Standard & Poor's
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Standard & Poor's
Bonjour ,
"Un milliard de dollars pour s’acheter une (bonne) conscience ? Une peccadille au regard de ce que l’incurie des agences de notation aura coûté aux Etats surendettés, aux salariés licenciés, aux familles étranglées par les dettes, aux entreprises qui ferment, aux peuples surtout. Trop cher payé, ont pourtant jugé les dirigeants de Standard & Poors. Qu’on se le dise : aux yeux des dirigeants de ces agences de notation, la vie de ces millions de citoyens plongés dans la crise ne vaut pas un milliard, elle ne vaut rien ! "
source :
http://www.marianne.net/Standard-Poor-s-voyous-et-argent-fou_a226351.html
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202554978513-fitch-abaisse-la-note-de-standard-and-poor-s-536664.php
Je n'ai accès qu'à internet d'ici , mes amis ne s'informe pas sur l'actualité via la télévision, mais je suis curieuse de savoir comment est traitée cette information dans les journaux télévisés européen...merci.
Quelles questions vous viennent à l'esprit aux regards de ces infos? Vos ressentis? Merci.
"Un milliard de dollars pour s’acheter une (bonne) conscience ? Une peccadille au regard de ce que l’incurie des agences de notation aura coûté aux Etats surendettés, aux salariés licenciés, aux familles étranglées par les dettes, aux entreprises qui ferment, aux peuples surtout. Trop cher payé, ont pourtant jugé les dirigeants de Standard & Poors. Qu’on se le dise : aux yeux des dirigeants de ces agences de notation, la vie de ces millions de citoyens plongés dans la crise ne vaut pas un milliard, elle ne vaut rien ! "
source :
http://www.marianne.net/Standard-Poor-s-voyous-et-argent-fou_a226351.html
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202554978513-fitch-abaisse-la-note-de-standard-and-poor-s-536664.php
Je n'ai accès qu'à internet d'ici , mes amis ne s'informe pas sur l'actualité via la télévision, mais je suis curieuse de savoir comment est traitée cette information dans les journaux télévisés européen...merci.
Quelles questions vous viennent à l'esprit aux regards de ces infos? Vos ressentis? Merci.
MamaKilla- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 28/01/2013
Re: Standard & Poor's
Bonsoir MamaKilla,
J'ai visionné quelques journaux télévisés français et belges ce week-end. Je n'ai pas entendu un mot au sujet de la nouvelle que vous mettez en avant ici.
J'en ai parlé à une personne proche de moi, je lui ai dit que Fitch dégradait la note de S&P, sa première réaction fut de s'esclaffer tant la situation lui semblait absurde.
Au plaisir de vous lire.
J'ai visionné quelques journaux télévisés français et belges ce week-end. Je n'ai pas entendu un mot au sujet de la nouvelle que vous mettez en avant ici.
J'en ai parlé à une personne proche de moi, je lui ai dit que Fitch dégradait la note de S&P, sa première réaction fut de s'esclaffer tant la situation lui semblait absurde.
Au plaisir de vous lire.
p1rlou1t- Maître du Temps
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Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Standard & Poor's
Bonsoir p1rlou1t (comment puis je écrire ton pseudo autrement si je te recroise stp? ). Merci de ton intervention -sourire- idem je trouve ça absurde également -émoticone colérique-
MamaKilla- Affranchi des Paradoxes
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Re: Standard & Poor's
Pirlouit, avec des i à la place des 1 sera, je l'espère, plus facile à écrire.
J'ai scruté quelques journaux télévisés suite à votre message sur ce forum. Il me tenait à coeur d'y répondre ce soir.
Au plaisir de vous lire,
Pirlouit :)
J'ai scruté quelques journaux télévisés suite à votre message sur ce forum. Il me tenait à coeur d'y répondre ce soir.
