Du neuf ?
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Du neuf ?
Plus que quelques jours et c’est la nouvelle année…
Qu’aura-t-elle de vraiment « nouveau » ?
Rares parmi les vœux que l’on s’envoient sont ceux qui s’exaucent vraiment, ou même les promesses que l’on tient parmi celles que l’on se fait à soi-même en cette période de l’année…
« Rien de nouveau sous le soleil » dit L’Ecclésiaste… « Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. »
Par ailleurs, n’y a-t-il pas un dicton qui dit de manière goguenarde : on prend les mêmes et on recommence ?
Justement, et si l’enjeu était ailleurs ?
S’il s’agissait non pas de chercher du neuf ailleurs, mais en nous-mêmes ? Et dès lors : naître au neuf qui nous habite. Ce neuf si bien caché.
Le chêne n’est-il pas tout entier présent dans le gland ?
« Voici je fais toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21 :5).
Commentaire de Jean-Yves Leloup dans ”L’Apocalypse de Jean“ : p.280 : …la vie ne fait naître que du nouveau, ce qui est passé est passé, c’est par le mental et non par la vie que nous sommes attachés au passé.
La question n’est pas : « Être ou ne pas être ? » puisque nous sommes (ne serait-ce que pour nous poser la question), la question c’est : « Naître ou ne pas naître ? » Nous avons le choix : naître au nouveau (de nouveau), à la vie infinie, ou rester enfermé dans nos mémoires.
La vie n’existe que sous forme individuelle, elle ne peut être connue que par un « Je » qui s’éprouve lui-même comme Vivant.
Avant « Je » il y a la grande vie silencieuse, après « Je » il y a la grande vie qui passe, qui parle, qui fait, qui souffre : la vie vivante !
On ne connaît la vie que par sa propre affirmation de la vie. Il s’agit de la rendre évidente par son affirmation, tels sont la mission de l’homme et le sens de son incarnation.
La vie ne veut pas la mort (pulsion de mort), mais sa transformation, sa métamorphose, un accroissement de vie ou une vie plus haute, plus réelle, elle veut la vie absolue par la relativisation de la vie relative.
Toute mort (personnelle, collective, cosmique) est ce passage, cette apocalypse vers une vie plus vaste : tout s’effondre sauf la vie.
Ne reste plus qu’à écouter profondément ce qui bat là, tout au fond de soi, au-delà de notre cœur physique, et dont, symboliquement, il se fait témoin.
Imala
Qu’aura-t-elle de vraiment « nouveau » ?
Rares parmi les vœux que l’on s’envoient sont ceux qui s’exaucent vraiment, ou même les promesses que l’on tient parmi celles que l’on se fait à soi-même en cette période de l’année…
« Rien de nouveau sous le soleil » dit L’Ecclésiaste… « Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. »
Par ailleurs, n’y a-t-il pas un dicton qui dit de manière goguenarde : on prend les mêmes et on recommence ?
Justement, et si l’enjeu était ailleurs ?
S’il s’agissait non pas de chercher du neuf ailleurs, mais en nous-mêmes ? Et dès lors : naître au neuf qui nous habite. Ce neuf si bien caché.
Le chêne n’est-il pas tout entier présent dans le gland ?
« Voici je fais toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21 :5).
Commentaire de Jean-Yves Leloup dans ”L’Apocalypse de Jean“ : p.280 : …la vie ne fait naître que du nouveau, ce qui est passé est passé, c’est par le mental et non par la vie que nous sommes attachés au passé.
La question n’est pas : « Être ou ne pas être ? » puisque nous sommes (ne serait-ce que pour nous poser la question), la question c’est : « Naître ou ne pas naître ? » Nous avons le choix : naître au nouveau (de nouveau), à la vie infinie, ou rester enfermé dans nos mémoires.
La vie n’existe que sous forme individuelle, elle ne peut être connue que par un « Je » qui s’éprouve lui-même comme Vivant.
Avant « Je » il y a la grande vie silencieuse, après « Je » il y a la grande vie qui passe, qui parle, qui fait, qui souffre : la vie vivante !
On ne connaît la vie que par sa propre affirmation de la vie. Il s’agit de la rendre évidente par son affirmation, tels sont la mission de l’homme et le sens de son incarnation.
La vie ne veut pas la mort (pulsion de mort), mais sa transformation, sa métamorphose, un accroissement de vie ou une vie plus haute, plus réelle, elle veut la vie absolue par la relativisation de la vie relative.
Toute mort (personnelle, collective, cosmique) est ce passage, cette apocalypse vers une vie plus vaste : tout s’effondre sauf la vie.
Ne reste plus qu’à écouter profondément ce qui bat là, tout au fond de soi, au-delà de notre cœur physique, et dont, symboliquement, il se fait témoin.
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 21/05/2008
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