cet âne à la robuste tête,
Lui dont l’intelligence est toujours à la fête,
Laissons-le dans son pré toujours se recueillir.
Vestale murale
image de l'auteur
C’est la grande vestale, une charmante fille
Dont l’habit monastique est un peu raccourci ;
Elle rêve au jardin, loin des pesants soucis
Qui ne lui feront rien, tant que le soleil brille.
Sa prière du soir au lointain s’éparpille
Et s’en va vers les dieux, vers les démons aussi ;
Le diable et le bon ange ensemble, c’est ainsi,
La trace d’un sourire aux yeux qui s’écarquillent.
Doucement soupirant, la vestale si belle
Aime se consacrer au temple de Cybèle
Et ne regrette point qu’on la prive d’amour.
Arès, peut-être, aura son rouge coeur de femme,
Ses soeurs, probablement, n’en feront pas un drame,
Clôture en lieu sacré ne dure pas toujours.
Bouffon saturnien
image de l'auteur
Un bouffon de Saturne ici-bas s’exila,
Le pape au Vatican lui offrit son vieux trône ;
Un pitre saturnien est une belle icône,
Les cardinaux ont dit « Allons ! Restons-en là. »
Quel métier fera-t-il, l’amuseur que voilà ?
Va-t-on l’introniser protecteur de la faune,
Ou rédacteur en chef de «La Rouge et la Jaune»?
Va-t-il désensabler la dune du Pilat ?
Je crois qu’il repeindra la muraille de Chine,
Et, faisant oublier sa lointaine origine,
Un fauteuil obtiendra parmi les immortels ;
Qu’il remporte un succès, j'arrive à le comprendre,
Cet enfant du cosmos, les dieux l’ont voulu tel
Que du ciel vers la terre il sache bien descendre.
Grande sagesse du crocodile
image de l'auteur
Il n’a pas pu manger les flamants roses,
Ni le taureau qui buvait au ruisseau,
Ni les castors, ni les petits oiseaux,
Ce crocodile, ayant sa gueule close ;
Mais il attend, tranquille, il se repose,
Sans un regard pour nef ou pour vaisseau,
Sans écouter le gazouillis de l’eau,
Ni du têtard voir les métamorphoses.
Il chasse, calme, et sans se hérisser,
Au long des bords de sable tapissés,
Il faut manger, mais pourtant, rien ne presse,
Enfin, il trouve un gibier à son gré,
Poisson d’azur aux petits yeux dorés,
Un de ceux qui d’excréments se repaissent.
Le Seigneur de Tralfamadore
image de l'auteur
Il visite la Terre, ignorant ses dangers,
Nous pouvons contempler sa démarche sereine ;
Il est spécialement admiré des sirènes
Qui jamais n’avaient vu un pareil étranger.
Dans la steppe il avance à petits pas légers,
Il longe un estuaire où chantent les baleines ;
Mais que préfère-t-il, la montagne ou la plaine ?
Il ne veut pas répondre, il n’y a pas songé.
La police voudrait savoir quel rôle il joue ;
Elle fouille en détail l’appartement qu’il loue
Et ne trouve nulle arme, elle fait buisson creux.
Il n’est point conquérant, ce grand seigneur fragile,
Il lit, chaque matin, des livres de Virgile,
Et dans l’après-midi, un grimoire en hébreu.
Dame au croissant
image de l'auteur
C’est la dame au croissant, éloignée des querelles,
Visitant les troquets au long du boulevard ;
Elle boit un godet d’eau-de-vie de prunelle,
Son beau visage est rouge, et ce n’est pas de fard.
C’est une inspiratrice étrange et solennelle
Dont on fit maints portraits par pur amour de l’art ;
Elle garde en dépôt cette lune éternelle
Qui charme au fond des bois les loups et les renards.
J’aime entendre sa voix aux nuances éteintes,
Elle qui sait user d’humour en demi-teinte ;
J’aime les clairs reflets parsemant ses cheveux.