Au plaisir de vous lire,
Pirlouit :)
p1rlou1t- Maître du Temps
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Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Standard & Poor's
LUNDI, 11.02.2013
L’Europe est en meilleure posture qu’on pourrait le croire. Les USA ont d’énormes déficits internes et externes que la zone euro ne connaît pas.
roy damary*
Après avoir avoué notre première faute - à savoir, revendiquer un peu d’inflation - nous voici à devoir en confesser une autre: au risque de rompre avec le consensus actuel, nous pensons que l’économie américaine n’est pas en aussi bonne forme qu’il y paraît et que l’Europe est en meilleure posture qu’on pourrait le croire, ou tout du moins que ne le pensent les marchés. Les dessous de notre «hérésie» se nichent depuis toujours à la base du problème qui secoue l’économie américaine: des dépenses excédant ses revenus et les contorsions politiques pour éviter de s’attacher à le résoudre. En revanche, si l’Europe affronte les mêmes démons, elle fait preuve d’assez de lucidité pour essayer de mettre en place une structure fédéraliste dans l’ombre de l’union monétaire. Les Etats-Unis ont d’énormes déficits internes et externes, complication dont ne souffre pas la zone euro dans son ensemble.
Outre-Atlantique, la falaise budgétaire évitée de justesse le 1er janvier barre toujours l’horizon avec en perspective un processus de «séquestration» qui figure à l’agenda du 1er mars. Bien sûr l’Union Européenne ne se hâte guère vers sa fédéralisation, mais au moins elle en prend le chemin, se met en mouvement. Le rythme de l’économie américaine quant à lui, n’est dicté que par l’assouplissement quantitatif. Dans ce contexte, il faut noter que la BCE est la seule banque centrale à rétrécir son bilan en drainant les liquidités ce qui mécaniquement renforce l’euro. Cette vigueur, à défaut d’alarmer la BCE, suscite instantanément l’inquiétude les politiciens à l’instar de M. Hollande!
En définitive, cela nous amène à penser que l’économie européenne n’est pas en si mauvaise forme. D’accord, mais comment obtenir des rendements décents? Bien que le lien entre une conjoncture favorable et le niveau des bourses soit ténu (phénomène bien connu des Chinois), l’enthousiasme dont bénéficie l’économie américaine pourrait avoir induit une surévaluation des actions. Le Financial Time (FT) livre une étude de la London Business School selon laquelle on constate que durant les cinq années suivant une période de taux d’intérêt au plancher, les rendements boursiers ou obligataires restent faibles. En guise de conclusion, le FT déclare: «préparons-nous à une phase de piètres rendements». Fort de ce constat, nos velléités inflationnistes s’articulent naturellement autour d’un meilleur équilibre entre le coût des emprunts et le rendement des prêts.
Nous nous sentons particulièrement impliqués dans le procès qu’a intenté le gouvernement américain contre Standard & Poors sur la notation des CDO. Nos lecteurs de longue date se souviendront que nous avions anticipé la crise des subprimes dès janvier 2007 (quand HSBC avait annoncé s’être retiré de ce marché). Selon les témoignages publiés à ce jour, une partie au moins du personnel de l’agence était déjà bien au courant des problèmes à l’époque, et ne manquait pas d’en souligner la menace au travers d’ambages tels que «les subprimes débordent!». Quoi qu’on en dise, les dommages causés par cette supercherie ont été profonds et il aura fallu cinq ans et une traversée mouvementée de risques systémiques en crises financières pour en absorber le choc. Espérons qu’après tout ceci, les responsables en tireront une sérieuse leçon (ne fut-ce que d’éviter de déclasser la dette de leur propre gouvernement !)
Au chapitre du constructif, relevons quand même qu’à bien des égards, le marché américain des valeurs mobilières fonctionne beaucoup mieux qu’en Europe; ainsi, les prix affichés sur les plateformes de négoce sont mis à jour, tout comme leurs prix et quantités, ce qui hélas n’est pas toujours le cas sur le vieux continent, où tout ceci relève de la fantaisie.
