Psaume
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Psaume
A l’ange qui chuchote à l’oreille du chœur
Au diable qui régit le rythme des carnages
A la saveur mêlée des vins doux et sauvages
A la mélancolie qui est comme une sœur
A l’enfant qui sanglote aux ruines du vieux monde
A la mère éplorée des adolescents morts
A la violence des guerriers qui se croient forts
A la fureur terrestre évanouie dans l’onde
A la mécanique des corps dans l’industrie
A l’âpre communion des errants dans le sable
A la sève au printemps qui coule d’un érable
A l’ignorance et à la mort pour la patrie
A la fraîcheur des nuits dans les champs en été
Au baiser que ta bouche accroche aux paysages
Au vent qui tisse nos cheveux dans les nuages
A l’éphémère émoi d’une frêle beauté
Aux marchés qui s’éveillent dans la frénésie
Aux banquiers affamant de très lointains déserts
Aux corbeaux méditant qui ne sont pas diserts
A l’horloge engendrant souffrance et poésie
A la petite fille effleurant les soleils
Au rire qui flamboie des fugaces séjours
A l’imagination qui transcende les jours
Au crépuscule de l’enfance aux cieux vermeils
A la lyre éreintée par l’aride du sol
A l’hymne automatique entonnant le métro
A la valse oubliée de notre amour rétro
A la grâce fugace ouverte au tournesol
A la dure infamie que l’homme fait à l’homme
A l’idée de justice étendue dans la boue
A l’or que la déesse écarte d’une moue
A la splendeur des souvenirs que le temps gomme
A l’étendard sacré des folies religieuses
Au sang répandu par d’incessantes croisades
Au silence imposant des prières nomades
Aux visions peut-être fausses mais merveilleuses
Au paysan madré qui trime et qui transpire
Au cheval qui ahane et à l’âne qui geint
Au creux dans la vallée que la lumière peint
Au labeur éternel où l’insouciance expire
A l’hiver qui s’installe en nos cœurs comme un ciel
A l’étendue livide au-dessus de nos têtes
A la foule des fous là où vibrent les fêtes
A la peau diaphane qui a le goût du miel
Au phare illuminant la musique des soirs
A la perfection des courants de l’harmonie
A la vague inconnue qui crée la symphonie
A la pointe des mats qui fendent les flots noirs
A ceux qui ne sont pas ce qu’on voulait qu’ils soient
Aux chantres égarés clamant la différence
A la neuve vigueur et à la décadence
A la norme illusoire où les singes s’emploient
A la joie précaire des désirs et des heures
A l’oiseau qui chante les couleurs de demain
A l’ombre traversée tous deux main dans la main
Au plaisir déchaîné du tremblement des fleurs
Aux chansons du retour qui peuple le rivage
A Pénélope qui guette les horizons
A l’éclat de l’exil au fond de nos prisons
A la liberté qui est notre ardent mirage
A la nuit de l’esprit qui perdure en nos âmes
A la santé de cette énergie qui nous broie
A la respiration du rêveur qui se noie
A l’éclair dans tes yeux avant que tu te pâmes
Au diable qui régit le rythme des carnages
A la saveur mêlée des vins doux et sauvages
A la mélancolie qui est comme une sœur
A l’enfant qui sanglote aux ruines du vieux monde
A la mère éplorée des adolescents morts
A la violence des guerriers qui se croient forts
A la fureur terrestre évanouie dans l’onde
A la mécanique des corps dans l’industrie
A l’âpre communion des errants dans le sable
A la sève au printemps qui coule d’un érable
A l’ignorance et à la mort pour la patrie
A la fraîcheur des nuits dans les champs en été
Au baiser que ta bouche accroche aux paysages
Au vent qui tisse nos cheveux dans les nuages
A l’éphémère émoi d’une frêle beauté
Aux marchés qui s’éveillent dans la frénésie
Aux banquiers affamant de très lointains déserts
Aux corbeaux méditant qui ne sont pas diserts
A l’horloge engendrant souffrance et poésie
A la petite fille effleurant les soleils
Au rire qui flamboie des fugaces séjours
A l’imagination qui transcende les jours
Au crépuscule de l’enfance aux cieux vermeils
A la lyre éreintée par l’aride du sol
A l’hymne automatique entonnant le métro
A la valse oubliée de notre amour rétro
A la grâce fugace ouverte au tournesol
A la dure infamie que l’homme fait à l’homme
A l’idée de justice étendue dans la boue
A l’or que la déesse écarte d’une moue
A la splendeur des souvenirs que le temps gomme
A l’étendard sacré des folies religieuses
Au sang répandu par d’incessantes croisades
Au silence imposant des prières nomades
Aux visions peut-être fausses mais merveilleuses
Au paysan madré qui trime et qui transpire
Au cheval qui ahane et à l’âne qui geint
Au creux dans la vallée que la lumière peint
Au labeur éternel où l’insouciance expire
A l’hiver qui s’installe en nos cœurs comme un ciel
A l’étendue livide au-dessus de nos têtes
A la foule des fous là où vibrent les fêtes
A la peau diaphane qui a le goût du miel
Au phare illuminant la musique des soirs
A la perfection des courants de l’harmonie
A la vague inconnue qui crée la symphonie
A la pointe des mats qui fendent les flots noirs
A ceux qui ne sont pas ce qu’on voulait qu’ils soient
Aux chantres égarés clamant la différence
A la neuve vigueur et à la décadence
A la norme illusoire où les singes s’emploient
A la joie précaire des désirs et des heures
A l’oiseau qui chante les couleurs de demain
A l’ombre traversée tous deux main dans la main
Au plaisir déchaîné du tremblement des fleurs
Aux chansons du retour qui peuple le rivage
A Pénélope qui guette les horizons
A l’éclat de l’exil au fond de nos prisons
A la liberté qui est notre ardent mirage
A la nuit de l’esprit qui perdure en nos âmes
A la santé de cette énergie qui nous broie
A la respiration du rêveur qui se noie
A l’éclair dans tes yeux avant que tu te pâmes
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Re: Psaume
C'est magnifique.
Chaque vers évoque une image si forte que je me sens transportée dans un autre univers.
Un psaume? oui, absolument.
Chaque vers évoque une image si forte que je me sens transportée dans un autre univers.
Un psaume? oui, absolument.
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Psaume
Merci, ElBilqîs, j'apprécie ces encouragements à leur juste valeur, ils me poussent à poursuivre...
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Re: Psaume
Je l'espère.
Peut-être pourrais-tu aussi tenter d'écrire des poèmes un peu plus courts?
( Je dis ça, juste parce que les trois poèmes de toi que j'ai lus sont tous les trois très longs. Mais peut-être que ce que tu préfères, c'est justement le genre "lai" ou "élégies" qui sont des poèmes très longs !)
Peut-être pourrais-tu aussi tenter d'écrire des poèmes un peu plus courts?
( Je dis ça, juste parce que les trois poèmes de toi que j'ai lus sont tous les trois très longs. Mais peut-être que ce que tu préfères, c'est justement le genre "lai" ou "élégies" qui sont des poèmes très longs !)
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Psaume
J'ai suivi ton conseil et tenté d'écrire un poème plus bref ("Sonnet")...
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Re: Psaume
je cours voir ça
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
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