Natura
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Natura
Viennent les temps nouveaux, des elfes, des licornes,
Dans ce temple d'acier, aux horizons chimiques,
Dans la nuit de l'esprit la chanson magnifique,
Désenchantée pourtant par l'aube qui la borne,
A fait vibrer le son des cordeaux telluriques.
Volcan dans le grand nord, au souffle de fumée,
Au silence infini de la nuit parfumée,
Par l'amour et la peur, la rage et la musique,
Volcan, tu dis ma peine à tes rugissements,
Ainsi qu'une musique égrenant ces tristesses,
Je sens la volupté : l'ivresse et la vitesse,
La lave refroidie figurant mes tourments.
Nature, terre, ici : flamme, océan, cyclone,
Ta transe est inconnue de la mémoire humaine,
Ni en bien, ni en mal, sans conscience et sans haine,
Tes fureurs sans logique émerveillent les faunes.
Centaures, fils de Pan, satyres et ménades :
Dansez, ce soir, dansez, sous le feu des étoiles !
Révélez - et masquez - ce gouffre sous les voiles,
Enivrer l'eau turquoise à l'encre des dérades !
Dans la nuit de ciment, d'amiante et de titane,
L'étoile a pleuré rouge et le sang se propage.
Au firmament, miroir de route et de naufrage,
Mystère incarné, feu : ritournelle gitane...
Viennent les temps d'azur aux vastes dépotoirs,
Verger abandonnant ses fruits d'or dans la boue.
Chorégraphie des loups, sous le chant du hibou,
Illuminant la nuit, claquant sur les trottoirs.
Ville immense et gorgée de sangsues prodigieuses,
Viendras-tu terminer le rondeau des vertiges ?
Exsangues, nous prions, aux dunes callipyges,
Sans le secours enfin des ferveurs religieuses.
Désert : plus d'opinion, plus de cri, plus d'émoi
Seulement la nuit d'encre au fil tissant l'aurore
Le pur instinct vibrant - le plaisir et la mort -
Plus d'espoir et de peur, ni pour toi, ni pour moi.
Aux cieux, nous relevons nos ailes de vampires,
Orgueilleux d'avoir bu aux sources du Nihil
Et d'exister encor - le sarcasme est facile :
Nous sommes - illusion - et nous vivons - délire.
Le ciel noir devient bleu, le blanc devient mirage,
La lumière est une pulsation dans les veines.
Le vent devient la peau des fées restées sereines :
L'existence onirique - ou bien la vie sauvage.
Dans ce temple d'acier, aux horizons chimiques,
Dans la nuit de l'esprit la chanson magnifique,
Désenchantée pourtant par l'aube qui la borne,
A fait vibrer le son des cordeaux telluriques.
Volcan dans le grand nord, au souffle de fumée,
Au silence infini de la nuit parfumée,
Par l'amour et la peur, la rage et la musique,
Volcan, tu dis ma peine à tes rugissements,
Ainsi qu'une musique égrenant ces tristesses,
Je sens la volupté : l'ivresse et la vitesse,
La lave refroidie figurant mes tourments.
Nature, terre, ici : flamme, océan, cyclone,
Ta transe est inconnue de la mémoire humaine,
Ni en bien, ni en mal, sans conscience et sans haine,
Tes fureurs sans logique émerveillent les faunes.
Centaures, fils de Pan, satyres et ménades :
Dansez, ce soir, dansez, sous le feu des étoiles !
Révélez - et masquez - ce gouffre sous les voiles,
Enivrer l'eau turquoise à l'encre des dérades !
Dans la nuit de ciment, d'amiante et de titane,
L'étoile a pleuré rouge et le sang se propage.
Au firmament, miroir de route et de naufrage,
Mystère incarné, feu : ritournelle gitane...
Viennent les temps d'azur aux vastes dépotoirs,
Verger abandonnant ses fruits d'or dans la boue.
Chorégraphie des loups, sous le chant du hibou,
Illuminant la nuit, claquant sur les trottoirs.
Ville immense et gorgée de sangsues prodigieuses,
Viendras-tu terminer le rondeau des vertiges ?
Exsangues, nous prions, aux dunes callipyges,
Sans le secours enfin des ferveurs religieuses.
Désert : plus d'opinion, plus de cri, plus d'émoi
Seulement la nuit d'encre au fil tissant l'aurore
Le pur instinct vibrant - le plaisir et la mort -
Plus d'espoir et de peur, ni pour toi, ni pour moi.
Aux cieux, nous relevons nos ailes de vampires,
Orgueilleux d'avoir bu aux sources du Nihil
Et d'exister encor - le sarcasme est facile :
Nous sommes - illusion - et nous vivons - délire.
Le ciel noir devient bleu, le blanc devient mirage,
La lumière est une pulsation dans les veines.
Le vent devient la peau des fées restées sereines :
L'existence onirique - ou bien la vie sauvage.
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
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