L’expérience japonaise se poursuit. A la BoJ, le départ en quelques semaines de la vieille garde est censé aider Abe dans son exercice inflationniste et contribue à affaiblir le yen. C’est un processus économique très complexe: pour alimenter l’inflation, les taux d’intérêt sont abaissés et le marché est inondé de liquidités. Toutefois, l’inflation elle-même induit des rendements plus élevés et des taux de change inférieurs. Cela dévalue forcément les obligations et réduit la demande en emprunts gouvernementaux. Nul ne sait encore comment se profilera le développement de l’économie nippone.
A la lumière de notre plaidoyer pour un peu d’inflation (dans ce monde de doute) et même s’il ne s’agit pas de la panacée, l’expérience en cours au Pays du Soleil Levant, mérite d’être suivie attentivement.
* bridport Investor Services
www.bridport.ch
Focus
États-Unis: La croissance économique a marqué une pause au T4, le PIB diminuant à un taux annuel de 0,1% du fait que la plus forte baisse des dépenses de défense en 40 ans a surpassé les gains pour les consommateurs et les entreprises. La hausse des dépenses de consommation s’explique surtout par l’augmentation des ventes d’automobiles grâce à une baisse des prix du carburant et la plus forte progression des revenus en quatre ans.
La confiance des ménages a augmenté. L’indice Thomson Reuters / Université du Michigan a grimpé de 72,9 en décembre à 73,8 en janvier. L’activité manufacturière a également augmenté en janvier, atteignant un sommet de neuf mois. L’indice manufacturier de l’Institut de la Gestion des Approvisionnements a grimpé à 53,1 le mois dernier contre 50.2. en décembre.
L’emploi a augmenté de 157.000 postes et le taux de chômage a grimpé à 7,9%.
Eurozone: La production manufacturière s’est moins contractée qu’on ne le craignait en janvier. Une jauge du secteur manufacturier dans la zone euro est même passée de 46,1 en décembre à 47,9. La confiance économique en janvier a atteint son plus haut niveau depuis juin, avec le sentiment des industriels également au plus haut depuis sept mois. Un indice de confiance des consommateurs et des cadres est passé de 87,8 révisés en décembre à 89,2. Le taux de chômage en décembre a atteint à 11,7%.
Le bilan de la BCE a connu sa plus forte réduction en près d’un an suite aux remboursements anticipés des banques de la zone euro.
Royaume-Uni: Les prix des maisons ont augmenté en janvier grâce au programme d’assouplissement des crédits de la Banque d’Angleterre, qui a contribué à délier le marché hypothécaire. Les accords de prêts hypothécaires ont atteint un sommet de 11 mois en décembre et le prix moyen d’une maison, à £ 162.245, a progressé de 0,5% par rapport à décembre.
L’industrie manufacturière a augmenté pour un deuxième mois en janvier comme les commandes et la production ont connu leur plus forte croissance depuis septembre 2011.
Suisse: L’indice PMI a progressé à 52,5 et l’indicateur UBS de la consommation a augmenté de 1,34 points. Néanmoins, l’indicateur économique KOF a diminué pour un quatrième mois, tombant à 1,05 en janvier.
Le marché du logement est entré davantage dans la «zone à risque» à la fin de 2012. L’Indice de Bulle Immobilière Suisse de l’UBS est passé à 1,11 points durant les trois mois à décembre. La valeur des propriétés a grimpé de 6,3% dans les 12 mois à septembre.
Les exportations ont diminué de 1,5% tandis que les importations de novembre ont grimpé de 5,5%. Par conséquent l’excédent commercial s’est réduit de CHF 2,9 milliards en novembre à 1 milliard de francs.n
source
petit chaperon rouge- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : a-solipsiste...
Humeur : c'est quoi ?
Date d'inscription : 16/01/2013
Re: Standard & Poor's
Merci Pirlouit,
merci beaucoup -sourire-
Merci pti chaperon rouge!
Très intéressant -sourire-
merci beaucoup -sourire-
Merci pti chaperon rouge!
Très intéressant -sourire-
MamaKilla- Affranchi des Paradoxes
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