Drames familiaux : le comment et le pourquoi

[fantoben]

Il serait trop facile de condamner quelqu'un sans prendre en compte tous les éléments qui ont contribué à l'aboutissement d'un événement malheureux. Aujourd'hui, dans les relations de couple, on veut le meilleur mais sans le pire. Par exemple, le père pourvoyeur qui a tout investi dans sa famille (énergie, temps et argent), et qui voit le noyau familial s'éclater, n'a d'autre solution, selon certains géniteurs, que celle de reprendre ses investissements. C'est ce qu'on pourrait appeler : la "justice" du désespéré.

Tout ce qu'on peut reprocher à ces hommes et femmes qui passent aux actes, c'est que les valeurs qu'ils véhiculent ne correspondent plus vraiment à nos sociétés modernes qui prônent le laxisme et l'irresponsabilité systématique. En effet, ces personnes traditionalistes manifestent encore un trop-plein de bienveillance et de responsabilité envers leurs proches. Alors malheur à quiconque entrave ces valeurs fondamentales qui leur ont été programmées culturellement depuis des lunes.

De par leur nature, mâle et femelle veulent se reproduire afin d'assurer la survie de l'espèce. Pour ce faire, ils peuvent à l'occasion user d'agressivité et de violence pour protéger leur progéniture contre d'éventuels prédateurs. On parle ici de l'instinct animal qui sommeille en chacun de nous. Mais de par leur culture, homme et femme souhaitent se fondre dans un cadre social en se reproduisant selon les normes établies par la collectivité. Exemple : le contrat de mariage fait en sorte que la famille appartienne au couple et ils en sont responsables selon notre morale traditionnelle et culturelle.

De nos jours, les règles familiales sont aussi régies par des lois sociales. Ce n'est plus le couple qui décide ce qui est bon ou moins bon pour leur famille. Lorsque le désordre survient au sein de la famille, ce sont des tierces (intervenants sociaux, avocats, etc.) qui prennent des mesures arbitraires pour rétablir l'ordre sans tenir compte de la nature instinctive des géniteurs, homme ou femme.

La majorité réussit à s'en sortir assez bien. Mais laissés à eux-mêmes, d'aucuns n'arrivent pas à bien gérer cette crise et leur instinct animal de survie prend le dessus et c'est la société qui devient le prédateur. Leur impuissance face à un tel prédateur n'a d'autre issue que celle de se retourner contre eux-mêmes et leurs proches. On veut récupérer ce qui nous appartient, car selon notre culture, la famille est une propriété absolue. À mon avis, nul ne peut juger les gestes de désespoir d'un individu, qu'il soit homme ou femme, car il s'agit toujours d'une réelle détresse humaine.

[M'enfin]

Ton masculinisme transparait. Il faut laisser le pouvoir aux femmes durant un moment. Les hommes ont eu leur chance, mais ils ne sont plus requis.

[Magnus]

Ton masculinisme transparait. Il faut laisser le pouvoir aux femmes durant un moment. Les hommes ont eu leur chance, mais ils ne sont plus requis.

Quel rapport avec ce sujet vaste et complexe des drames familiaux, de leur comment et de leur pourquoi ?

[M'enfin]

Une engueulade n'est pas un  drame, seuls les coups le sont, et ce sont les hommes qui les donnent. Aux hommes qui ne donnent pas de coups à montrer la voie à ceux qui en donnent.

[mirage]

dites vous que le drame familiale est ordinaire; chaque famille à son lot de drame familial, inconnu du grand public et qui est géré en interne.
En revanche pour les coups faut pas déconner: la France est en lice pour les lieux ou il fait bon vivre !
merde ! je m’excuse

[M'enfin]

Tu te tais ou je te tues: excellente gestion! Très bon pour les statistiques!