Les leçons d’autrefois, qu’elle mit en pratique,
Valent les postulats de la sagesse antique ;
Je fus son apprenti, j’en fais ici l’aveu.
Grue d'orage
image de l'auteur
Nuages qui sourient quand je passe près d'eux,
À les mener au loin une brise est active ;
Je plane dans l'orage, humble grue attentive,
J'aime glisser ainsi dans ce ciel hasardeux.
Moins de temps qu'il n'en faut pour compter jusqu'à deux,
Et l'éclair a produit cette lumière vive
Par quoi, quand il survient, les cieux nocturnes vivent,
Même si le fracas les rend cauchemardeux.
L'eau peut mouiller mes pieds, je n'ai pas de souliers,
Je resterai posée en haut d'un peuplier
Pour observer l'averse inondant les bleuets.
Oiseaux, répondez-moi, l'orage est une fête ;
Il ne fait rien qui puisse effrayer les fauvettes,
Même si plus d'un astre en est rendu muet.
Sagesse d’une souche
image de l'auteur
Quoiqu’un arbre en un bois ne soit pas immortel,
Sur une ample période il conserve la vie ;
Si la ramure il perd, que chacun lui envie,
La souche reste là, plane comme un autel.
Des arbres ébranchés montrent un charme tel
Que les oiseaux du ciel à ces dieux sacrifient,
Que les druides du coin leur calvaire édifient,
Que le ciel printanier leur dédie son pastel.
Dans l’ombre, cependant, les souches sont à l’aise,
Qui ne risquent pas trop de se changer en braise,
Ni ne s’altéreront, pour un oui, pour un non.
Heureuse la forêt où s’élève un tel temple :
La souche pour tout arbre est là comme un exemple,
Même sur les écus qu’ici nous blasonnons.
Sobriété du bouc
image de l'auteur
À ce vieux bouc l’herbe suffit ;
De Cupidon ne reçoit flèche,
Ni aucun rêve qui l’allèche,
Ni de rival aucun défi.
Ce bouc n’est pas un porc bouffi,
Jamais il n’est battu en brèche ;
Et si son gosier se dessèche,
De la source il fait son profit.
Loin de tracas et loin d’envie,
C’est ainsi que finit sa vie
Dont corrigés sont les travers.
Que lui fait la voix des poètes,
Lui qui se tait, comme un ascète,
De son printemps à son hiver.
Hexapode pariétal
image de l'auteur
Son pas est lourd, et sa parole est lente ;
A-t-il jadis voulu parler d’amour?
Même la reine, en ses plus beaux atours,
N’éveille point la vieille âme dolente.
L’hiver le glace et le printemps l’évente,
Mais quelle paix en l’austère séjour !
Calme est la nuit, calme encore est le jour,
La fraîche brise est une voix vivante.
Le clair soleil dont il n’est point lassé
Offre toujours ses rayons empressés,
Que leur élan parmi l’espace mène.
Près du canal, que de temps passera,
Que de bonheur on y pourchassera,
Dont il se rit : la chose est trop humaine.
Voyage du gyrovague
image de l'auteur
Marchant le long du bas-côté,
Découvrant la nature en fête,
Je croise des gens, puis des bêtes
Et des candidats-députés.
Dans dix jours, ce sera l’été,
Bonne saison pour les poètes ;
De nul trésor ne vais en quête,
Sinon d’une tendre beauté.
Dans la nuit, j’ai rêvé de femmes,
J’ai traduit le Livre des Flammes,
J’ai distingué le Bien du Mal.
Le jour, je ne fais pas grand-chose,
Je bois un coup, car c’est normal,
J’écris en vers, je parle en prose.
Page 11 sur 40 • 1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 25 ... 40
Sujets similaires
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» L'islam pyramidale : le groupe qadiriya boutchichiya
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» Sagesse du pluvian
» L'islam pyramidale : le groupe qadiriya boutchichiya
Page 11 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum